jeudi, mars 19, 2009

Le Chien

A mes oiseaux piaillant deboutChinés sous les becs de la nuitAvec leur crêpe de coutilEt leur fourreau fleuri de trousA mes compaings du pain rassisA mes frangins de l'entre-biseA ceux qui gerçaient leur chemiseAu givre des pernods-minuit

A l'Araignée la toile au ventA Biftec baron du homardEt sa technique du caviarQui ressemblait à du harengA Bec d'Azur du pif comptantQui créchait côté de SancerreSur les midnights à moitié verreChez un bistre de ses clients
Aux spécialistes de la scoumouneQui se sapaient de courants d'airEt qui prenaient pour un steamerLa compagnie Blondin and ClownsAux paumés qui, la langue au pasEn plein hiver mangeaient des nèflesA ceux pour qui deux sous de trèfleCa valait une Craven A

A ceux-là je laisse la fleurDe mon désespoir en alléMaintenant que je suis paréEt que je vais chez le coiffeurPauvre mec mon pauvre PierrotVois la lune qui te cafardeCette américaine mouchardeQu'ils ont vidée de ton pipeau

Ils t'ont pelé comme un moutonAvec un ciseau à surtaxeProgressivement contumaxTu bêles à tout-va la chansonEt n'achètes plus que du ventEncore que la nuit venueY'a ta cavale dans la rueQui hennit en te klaxonnant

Le droit la loi la foi et toiEt une éponge de vin surTon beaujolais qui fait le murEt ta pépée qui fait le toitEt si vraiment dieu existaitComme le disait BakounineCe camarade vitamineIl faudrait s'en débarrasser

Ton traînes ton croco ridéCinquante berges dans les flancsEt tes chiens qui mordent dedansLe pot-au-rif de l'amitiéUn poète ça sent des piedsOn lave pas la poésieCa se défenestre et ça crieAux gens perdus des mots fériésDes mots oui des mots comme le Nouveau Mondedes mots venus de l'autre côté de la rivedes mots tranquilles comme mon chien qui dortdes mots chargés des lèvres constelléesdans le dictionnaire des constellations de motsEt c'est le bonnet noir que nous mettrons sur le vocabulaireNous ferons un séminaire particulieravec des grammairiens particuliers aussiet chargés de mettre des perruquesaux vieilles pouffiasses littéromanes

Il importe que le mot amourSoit rempli de mystère et non de tabou,de péché, de vertu, de carnaval romaindes draps cousus dans le salaceet dans l'objet de la policière voyance ou voyeurieNous mettrons de long cheveux aux prêtres de la ruepour leur apprendre à s'appeler dès lors monsieur l'abbé Rita Hayworthmonsieur l'abbé BiBi- fricoti -fricotaet nous ferons des prières inverséeset nous lancerons à la tête des gens des motssans culottesans bande à culsans rien qui puisse jamais remettre en questionla vieille la très vieille et très ancienne et démodée querelledu qu'en-dirons-ilset du je fais quand même mes cochoncetés en toute quiétudesous prétexte qu'on m'a bénique j'ai signé chez monsieur le maire de mes deux mairiesAlors que ces enfants dans les rues sont tout seulsEt s'inventent la vraie galaxie de l'amour instantanéAlors que ces enfants dans les rues s'aiment et s'aimerontAlors que cela est indéniableAlors que cela sera de toute évidence et de toute éternitéJe parle pour dans dix siècles et je prends dateon peut me mettre en cabaneon peut me rire au nez ça dépend de quel rireJe provoque à l'amour et à la révolution (l'insurrection-version 1980)Yes ! I am un immense provocateurJe vous l'ai ditDes armes et des mots c'est pareilCa tue pareilIl faut tuer l'intelligence des mots anciensavec des mots tout relatifs, courbes, comme tu voudras


Il faut mettre Euclide dans une poubelle

Mettez-vous-le bien dans la courbureC'est râpé vos trucs et manigancesVos démocraties où il n'est pas question de monter à l'hôtel avec une fillesi elle ne vous est pas collée par la jurisprudenceC'est râpé Messieurs de la Romance
Nous, nous sommes pour un langage auquel nous n'entravez que couicNous sommes des chiens et les chiens, quand ils sentent la compagnie,ils se dérangent et on leur fout la paixNous voulons la Paix des ChiensNous sommes des chiens de bonne volontéet nous ne sommes pas contre le fait qu'on laisse venir à nous certaines chiennespuisqu'elles sont faites pour ça et pour nousNous aboyons avec des armes dans la gueuleDes armes blanches et noires comme des mots noirs et blancsNoirs comme la terreur que vous assumerezBlancs comme la virginité que nous assumonsNous sommes des chienset les chiens, quand ils sentent la compagnie,ils se dérangent, ils se décolliérisentet posent leur os comme on pose sa cigarette quand on aquelque chose d'urgent à faireMême et de préférence si l'urgence contient l'idée de vous foutre sur la margoulette
Je n'écris pas comme De Gaulle ou comme Perse

Je cause et je gueule comme un chien

JE SUIS UN CHIENLéo Ferré -1969-
19.3.09 20:27
http://basta.20six.fr/basta/art/165007851/Le-Chien


Permalien
Latest entries: Crise économique : le FMI persiste et signe , Le journaliste et bloggeur Hassan Barhoun condamné à six mois de prison, Pluie noire sur Gaza , Mettre à genoux la résistance palestinienne , Le 11 septembre 2001 : une provocation mondiale

Partager

mercredi, mars 18, 2009

Le 11 septembre 2001 : une provocation mondiale

Politologue russe influent, issu des milieux nationalistes, le général Léonid Ivashov était chef d’état-major des armées le 11 septembre 2001. Ce jour-là, il avait placé ses satellites en alerte pour observer les manœuvres militaires aériennes annoncées aux USA, mais c’est un tout autre spectacle auquel il fut confronté. Au vu des analyses de cet événements par ses experts, il a écarté l’hypothèse Al-Qaïda et conclu à une provocation de l’élite financière anglo-saxonne. Sur cette base, il développé la vision stratégique russe du monde post-11-Septembre. Nous reproduisons ici un de ses articles, représentatif de sa pensée et de celle des officiers supérieurs russes. Le lecteur sera surpris de constater que ce qui est considéré comme un délire dans les pays de l’OTAN est une vérité d’évidence en Russie, comme d’ailleurs dans de nombreux autres régions du monde. Au-delà de la question d’établir la vérité, l’honnêteté intellectuelle exige de comprendre et d’accepter la relativité des points de vue. Cet article sera particulièrement précieux pour les militaires français au moment où le ministre de la Défense a engagé une chasse aux sorcières contre les enseignants de l’École de guerre qui ont osé rendre compte de la diversité des interprétations du 11-Septembre.Poli

L’expérience de l’humanité montre que le terrorisme apparaît partout où se produit à un moment donné une aggravation des contradictions, où les relations commencent à se dégrader au sein de la société et où l’ordre social change, où surgit l’instabilité politique, économique et sociale, où se libèrent des potentiels d’agressivité, où les valeurs morales périclitent, où triomphent le cynisme et le nihilisme, et où la criminalité explose.
Les processus liés à la mondialisation créent des conditions favorables à ces phénomènes extrêmement dangereux. Ils entraînent un redécoupage de la carte géopolitique du monde, une redistribution des ressources planétaires, violent la souveraineté et effacent les frontières des États, démantèlent le droit international, anéantissent la diversité culturelle, appauvrissent la vie spirituelle et morale.
Je pense que nous sommes en droit aujourd’hui de parler de crise systémique de la civilisation humaine. Elle se manifeste de manière particulièrement aiguë au niveau de l’interprétation philosophique de la vie. Ses manifestations les plus spectaculaires concernent le sens donné à la vie, l’économie et le domaine de la sécurité internationale.
L’absence de nouvelles idées philosophiques, la crise morale et spirituelle, la déformation de la perception du monde, la diffusion de phénomènes amoraux contraires à la tradition, la course à l’enrichissement illimité et au pouvoir, la cruauté, conduisent l’humanité à la décadence et peut-être à la catastrophe.
L’inquiétude, ainsi que le manque de perspectives de vie et de développement de nombreux peuples et états constituent un important facteur d’instabilité mondiale. L’essence de la crise économique se manifeste dans la lutte sans merci pour les ressources naturelles, dans les efforts déployés par les grandes puissances du monde, avant tout par les États-Unis d’Amérique, mais aussi par des entreprises multinationales pour soumettre à leurs intérêts les systèmes économiques d’autres États, prendre le contrôle des ressources de la planète et surtout des sources d’approvisionnement en hydrocarbures.
La destruction du modèle multipolaire qui assurait l’équilibre des forces dans le monde a entraîné également la destruction du système de sécurité internationale, des normes et des principes qui régissaient les relations entre États, ainsi que du rôle de l’ONU et de son Conseil de sécurité. Aujourd’hui les États-Unis d’Amérique et l’OTAN se sont arrogés le droit de décider du destin d’autres États, de commettre des actes d’agression, de soumettre les principes de la Charte des Nations Unies à leur propre législation.
Ce sont précisément les pays occidentaux qui, par leurs actions et agressions contre la République fédérale de Yougoslavie et l’Irak, ainsi qu’en permettant de toute évidence l’agression israélienne contre le Liban et en menaçant la Syrie, l’Iran et d’autres pays, ont libéré une énorme énergie de résistance, de vengeance et d’extrémisme, énergie qui a renforcé le potentiel de la terreur avant de se retourner, comme un boomerang, contre l’Occident.
L’analyse de la substance des processus de mondialisation, ainsi que des doctrines politiques et militaires des États-Unis d’Amérique et d’autres États, permet de se convaincre que le terrorisme favorise la réalisation des objectifs de domination du monde et la soumission des États aux intérêts de l’oligarchie mondiale. Cela signifie qu’il ne constitue pas un sujet en tant que tel de la politique mondiale mais un simple instrument, le moyen d’instaurer un nouvel ordre unipolaire ayant un centre de commandement mondial unique, d’effacer les frontières nationales et d’assurer la domination d’une nouvelle élite mondiale. C’est elle qui constitue le sujet principal du terrorisme international, son idéologue et son « parrain ». C’est elle aussi qui s’efforce de diriger le terrorisme contre d’autres États, y compris contre la Russie.
La principale cible de la nouvelle élite mondiale est la réalité naturelle, traditionnelle, historique et culturelle qui a jeté les bases du système de relations entre les États, de l’organisation de la civilisation humaine en États nationaux, de l’identité nationale.
Le terrorisme international actuel est un phénomène qui consiste, pour des structures gouvernementales ou non gouvernementales, à utiliser la terreur comme moyen d’atteindre des objectifs politiques en terrorisant, déstabilisant les populations sur le plan socio-psychologique, en démotivant les structures du pouvoir d’État et en créant les conditions permettant de manipuler la politique de l’État et le comportement des citoyens.
Le terrorisme est un moyen de faire la guerre de manière différente, non conventionnelle. Simultanément, le terrorisme, allié aux médias, se comporte comme un système de contrôle des processus mondiaux. C’est précisément la symbiose des médias et de la terreur qui crée les conditions favorables à des bouleversements dans la politique mondiale et dans la réalité existante. Si l’on examine dans ce contexte les événements du 11 septembre 2001 aux États-Unis d’Amérique, on peut en tirer les conclusions suivantes :
l’attentat terroriste contre les tours jumelles du World Trade Center a modifié le cours de l’histoire du monde en détruisant définitivement l’ordre mondial issu des accords de Yalta-Potsdam ;
il a délié les mains des États-Unis d’Amérique, de la Grande-Bretagne et d’Israël, leur permettant de mener des actions contre d’autres pays en faisant fi des règles de l’ONU et des accords internationaux ;
il a stimulé l’amplification du terrorisme international.
D’autre part, le terrorisme se présente comme un instrument radical de résistance aux processus de mondialisation, comme un moyen de lutte de libération nationale, de séparatisme, un moyen de résoudre les conflits entre les nations et entre les religions, ainsi que comme in instrument de lutte économique et politique.
En Afghanistan, au Kosovo, en Asie centrale, au Proche Orient et dans le Caucase nous constatons que la terreur sert aussi à protéger des narcotrafiquants en déstabilisant leurs zones de passage. On peut constater que dans un contexte de crise systémique mondiale la terreur est devenue une sorte de culture de la mort, la culture de notre quotidien. Il a fait irruption dans la prospère Europe, tourmente la Russie, secoue le Proche-Orient et l’Extrême-Orient. Il favorise l’accoutumance de la communauté internationale à des ingérences violentes et illégales dans les affaires intérieures des États et à la destruction du système de sécurité internationale.
La terreur engendre le culte de la force et lui soumet la politique, le comportement des gouvernements et de la population. Le plus effrayant est que le terrorisme a un grand avenir en raison de la nouvelle spirale de guerre qui s’annonce pour la redistribution des ressources mondiales et pour le contrôle des zones clé de la planète. Dans la stratégie de sécurité nationale des États-Unis d’Amérique, approuvée cette année par le Congrès états-unien, l’objectif avoué de la politique de Washington est « de s’assurer l’accès aux régions clé du monde, aux communications stratégiques et aux ressources mondiales », avec comme moyen pour y parvenir de procéder à des frappes préventives contre n’importe quel pays. Du point de vue du Congrès, les États-Unis d’Amérique peuvent donc adopter une doctrine de frappes nucléaires préventives qui s’apparente à du terrorisme nucléaire. Cela implique l’utilisation à grande échelle de substances nocives et d’armes de destruction massive. On ne s’embarrassera pas de scrupules pour choisir les moyens de répondre à une attaque. Pour se défendre les parties n’auront que le choix des moyens.
La provocation par un acte terroriste devient un moyen d’atteindre des objectifs politiques d’ampleur globale, régionale et locale. Ainsi, une provocation organisée dans la localité de Rachic (Kosovo, Serbie) a fini par entraîner le changement de régime politique en Serbie et l’effondrement de la République fédérée de Yougoslavie, tout en servant de prétexte à l’agression de l’OTAN et à la séparation du Kosovo de la Serbie. Il s’agit d’une provocation d’ampleur régionale.
Les explosions dans le métro de Londres, les désordres à Paris en 2005-2006 sont des provocations locales qui ont eu des répercussions sur la politique et l’opinion publique en Grande Bretagne et en France. Pratiquement chaque acte terroriste dissimule des forces politiques puissantes, des entreprises transnationales ou des structures criminelles ayant des objectifs précis. Et presque tous les actes terroristes, à l’exception des activités de libération nationale) sont en réalité des provocations.
Même en Irak, les explosions dans les mosquées sunnites et shiites ne sont rien d’autre que des provocations organisées en vertu du principe « diviser pour régner ». Il en va de même de la prise en otage et de l’assassinat de membres de la mission diplomatique russe à Bagdad. L’acte terroriste commis à des fins de provocation est aussi ancien que l’humanité elle-même. Ce sont précisément des provocations terroristes qui ont servi de prétextes au déclenchement des deux guerres mondiales. Les événements du 11 septembre 2001 constituent une provocation mondiale. On peut parler d’opération d’ampleur mondiale. De telles opérations permettent en général de résoudre plusieurs problèmes mondiaux à la fois. On peut les définir comme suit :
1. L’oligarchie financière mondiale et les États-Unis d’Amérique ont obtenu le droit non formel de recourir à la force contre n’importe quel État.
2. Le rôle du Conseil de sécurité s’est trouvé dévalué. Il fait de plus en plus figure d’organisation criminelle complice de l’agresseur et alliée à la nouvelle dictature fasciste mondiale.
3. Grâce à la provocation du 11 septembre, les États-Unis d’Amérique ont consolidé leur monopole mondial et ont obtenu l’accès à n’importe quelle région du monde et à ses ressources.
Dans le déroulement d’une opération-provocation il y a toujours trois éléments obligatoires : le commanditaire, l’organisateur et l’exécutant. En ce qui concerne la provocation du 11 septembre et contrairement à l’opinion dominante, « Al-Qaida » ne pouvait être ni le commanditaire, ni l’organisateur, ne disposant pas des moyens financiers suffisants (et ils sont énormes) pour commander une action d’une telle ampleur.
Toutes les opérations menées par cette organisation ne sont que des actions locales et assez primitives. Elle ne dispose pas des ressources humaines, d’un réseau d’agents suffisamment développé sur le territoire des États-Unis d’Amérique, pour réussir à pénétrer les dizaines de structures publiques et privées qui assurent le fonctionnement des transports aériens et veillent à sa sécurité. Al-Qaida ne saurait donc avoir été l’organisateur de cette opération (sinon à quoi peuvent bien servir le FBI et la CIA ?). Ces gens pourraient en revanche fort bien avoir été de simples exécutants de cet acte terroriste.
À mon avis, le commanditaire de cette provocation pourrait avoir été l’oligarchie financière mondiale, dans le but d’installer une fois pour toutes « la dictature fasciste mondiale des banques » (l’expression appartient à l’économiste états-unien bien connu Lyndon LaRouche) et d’assurer le contrôle de ressources mondiales en hydrocarbures limitées. Il se serait agi par la même de s’assurer la domination mondiale pour longtemps.
L’invasion de l’Afghanistan, riche en ressources gazières, de l’Irak et peut-être aussi de l’Iran, qui possèdent des réserves mondiales de pétrole, mais aussi l’instauration d’un contrôle militaire sur les communications pétrolières stratégiques et l’augmentation radicale du prix du pétrole sont des conséquences des événements du 11 septembre 2001.
L’organisateur de l’opération pourrait avoir été un consortium bien organisé et abondamment financé formé de représentants (anciens et actuels) des services secrets, d’organisations maçonniques et d’employés des transports aériens.
La couverture médiatique et juridique a été assurée par des organes de presse, des juristes et des politiciens stipendiés. Les exécutants ont été choisis sur la base de leur appartenance ethnique à la région qui possède les ressources naturelles d’importance mondiale.
L’opération a réussi, les objectifs sont atteints.
L’expression « terrorisme international » en tant que principale menace pour l’humanité a fait irruption dans le quotidien politique et social. Cette menace a été identifiée en la personne d’un islamiste, ressortissant d’un pays disposant d’énormes ressources en hydrocarbures. Le système international mis sur pied à l’époque où le monde était bipolaire a été détruit et les notions d’agression, de terrorisme d’État et de droit a la défense ont été altérées.
Le droit des peuples de résister aux agressions et aux activités subversives des services secrets étrangers ainsi que de défendre leurs intérêts nationaux est foulé aux pieds. Toutes les garanties sont assurées en revanche aux forces qui cherchent à instaurer une dictature mondiale et à dominer le monde. Mais la guerre mondiale n’est pas encore finie. Elle a été provoquée le 11 septembre 2001 et elle n’est que le prélude à de grands événements à venir.
par Général Leonid Ivashov * / 17 mars 2009 / Réseau Voltaire
18.3.09 20:58
Le-11-septembre-2001-une-provocation-mondiale

Partager