Entretien avec Mahmoud Al-Zahar
Dans ce qui est sa première interview après l'offensive israélienne contre la bande de Gaza, le Dr Mahmoud al-Zahar, un des premiers dirigeants du Hamas et membre du bureau politique du mouvement, s'exprime devant Al Jazeera depuis le Caire.
Al Jazeera : Quelle est la signification politique de l'envoi d'une délégation du Hamas au Caire en ce moment ?
Zahar : Le principal problème à résoudre est de s'occuper de ce qui a été démoli par les troupes d'occupation — des crimes dont le monde entier a été le témoin avec un grave impact sur notre peuple.
La trêve doit être acceptée dans des conditions qui ne soient pas injustes au regard des droits du peuple palestinien. En particulier, en ce qui concerne la possibilité de reconstruire les maisons qui ont été démolies, les mosquées, les hôpitaux, les écoles et tout le reste.
Ma présence, avec une délégation de haut niveau [du Hamas] reflète la réelle volonté des dirigeants du Hamas de l'intérieur comme de l'extérieur des territoires palestiniens, de mettre fin à cette crise par le maintien d'une trêve dans des conditions qui garantissent les droits du peuple palestinien. Pour faire appliquer par l'intermédiaire d'un cessez-le-feu leurs droits à la reconstruction de ce que l'occupation a détruit.
Al Jazeera : Est-il réaliste de penser qu'une trêve puisse être bénéfique pour le peuple palestinien et le Hamas et puisse lever le siège imposé à la bande de Gaza ?
Zahar : Absolument. Notre objectif n'est pas « une action armée ». Les « actions armées » ne sont qu'un élément de la résistance.
Nous avons maintes fois expliqué le concept de résistance. La résistance, c'est d'abord le rejet de l'occupation et de l'injustice, la résistance est le rejet de l'abus de pouvoir. Cette idée a conduit à [la création] du Hamas, le mouvement de la résistance islamique, lequel s'est donné ce nom bien avant qu'une seule balle n'ait été tirée en direction des Juifs.
En conséquence nous voulons appliquer le programme complet de la résistance. Mais nous voulons aussi nous donner la possibilité de reconstruire ce que l'occupation a détruit — tant que la partie israélienne ne cessera pas son agression contre le peuple palestinien.
Al Jazeera : Pensez-vous que la direction du mouvement à Damas, qui regarde à distance ce qui se passe dans la bande de Gaza et n'est pas le témoin de la souffrance réelle de ceux qui sont dans leurs maisons, pensez vous que cette direction a la même vision des choses ?
Zahar : C'est leur idéologie, de fait. Je n'ai pas à défendre qui que ce soit, mais je connais mes frères, leur idéologie et leur vision des choses.
La première expérience [de la trêve] a été un échec. Nous n'avons pas à répéter une telle expérience malheureuse, parce que finalement, nous ne ferions qu'éliminer le principe même d'une trêve « librement consentie ».
Par conséquent, c'est une erreur de vouloir représenter la position de ceux [les membres du Hamas] qui vivent à l'extérieur de la bande de Gaza comme différente de ceux qui vivent dans la bande de Gaza. Le mouvement a toujours été unanime dans ses décisions : ceux de l'extérieur respectent le point de vue de ceux de l'intérieur et réciproquement. Et les décisions sont déterminées par des consultations des deux côtés.
Je crois que nous avons maintenu l'unité du mouvement pour une longue période et nous sommes à l'abri de toute division ; tout cela s'est passé aussi dans d'autres organisations.
Al Jazeera : N'est-il pas exact que votre vie quotidienne est limitée par la géographie de l'Égypte, alors que ceux de Damas sont confinés en Syrie ?
Zahar : J'espère que les pays arabes ne pousseront personne à prendre parti. J'espère que l'Egypte ne favorisera pas une faction en particulier ou ne repoussera pas le Hamas d'un côté ou de l'autre.
Ce qui a affaibli l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) est d'avoir expérimenté ce genre de jeux. Nous ne voulons pas renouveler cette expérience.
Nous sommes avec tous ceux qui soutiennent le programme de la résistance.
J'ai vu ce que le peuple égyptien a fait lors de cette crise. Le peuple égyptien, le peuple turque, le peuple arabe, tous où qu'ils soient dans le monde, les musulmans, les Européens dans les états pro-israéliens. Ils ont tous manifesté en faveur de la bande de Gaza et de ses droits.
Nous voulons que tous les états arabes adoptent l'attitude du Hamas, la position de la résistance, la position de l'unité du peuple palestinien.
Nous voulons que tous ces peuples à travers le monde se consacrent à notre cause, la cause alternative. Nous voulons que tous ces gens se tiennent à nos côtés et nous soutiennent non seulement financièrement, mais aussi par tous les moyens qui seront utiles à la cause palestinienne.
C'est pourquoi nous appelons à la réorganisation et à la restructuration de l'OLP pour qu'elle devienne plus forte et puisse parler au nom du peuple palestinien, à l'extérieur comme à l'intérieur [des territoires palestiniens].
Cette OLP dans son état actuel ne peut pas faire le moindre pas en avant. Ce qui est gelé ne peut pas bouger. C'est pourquoi nous voulons pousser l'OLP à relancer ses activités.
Et notre relation avec l'ensemble du monde islamique doit être bonne.
Al Jazeera : Peut-on s'attendre à l'annonce d'une trêve dans les prochains jours au Caire ?
Zahar : Nous représentons la vision de la direction du mouvement depuis l'intérieur des territoires palestiniens et nous avons pris connaissance maintenant de l'évolution récente [au Caire].
J'ai entamé des pourparlers avec de réelles intentions de mettre fin à cette crise.
Nous allons faire tous les efforts requis pour parvenir à un accord qui garantisse l'honneur du peuple palestinien, protège ses droits et sa dignité.
Al Jazeera : Qu'en est-il des divergences politiques apparues dans les déclarations faites par les dirigeants du Hamas plus âgés, et dans celles de ses jeunes militants, qui ont tendance à utiliser un langage plus modéré ?
Zahar : le Hamas est connu pour avoir un langage clair. Nous n'avons jamais joué le jeu de la distribution des rôles, parce que la distribution des rôles classe les individus et mène éventuellement à la division. Nous n'avons ni « faucons » ni « colombes ».
Le problème réside parfois dans la compréhension de la part des médias, et aussi dans les médias qui parfois, essayent à tort de détourner le sens des mots. Tout comme ce qui s'est passé avec Khaled Meshaal et ses récentes déclarations sur le programme de la résistance ; ceci a été interprété à tort comme une « alternative » à l'OLP.
Al Jazeera : Donc les déclarations de Meshaal ne se référaient pas à la structure de l'OLP ... ?
Zahar : Pour être concis, nous avons trois options stratégiques, nous avons atteint l'une d'entre elles, mais nous n'avons pas encore atteint les deux autres.
La première option est la suivante : nous avons adopté la légitimité du Jihad, nous avons été sollicités pour obtenir la légitimité constitutionnelle et nous l'avons fait par le biais d'élections législatives et municipales. L'institution est restée comme elle est, mais son contenu, qui est d'un type particulier, a changé.
Nous voulons gagner la légitimité internationale, la légitimité arabe et tout ce que l'OLP a obtenu par le biais d'élections ; nous voulons entrer dans l'OLP. Si nous sommes minoritaires, nous aurons à le respecter, et si nous avons une majorité, les autres devront le respecter.
C'est pourquoi nous nous engageons avec l'OLP, avec sa structure mais pas son programme dont 28 points ont été supprimés.
Al Jazeera : En tant que dirigeant du Hamas, pensez-vous qu'après la crise du poste frontière de Rafah et d'autres crises, les relations du Hamas avec l'Égypte vont s'améliorer ou au contraire ... ?
Zahar : Elles doivent s'améliorer. Il est contre l'intérêt de l'Égypte, du Hamas et du peuple palestinien qu'il y ait des relations tendues entre les organisations palestiniennes, en particulier le Hamas, et n'importe quel pays arabe.
Par conséquent, notre relation avec l'Egypte doit s'améliorer.
Ceux qui considèrent le Hamas comme un ennemi de l'Égypte ont tort. Ceux qui croient que le Hamas peut être dangereux pour la sécurité nationale de n'importe quel état arabe se trompent.
Al Jazeera : Présentez-vous votre mouvement comme une organisation de résistance ou comme une branche du mouvement des Frères musulmans ?
Zahar : Ce n'est pas la question. La Syrie a de très bonnes relations avec le Hamas mais de terribles relations avec le groupe des Frères musulmans. Plus de 24 000 personnes ont été tuées en 1982 par le régime syrien et le groupe des Frères musulmans.
Il est faux de se limiter à une expérience particulière. Nous ne sommes pas de ceux qui peuvent affaiblir les pays arabes ou la nation islamique. Notre vision est de maintenir la communauté islamique active et alerte.
Il doit être fait bon usage de cette vigilance islamique.
Al Jazeera : Est-ce que le Hamas va poursuivre ou demander des comptes à ceux dans ses rangs qui se révèlent impliqués dans des opérations contre le respect des droits de l'homme ?
Zahar : Premièrement, nous devons garder à l'esprit que le Hamas craint Dieu avant toute autre chose. Nous croyons fermement en Dieu, à ses lois sur l'injustice.
L'injustice est une question centrale pour nous. Toutefois, il convient de distinguer entre ... par exemple, au cours de la dernière période, quelques personnes ont écrit sur les murs de Gaza « bienvenue à l'armée de défense d'Israël ». Ceux qui écrivent ce genre de choses, comment le peuple palestinien peut-il les considérer ? D'autres se sont sentis obligés d'abattre ces murs, car c'était une véritable honte.
Certains de ces collaborateurs, qui étaient dans les prisons de Gaza, se sont échappés au cours de la guerre. Ces gens dont les intérêts sont liés à ceux d'Israël ont voulu contribuer à la réalisation des objectifs de la guerre [israélienne]. Nous avons été obligés de faire face à ce genre de tentatives.
Zahar : Le principal problème à résoudre est de s'occuper de ce qui a été démoli par les troupes d'occupation — des crimes dont le monde entier a été le témoin avec un grave impact sur notre peuple.
La trêve doit être acceptée dans des conditions qui ne soient pas injustes au regard des droits du peuple palestinien. En particulier, en ce qui concerne la possibilité de reconstruire les maisons qui ont été démolies, les mosquées, les hôpitaux, les écoles et tout le reste.
Ma présence, avec une délégation de haut niveau [du Hamas] reflète la réelle volonté des dirigeants du Hamas de l'intérieur comme de l'extérieur des territoires palestiniens, de mettre fin à cette crise par le maintien d'une trêve dans des conditions qui garantissent les droits du peuple palestinien. Pour faire appliquer par l'intermédiaire d'un cessez-le-feu leurs droits à la reconstruction de ce que l'occupation a détruit.
Al Jazeera : Est-il réaliste de penser qu'une trêve puisse être bénéfique pour le peuple palestinien et le Hamas et puisse lever le siège imposé à la bande de Gaza ?
Zahar : Absolument. Notre objectif n'est pas « une action armée ». Les « actions armées » ne sont qu'un élément de la résistance.
Nous avons maintes fois expliqué le concept de résistance. La résistance, c'est d'abord le rejet de l'occupation et de l'injustice, la résistance est le rejet de l'abus de pouvoir. Cette idée a conduit à [la création] du Hamas, le mouvement de la résistance islamique, lequel s'est donné ce nom bien avant qu'une seule balle n'ait été tirée en direction des Juifs.
En conséquence nous voulons appliquer le programme complet de la résistance. Mais nous voulons aussi nous donner la possibilité de reconstruire ce que l'occupation a détruit — tant que la partie israélienne ne cessera pas son agression contre le peuple palestinien.
Al Jazeera : Pensez-vous que la direction du mouvement à Damas, qui regarde à distance ce qui se passe dans la bande de Gaza et n'est pas le témoin de la souffrance réelle de ceux qui sont dans leurs maisons, pensez vous que cette direction a la même vision des choses ?
Zahar : C'est leur idéologie, de fait. Je n'ai pas à défendre qui que ce soit, mais je connais mes frères, leur idéologie et leur vision des choses.
La première expérience [de la trêve] a été un échec. Nous n'avons pas à répéter une telle expérience malheureuse, parce que finalement, nous ne ferions qu'éliminer le principe même d'une trêve « librement consentie ».
Par conséquent, c'est une erreur de vouloir représenter la position de ceux [les membres du Hamas] qui vivent à l'extérieur de la bande de Gaza comme différente de ceux qui vivent dans la bande de Gaza. Le mouvement a toujours été unanime dans ses décisions : ceux de l'extérieur respectent le point de vue de ceux de l'intérieur et réciproquement. Et les décisions sont déterminées par des consultations des deux côtés.
Je crois que nous avons maintenu l'unité du mouvement pour une longue période et nous sommes à l'abri de toute division ; tout cela s'est passé aussi dans d'autres organisations.
Al Jazeera : N'est-il pas exact que votre vie quotidienne est limitée par la géographie de l'Égypte, alors que ceux de Damas sont confinés en Syrie ?
Zahar : J'espère que les pays arabes ne pousseront personne à prendre parti. J'espère que l'Egypte ne favorisera pas une faction en particulier ou ne repoussera pas le Hamas d'un côté ou de l'autre.
Ce qui a affaibli l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) est d'avoir expérimenté ce genre de jeux. Nous ne voulons pas renouveler cette expérience.
Nous sommes avec tous ceux qui soutiennent le programme de la résistance.
J'ai vu ce que le peuple égyptien a fait lors de cette crise. Le peuple égyptien, le peuple turque, le peuple arabe, tous où qu'ils soient dans le monde, les musulmans, les Européens dans les états pro-israéliens. Ils ont tous manifesté en faveur de la bande de Gaza et de ses droits.
Nous voulons que tous les états arabes adoptent l'attitude du Hamas, la position de la résistance, la position de l'unité du peuple palestinien.
Nous voulons que tous ces peuples à travers le monde se consacrent à notre cause, la cause alternative. Nous voulons que tous ces gens se tiennent à nos côtés et nous soutiennent non seulement financièrement, mais aussi par tous les moyens qui seront utiles à la cause palestinienne.
C'est pourquoi nous appelons à la réorganisation et à la restructuration de l'OLP pour qu'elle devienne plus forte et puisse parler au nom du peuple palestinien, à l'extérieur comme à l'intérieur [des territoires palestiniens].
Cette OLP dans son état actuel ne peut pas faire le moindre pas en avant. Ce qui est gelé ne peut pas bouger. C'est pourquoi nous voulons pousser l'OLP à relancer ses activités.
Et notre relation avec l'ensemble du monde islamique doit être bonne.
Al Jazeera : Peut-on s'attendre à l'annonce d'une trêve dans les prochains jours au Caire ?
Zahar : Nous représentons la vision de la direction du mouvement depuis l'intérieur des territoires palestiniens et nous avons pris connaissance maintenant de l'évolution récente [au Caire].
J'ai entamé des pourparlers avec de réelles intentions de mettre fin à cette crise.
Nous allons faire tous les efforts requis pour parvenir à un accord qui garantisse l'honneur du peuple palestinien, protège ses droits et sa dignité.
Al Jazeera : Qu'en est-il des divergences politiques apparues dans les déclarations faites par les dirigeants du Hamas plus âgés, et dans celles de ses jeunes militants, qui ont tendance à utiliser un langage plus modéré ?
Zahar : le Hamas est connu pour avoir un langage clair. Nous n'avons jamais joué le jeu de la distribution des rôles, parce que la distribution des rôles classe les individus et mène éventuellement à la division. Nous n'avons ni « faucons » ni « colombes ».
Le problème réside parfois dans la compréhension de la part des médias, et aussi dans les médias qui parfois, essayent à tort de détourner le sens des mots. Tout comme ce qui s'est passé avec Khaled Meshaal et ses récentes déclarations sur le programme de la résistance ; ceci a été interprété à tort comme une « alternative » à l'OLP.
Al Jazeera : Donc les déclarations de Meshaal ne se référaient pas à la structure de l'OLP ... ?
Zahar : Pour être concis, nous avons trois options stratégiques, nous avons atteint l'une d'entre elles, mais nous n'avons pas encore atteint les deux autres.
La première option est la suivante : nous avons adopté la légitimité du Jihad, nous avons été sollicités pour obtenir la légitimité constitutionnelle et nous l'avons fait par le biais d'élections législatives et municipales. L'institution est restée comme elle est, mais son contenu, qui est d'un type particulier, a changé.
Nous voulons gagner la légitimité internationale, la légitimité arabe et tout ce que l'OLP a obtenu par le biais d'élections ; nous voulons entrer dans l'OLP. Si nous sommes minoritaires, nous aurons à le respecter, et si nous avons une majorité, les autres devront le respecter.
C'est pourquoi nous nous engageons avec l'OLP, avec sa structure mais pas son programme dont 28 points ont été supprimés.
Al Jazeera : En tant que dirigeant du Hamas, pensez-vous qu'après la crise du poste frontière de Rafah et d'autres crises, les relations du Hamas avec l'Égypte vont s'améliorer ou au contraire ... ?
Zahar : Elles doivent s'améliorer. Il est contre l'intérêt de l'Égypte, du Hamas et du peuple palestinien qu'il y ait des relations tendues entre les organisations palestiniennes, en particulier le Hamas, et n'importe quel pays arabe.
Par conséquent, notre relation avec l'Egypte doit s'améliorer.
Ceux qui considèrent le Hamas comme un ennemi de l'Égypte ont tort. Ceux qui croient que le Hamas peut être dangereux pour la sécurité nationale de n'importe quel état arabe se trompent.
Al Jazeera : Présentez-vous votre mouvement comme une organisation de résistance ou comme une branche du mouvement des Frères musulmans ?
Zahar : Ce n'est pas la question. La Syrie a de très bonnes relations avec le Hamas mais de terribles relations avec le groupe des Frères musulmans. Plus de 24 000 personnes ont été tuées en 1982 par le régime syrien et le groupe des Frères musulmans.
Il est faux de se limiter à une expérience particulière. Nous ne sommes pas de ceux qui peuvent affaiblir les pays arabes ou la nation islamique. Notre vision est de maintenir la communauté islamique active et alerte.
Il doit être fait bon usage de cette vigilance islamique.
Al Jazeera : Est-ce que le Hamas va poursuivre ou demander des comptes à ceux dans ses rangs qui se révèlent impliqués dans des opérations contre le respect des droits de l'homme ?
Zahar : Premièrement, nous devons garder à l'esprit que le Hamas craint Dieu avant toute autre chose. Nous croyons fermement en Dieu, à ses lois sur l'injustice.
L'injustice est une question centrale pour nous. Toutefois, il convient de distinguer entre ... par exemple, au cours de la dernière période, quelques personnes ont écrit sur les murs de Gaza « bienvenue à l'armée de défense d'Israël ». Ceux qui écrivent ce genre de choses, comment le peuple palestinien peut-il les considérer ? D'autres se sont sentis obligés d'abattre ces murs, car c'était une véritable honte.
Certains de ces collaborateurs, qui étaient dans les prisons de Gaza, se sont échappés au cours de la guerre. Ces gens dont les intérêts sont liés à ceux d'Israël ont voulu contribuer à la réalisation des objectifs de la guerre [israélienne]. Nous avons été obligés de faire face à ce genre de tentatives.
9 février 2009 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article ici : http://english.aljazeera.net/news/m...
Traduction de l'anglais : Claude Zurbach
10.2.09 16:05
http://basta.20six.fr/basta/art/163276191/Entretien-avec-Mahmoud-Al-Zahar
10.2.09 16:05
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