Comité belge pour la libération des étudiants détenus à Marrakech
A plusieurs reprises, le Comité belge, pour la libération des étudiants détenus à Marrakech, a interpellé le pouvoir marocain et ses élites pour leur signifier que les arrestations est la maltraitance gratuite, voire même sadique, ne répondent ni à la raison, ni à aucune nécessité qui viendrait briser la vie et l'espoir de la jeune Zahra Boudkour et son groupe.
La société civile au Maroc et la conscience critique et constructive provenant de l'étranger de nombreux militants au sein des MRE, ont mis en garde contre les violations des libertés, et contre les dérives répressives qui mettent en danger la paix civile, et empêchent notre pays d'accéder à un véritable Etat de Droit.Ces jeunes étudiants détenus à Boulamharaz venaient à peine de sortir d'une longue grève de la faim qui leur a ruiné la santé. Ils l'ont interrompue après avoir eu des assurances concernant l'amélioration de leur condition, mais toujours avec l'exigence d'une liberté sans condition. Il est déchirant qu'aucune intelligence de la part du pouvoir ne se soit dégagée pour mettre un terme à l'harcèlement organisé sans répits contre ces jeunes étudiants. Cet acharnement makhzanien d'un autre temps nuit cruellement et d'une manière générale, aux aspirations à la démocratie. Ce Maroc , que nous chérissons, est-il voué éternellement à la caverne atavique des violations et des coercitions répétitives ?Le Comité belge, pour la libération des étudiants détenus à Marrakech, qui a pour credo le respect, et rien que le respect de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, répète avec insistance que « Le groupe de Zahra » n'a commis ni violence ni crime. Ce sont des détenus d'opinion.Et à ce titre, le Comité rappelle, une fois encore, au moins deux de ces articles violés sans scrupule par l'Etat marocain :L'article 5 : « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants »L'article 9 : « Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ni exilé ».Tant que l'Etat marocain feint d'ignorer ces valeurs et se refuse à percer pour atteindre l'Etat de Droit, il restera à la traine d'une recherche résolue pour une gouvernance moderne et humaine.
Liberté, liberté, liberté pour les jeunes étudiants, détenus d'opinion à Marrakech.
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