Deux destroyers quittent Pearl Harbor, en route vers le Golfe Persique
Ces deux navires ont reçu un ordre de départ impromptu, comme le porte avion Reagan la semaine dernière. En faisant route vers le Golfe, ils doivent rejoindre le Reagan. Nous sommes désormais au delà des gesticulations d’intimidations. Jour après jour, c’est bien une force d’attaque considérable que les USA mobilisent, et il n’y a qu’une seule explication à cela : Bush et Cheney ont décidé d’entrer en guerre.
6 février 2007 YABASTA
6 février 2007 YABASTA
Deux destroyer de Pearl Harbor en route vers le Golfe Persique
Pearl Harbor - Des centaines de marins vont rejoindre l’Irak. Deux destroyers ont répondu aujourd’hui à l’appel du devoir (sic) après en avoir reçu l’ordre imprévu.
Les Destroyers Hamilton et Russell (photo) sont partis aujourd’hui après un préavis très court. La plupart des marins sont à terre depuis quelques mois et ne s’attendaient pas à repartir aussi vite.
Les 320 marins de l’USS Russell, on fait leur préparation de dernière minutes pour leur mission. Ils vont rejoindre le porte-avion USS Reagan, et cingler vers l’ouest du Pacifique.
Le commandant n’avait pas le droit de nous dire combien de temps durera ce déploiement surprise, mais certaines épouses ont entendu dire qu’il pourait durer de deux à quatre mois.
Cette nouvelle annonce de mobilisation de la Navy est une nouvelle information inquiétante.
Nous avions déjà fait état du départ précipité de l’USS reagan
La destination du porte-avion restait alors assez vague ne mentionnant que le pacifique ouest.
Nous jugions pourtant ce déploiement significatif pour deux raisons :
L’absence de préavis aux équipages, peu compatible avec une mission de routine dans le Pacifique.
La destination du Pacifique ouest, apparemment anodine, mais qui pouvait tout aussi bien cacher une destination finale dans l’Océan Indien à proximité des côtes de l’Iran.
Les deux nouveaux navires qui ont quitté aujourd’hui Pearl Harbor en urgence, ont pour feuille de route de rejoindre le Reagan, donc de faire route avec lui, mais cette fois-ci, leur objectif est officiellement le Golfe Persique.
Question : Ou donc va le Reagan ?
Sous nos yeux, jour après jour se constitue la force d’attaque que les Etats Unis rassemblent contre l’Iran. Nous sommes selon toute vraisemblance au dela des « gesticulations » militaires destinées à impressionner l’adversaire.
Bush, aussi dément que cela puisse paraitre, est décidé à attaquer l’Iran.
Aux USA, de tous côtés, montent les mises en gardes contre la machine infernale qui se met en place. Jeudi dernier, Brzezinski, l’ancien conseiller de Carter auditionné par le Sénat US évoquait la possibilité d’une provocation montée de toute pièce, ou d’une opération terroriste sur le sol américain, qui déclencherait une réaction américaine contre l’Iran.
Désignant sans le nommer Cheney et sa garde rapprochée, il s’avouait « perplexe » devant la mainmise d’un tout petit nombre d’hommes, « moins que les doigts d’une main », qui s’arrogeaient le droit de conduire à la guerre, en dehors de tous contrôles institutionnels.
Ces hommes se croient investis d’une mission : mener la guerre contre ce qui dans leur vocabulaire s’appelle l’Islamo Fascisme, et qui désigne aussi bien le Hamas, le Hezbollah, et en l’occurrence l’Iran.
Seul à pouvoir arrêter la marche à l’abîme, le Sénat américain se perd en discussion oiseuses autour de motions consultatives, qui seraient de toute façon non contraignantes pour l’executif.
Sam Gardiner l’avait dit dès le début du mois de janvier : toutes les pièces seront bientôt en place, il ne manque plus qu’une étincelle pour déclencher l’explosion.
Pearl Harbor - Des centaines de marins vont rejoindre l’Irak. Deux destroyers ont répondu aujourd’hui à l’appel du devoir (sic) après en avoir reçu l’ordre imprévu.
Les Destroyers Hamilton et Russell (photo) sont partis aujourd’hui après un préavis très court. La plupart des marins sont à terre depuis quelques mois et ne s’attendaient pas à repartir aussi vite.
Les 320 marins de l’USS Russell, on fait leur préparation de dernière minutes pour leur mission. Ils vont rejoindre le porte-avion USS Reagan, et cingler vers l’ouest du Pacifique.
Le commandant n’avait pas le droit de nous dire combien de temps durera ce déploiement surprise, mais certaines épouses ont entendu dire qu’il pourait durer de deux à quatre mois.
Cette nouvelle annonce de mobilisation de la Navy est une nouvelle information inquiétante.
Nous avions déjà fait état du départ précipité de l’USS reagan
La destination du porte-avion restait alors assez vague ne mentionnant que le pacifique ouest.
Nous jugions pourtant ce déploiement significatif pour deux raisons :
L’absence de préavis aux équipages, peu compatible avec une mission de routine dans le Pacifique.
La destination du Pacifique ouest, apparemment anodine, mais qui pouvait tout aussi bien cacher une destination finale dans l’Océan Indien à proximité des côtes de l’Iran.
Les deux nouveaux navires qui ont quitté aujourd’hui Pearl Harbor en urgence, ont pour feuille de route de rejoindre le Reagan, donc de faire route avec lui, mais cette fois-ci, leur objectif est officiellement le Golfe Persique.
Question : Ou donc va le Reagan ?
Sous nos yeux, jour après jour se constitue la force d’attaque que les Etats Unis rassemblent contre l’Iran. Nous sommes selon toute vraisemblance au dela des « gesticulations » militaires destinées à impressionner l’adversaire.
Bush, aussi dément que cela puisse paraitre, est décidé à attaquer l’Iran.
Aux USA, de tous côtés, montent les mises en gardes contre la machine infernale qui se met en place. Jeudi dernier, Brzezinski, l’ancien conseiller de Carter auditionné par le Sénat US évoquait la possibilité d’une provocation montée de toute pièce, ou d’une opération terroriste sur le sol américain, qui déclencherait une réaction américaine contre l’Iran.
Désignant sans le nommer Cheney et sa garde rapprochée, il s’avouait « perplexe » devant la mainmise d’un tout petit nombre d’hommes, « moins que les doigts d’une main », qui s’arrogeaient le droit de conduire à la guerre, en dehors de tous contrôles institutionnels.
Ces hommes se croient investis d’une mission : mener la guerre contre ce qui dans leur vocabulaire s’appelle l’Islamo Fascisme, et qui désigne aussi bien le Hamas, le Hezbollah, et en l’occurrence l’Iran.
Seul à pouvoir arrêter la marche à l’abîme, le Sénat américain se perd en discussion oiseuses autour de motions consultatives, qui seraient de toute façon non contraignantes pour l’executif.
Sam Gardiner l’avait dit dès le début du mois de janvier : toutes les pièces seront bientôt en place, il ne manque plus qu’une étincelle pour déclencher l’explosion.
8.2.07 14:05
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