vendredi, juin 13, 2008

Ni Bush, Ni guerre, ni Otan. Manifestation à Paris le 13 juin !


Pour la Paix et la Justice, la démocratie, et le respect du droit des peuples
Manifestation vendredi 13 juin , à 18h30
Ni Bush, Ni guerre, ni Otan
Les 13 et 14 juin prochain, à un moment où le gouvernement français accentue son alignement inacceptable sur la politique des États-Unis, et à la veille de la présidence française de l'Union Européenne, Georges Bush sera reçu à Paris par le Président Sarkozy.
La conséquence de la « guerre des civilisations » de Bush et de son « Grand Moyen Orient », après 7 ans en Afghanistan et 5 ans en Irak, c'est la guerre civile, la corruption, la misère, le terrorisme, des centaines de milliers de victimes civiles et des pays détruits à tout point de vue !
Le règlement de ces 2 conflits passent par le respect des droits des peuples, dans le cadre du droit international. Nous demandons :
l'arrêt immédiat de toutes les opérations militaires en Irak ainsi qu'en Afghanistan et le retrait des troupes d'occupation des Etats-Unis et de leurs alliés. Une aide internationale immédiate financée notamment par les pays responsables de l'occupation, principalement par les Etats Unis.
Loin de résoudre les crises, Bush et ses alliés attisent les conflits, par le soutien inconditionnel à Israël qui accélère la colonisation des Territoires palestiniens occupés, poursuit la construction du mur déclaré illégal ; c'est le blocus meurtrier à Gaza et l'agression contre le Liban de juillet 2006 ! Le peuple palestinien a droit à un Etat comme le reconnaissent les résolutions de l'ONU jamais appliquées. C'est la condition indispensable pour que puisse être trouvée une solution politique négociée avec des frontières sures et reconnues pour les deux Etats.
Sans tirer les leçons de ses échecs, le Président Bush menace les pays qui comme en Amérique Latine, prennent d'autres voies que celles dictées à Washington. Il est fin prêt pour d'autres attaques au Moyen-Orient. Malgré la nature condamnable du régime iranien, une attaque contre ce pays pourrait conduire à un véritable désastre, comme c'est le cas en Irak aujourd'hui.
Nous demandons la création d'une zone dénucléarisée pour l'ensemble du Moyen Orient, première étape vers une dénucléarisation générale.
Nous refusons l'escalade guerrière, la France ne doit pas s'aligner sur le gendarme du monde, mais se faire porteuse de l'exigence que les peuples ont exprimé lors des grandes manifestations contre la guerre en 2003.
Nous voulons agir pour en finir avec la domination et le pillage impérialiste pour construire un monde de paix, de solidarité et de justice fondé sur la coopération internationale.
Les organisations sous signées appellent à une manifestation le vendredi 13 juin à 18h30, départ Place de la Place de la République

Signataires : AAW-France ; AFPS ; AJPF ; les Alternatifs ; ATTAC ; Collectif des « Iraniens contre la guerre » ; Collectif « la guerre tue » ; Collectif Faty Koumba ; FAL ; FSU ; Génération Palestine ; GUPS ; LCR ; MARS-Gauche Républicaine ; MJC ; MRAP ; Mouvement de la Paix ; Organisation de Femmes Egalité ; PCF ; PCOF ; Parti du Travail d'Iran - Toufan ; UJFP ; Les verts ; La Voix démocratique du Maroc
13.6.08 14:45
http://basta.20six.fr/basta/art/63732987/
Ni_Bush_Ni_guerre_ni_Otan_Manifestation_Paris_le_13_juin_

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mercredi, juin 11, 2008

MAGHREB • La colère monte chez les Marocains et les Tunisiens

Les conditions sociales précaires font sortir Marocains et Tunisiens dans la rue. Dans les deux pays, des manifestations ont été durement réprimées
9 juin 2008 / © Courrier international 2008
Si des émeutes ont éclaté à la fin du mois de mai dernier dans la plus grande ville de l'ouest de l'Algérie [Oran] en signe de protestation contre la rétrogradation en division inférieure du club local de football, le Maroc et la Tunisie n'ont pas été non plus épargnés par ce phénomène de violence qui commence à prendre des proportions inquiétantes dans les trois pays du Maghreb.
Inconnues jusque-là du grand public, les localités de Redeyef, dans le sud-ouest de la Tunisie, et de Sidi Ifni, dans l'extrême sud du Maroc, se sont retrouvées sous les lampions en raison des violentes manifestations qui les ont secouées. Contrairement à l'Algérie, ce n'est pas le sport qui est derrière cette grosse colère ; ce sont les conditions sociales précaires qui ont fait sortir des citoyens tunisiens et marocains. Dans les deux cas, les manifestants ont donné libre cours à leur ire. Ils ne se sont pas privés de dénoncer les pratiques des administrations publiques que sont le favoritisme et la bureaucratie dans l'attribution des postes de travail – pour une fois qu'il y en avait. L'augmentation des prix de produits de première nécessité n'est certainement pas étrangère à cette expression de colère, laquelle a été, bien sûr, sévèrement réprimée par la force, ajoutant à la frustration générale. [En Tunisie, un jeune homme de 25 ans a été tué le 6 juin à Redeyef, lors d'affrontements survenus entre la police et les manifestants.]
Devant l'impossibilité de se faire entendre par les responsables concernés quand elles se sentent lésées dans leurs droits, sortir dans la rue est devenu l'unique moyen de protestation pour les masses populaires dans les pays du Maghreb, au risque de se faire matraquer par les forces de sécurité. Ce phénomène, qui prend de l'ampleur, donne une mauvaise image des régimes, notamment en direction de l'Occident, lequel est à l'affût des moindres signes de contestation populaire pour lancer ses mises en garde au nom des droits de l'homme.
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