LE DRAPEAU
Et il flotte au vent, colorant le nuage
Il se teint de blanc, de bleu rayé ou d’orage
Devient multicolore, prend des airs de la paix
Il reste si haut qu’on doit renverser la tête
La sentir tourner un peu, vite fermer nos yeux
Et c’est alors qu’on sent jaillir comme une quête
Que nos rêves d’amour deviennent bien plus qu’un vœux...
La respiration saccadée rappelle le tremblement de terre
Une lourde violence a saisi même le quotidien des enfants
Peut-être qu’à les voir maintenant on pourrait
oublier la guerre
Mais comment rebâtir sur les cendres sans tout commencer par
un chant
Le sol est détrempé de larmes, comme il fait nuit sur chaque
moment
Où la haine empoigne toutes ses armes pour décimer des parents
Les siècles sans cesse se succèdent mais la guerre revient
toujours
Il faut dire la prière, laisser l’espoir dériver sur l’amour
Il faut dire la prière, laisser l’espoir dériver sur l’amour
Et ils ont compté tous les cadavres, l’avion a embouti la tour
Voici que l’heure se fait grave, à tâtons on cherche le jour
Délaissée et inutile la course pour faire fortune
Est remplacée sans qu’on y pense par mille mains qui ne font qu’une
Avez-vous vu qu’hier aussi d’autres pays faisaient bataille
Que l’humain pauvre cherchait la vie sans que dans mon monde il
ne faille
Changer de face, mettre son cœur au diapason de l’univers
Comme si toute suffisance devenait simplement un enfer !
Des mains l’ont dressé plus haut que leur voix portaient
Et il flotte au vent, colorant le nuage
Ilse teint de blanc, de bleu rayé ou d’orage
Devient multicolore, prend des airs de la paix
Planté dans un sol où la semence grandie, éblouie de soleil
Le drapeau sur son arbre s’élève fièrement, conduit par l’éveil
D’un jardin ébloui de la moisson du monde comme au cœur de l’été,
D’un jardin de semailles qui ne porte qu’un nom: la solidarité!
D’un jardin de semailles qui ne porte qu’un nom: la solidarité!
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