L’Egypte interdit tout convoi international de solidarité avec le peuple de Gaza
Les manifestants palestiniens de l’autre côté de la frontière ont laissé éclater leur colère contre le pouvoir égyptien - Photo : MaanImages
Les autorités égyptiennes disent vouloir mettre en place un nouveau mécanisme pour acheminer l’aide internationale aux Palestiniens dans la bande de Gaza, suite aux tensions générées par l’arrivée du récent convoi d’aide pour Gaza, a déclaré ce vendredi le ministre égyptien des affaires étrangères, Ahmad Abou Al-Gheit.
Le nouveau mécanisme exigera que toutes les aides destinées à la bande de Gaza soient remises au Croissant-Rouge égyptien (dirigé par la femme d’Hosni Mubarak - N.d.T) à l’administration d’Al-Arish (pour y pourrir sur place ou pour être revendues ? Comme c’est trop souvent le cas ? - N.d.T). Les aides seront prise en charge par le Croissant-Rouge égyptien et remises au Croissant-Rouge palestinien à Gaza après un inventaire (ce qui permettra de faire le tri entre ce qui sera livré ou non afin de se plier aux exigences israéliennes - N.d.T), a expliqué Abou Al-Gheit dans le journal égyptien « Ash-Sharq Al-Awsat ».
La décision intervient après que des affrontements aient éclaté à la frontière de Rafah lorsqu’un convoi de militants internationaux a appelé les autorités égyptiennes à ouvrir la frontière de Gaza et à permettre à 500 militants solidaires de Gaza et 220 camions transportant de l’aide (avant tout médicale) d’entrer dans le territoire assiégé. La manifestation, appuyée par des partisans du Hamas de l’autre côté de la frontière de Gaza, a tourné à la violence et un soldat égyptien est mort par balles.
Les forces de sécurité égyptiennes s’étaient attaquées plus tôt dans la semaine à une autre large délégation de militants internationaux arrivés au Caire dans l’espoir d’organiser une « Marche de la Liberté pour Gaza » à la veille de la nouvelle année. Plus de 1300 militants solidaires de la cause palestinienne se sont vu refuser l’entrée à Gaza, et une série de manifestations organisées en Égypte ont été violemment réprimées. La loi égyptienne interdit les rassemblements publics de plus de six personnes (l’état de siège étant reconduit chaque année et datant de plusieurs décennies... - N.d.T).
Le ministre des égyptien des affaires étrangères a déclaré à la presse que la question palestinienne était plus que simplement une question d’aide et passages de frontières, notamment à Rafah. Il a déclaré que la question était beaucoup plus large, prenant note de la rivalité inter-palestinienne entre le Hamas et le Fatah, et qu’elle avait été banalisée ( ?) par les récents événements (pour savoir qui est ce « ministre » Abou Al-Gheit, rappelons qu’il se vantait il y a deux ans de « vouloir briser les os » des Palestiniens de Gaza s’ils s’avisaient de quitter le territoire assiégé pour l’Egypte, paraphrasant ainsi Yitzhak Rabin qui avait donné l’ordre de « briser les os » des Palestiniens durant la première Intifada. On a les modèles que l’on mérite - N.d.T).
9 janvier 2010 - Ma’an News Agency - Vous pouvez consulter cet article à : http://www.maannews.net/eng/ViewDet... Traduction : Info-Palestine.net / 10 janvier 2010 / Info-palestine
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