samedi, avril 01, 2006

Stop! Il faut des enquêtes et des poursuites

L'affaire Hamdan remet en cause la légalité des commissions militaires de Guantánamo
Le 28 mars 2006, la Cour suprême des États-Unis commencera à entendre les différentes parties dans l’affaire de Salim AhmedHamdan, concernant la légalité des procès devant les commissions militaires de Guantánamo, à Cuba.Dans l’affaire Hamdan, une énorme responsabilité pèse sur la Cour suprême. Les principes d’équité des procès, de constitutionnalité et d’égalité devant la loi sont en jeuLire plus Agissez! (en anglais)

de fermer Guantánamo et de faire inculper ou libérer les prisonniers.
Les droits humains sont menacés. L’interdiction de la torture et des autres traitements cruels, inhumains et dégradants
– le principe qui emportait jusqu’alors la plus grande adhésion au niveau international
– est en train d’être remise en question.
Dans le cadre de la «guerre contre le terrorisme», les États ne se contentent pas de recourir à la torture et aux mauvais traitements, ils affirment également que ces actes sont justifiables et nécessaires.
Les pays qui disent placer les droits humains tout en haut de leur échelle de valeurs sont en première ligne dans cet assautcontre la dignité humaine.
Et parmi eux figurent les États-Unis, dont la conduite influe sur l’action des autres gouvernements: leur comportement conforte les États qui ont régulièrement recours à la torture mais sape les valeurs que la «guerre contre le terrorisme» est justement censée défendre.Ils parlent de «techniques d’interrogatoire coercitives». Mais ouvrir la porte à la torture, c’est ouvrir la porte à tous les abus. Si une gifle ne suffit pas, on passe aux coups. Et si les coups ne suffisent pas? Les photographies sont là, les témoignages aussi. La torture et les mauvais traitements sont cruels, inhumains, et toujours dégradants.

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