Ouverture de la conférence internationale de Bagdad
Le Premier ministre irakien à un point de contrôle à Bagdad. La conférence internationale sur l'avenir de l'Irak s'est ouverte à Bagdad par un appel de Nouri Al Maliki à l'arrêt des ingérences extérieures et à la poursuite du dialogue entre les puissances régionales et occidentales. Photo prise le 9 mars 2007/REUTERS/Gouvernement irakien/Handout / 10 mars 2007 Lexpress
La conférence internationale sur l'avenir de l'Irak s'est ouverte à Bagdad par un appel du Premier ministre irakien, Nouri Al Maliki, à l'arrêt des ingérences extérieures et à la poursuite du dialogue entre les puissances régionales et occidentales.
"Nous demandons aux Etats régionaux et internationaux de s'abstenir de tout ingérence ou influence sur les affaires de l'Etat irakien par le biais de soutien apporté à des communautés religieuses, des ethnies ou des partis politiques particuliers", a dit le Premier ministre chiite aux délégations réunies dans la capitale irakienne, parmi lesquelles des émissaires de l'Iran, de la Syrie et des Etats-Unis.
"Cette initiative de réconciliation est le navire qui nous sauvera", continue le chef du gouvernement irakien dont le texte du discours a été distribué.
"L'Irak, de par son emplacement stratégique, doit être considéré comme un facteur crucial et un acteur important sur la scène régionale et internationale", poursuit-il.
Les autorités irakiennes, à l'origine de cette conférence programmée sur la seule journée de samedi, espèrent qu'elle permettra de définir des moyens de mettre un terme à la violence qui déchire leur pays depuis quatre ans.
La conférence de Bagdad représente également une rare opportunité pour des émissaires de Washington et de Téhéran de se rencontrer, et ce, alors que les tensions sont particulièrement élevées du fait des ambitions nucléaires de l'Iran.
La conférence internationale sur l'avenir de l'Irak s'est ouverte à Bagdad par un appel du Premier ministre irakien, Nouri Al Maliki, à l'arrêt des ingérences extérieures et à la poursuite du dialogue entre les puissances régionales et occidentales.
"Nous demandons aux Etats régionaux et internationaux de s'abstenir de tout ingérence ou influence sur les affaires de l'Etat irakien par le biais de soutien apporté à des communautés religieuses, des ethnies ou des partis politiques particuliers", a dit le Premier ministre chiite aux délégations réunies dans la capitale irakienne, parmi lesquelles des émissaires de l'Iran, de la Syrie et des Etats-Unis.
"Cette initiative de réconciliation est le navire qui nous sauvera", continue le chef du gouvernement irakien dont le texte du discours a été distribué.
"L'Irak, de par son emplacement stratégique, doit être considéré comme un facteur crucial et un acteur important sur la scène régionale et internationale", poursuit-il.
Les autorités irakiennes, à l'origine de cette conférence programmée sur la seule journée de samedi, espèrent qu'elle permettra de définir des moyens de mettre un terme à la violence qui déchire leur pays depuis quatre ans.
La conférence de Bagdad représente également une rare opportunité pour des émissaires de Washington et de Téhéran de se rencontrer, et ce, alors que les tensions sont particulièrement élevées du fait des ambitions nucléaires de l'Iran.
La conférence internationale sur l'Irak organisée samedi 10 mars à Bagdad réunit les voisins arabes de l'Irak ainsi que l'Iran et la Turquie et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU. Voici la liste des principaux participants et leurs objectifs:
- Gouvernement irakien: Dominé par les chiites et les Kurdes, le gouvernement de Bagdad veut un plus grand soutien des Etats arabes sunnites, qu'il considère comme étant de parti pris en faveur de la minorité sunnite irakienne. Il souhaite que les Etats arabes fassent davantage pour priver de soutien les insurgés sunnites irakiens.
- Etats-Unis: Ils devraient accuser Téhéran de soutenir les milices chiites accusées de contribuer aux violences en Irak. Washington espère également un plus grand soutien des pays arabes en faveur du gouvernement irakien.
- Iran: Téhéran cherche la reconnaissance de ses intérêts en Irak, où il compte de nombreux alliés parmi les chiites au pouvoir. Mais il devra faire face aux accusations américaines et à la pression des Etats arabes sur les chiites. L'Iran espère peut
-être également un dialogue avec son rival américain sur des sujets de discorde entre les deux parties, comme le programme nucléaire iranien.
- Etats arabes: L'Arabie saoudite, l'Egypte, la Jordanie et la Ligue arabe pressent les dirigeants chiites irakiens d'accorder à la minorité sunnite un plus grand rôle politique pour enrayer les violences. Les pays arabes à majorité sunnite cherchent à endiguer l'influence des chiites irakiens, qui est selon eux le prolongement de celle de l'Iran.- Syrie: Allié de l'Iran, Damas est également accusé par Washington de faciliter les violences en Irak en n'empêchant pas les insurgés d'utiliser son territoire. La Syrie cherche à réduire la pression exercée à son encontre par les Etats-Unis et à améliorer ses relations avec le gouvernement irakien.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil