lundi, avril 17, 2006

Procès Moussaoui : dernière phase

L es parties du procès de Zacarias Moussaoui doivent délivrer leurs derniers arguments, lundi 17 avril, début de la dernière semaine du procès du Français avant la délibération du jury.
Les jurés du tribunal fédéral d'Alexandria (Virginie, est) vont continuer à entendre les arguments de la défense avant de se retirer afin de décider si le Français doit être condamné à mort ou à la prison à vie.La personnalité du Français jugé pour complicité avec les auteurs des attentats du 11-Septembre sera plus que jamais examinée à la loupe.Jeudi, les avocats avaient dû céder le box des témoins à Moussaoui lui-même, qui a pris la parole contre leur gré en vertu de son droit constitutionnel à témoigner. Moussaoui a souhaité encore "plus de souffrance" aux Américains en précisant qu'il aurait espéré que les attentats continuent les jours suivants le 11-Septembre.Il a prétendu qu'il était sûr "à 100%" que le président George W. Bush ordonnerait un jour sa libération.
Schizophrénie
Les avocats vont désormais chercher à exploiter son témoignage, pour prouver qu'il est atteint d'une schizophrénie, une "circonstance atténuante", selon eux. Au moins deux médecins - un psychiatre et un psychologue - sont attendus de même que des témoins venus de France pour évoquer son passé.
L'audition de proches de victimes des attentats opposés à la peine de mort n'est pas exclue.Une fois la présentation des arguments de la défense terminés, l'accusation disposera d'un "droit de réponse" impliquant la possibilité de témoignages supplémentaires à charge. Puis les deux parties présenteront leurs réquisitions et plaidoiries finales.
"Vous pouvez vous attendre à ce que l'affaire soit remise au jury pour délibération la semaine prochaine", a indiqué jeudi aux jurés la juge chargée de l'affaire, Leonie Brinkema, avant de leur conseiller de se "reposer".
Moussaoui était en prison le jour des attentats du 11-Septembre. Ce membre d'Al-Qaïda avait été arrêté le 16 août 2001, mais avait nié être un terroriste et n'avait pas révélé les plans de ses complices, ce qui le rend "directement responsable" de la mort d'au moins une victime des attentats et "passible de la peine de mort", ont estimé les jurés lors d'un premier verdict.
Nouvel Observateur

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