vendredi, février 16, 2007

Liban : Discours de Hassan Nasrallah à l'occasion de la commémoration du martyr de cheikh Abbas

Au cours d'un meeting à l'occasion de la commémoration du martyr des cheikhs Abbas Moussaoui et Ragheb Harb, le secrétaire général du mouvement chiite du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a prononcé un discours devant une foule qui s'est rassemblée à Roueiss, dans la banlieue sud de Beyrouth.
16 février 2007 / http://www.libnanews.com/

Le chef du mouvement chiite a commencé par saluer l'âme des martyrs défunts, et a reproché aux médias de montrer une image erronnée sur la réalité des faits.
En ce qui concerne les armes dernièrement saisies par l'armée libanaise, il a affirmé que le Hezbollah possède des armes afin de défendre le Liban contre ses ennemis, et n'a pas peur de le crier sur tous les toits. Il considère les armes du Hezbollah et les armes de l'armée libanaise comme celles du peuple libanais.
Quant aux politiciens, Nasrallah déclare que ces derniers le désespèrent, et leur rappellent que le facteur le plus important chez la résistance est la discrétion, et se demande pourquoi le Hezbollah transporterait ses armes ouvertement. Il a rappelé qu'il n'a jamais demandé de compte à ceux qui transportaient des armes d'Israël et à ceux qui possèdent des armes et n'ont pas lancé un seul tir contre l'ennemi israélien. Nasrallah a fini par dire à ce sujet qu'il serait prêt à offrir des armes à l'armée libanaise, mais n'accepte point que les armes du Hezbollah soient sanctionnés comme il a été fait il y a peu ; et de rajouter que le combat, les armes, et la résistance du Hezbollah et de l'armée libanaise sont les mêmes.
Quant au sujet de la FINUL, Nasrallah a fait remarquer qu'il y a certain politiciens dans leurs discours, qui prévoient depuis deux mois des attaques contre la FINUL. Ces gens-là avec leurs alliés préparent ces attentats afin de les assigner au Hezbollah. Le chef du Hezbollah a signalé qu'il n'y a aucun problème entre la FINUL et le Hezb, et les relations entre eux sont très positives.
Pour ce qui est de la situation interne au pays, Sayed Nasrallah a souligné que certains s'acharnent à réitérer la possibilité du déclenchement d'une guerre civile. Il affirme qu'il laisse à l'opinion publique de revoir le passé de chacun et de distinguer qui sont ceux qui souhaiteraient une guerre civile. Nasrallah a regretté le bas niveau des derniers discours politiques étoffés d'insultes des dirigeants libanais lors de la commémoration de l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, remarquant que certains refusent tout ce qui pourrait sortir de la part de l'opposition, même si celle-là répond positivement à leurs recommandations. Nasrallah a précisé qu'il ne dénonce pas tous les dirigeants du 14 mars, car certains désirs atteindre une solution à cette crise, mais d'autres refusent. Preuve en est, l'apparition de Feltman et ses discours haineux afin d'entraver une possibilité de solution. Nasrallah a précisé qu'il y a certains dirigeants qui oeuvrent pour leurs intérêts personnels, et laissent tomber les intérêts de leur pays, leur partis et leur confession.
Le secrétaire général du Hezbollah a déclaré que toute tentative de reprendre le dialogue sera bien accueilli par lui, mais qu'il n'y participerait pas directement, il laisserait cette tâche à ses alliés politiques en qui il a parfaitement confiance. Sayed Nasrallah souligne que les dernières rencontres entre quelques dirigeants ne riment à rien, tant qu'il y a des interventions étrangères qui visent à torpiller le dialogue national, car elles ne désirent pas de solution à la crise libanaise. Selon lui, il existe des puissances qui ne veulent pas voir de gouvernement d'union nationale ni au Liban ni en Palestine. Mais le Hezbollah et l'opposition n'abandonneraient point leur attachement à la formation d'un tel gouvernement et continueront leur combat afin de voir la mise en place d'un tel gouvernement.
Nasrallah a conclu que le Hebzollah tient à chaque grain de terre au sud du Liban car elle est une goutte de sang d'un martyr ; le Hezbollah poursuivra son combat pacifique afin d'arriver à son désir de voir un gouvernement d'union national se former, et voir ce gouvernement appuyé par les Etas Unis tomber. Il a appelé les Libanais à résister et à rester patients, afin d'atteindre leurs buts.

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