vendredi, avril 07, 2006

MORT DES PEUPLES

montée mèreles
dieux périssent à la sortie du monde
poignardés par le temps
au sein de l’hiver s’ordonne une tendresse maléfique
contre laquelle bute le mystère
la mer balayée par le soleille
massacre d’un village
la mort d’un enfant surpris par la guerre
étang louves collines
les oiseaux planent au-dessus du sang versé
rien n’est dit
ô cri le plus aigu
les peuples basculent dans la nuit
dans les forêts opaques de la mort
Paul-Marie
LapointeTableaux de l’amoureuse
- Éditions de l’Hexagone, 1974 ©

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