samedi, juillet 08, 2006

LA CRISE DES MISSILES NORD-CORÉENS

Les USA proposentune rencontre à la Corée
Une discussion ne sera possible qu'en marge de pourparlers multilatéraux, rappellent les Etats-Unis.

Les Etats-Unis ont proposé à la Corée du Nord une rencontre bilatérale informelle, samedi 8 juillet, si elle acceptait de participer à de nouveaux pourparlers multilatéraux sur ses programmes nucléaires. La Corée refuse toute discussion multilatérale depuis novembre 2005. "S'il y a des pourparlers à six [les deux Corée, les Etats-Unis, le Japon, Russie et la Chine] (…) nous rencontrerons toutes les délégations et nous avons toujours (…) rencontré la délégation (de la Corée du Nord) lors des pourparlers à six", "je ne peux tout simplement pas le faire quand (les Nord-Coréens) boycottent les pourparlers car cela signifie qu'ils ne veulent pas de pourparlers à six, qu'ils veulent seulement des pourparlers bilatéraux", a déclaré Christopher Hill, le principal négociateur américain sur le dossier. Cette rencontre multilatérale aurait lieu à Shenyang en Chine en juillet.

SanctionsMalgré des objections chinoises et russes, le Japon a proposé un projet de résolution au Conseil de sécurité des Nations unies prévoyant l'imposition de sanctions contre la Corée du Nord à la suite de la série de tirs de missiles balistiques de cette semaine.
Soutenu par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, le texte de Tokyo condamne les lancements réalisés mercredi par Pyongyang malgré les mises en garde préalables de la communauté internationale, y compris des régimes amis de la Corée du Nord. Pékin et Moscou se disent opposés aux sanctions ou même à une résolution légalement contraignante. Ils suggèrent le vote d'une simple déclaration qui se bornerait à réprimander Pyongyang. "Si cette résolution est soumis au vote, il est certain qu'il n'y aura pas d'unité au Conseil de sécurité", a déclaré l'ambassadeur de Chine à l'Onu, Wang Guangya qui s'est toutefois refusé à préciser si Pékin ferait usage de son droit de veto. Le Japon souhaite qu'un vote ait lieu le plus tôt possible. Il estime avoir le soutien de plus de la moitié des quinze membres du Conseil de sécurité.
Nouvel Observateur

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