ONU : Le CDH adopte un projet de résolution présenté par le Maroc sur l'éducation et la formation au droits de l'Homme.
Le Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU a adopté, vendredi, un projet de résolution intitulé "Déclaration des Nations unies sur l'éducation et la formation en matière des droits de l'Homme", présenté par le Maroc au nom du Pôle éducation et formation en matière des droits de l'Homme.
Ce projet de résolution, présenté initialement par le Maroc et la Suisse, a été co-parrainé par 77 délégations représentant les différents groupes régionaux:
15 pays arabes, 22 pays africains non membres de la Ligue des Etats arabes, 15 pays de l'Union européenne, 6 autres pays européens, 14 pays de l'Amérique Latine et 5 pays asiatiques.
L'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'Office des Nations unies à Genève, M. Omar Hilale, qui a présenté ce projet au nom du Pôle éducation et formation aux droits de l'Homme, composé du Maroc, de la Suisse, du Costa Rica et de l'Italie, a indiqué que ledit Pôle se félicite que la liste des co-parrains comporte des représentants des différents Groupes régionaux, permettant ainsi la consolidation du caractère désormais transrégional de cette initiative.
Bien que ce projet de résolution ait un caractère procédural, il représente une étape importante dans le processus d'élaboration de la Déclaration sur l'éducation et la formation en matière des droits de l'Homme, a-t-il dit, précisant que ce projet de résolution fixe un délai au Comité consultatif du Conseil des droits de l'Homme en vue de le lui soumettre pour examen d'un projet de déclaration sur l'éducation et la formation aux droits de l'Homme lors de sa session principale de mars 2010.
Il appuie, en outre, l'annonce faite par le Pôle éducation et formation au sujet de l'organisation, d'ici la prochaine session du Comité consultatif prévue en août 2009, d'un séminaire pour approfondir la réflexion sur les éléments de cette Déclaration, auquel seront conviés, non seulement les représentants des Etats, mais également les organisations et organismes internationaux, la société civile et les chercheurs, a-t-il ajouté.
M. Hilale a appelé, à ce propos, tous les pays engagés dans les droits de l'Homme en général et la thématique importante et noble de l'éducation et la formation en particulier, ainsi que le Haut Commissariat aux droits de l'Homme d'apporter leur soutien à ce séminaire réunissant des experts et des spécialistes et tous les acteurs intéressés afin d'approfondir la réflexion sur les éléments à inclure dans le projet de Déclaration.
Le Conseil des droits de l'Homme, qui a achevé vendredi, sa 10ème session entamée le 2 mars, a adopté de nombreuses résolutions portant, notamment sur les colonies israéliennes en Palestine, l'attaque contre Gaza et un projet de résolution proposé par les pays islamiques sur la diffamation des religions.
MAP / casafree.com/
CCDH : M. Herzenni plaide pour une stratégie globale et intégrée de lutte contre l'impunité
Ce projet de résolution, présenté initialement par le Maroc et la Suisse, a été co-parrainé par 77 délégations représentant les différents groupes régionaux:
15 pays arabes, 22 pays africains non membres de la Ligue des Etats arabes, 15 pays de l'Union européenne, 6 autres pays européens, 14 pays de l'Amérique Latine et 5 pays asiatiques.
L'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'Office des Nations unies à Genève, M. Omar Hilale, qui a présenté ce projet au nom du Pôle éducation et formation aux droits de l'Homme, composé du Maroc, de la Suisse, du Costa Rica et de l'Italie, a indiqué que ledit Pôle se félicite que la liste des co-parrains comporte des représentants des différents Groupes régionaux, permettant ainsi la consolidation du caractère désormais transrégional de cette initiative.
Bien que ce projet de résolution ait un caractère procédural, il représente une étape importante dans le processus d'élaboration de la Déclaration sur l'éducation et la formation en matière des droits de l'Homme, a-t-il dit, précisant que ce projet de résolution fixe un délai au Comité consultatif du Conseil des droits de l'Homme en vue de le lui soumettre pour examen d'un projet de déclaration sur l'éducation et la formation aux droits de l'Homme lors de sa session principale de mars 2010.
Il appuie, en outre, l'annonce faite par le Pôle éducation et formation au sujet de l'organisation, d'ici la prochaine session du Comité consultatif prévue en août 2009, d'un séminaire pour approfondir la réflexion sur les éléments de cette Déclaration, auquel seront conviés, non seulement les représentants des Etats, mais également les organisations et organismes internationaux, la société civile et les chercheurs, a-t-il ajouté.
M. Hilale a appelé, à ce propos, tous les pays engagés dans les droits de l'Homme en général et la thématique importante et noble de l'éducation et la formation en particulier, ainsi que le Haut Commissariat aux droits de l'Homme d'apporter leur soutien à ce séminaire réunissant des experts et des spécialistes et tous les acteurs intéressés afin d'approfondir la réflexion sur les éléments à inclure dans le projet de Déclaration.
Le Conseil des droits de l'Homme, qui a achevé vendredi, sa 10ème session entamée le 2 mars, a adopté de nombreuses résolutions portant, notamment sur les colonies israéliennes en Palestine, l'attaque contre Gaza et un projet de résolution proposé par les pays islamiques sur la diffamation des religions.
MAP / casafree.com/
CCDH : M. Herzenni plaide pour une stratégie globale et intégrée de lutte contre l'impunité
Le président du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH), M. Ahmed Herzenni, a plaidé, samedi à Rabat, pour une stratégie "globale et intégrée" de lutte contre l'impunité impliquant toutes les parties.omme
S'exprimant à l'occasion du 7ème congrès national de l'Organisation marocaine des droits de l'homme (OMDH), organisé sous le thème ''La lutte contre l'impunité: un pari pour l'institutionnalisation de l'Etat de droit''
M. Herzenni a précisé que cette stratégie doit puiser ses références dans le droit international en matière des droits humains en conformité avec la législation pénale et les engagements internationaux du Maroc, et ce à travers l'intégration et la définition de la responsabilité et de la sanction appropriée telles que stipulées par les mécanismes internationaux.
Dans une allocution, lue en son nom par M. Mahjoub El Hiba, secrétaire général du CCDH, M. Herzenni a précisé que le Conseil a accompli un travail ''exceptionnel'' relatif à l'adaptation du projet du code pénal avec les principes et les chartes internationales en matière des droits humains.
Après avoir indiqué que le CCDH a ouvert un chantier important qui consiste à définir les modalités et mécanismes de protection et de développement des droits civique, politique, socio-économique, culturel et environnemental, M. Herzenni a affirmé que, pour ce faire, le Conseil adoptera une vision participative en matière des droits humains touchant tous les aspects du développement humain.
Il a, à cette occasion, appelé les associations de la société civile à accompagner le Conseil dans ce chantier par leurs forces de proposition et en développant leurs capacité de recherche et d'étude dans ce domaine.
Pour sa part, M. Allal Atrassi, au nom d'Amnesty international -section Maroc-, a souligné l'importance de ''mettre fin'' à l'impunité à tous les niveaux, l'objectif étant de renforcer la confiance et de rendre justice aux victimes pour que les violations antérieures ne se reproduisent plus.
Tout en mettant en exergue les avancées progressives et continues en matière de protection des droits humains enregistrées durant les dernières années, il a souligné l'impératif d'½uvrer notamment à assurer tous les droits humains notamment socio-économiques et à garantir l'égalité pour la femme.
Quant au représentant de la Ligue marocaine de défense des droits de l'Homme, M. Toufik Lakbab, il a indiqué que l'instauration et le respect des droits sont devenus un critère déterminant du progrès et du développement des pays.
Selon lui, la démocratie est une condition sine qua none pour le respect des droits humains fondamentaux et des libertés, du fait qu'elle constitue un élément essentiel permettant à palier à tout dérapage au sein des sociétés.
Les autres interventions ont appelé notamment à aller de l'avant dans la mise en ½uvre des recommandations de l'Instance équité et réconciliation (IER), à renforcer la place de la composante amazigh, et à poursuivre le chantier de réforme du système juridique.
A l'ordre du jour de ce congrès, ouvert vendredi, figurent la présentation des rapports financier et moral, la stratégie de l'Organisation en matière de lutte contre l'impunité, à travers laquelle l'OMDH appelle à l'adoption des conventions et protocoles internationaux, à des réformes juridiques, et à la création de Chambres spécialisées dans les crimes économiques auprès des Cours d'Appel.
Ce congrès, de trois jours, sera marqué par l'élection des membres du conseil national de l'Organisation, l'adoption du communiqué final, et l'élection de la présidence et des membres du bureau.
MAP / casafree.com/
29.3.09 19:20
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