dimanche, décembre 07, 2008

Que faire ?


Cette question tracasse les humains Qui s’apitoient sur leurs lendemains Les temps ont changé, il faut le dire L’heure n’est plus à la joie, au sourireFinis les acquis de l’Etat–Providence Finie la vie dans la dignité, la décence Finie l’ère des passions, de l’insolence Finies les épopées de la noble militance

Les prédateurs ont aiguisé leurs crocs Ils ne manient qu’une batterie de chocs Qui leur sont utiles pour faire table rase Sur ce qu’ont conquis ces gens de la base

Ils s’adonnent facilement au chantage Travailler à leur gré ou ça déménage Point de grèves ou de revendications Sinon le débauchage est la sanction

C’est ainsi qu’ils conçoivent la liberté Exploiter les humains sans s’inquiéter Les licencier quand bon leur semble Gommer leurs acquis, c’est là le comble

Les prédateurs renforcent leurs armées Qu’ils lancent contre les peuples désarmés Pour leur faire goûter les affres des guerres Et faire irriguer de leur sang leurs terres

Ils détruisent tout ce que l’humanité a bâti Car elle viole leurs lois en tout ou en partie Elle devrait les accueillir avec des fleurs En oubliant leurs atrocités, leurs malheurs

Avec nous ou contre nous menacent–ils Il n’y a pas d’autre choix que ce slogan Qui départage les voyous et leurs fans Au risque d’être massacré par ces imbéciles

A force de déclarer plein de guerres Ils s’enlisent dans des cas non salutaires Dont ils ne savent après comment sortir Au risque de laisser leurs troupes périr

Leur arrogance leur ôte toute raison Pour pallier à leurs désastres présents Ils s’entêtent à croire venir la victoire Alors qu’ils cumulent trop de déboires

Si des rapports et des appels incessants Optent pour des voies de salut sensées Ces faucons n’y voient que des panacées Pour les faibles et les défaitistes gênants

Même dans ces durs moments de chaos Les intérêts de castes sont omnipotents Même en mettant les pays à feu et à sang Alors les néocons tombent un par un KO

L’empereur, sa femme et son chien Ne peuvent, alors, absolument rien Contre ce sort qui frappe ces rapaces Qu’il a juré de garder fasse que fasse

Il ne se déclare quand même pas vaincu Il veut aller au bout de son arrogance En sachant qu’il y a de vraies chances D’échec dont les gens sont convaincus

Les rapaces ont échoué de façon cuisante Ils sont dans des postures pas reluisantes Il n’y qu’à sonner le glas de leur crépuscule Qui les emportera loin, ces viles crapules

Ils sont tombés bas ces prédateurs félins Ils sont condamnés à mourir à petits feux Par l’abus de ces signes de puissance affreux Qui ont fait en sorte que la honte les étreint

Ces lueurs d’espoir incombent à la résistance Des peuples qui se sont investis sans relâche Dans la lutte ardue pour faire plier ces lâches Et les mettre en échec après leur insolence

Que tous ces sacrifices servent de modèles Pour tous les humains ayant besoin de leçons Pour affronter les prédateurs suceurs de sang Semant le chaos partout avec le même zèle

Seuls les rapaces, ces nostalgiques de naguère Veulent enliser le monde dans un chaos pareil Les humains ont montré combien ils veillent A ce que le monde vive en paix et sans guerre

L’unité des peuples a eu raison des faucons Qui partent en guerre pour asservir les nations Pour leur ôter le goût de la vie et les richesses, Les renvoyer à un âge révolu en toute bassesse

Les humains unis dans leurs pays respectifs Peuvent contrer les desseins de ces supplétifs De l’empire et de ses aventures chaotiques En se libérant du joug des fanatiques du fric

Le choix est clair encore faut–il l’apprécier A sa juste valeur, l’assumer sans se soucier Des petits calculs des partis et des personnes Qui font régner un désespoir vraiment atone

Il y va de la vie de ces mouvements citoyens Qui ont tout donné pour qu’éclose demain Un monde paisible, juste, convivial et serein, Ouvert à tous les humains sans racisme aucun

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