samedi, juillet 01, 2006

Toujours pas de libération du soldat israélien


Résistance palestinienne face à l'opération israélienne "Pluie d'été". Des heurts ont opposé dans la journée miliciens palestiniens et soldats israéliens dans le sud de la bande de Gaza, près de la localité de Khan Younès. Cette grande offensive de Tsahal suscite résistance et protestation, ainsi à Rafah, toujours dans la bande de Gaza, des dizaines d'enfants ont manifesté, portant notamment des panneaux demandant l'intervention de la communauté internationale.

Toujours pas de nouvelle, en attendant, du jeune soldat israélien kidnappé dimanche. Ziad Abou Aen, vice-ministre palestinien chargé des questions pénitentiaires, explique: "Au sujet du soldat israélien, je n'ai pas personnellement d'information de la part des gens qui le détiennent. Nous avons entendu des nouvelles des médiateurs selon lesquelles il est blessé et reçoit un traitement de ses ravisseurs".
Les groupes qui détiennent le soldat de Tsahal ont exigé la libération de 1000 prisonniers palestiniens, il n'en est pas question pour Mark Regev, porte-parole de la diplomatie israélienne : "Notre position est claire, nous voulons la libération immédiate et inconditionnelle de Gilad Shalit".
George Bush a pour sa part estimé que la libération de ce soldat était la clé pour dénouer la crise. Les opérations israéliennes n'ont en tous cas pas cessé la nuit dernière... Des routes, notamment, de la bande de Gaza ont été visées par l'artillerie de Tsahal mais aussi par sa marine de guerre.

euronews.net

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Les marches à suivre contre les expulsions

Parents, élus et associations appellent à manifester ce samedi contre les lois Sarkozy visant de nombreuses familles de sans-papiers.

Contre le projet de loi Sarkozy sur l'immigration et l'intégration, mais surtout contre les expulsions de parents sans papiers d'enfants scolarisés. Ce samedi, le Collectif Uni-e-s contre une immigration jetable et le Réseau éducation sans frontières (RESF) organisent une journée nationale d'action contre le sort fait par le gouvernement aux étrangers. Deux manifestations sont prévues, à Paris et Marseille. Dans la ligne de mire des manifestants : le projet de loi de Nicolas Sarkozy, adopté vendredi par l'Assemblée et le Sénat, qui durcit les conditions d'entrée et de séjour des étrangers en France. Malgré une belle bataille parlementaire, la gauche n'a réussi à amender cette loi qu'à l'extrême marge et sans changer sa philosophie, qui veut substituer une immigration «choisie» à une immigration «subie».

Fruits. L'autre objectif des manifestants sera de contraindre le gouvernement à reculer sur les expulsions de familles d'étrangers sans papiers dont les enfants sont scolarisés. En octobre, la mobilisation spontanée autour de quelques jeunes menacés avait porté ses fruits : Sarkozy avait publié une circulaire accordant aux familles expulsables un sursis jusqu'au 30 juin, fin de l'année scolaire. Les mois suivants, la vigilance des comités de soutien ne s'est pas relâchée, s'accentuant même à l'approche de la fin des cours. La force du mouvement a entraîné dans son sillage un nombre croissant d'élus locaux et de personnalités (Libération du 30 juin). Vendredi, un comité de vigilance parlementaire de vingt députés et sénateurs a été créé. Il veillera tout l'été. Dans les mairies, les parrainages républicains se sont multipliés. Et la protection de l'enfance maltraitée étant sans doute moins risquée politiquement que la défense des immigrés en général, les socialistes, très discrets sur le projet de loi Sarkozy, se sont lancés dans la bataille. Le 24 juin, Bertrand Delanoë a présidé un parrainage à Paris, et Martine Aubry fera de même mercredi, à Lille.
Bois. Le 13 juin, Sarkozy a fait un nouveau pas en arrière en publiant une nouvelle circulaire permettant des régularisations au cas par cas. Ce texte a provoqué une ruée dans les préfectures. Puis une polémique. Car il soumet la régularisation à certains critères dont on ne sait pas s'ils sont cumulables. Puis, le 27 juin, le ministre de l'Intérieur a nommé l'avocat Arno Klarsfeld «médiateur national». Il sera sollicité lorsque «l'application de la circulaire [suscitera] des interrogations», ou que l'intervention d'une «personnalité extérieure à l'administration [pourra] aider à résoudre des situations très délicates». Pour Arno Klarsfeld, comme d'ailleurs pour Sarkozy, le critère, absolu, sera l'existence «d'attaches fortes avec la France». Interrogé sur Sud Radio vendredi, le médiateur a assuré qu'«il n'y aura pas d'expulsions cet été» pour les familles ayant jusqu'au 13 août pour déposer leur dossier. A cela, une autre raison : quoiqu'il en dise, le ministère de l'Intérieur n'a aucune idée du nombre de familles concernées. RESF parle de 10 000 voire 50 000 personnes. Le chiffre de 720 familles, soit 2 500 personnes, avancé par la place Beauvau, correspondrait au nombre des étrangers connus des préfectures pour avoir fait l'objet d'un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière. Le chiffre des autres familles, celles qui vivent dans la clandestinité, n'est évidemment pas connu. Ces derniers jours, certaines sont sorties du bois. Rien qu'à Paris, la préfecture avait fixé, vendredi, 1 750 rendez-vous à des familles candidates à la régularisation. Et il y avait encore des files d'attente devant les quatre centres de réception des étrangers.
Caméras. Pour Sarkozy, cet afflux, qui se combine avec les départs en vacances des fonctionnaires, est une mauvaise nouvelle. Le ministre avait espéré pouvoir procéder à ses expulsions pendant l'été, loin des caméras et de la vigilance des comités de soutien, censés être partis en vacances. Et voilà qu'il risque de ne pas avoir bouclé l'affaire avant la mi-août. Dès la rentrée scolaire de septembre, la mobilisation risque de repartir aussi sec.
Dans le doute, et avant les vacances, les associations maintiennent la pression. Depuis des semaines, RESF égrène sur son site Internet un compte à rebours : «J-1» avant le début des «expulsions de jeunes sans-papiers», pouvait-on lire vendredi. Afin de frapper les esprits, le Réseau annoncera ce samedi «l'ouverture officielle de la chasse aux enfants».

libération.fr

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La puissance militaire a ses limites !

Pendant que l'ancien inspecteur en armements pour les Nations Unies Hans Blix se fend en quatre pour nous expliquer que les États-Unis devraient considérer ce qui se passe en Irak comme un signal que la puissance militaire a des limites, Israël se sert de tout son arsenal militaire pour asservir encore une fois les palestiniens. Prenant la parole au terme du Forum pour la paix dans le monde, à Vancouver, M. Blix a soutenu que les États-Unis ont échoué en Irak, tant à trouver des armes de destruction massive qu'à favoriser l'instauration de la démocratie.


Pendant ce même temps, l'armée israélienne a lancé une disproportionnée offensive sur Gaza pour contraindre les ravisseurs d'un soldat israélien à libérer leur otage. Pour cela, Israël a décidé d'infliger à la population civile palestinienne une des plus sévères représailles de son histoire, en bombardant la principale centrale électrique de la bande de Gaza. Les deux tiers de ce miniscule territoire sont maintenant privés d'électricité et d'eau courante, puisque les pompes fonctionnaient grâce à cette centrale. Trois ponts ont aussi été détruits par l'aviation israélienne. Une nouvelle crise humanitaire vient de naître. Ce sont encore des enfants, des mères et des vieillards qui vont subir les foudres de Tsahal. Et tout cela pour un petit soldat israélien. Quelle horrible stupidité !
De plus, l'armée israélienne a arrêté huit ministres et 20 députés palestiniens, élus démocratiquement par le peuple. De mémoire je ne me souviens pas d'un tel acte depuis la dernière guerre mondiale. Effectivement, les nazis avaient arrêté plusieurs hommes politiques français avec la complicité de Vichy. Dont Léon Blum qui fut d'ailleurs déporté à Buchenwald de 43 à 45. Ce résistant (terroriste) eu la chance de s'en sortir et continua son action humanitaire après la guerre. D'autres ont suivi et n'ont pas tous eu la même chance de s'en sortir vivant. Ce fut d'ailleurs le cas de Louis Georges Mandel abattu par l'ordre de la Gestapo, par les miliciens dans la forêt de Fontainebleau. Les dirigeants d'Israël devraient se souvenir de leurs martyrs afin de ne point poser des actes similaires.
Le vice-président du parlement Palestinien, monsieur Ahmed Bahar a déclaré « Israël a lancé une guerre ouverte contre le gouvernement palestinien du Hamas afin de le détruire » Il a en sus, appelé le « Monde, les Nations Unies, les pays arabes et les organisations des droits de l'homme » à intervenir. Je crois que cet homme rêve tout éveillé…qui va se porter au secours des palestiniens ? La réponse d'Israël ne s'est pas faite attendre par la voix de son Premier ministre, monsieur Ehoud Olmert « Nous sommes décidés à user de moyens extrêmes pour ramener le soldat Gilad à sa famille » Les Palestiniens ne demandent qu'une seule chose et elle me semble des plus humanitaire : la libération de toutes les femmes et les enfants de moins de 18 ans détenus dans les prisons israéliennes. Ceux qui ne trouveront pas cela de bonne guerre n'auront qu'à repasser !
Les affirmations de M. Blix selon lesquelles les États-Unis et la Grande-Bretagne ont exagéré la menace des présumées armes de destruction massive pour favoriser le soutien à la guerre lancée en 2003 contre l'Irak se sont finalement avérées exactes. Les dirigeants de l'État d'Israël ne semblent pas être d'accord avec monsieur Blix, puisqu'ils s'imaginent encore que les palestiniens détiennent une armée capable de les anéantir.
M. Blix voyage actuellement pour promouvoir un rapport sur les armes de destruction massive, portant sur la nécessité d'affranchir le monde des armes nucléaires, biologiques et chimiques. Dans le cadre d'un colloque auquel participaient des membres de la Commission sur les armes de destruction massive, il a affirmé que plusieurs pays dotés de capacités nucléaires pensent encore en termes hérités de l'époque de la guerre froide, et conservent leurs armes pour un ennemi qui n'existe plus. Israël qui possède un armement nucléaire disproportionné, pense toujours à l'encontre de monsieur Blix, qu'un ennemi implacable se cache quelque part sur notre planète afin de l'atomiser. Aurions-nous affaire à un monde de fous ?

Mehr Licht
/ Revoltes /

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vendredi, juin 30, 2006

Palestine Solidarité

L'association de Solidarité Maroc Palestine nous a adressé

le communiqué suivant:
Dites NON à la barbarie israélienne!
NON à l’occupation et la colonisation sioniste!
NON au terrorisme d’état israélien!
NON aux assassinats ciblés!
NON aux bombardements contre la population civile palestinienne!
NON aux sanctions criminelles américaines et européennes!
NON à l’extermination du peuple palestinien
OUI à la survie du peuple palestinien!
OUI au respect des droits du peuple palestinien!
Oui au respect de la dignité du peuple palestinien
Joignez vous :Rassemblement à la place des Nations Unis (Place Jénine, Bd Hassan II) à Casablanca, samedi 1/07 à 15H suivi d’un cortège en voiture Manifestation à 1OH, dimanche 2/07, débutant devant les locaux de la CDT à Casablanca (Derb Omar, prolongement de la rue Driss Lahrizi)
Sit in, le lundi 3/07 à 18H, devant le consulat des Etats Unis (Bd Moulay Youssef) à Casablanca Sit in, le mercredi 5/07 à 17H30 devant les locaux des Nations Unis à Rabat.Association

Solidarité Maroc-Palestine & Comité Palestine
Droits de l'Homme

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jeudi, juin 29, 2006

Incursion israélienne à Gaza

Dix mois après avoir mis fin à 38 ans d'occupation de la Bande de Gaza, l'armée israélienne en a réenvahi le sud et le nord «pour le temps qu'il le faudra». Opération «Pluies d'été» qui durera des jours, voire des semaines.

5000 hommes, appuyés par des blindés, des avions, et des hélicoptères de combat, ont investi à l'aube le sud de ce territoire dans l'espoir de récupérer Gilad Shalit, un soldat enlevé par des palestiniens. Le gouvernement du Hamas a réclamé la libération du soldat en échange de celle de prisonniers détenus par Israël, ce que l'Etat hébreu a jusque là refusé.
En début de soirée, les Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa, un groupe armé lié au parti Fatah, a revendiqué dans un appel téléphonique à l'AFP l'enlèvement d'un Israélien de 62 ans, près de Tel-Aviv. Le ministre de la Justice israélien a toutefois affirmé que le gouvernement ne disposait d'"aucune information" sur cette affaire. Cet enlèvement, s'il est confirmé, porterait à trois le nombre d'Israéliens enlevés depuis dimanche par des groupes palestiniens.
dans la nuit de mercredi à jeudi, l’armée israélienne a arrêté 64 ministres, députés, maires et autres responsables du Hamas en Cisjordanie, lors d'une opération de grande envergure dans la bande de Gaza.
portage-emploi.com/article-20060629

Coup de filet israélien parmi les responsables du Hamas ( Reuters)GAZA (Reuters) - Israël a arrêté plusieurs membres du gouvernement palestinien en Cisjordanie, tout en se préparant à élargir son offensive militaire entamée mercredi dans la bande de Gaza pour obtenir la libération du caporal Gilad Shalit, enlevé dimanche.
et aussi...

14:54 nul Coup de filet israélien p...
29.6.06 14:59

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mercredi, juin 28, 2006

Résistance légitime !

Une interview d’Eyad Sarraj

"La fin de la trêve est à mettre à l’actif des continuelles violences israéliennes et à leurs tueries contre les civils".


Bitterlemons : Après l’opération [de la Résistance] à Kerem Salem/Shalom, le Premier ministre israélien Ehud Olmert a déclaré que l’époque où Isräel se réfrénait était révolue. Quelle est votre réaction ?
Sarraj : Nous avons déjà vu ces dernières années la face la plus laide d’Israël, une face qui n’a aucun respect pour la vie humaine ni pour la paix. Ce qu’il vient de dire n’est pas une surprise. Je pense que c’est le signe de la pression sous laquelle il se trouve après l’humiliation subie par son armée suite à la capture d’un soldat israélien.
Israël parle de retenue, mais l’armée israélienne a tué des enfants, à tué des familles, détruit des maisons et détruit des vies. La Bande de Gaza souffre depuis des mois des tirs d’artillerie constants. Israël s’est vraiment réfréné ! C’est une façon de se réfréner que nous connaissons bien. C’est un non-sens.
Bitterlemons : Pouvez-vous expliquer ce que ces barrages d’artillerie ont comme répercussions sur la population ?
Sarraj : C’est dévastateur. Des familles ont dû donner des comprimés somnifères à leurs enfants la nuit parce qu’autrement personne ne pouvait dormir. Beaucoup ont dû quitter les zones les plus touchées, et les conséquences économiques sont très dures pour les familles qui vivaient dans le nord [de la Bande de Gaza]. Les gens sont désespérés et sans secours.
Cette situation, en fait, est une des raisons de la pression exercée par la population sur les groupes Palestiniens pour qu’ils cessent de tirer des fusées à l’intérieur Israël.
Bitterlemons : Avez-vous été surpris par la décision prise par le Hamas ce mois-ci de rompre la trêve ?
Sarraj : Non, je ne suis pas surpris. Le Hamas s’est réellement retenu pendant toute une année. Il n’a pas mené une seule opération militaire. Mais Israël n’a pas répondu. Donc, après qu’aient été déclenchés le boycott et la conspiration au niveau international contre le gouvernement dirigé par le Hamas, et suite aux continuelles tueries perpétrées par les Israéliens, je pense que je comprends pourquoi le Hamas met un terme à la trêve.
Bitterlemons : Est-ce que le Hamas était sous une pression populaire pour mettre un terme à cette trêve ?
Sarraj : Le Hamas n’était pas vraiment sous pression. Au contraire, le sentiment général était en faveur de trêve et de la réconciliation, et la pression s’exerçait plutôt sur le Hamas pour qu’il abandonne son attitude trop défiante et qu’il descende de son perchoir pour que le processus de paix puisse être relancé et que nous puissions vivre tranquillement et en sécurité. La pression exercée sur le Hamas corrresponsait plutôt à cela.
Mais la fin de la trêve est à mettre à l’actif des continuelles violences israéliennes et à leurs tueries contre les civils.
Bitterlemons : Est-ce que l’opération [de la Résistance] de ce dimanche représente une escalade ?
Sarraj : Je ne considère pas qu’il s’agit d’une escalade. Je considère qu’il s’agit d’une action légitime de la résistance contre l’occupation. Cette action n’était pas contre des civils, et ce n’était aucune forme de terreur. Je pense que pour l’armée israélienne et pour ceux qui soutiennent Israël, c’est surprenant et traumatisant de constater que les Palestiniens peuvent mener des actions aussi héroïques.
Si le monde se soucie d’escalade, la communauté internationale devrait alors condamner Israël pour les continuels meurtres d’enfants et de familles. Mais elle ne le fait pas.
Bitterlemons : Est-vous inquiet d’une possible invasion par l’armée israélienne suite à la capture d’un soldat israélien ?
Sarraj : Oui, je suis inquiet. J’espère que le Hamas utilisera ce soldat pour négocier la libération de prisonniers Palestiniens. J’espère qu’ils pourront utiliser cette capture de façon efficace.
Israël sait très bien que s’il envahit des zones peuplées de Gaza, il y aura énormément de dégats et beaucoup de morts, y compris parmi les Israéliens eux-mêmes. Israël sera par conséquent très prudent. Par le passé nous avons beaucoup fait souffrir l’armée israélienne. Mais nous savons qu’Israël veut récupérer son soldat et qu’il peut aller très loin pour cela.
Bitterlemons : Y a-t-il un climat international qui empêcherait Israël de faire tout ce qui correspondrait à ses intérêts ?
Sarraj : Malheureusement la communauté internationale, dirigée par les Etats-Unis, fait pression sur les Palestiniens plutôt que sur Israël. En outre, les Palestiniens durant ces cinq dernières années n’ont pas fait ce qu’il fallait pour gagner l’appui de la communauté internationale, en particulier en raison de la terreur [les attentats-suicide] appliquée à l’intérieur d’Israël et en raison de la destruction du camp de paix en Israël, ce qui est aussi le résultat de cette terreur.
D’autres raisons sont la corruption qui régnait à l’époque d’Arafat et la paralysie du nouveau régime dirigé par Abu Mazen [Mahmoud Abbas].
Tous ces facteurs font que les Palestiniens restent sans l’appui international nécessaire. En outre la communauté internationale est sous l’influence des Américains, qui, comme nous le savons, ont une attitude tout à fait déséquilibrée en faveur d’Israël.

Le docteur Eyad Sarraj est le responsable du “ Gaza Community Mental Health Program.”
26 juin 2006 -
Vous pouvez consulter cet article à : http://www.bitterlemons.org/issue/p...

France-Palestine

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mardi, juin 27, 2006

Qu'est-ce pour nous mon coeur…

Qu'est-ce pour nous, mon coeur, que les nappes de sang
Et de braise, et mille meurtres, et les longs cris
De rage, sanglots de tout enfer renversant
Tout ordre ; et l'Aquilon encor sur les débris ;
Et toute vengeance ? Rien !… - Mais si, toute encor,
Nous la voulons ! Industriels, princes, sénats :
Périssez ! puissance, justice, histoire : à bas !
Ça nous est dû. Le sang ! le sang ! la flamme d'or !
Tout à la guerre de la vengeance, à la terreur,
Mon esprit ! Tournons dans la morsure : Ah ! passez,
Républiques de ce monde !Des empereurs,
Des régiments, des colons, des peuples, assez !
Qui remuerait les tourbillons de feu furieux,
Que nous et ceux que nous nous imaginons frères ?
À nous, romanesques amis : ça va nous plaire.
Jamais nous ne travaillerons, ô flots de feux !
Europe, Asie, Amérique, disparaissez.
Notre marche vengeresse a tout occupé,
Cités et campagnes ! - Nous serons écrasés !
Les volcans sauteront ! Et l'Océan frappé…
Oh ! mes amis ! - Mon coeur, c'est sûr, ils sont des frères :
Noirs inconnus, si nous allions ! Allons ! allons !
Ô malheur ! je me sens frémir, la vieille terre,
Sur moi de plus en plus à vous ! la terre fond.
Ce n'est rien ! j'y suis ! j'y suis toujours.

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Armes légères, lourds tributs

L'Onu évalue son Programme d'action contre le trafic illicite des «petites armes» qui tuent beaucoup. Les défis restent entiers. La Belgique en pointe.

CORRESPONDANTE À NEW YORK
Les revolvers, les pistolets à chargement automatique, les fusils, les mitraillettes, les fusils d'assaut et les mitrailleuses légères, ces armes dites légères tuent, selon certaines statistiques, plus de 1 000 personnes chaque jour dans le monde. En 2001, une première réunion de l'Onu pour éradiquer leur commerce illicite était devenue encore plus pertinente avec le déclenchement de la lutte contre le terrorisme. Les engagements initiaux portaient sur la collecte et la destruction des armes illégales, l'adoption ou le renforcement des législations nationales, un contrôle strict sur les importations et les exportations de ces armes et une meilleure coordination internationale dans ce domaine.
Un commerce, un pactole
Cinq ans plus tard, l'Onu convie 2 000 représentants des gouvernements et de la société civile pour faire une première évaluation du Programme d'action adopté en 2001 et pour élaborer une stratégie destinée à accélérer son exécution. «Les problèmes n'ont pas perdu de leur actualité dans un monde inondé d'armes», a souligné lundi le secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan, à l'ouverture de la session de l'Assemblée générale sur les petites armes qui se tiendra jusqu'au 7 juillet.
Un quart des 4 milliards de dollars que représente annuellement le commerce des armes serait illégal, selon les estimations. «Il est facile de les acheter, de les utiliser, de les transporter, et de les détruire», a regretté Kofi Annan, pour qui ces armes engendrent des confits, des déplacements forcés de réfugiés et une culture de violence et d'impunité.
Selon l'institut de recherche basé en Suisse «Small Arms Survey», les armes légères utilisées dans les divers conflits dans le monde, ont fait en 2003 entre 80 000 et 110 000 morts. Mais ces armes sont encore plus dévastatrices lorsqu'elles sont utilisées pour des méfaits plus ou moins importants, des drames familiaux ou des suicides, car elles font quelque 200 000 morts par an.
«Il est difficile de savoir si les recommandations du Programme d'action de 2001 ont fait baisser la violence dans le monde», déclare Glen McDonald, chercheur au «Small Arms Survey». Parmi les actions concrètes, on note tout de même la récolte et la destruction d'armes légères par des équipes spécialisées de l'Onu après la fin d'un conflit, indique ce spécialiste.
Loi belge après Anvers
Karel De Gucht, le ministre belge des Affaires étrangères, a présenté lundi devant l'Assemblée générale les initiatives législatives belges, dont la toute récente loi du 9 juin 2006, par laquelle la détention d'armes par des particuliers est clairement réglementée. Parce que les risques de détournement surviennent surtout lors de l'exportation ou du transit des armes, la Belgique avait été, en 2003, le premier pays à avoir intégré dans sa législation nationale les critères du Code de conduite de l'Union européenne en matière d'exportation. Karel de Gucht a aussi rappelé que la Belgique a alloué plus de 5 millions d'euros à la coopération et l'assistance internationale dans le domaine de la lutte contre la prolifération des armes légères, un soutien qui vise en particulier l'Afrique centrale.
L'enjeu de la conférence sera de concilier les vues divergentes entre les pays les plus «novateurs» qui mettent l'emphase sur la mise en oeuvre du programme existant et les «conservateurs» qui freinent le processus en demandant certaines clarifications sur les engagements passés en 2001.
Aux Etats-Unis, par exemple, la puissante National Riffle Association bloque toute discussion sur le contrôle de la détention des armes par les civils.
© La Libre Belgique 2006
LISTE NOIRE

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dimanche, juin 25, 2006

Guantánamo Bay

Malgré le concert de protestations internationales et la condamnation par les experts de la politique menée par le gouvernement américain, plusieurs centaines de personnes originaires d’environ 35 pays se trouvent toujours dans un vide juridique et restent maintenues en détention sur la base navale américaine de Guantánamo Bay, à Cuba.

Beaucoup n’ont été traduites devant aucune instance judiciaire et ne peuvent ni consulter un avocat ni recevoir la visite de leurs proches. Privées des droits qui sont les leurs en vertu du droit international et détenues dans des conditions qui pourraient s’apparenter à une forme de traitement cruel, inhumain ou dégradant, ces personnes se trouvent dans une profonde détresse. De nombreuses tentatives de suicide ont été signalées.
Alors que de nouveaux éléments illustrent l’étendue des mauvais traitements contre les détenus de Guantánamo, il est plus urgent que jamais de mettre un terme à cette situation difficile. Les autorités américaines doivent juger tous les détenus, en respectant pleinement les normes internationales, ou les libérer immédiatement et sans condition.
Coup de projecteur sur Guantánamo
Père, mère, ne vous inquiétez pas pour moi... Je suis avec les forces américaines, bientôt je prouverai mon innocence et je reviendrai auprès de vous.»Le père de Fawzi Al-Odah, détenu à Guantanámo Bay, parle de la détention de son fils.
Vidéo (en anglais)

Rapports de fond
La dignité humaine bafouée
Torture et obligation de rendre des comptes dans la "guerre contre le terrorisme". Rapport de synthése

/ Amnesty /

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La marche du NON

Non, il ne suffit plus
De se donner la main
Et de chanter la liberté
Non, il n'est pas question
De lever des armées
Pour semer la mort sans pitié
Si nous sommes bien
Des être humains
Nous devons dire non à laguerre
Sortons dans les rues
Quittons nos maisons
Rien n'est plus urgent que de dire non
Quelle que soit sa couleur
Nous n'avons qu'une peau
Toujours plus belle qu'un drapeau
Quelle que soit sa valeur
Nous n'avons qu'une vie
Dont aucun dieu ne veut le prix
Crions notre colère
Disons non à la guerre
A la mort, à la misère
Arrêtons la violence
La peur et la souffrance
Pardonnons toutes les offenses
La paix est un destin
Plus grand que le pouvoir
Que la puissance et que la gloire
Et l'amour est une arme
Plus forte que la haine
Il sait briser toutes les chaînes

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Quatorze Saoudiens détenus à Guantanamo renvoyés dans leur pays


Quatorze Saoudiens qui étaient emprisonnés à Guantanamo ont été renvoyés dans leur pays, deux semaines après trois suicides dans ce centre pénitentiaire, qui ont placé de nouveau la base américaine à Cuba sous les feux de l'actualité.

Le Pentagone a précisé dans un communiqué qu'après ce nouveau renvoi, il restait dans la prison militaire au total 450 prisonniers, dont environ 120 qui pourraient bénéficier d'un "transfert ou d'une libération".
"Le départ de ces détenus autorisés à être transférés ou libérés fait actuellement l'objet de pourparlers entre les Etats-Unis et les autres pays", a déclaré le Pentagone.
"Le département de la Défense s'attend à ce qu'il y ait d'autres transferts ou d'autres libérations de détenus".
Environ 310 prisonniers ont déjà quitté Guantanamo. Un responsable afghan a affirmé le 14 juin que les 96 prisonniers afghans détenus à Guantanamo pourraient bientôt retourner dans leur pays.
Bon nombre des prisonniers détenus à Guantanamo ont été capturés en Afghanistan durant l'invasion de ce pays par les forces américaines après les attentats du 11 septembre 2001. La quasi-totalité d'entre eux n'ont pas été inculpés.
Le président George Bush a déclaré vouloir fermer la prison de Guantanamo, mais estime qu'il importe en premier lieu de déterminer clairement comment les personnes qui y sont détenues pourraient être jugées.

Lexpress

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