Nucléaire : Moscou menace Téhéran
Avec sa centrale de Bouchehr, située au sud du pays, l'Iran est le troisième client de l'industrie militaire russe. Salemi/AP
Alors que le Conseil de sécurité est en train de discuter de nouvelles sanctions contre l’Iran, la Russie adopte un changement de ton inédit.
Publié le 20 mars 2007 / Lefigaro
Coup de froid commercial entre Moscou et Téhéran ou véritable virage diplomatique ? Selon le New York Times, la Russie a menacé l’Iran de cesser toute livraison de combustible pour sa centrale atomique de Bouchehr, si le pays ne suspend pas son programme d'enrichissement d'uranium, conformément aux exigences des Nations unies. Une information confirmée par un haut responsable iranien.
Selon le quotidien américain qui cite des sources anonymes américaines, européennes et iraniennes, le secrétaire du Conseil de Sécurité russe, Igor Ivanov, a posé cet ultimatum la semaine dernière au numéro deux du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Hosseini-Tash, en visite à Moscou.
Tactique russe
Cette décision marque un véritable tournant dans la politique russe à l’égard de la République islamique, à la veille de consultations au Conseil de sécurité sur un projet de résolution en vue de sanctions à son égard. La Russie, qui fournit les Iraniens en combustible nucléaire depuis 2005, faisait jusqu’à présent bloc autour de son partenaire commercial, s’attirant les pressions des Etats-Unis.
Un membre de l’administration Bush s’est réjoui à demi-mot de cette annonce, tout en y voyant un «mélange de motifs commerciaux et politiques».
Les relations entre les deux capitales se sont en effet récemment dégradées : la semaine dernière, Moscou a annoncé des retards dans l'achèvement de la centrale de Bouchehr et dans la livraison de combustible, évoquant des retards de paiements iraniens.
Mais de source diplomatique européenne, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait informé les pays européens le mois dernier que la Russie avait décidé de ne pas livrer le combustible, en invoquant officiellement un retard de paiements. Une tactique saluée par un haut responsable européen. «Cela montre que notre désaccord sur la question du programme nucléaire iranien n'est que tactique. Fondamentalement, les Russes ne veulent pas d'un Iran nucléaire».
Coup de froid commercial entre Moscou et Téhéran ou véritable virage diplomatique ? Selon le New York Times, la Russie a menacé l’Iran de cesser toute livraison de combustible pour sa centrale atomique de Bouchehr, si le pays ne suspend pas son programme d'enrichissement d'uranium, conformément aux exigences des Nations unies. Une information confirmée par un haut responsable iranien.
Selon le quotidien américain qui cite des sources anonymes américaines, européennes et iraniennes, le secrétaire du Conseil de Sécurité russe, Igor Ivanov, a posé cet ultimatum la semaine dernière au numéro deux du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Hosseini-Tash, en visite à Moscou.
Tactique russe
Cette décision marque un véritable tournant dans la politique russe à l’égard de la République islamique, à la veille de consultations au Conseil de sécurité sur un projet de résolution en vue de sanctions à son égard. La Russie, qui fournit les Iraniens en combustible nucléaire depuis 2005, faisait jusqu’à présent bloc autour de son partenaire commercial, s’attirant les pressions des Etats-Unis.
Un membre de l’administration Bush s’est réjoui à demi-mot de cette annonce, tout en y voyant un «mélange de motifs commerciaux et politiques».
Les relations entre les deux capitales se sont en effet récemment dégradées : la semaine dernière, Moscou a annoncé des retards dans l'achèvement de la centrale de Bouchehr et dans la livraison de combustible, évoquant des retards de paiements iraniens.
Mais de source diplomatique européenne, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait informé les pays européens le mois dernier que la Russie avait décidé de ne pas livrer le combustible, en invoquant officiellement un retard de paiements. Une tactique saluée par un haut responsable européen. «Cela montre que notre désaccord sur la question du programme nucléaire iranien n'est que tactique. Fondamentalement, les Russes ne veulent pas d'un Iran nucléaire».
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