Bourreaux d’enfants
Alors qu’Israël mène à Ghaza une effroyable entreprise d’épuration ethnique, le silence de certains intellectuels est assourdissant. Pas un mot en effet de la part de ceux-là même qui se sont faits les champions du droit d’ingérence et de la défense des droits de l’homme partout dans le monde, sauf en Palestine. La raison en est simple : en aucun cas il n’est question de remettre en cause Israël.
Il est plus commode au contraire de s’indigner de la situation au Darfour et au Tibet sur les plateaux de télévision pour mieux se mettre en congé lorsque des enfants palestiniens sont broyés sous les bombes israéliennes
Cela n’arrache pas un mot de compassion à ceux qui se sont autoproclamés donneurs de leçons, voire juges intransigeants de l’état d’avancement de la démocratie en Afrique et en Asie. Mais dès qu’il s’agit d’Israël, c’est une toute autre posture dans laquelle l’Etat hébreu est décliné comme victime alors qu’il est le bourreau. Un implacable bourreau qui a prémédité la liquidation physique du plus grand nombre possible d’enfants palestiniens pour qu’ils ne deviennent pas, plus tard, des résistants.
La paranoïa israélienne est telle que le meurtre de sang-froid des gamins de Ghaza se justifierait par la présence à leurs côtés d’hommes en armes. C’est bien sûr de la manipulation, car la propagande israélienne ne craint pas le recours aux mensonges les plus éhontés.
Les mêmes arguments avaient servi lors du massacre des enfants du Sud-Liban en 2006 par les Israéliens. En quoi cela pouvait-il, hier comme aujourd’hui, être un acte de légitime défense ?
La vérité est que l’Etat hébreu est mû par le ressort de la haine contre des Palestiniens qui lui posent problème, car il les a spoliés d’une terre qui leur appartient depuis la nuit des temps alors qu’Israël a été créé artificiellement par l’Occident pour expier sa culpabilité dans l’holocauste. Face aux Palestiniens, Israël est sous l’effet du syndrome d’Abel et de Caïn.
La conscience collective israélienne ne parviendra jamais à se libérer de ce crime originel que représente l’accaparement de la terre des Palestiniens. C’est pourquoi, les Palestiniens sont des témoins gênants qu’Israël veut éliminer avec la bénédiction d’un Occident qui a cru réparer une faute en commettant une plus grande encore.
Puisque la Shoah devait être expiée, pourquoi l’Occident n’a-t-il pas créé l’Etat d’Israël sur le vieux continent ? La « terre promise » – et obtenue – devait être le plus loin possible de l’Europe. Les exégètes de l’Etat hébreu s’obstinent aujourd’hui encore dans le déni des droits historiques des Palestiniens à vivre sur leurs terres.
Dans sa détermination à se maintenir par la force, l’Etat hébreu n’aura de cesse de s’en prendre aux Palestiniens avec lesquels il a eu pourtant plus d’une occasion de faire la paix. Le Hamas n’est pour lui qu’un prétexte qui lui permet de différer l’émergence d’un Etat palestinien.
A une telle perspective, Israël a toujours opposé le mythe d’un ennemi armé jusqu’aux dents alors qu’il s’agit du contraire. En quoi les enfants réfugiés dans une école de Ghaza pouvaient-ils menacer les missiles et les chars israéliens ?
Devant de si abominables crimes, il ne peut y avoir de silence que complice.
Cela n’arrache pas un mot de compassion à ceux qui se sont autoproclamés donneurs de leçons, voire juges intransigeants de l’état d’avancement de la démocratie en Afrique et en Asie. Mais dès qu’il s’agit d’Israël, c’est une toute autre posture dans laquelle l’Etat hébreu est décliné comme victime alors qu’il est le bourreau. Un implacable bourreau qui a prémédité la liquidation physique du plus grand nombre possible d’enfants palestiniens pour qu’ils ne deviennent pas, plus tard, des résistants.
La paranoïa israélienne est telle que le meurtre de sang-froid des gamins de Ghaza se justifierait par la présence à leurs côtés d’hommes en armes. C’est bien sûr de la manipulation, car la propagande israélienne ne craint pas le recours aux mensonges les plus éhontés.
Les mêmes arguments avaient servi lors du massacre des enfants du Sud-Liban en 2006 par les Israéliens. En quoi cela pouvait-il, hier comme aujourd’hui, être un acte de légitime défense ?
La vérité est que l’Etat hébreu est mû par le ressort de la haine contre des Palestiniens qui lui posent problème, car il les a spoliés d’une terre qui leur appartient depuis la nuit des temps alors qu’Israël a été créé artificiellement par l’Occident pour expier sa culpabilité dans l’holocauste. Face aux Palestiniens, Israël est sous l’effet du syndrome d’Abel et de Caïn.
La conscience collective israélienne ne parviendra jamais à se libérer de ce crime originel que représente l’accaparement de la terre des Palestiniens. C’est pourquoi, les Palestiniens sont des témoins gênants qu’Israël veut éliminer avec la bénédiction d’un Occident qui a cru réparer une faute en commettant une plus grande encore.
Puisque la Shoah devait être expiée, pourquoi l’Occident n’a-t-il pas créé l’Etat d’Israël sur le vieux continent ? La « terre promise » – et obtenue – devait être le plus loin possible de l’Europe. Les exégètes de l’Etat hébreu s’obstinent aujourd’hui encore dans le déni des droits historiques des Palestiniens à vivre sur leurs terres.
Dans sa détermination à se maintenir par la force, l’Etat hébreu n’aura de cesse de s’en prendre aux Palestiniens avec lesquels il a eu pourtant plus d’une occasion de faire la paix. Le Hamas n’est pour lui qu’un prétexte qui lui permet de différer l’émergence d’un Etat palestinien.
A une telle perspective, Israël a toujours opposé le mythe d’un ennemi armé jusqu’aux dents alors qu’il s’agit du contraire. En quoi les enfants réfugiés dans une école de Ghaza pouvaient-ils menacer les missiles et les chars israéliens ?
Devant de si abominables crimes, il ne peut y avoir de silence que complice.
Source : http://www.elwatan.com/
http://ism-france.org/news/article.php?id
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