samedi, septembre 23, 2006

LA MORT POSSIBLE DE BEN LADEN

LA MORT POSSIBLE DE BEN LADEN UNE NOUVELLE FOIS ÉVOQUÉE, SANS CONFIRMATION
23/9/2006

Les services de renseignement saoudiens sont convaincus qu'Oussama ben Laden est mort, selon une note confidentielle de leurs homologues français publiée samedi par le quotidien régional L'Est Républicain, mais ce décès, déjà maintes fois annoncé par le passé, n'a pas été confirmé samedi.
Cette mort "n'est en rien confirmée", a indiqué à la presse le président Jacques Chirac, tout en authentifiant indirectement la note confidentielle de la DGSE puisqu'il s'est dit "surpris" de sa publication dans la presse.
La Maison Blanche et le Département d'Etat n'ont pas confirmé samedi ces informations. "Nous n'avons aucune confirmation", a déclaré à New York le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack, interrogé par l'AFP.Peu après, un porte-parole de la Maison Blanche, Blair Jones, également interrogé par l'AFP, a fait le même commentaire: "Nous n'avons pas de confirmation de cette information".
Au Pakistan, le ministre de l'intérieur Aftab Sherpao a déclaré samedi à l'AFP qu'Islamabad ne possédait aucun élément permettant de confirmer ces informations. "Non, nous n'avons aucun d'élément d'information de ce type en notre possession", a-t-il dit.
Dans un bref communiqué, le ministère français de la Défense avait lui aussi précisé que ces informations "ne peuvent être confirmées", tout en ajoutant que le ministre Michèle Alliot-Marie avait "demandé qu'une enquête soit diligentée pour déterminer l'origine de cette fuite, susceptible de constituer un délit passible de sanctions pénales".
Datée du 21 septembre, une note confidentielle de la DGSE, les services secrets français, affirme que les renseignements saoudiens ont "acquis la conviction qu'Oussama ben Laden est mort" de la typhoïde, selon le quotidien régional L'Est Républicain.
Aucune source officielle, à Ryad ou Paris, ne confirmait le décès du chef islamiste d'origine saoudienne, l'homme le plus recherché de la planète pour être l'instigateur déclaré des attentats du 11 septembre 2001, qui ont fait 2.973 morts aux Etats-Unis.
Selon cette note, "les éléments recueillis par les Saoudiens indiquent que le chef d'Al Qaïda aurait été victime, alors qu'il se trouvait au Pakistan le 23 août 2006, d'une très forte crise de typhoïde ayant entraîné une paralysie partielle de ses membres inférieurs".
"Son isolement géographique provoqué par une fuite permanente aurait rendu impossible toute assistance médicale (et) le 4 septembre 2006 les services saoudiens de sécurité ont recueilli les premiers renseignements faisant état de son décès", selon la note.
La DGSE précise que les Saoudiens "attendraient d'obtenir davantage de détails et, notamment, le lieu exact de son inhumation, pour annoncer officiellement la nouvelle", une tâche difficile puisque le milliardaire terroriste de 49 ans est censé se cacher quelque part dans les montagnes frontalières entre l'Afghanistan et la Pakistan.
En janvier 2002, le président pakistanais Pervez Musharraf estimait que l'islamiste serait mort de déficience rénale, puis en juillet Dale Watson, le chef du FBI, pensait qu'il n'était "probablementplus de ce monde". En décembre, c'était au tour du chef de la diplomatie pakistanaise, Khurshid Kasuri, d'affirmer qu'il avait succombé à des opérations militaires américaines.
Pourtant, en septembre 2003, Al-Jazira diffusait une vidéo, datant d'avril-mai et montrant ben Laden et son numéro 2 marchant dans la montagne. En octobre 2004, la chaîne montrait une nouvelle vidéo de l'islamiste.
En septembre 2005, un officier américain affirmait que ben Laden était malade et tentait de se faire soigner mais en janvier et mai 2006 l'islamiste a repris la parole via des cassettes audio.
Il reste l'ennemi numéro un des Etats-Unis, comme l'a rappelé le président George W. Bush, promettant, pour le cinquième anniversaire des attentats du 11 septembre, de le capturer "peuimporte le temps que cela prendra".
23/9/2006
http://www.rtl.fr/info/default.asp

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vendredi, septembre 22, 2006

Le Hezbollah célèbre « la victoire »

Sous le slogan « Nasrallah, Nasrallah, la victoire nous appartient », des milliers de personnes se sont rassemblées dans la banlieue sud de Beyrouth à l'appel du Hezbollah.

Les manifestants affluaient au lieu du rassemblement depuis jeudi, de toutes les régions du Liban, particulièrement du sud, qui est à majoritéchiite.
Hormis les partisans du Hezbollah, les militants du parti chrétien de Michel Aoun ont également participé au rassemblement.
Le Hezbollah a mobilisé un service d'ordre de 6000 personnes, et l'arméelibanaise s'est déployée dans les alentours du lieu de rassemblement et a installé des batteries anti-aériennes.
Il s'agissait d'une première apparition publique pour le secrétaire général du Parti de Dieu, Hassan Nasrallah, depuis le récent conflit avec Israël.
Dans son discours devant la foule imposante, M. Nasrallah a proclamé la « victoire divine » de son parti contre l'armée israélienne. Il a estimé que l'issue du conflit est une victoire « historique et stratégique ». « Fini le mythe de l'État et de l'armée invincibles », a insisté Nasrallah, faisant référence à Israël et son armée.
La manifestation du Hezbollah coïncide avec l'achèvement du retrait de l'armée israélienne du Liban, prévu vendredi.
En organisant cette manifestation à cette date, le Hezbollah veut montrer que ses capacités de mobilisation sont toujours intactes, malgré les 34 joursd'affrontements avec les troupes israéliennes.
Selon la chaîne de télévision du parti, Al-Manar, ce rassemblement constitue un référendum pour le maintien de l'armement du Hezbollah. Hassan Nasrallah a d'ailleurs déclaré que le mouvement disposait toujours d'un arsenal de 20 000 roquettes et qu'il n'a aucune intention de désarmer.
Le désarmement de la formation chiite est exigé par la résolution 1701 de l'ONU qui a mis fin au conflit.
Par ailleurs, le ministre libanais de la Défense, Elias Murr, a annoncé que si l'armée israélienne ne se retirait pas vendredi des territoires du sud du pays, son pays déposerait une plainte au Conseil de sécurité de l'ONU.
Sur le plan intérieur, M. Murr a déclaré dans une entrevue au quotidien français Le Monde que les combattants du mouvement chiite Hezbollah « et leurs armes » pourraient être intégrés dans une brigade de l'armée libanaise chargée de « laprotection des villages » du Liban-Sud.

22 septembre 2006 à 16 h 47/ http://www.radio-canada.ca/


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Nasrallah proclame la

En réponse à l'article : Israel/Liban « guerre ouverte » Publié le dimanche 16 juillet 2006 par nul dans la rubrique politique / http://e-torpedo.net/ nul ...

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« Nous avons tiré plus d’un million de sous-munitons. Ce que nous avons fait était fou et monstrueux. Nous avons arrosé ...


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Poèmes de prisonniers de ...

Poèmes de prisonniers de GuantánamoEST-IL VRAI… Est-il vrai que l’herbe repousse après la pluie?Est-il vrai que les
fleurs revivent au

printemps?Est-il ...

http://20six.fr/basta

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Le rapport des services de renseignement allemands sur le 11 septembre

Le document ci-dessous a été publié en juin 2002. S’il est authentique, il doit être classé parmi les documents les plus remarquables de l'histoire. Il se présente comme un rapport top secret de l'Agence allemande des renseignements extérieurs, le Bundesnachrichtendienst (BND), préparé avec l'aide de l’Agence allemande des renseignements internes, le BfV. Quelques-unes des déclarations les plus importantes qu'il contient sont les suivantes : les renseignements allemands ont découvert des plans d’attaque d’extrémistes arabes contre les USA, qui devaient avoir lieu le 10 ou le 11 septembre 2001. Israël avait connaissance des plans et a souhaité qu’ils aient lieu sans obstacle. L'ambassadeur allemand a informé le président US des attaques imminentes. Bush a remercié l'ambassadeur et a dit qu'il était déjà au courant. Plus tard, son administration a instamment demandé la suppression des informations sur cette alerte. Le rapport détaille que parmi diverses raisons de l'administration US pour encourager l'attaque, il y avait le désir d'avoir un prétexte pour attaquer l'Afghanistan afin de sécuriser l’itinéraire d’un pipeline pour les compagnies pétrolières occidentales exportant le pétrole du bassin de la Mer Caspienne. En dépit de dénonciations virulentes de diverses parties sur l'authenticité du rapport, le gouvernement allemand n’a pas, à notre connaissance, publié de démenti sur son authenticité. Même s’il le faisait, la demande alléguée urgente de secret pourrait fournir les raisons d’un tel démenti. Aucune autre réfutation effective de l'exactitude du rapport n'a été vue par les rédacteurs de ce site Internet. En conséquence, nous le présentons pour ce qu'il vaut, comme un document peut-être véritable d'immense portée historique.

Ce lien ci-dessous, sur Fox News, corrobore certaines parties du rapport de la BND sur l’espionnage israélien aux USA. Les éléments corroborants incluent (entre autres) la tactique israélienne consistant à fournir des avertissements inutilisables, leurs liens au trafic de drogue du crime organisé, et le non partage des informations avec le FBI.

RAPPORT DE FOND SUR LE 9/11/2001TOP SECRET
Le lundi 6,août 2001, à 17 heures 50, l'ambassadeur [allemand] Ischinger a notifié personnellement au Président US une information, développée par le Bundesamt fur Verfassungsschutz [service secret intérieur allemand] ainsi que par le BND [Bundesnachrichtendienst, service secret étranger allemand], qui montrait qu'une attaque par un groupe arabe radical basé en partie en Allemagne allait se produire le 10-11 septembre 2001. Le Président résidait à ce moment-là dans sa ferme du Texas. Notre ambassadeur agissait directement en réponse aux instructions du ministre des Affaires Étrangères Fischer.
Wolfgang IschingerCette information a été développée à partir de la surveillance officielle des groupes extrémistes arabes opérant en République Fédérale ainsi qu'à partir de communications, concernant ce sujet, interceptées entre l'ambassade d'Israël et le ministère des Affaires Étrangères israélien à Tel Aviv.L'information a été « reçue avec reconnaissance » par le Président US qui a alors déclaré qu'il avait aussi connaissance des mêmes attaques en instance.Suite à ces attaques, à travers le Département d’État US, le bureau du Président US a fait une demande pressante au gouvernement de République Fédérale Allemande pour qu'aucune référence ne soit faite sur les avertissements officiels donnés par l'ambassadeur Ischinger.Conformément à la règle, pour clarifier le fond de cette affaire, cette Gesamübersicht [enquête globale] des événements menant à l’attaque a été préparée, sur la base d’extraits de rapports de nos postes étrangers [BND]. De façon générale, il est évident que les autorités US avaient connaissance des attaques en instance. Pourquoi elles n'ont rien fait est expliqué dans ce qui suit.
Arrière-plan : Vue générale d'ensemble En raison de l’implication de la famille Bush dans les affaires pétrolières (Zapata Oil Company), de nombreux individus et sociétés importants et riches avec des intérêts pétroliers ont financièrement soutenu la carrière politique de Bush. Aujourd'hui, l'administration Bush est donc fortement influencée par les principaux groupes d'affaires US.Le condidat à la Vice-Présidence US, Richard « Dick » Cheney, avait été Directeur Principal de Halliburton Company. Cette compagnie, basée à Dallas au Texas, où Bush était gouverneur, est la plus grande compagnie mondiale de services pétroliers.Entre 1991 et 1997, d’importantes compagnies pétrolières US, telles que Texaco, Unocal, Shell, BP Amoco, Chevron et Exxon-Mobil, se sont impliquées dans l'ancien état soviétique du Kazakhstan qui détient d'immenses réserves pétrolières. Le gouvernement kazakh a été en fin de compte payé plus de trois milliards de dollars avec l'argent des sociétés pour permettre à ces compagnies de garder des droits sur le pétrole. Simultanément, ces compagnies ont convenu en outre d’accorder une somme de 35 milliards de dollars US aux investissements en usines et équipement pour les projets au Kazakhstan. Un rapport confidentiel du projet desdites sociétés US annonçait que les réserves en gaz et en pétrole kazakhs s'élèveraient à quatre mille milliards de dollars US.Les USA ne sont pas autosuffisants en pétrole, 50% de leur approvisionnement est importé de diverses sources étrangères. Environ 80% du pétrole importé aux USA vient des pays de l’OPEP, le cartel pétrolier arabe. En raison du soutien inconditionnel des dirigeants politiques US à l'État d'Israël, ces gouvernements arabes ont des rapports très tendus avec les USA.
Un autre petit pourcentage du pétrole importé aux USA provient du Venezuela. Précisément, le gouvernement US a tenté de renverser récemment le gouvernement de Chavez avec l'aide de la CIA pour le remplacer par un gouvernement « plus sympathique aux besoins pétroliers US ».Un document sur la situation, préparé par le bureau du Vice-Président Cheney, déclare que les réserves pétrolières kazakhs seraient « plus que suffisantes pour assurer au moins une décennie de besoins US » et de plus « réduiraient la dépendance US à l'égard l'OPEP ».Unocal Oil Company a signé un accord avec les forces taliban régnantes ainsi qu’avec leurs adversaires, l'Alliance du Nord, afin de permettre la construction d’un pipeline pétrolier à travers l'Afghanistan et le Pakistan, directement vers l'Océan Indien. Grâce à cela, les taux exorbitants imposés par les Russes pour l’utilisation de ses pipelines seraient évités. Unocal a alors ouvert des bureaux officiels en Ouzbékistan, au Pakistan, au Turkménistan et au Kazakhstan, afin de faciliter la construction de ce pipeline pétrolier.En décembre 1997, les représentants officiels des Talibans étaient aux USA pour suivre une conférence au siège social d'Unocal au Texas pour discuter du pipeline afghan. Ces entretiens ont échoué parce que Unocal a estimé que les demandes financières faites par les Talibans étaient excessives.En 1998, des différends internes en Afghanistan, et l'instabilité inhérente au Pakistan, ont atteint des niveaux tels qu’ils ont rendu impossible l’exécution du projet de pipeline. Dans la même année, la firme Enron, basée à Houston au Texas, a suggérée à la place de construire un pipeline pétrolier de trois milliards, parallèle aux pipelines russes, courant vers l'ouest plutôt que de prendre l’itinéraire sud, plus court mais plus problématique.Dans un mémorandum secret de Cheney, il est dit que la compagnie Unocal était disposée à financer l’itinéraire sud. Selon lui, ce projet prendrait cinq ans pour se terminer et ses revenus annuels, après l’achèvement réussi du pipeline, approcheraient les deux milliards de dollars. Toutefois, et cela avait été le sujet d'un certain nombre de rapports US secrets, la seule chose se trouvant sur le chemin de la construction du pipeline était l'opposition fondamentale du gouvernement afghan et de ses partisans politiques.Le 8 mai 2001, le Département d’État US, au nom du Secrétaire d'État Powell, a donné 43 millions de dollars aux Talibans afin de faciliter leur coopération dans le projet de pipeline.Le 10 juin 2001, le BND a averti le bureau de la CIA à l'Ambassade US de la République Fédérale que certains terroristes arabes projetaient de s’emparer d’avions de ligne US pour les utiliser comme armes de destruction contre des symboles US importants. Cela a seulement été considéré comme un avertissement ordinaire. Cependant, l'avertissement du 6 août de la République Fédérale était spécifique quant à la date, à l’heure, et aux lieux des attaques.

Thomas SimmonsLe 11 juillet 2001, à Berlin, les fonctionnaires US : Thomas Simmons, ancien ambassadeur US au Pakistan, Lee Coldren, expert en affaires asiatiques du Département d’État, et Karl Inderfurth, Secrétaire d'État adjoint pour les Affaires asiatiques, ont rencontré les dirigeants des renseignements russes et pakistanais. Lors de cette réunion, qui était sous surveillance, les Usaméricains ont déclaré qu’ils planifiaient de lancer des frappes militaires contre l'Afghanistan en octobre de cette année. Le but de ces frappes était de renverser le gouvernement afghan et les Talibans, afin de les remplacer par un gouvernement « plus sensible aux besoins des intérêts pétroliers US ».À la mi-août 2001, Poutine, le Président de la Fédération de Russie, a ordonné d’avertir les autorités US des attaques en instance contre des bâtiments du gouvernement à l'intérieur des USA. Cet avertissement a été transmis à l'ambassadeur US à Moscou et, via le bureau russe des ambassadeurs, directement au Président US.Le 20 août, le gouvernement français, via l'ambassade US à Paris et son ambassade à Washington, a émis une alerte plus spécifique. Cet avertissement spécifiait la date, l’heure et les lieux exacts des attaques.Le 11 septembre, le Président Bush et les hauts conseillers volaient vers l'État de Floride pour que le Président puisse parler avec des enfants dans une école. En plus, au même moment, le Vice-Président Cheney s’absentait de Washington et se mettait en sécurité dans le complexe présidentiel des montagnes du Maryland.Il a été noté à Washington que Cheney était resté séquestré au Maryland quelques temps et n’était réapparu en public qu’ entouré d’une forte sécurité.
Le rôle du Mossad israélien dans les attaques terroristesNote : Les deux sections suivantes sont considérées comme extrêmement sensibles à cause des relations spéciales entre la République Fédérale et ses citoyens juifs ainsi qu’avec l'État d'Israël. Ce matériel est compilé de sources allemandes et usaméricaines.Durant le mandat du Président George HW Bush, le gouvernement israélien a fait une demande officielle, mais très secrète, au Président US. Cette demande devait permettre aux agents du Mossad, les renseignements extérieurs israéliens, d'entrer aux USA pour effectuer des opérations de surveillance sur divers groupes arabes résidant dans ce pays.Le but déclaré de cette surveillance était de permettre aux Israéliens la détection précoce de complots terroriste contre leur pays. La permission pour cette surveillance a été accordée avec la mise en garde que le Mossad devrait coopérer avec le FBI et rapporter tous les résultats de ses recherches à cette agence.Cependant, ces conditions n’ont pas été observées. Non seulement le Mossad n'a informé le FBI d'aucune de ses recherches, mais il est connu qu’il s’est mis en commerce avec plusieurs groupes criminels israéliens des milieux russes. Ces groupes ont été engagés dans de vastes activités criminelles à l'intérieur des USA, incluant la contrebande d’ Ecstasy. Les agents du Mossad pouvaient bouleverser les investigations criminelles US grâce à leurs connaissances provenant de la surveillance téléphonique US de tels groupes.Il est même évident, grâce à la surveillance dirigée contre les agents du Mossad en République Fédérale ainsi qu’à l’interception de communications diplomatiques israéliennes entre la République fédérale et Tel Aviv, que le Mossad a avec succès infiltré divers groupes arabes extrémistes en République Fédérale et aux USA.Ces investigations ont révélé fin mai 2001 qu'une attaque devait être menée contre certaines cibles spécifiées dans les villes US de Washington et de New York. Mais il était manifeste que, non seulement le Mossad avait pleine connaissance de ces attaques bien à l'avance, mais en réalité, bien que leurs propres agents infiltraient ces groupes arabes, ils ont prêté assistance à la planification et à l'exécution de certaine des attaques.Que le gouvernement israélien se rendait parfaitement compte des ces attaque est absolument sûr et prouvé. Le trafic diplomatique entre l'Ambassade israélienne en République Fédérale et le Foreign Office israélien rendait manifeste que le Premier ministre Sharon avait pleine connaissance de ces attaques en instance et qu’il souhaitait ardemment qu'aucune tentative ne soit faite pour les empêcher.Bien que les fonctionnaires israéliens aient été chargés d'avertir la communauté des renseignements US qu'un certain genre d'attaque pouvait être possible, à aucun moment les dates et les cibles spécifiques (connues à ce moment-là des fonctionnaires israéliens) n’ont été données aux Usaméricains.La raison de cette attitude a été exprimée lors d’une conversation le 1er août 2001, entre l'attaché militaire israélien en République Fédérale et un membre de l’État-Major Général israélien. Il a été affirmé à ce moment qu’Israël croyait qu'une attaque sur le continent US enflammerait l'opinion publique US et permettrait à Israël de « nettoyer » leur État des « terroristes arabes et de ceux qui soutiennent de tels terroristes ». Il a été expliqué que ce « nettoyage » consisterait dans l'expulsion de tous les Arabes, et même des groupes chrétiens, de la région palestinienne.Les fonctionnaires des renseignements US ont à plusieurs reprises exprimé de grandes inquiétudes en rencontrant nos gens, sur le fait que le gouvernement israélien, avec une compagnie appelée Amdocs, pouvait effectuer la surveillance de toutes les communications téléphoniques US. Il a été catégoriquement affirmé que cette firme fondée par les Israéliens avait donné des contrats US à 25 des plus grandes compagnies téléphoniques US. Ces contrats ont été délivrés malgré les objections et les inquiétudes de la communauté des renseignements US.La raison officielle donnée pour cet arrangement extraordinaire, qui a permis aux agences israéliennes de surveiller tous les appels téléphoniques d’investigation hautement confidentiels, était que les USA ont « un rapport spécial » avec l'État d'Israël, et qu’ils l’avaient demandé.
Siège du BND à Pullach, près de MunichL'influence politique israélienne aux USAOn devrait noter ici que le lobby israélien professionnel aux USA est immense par sa taille et est considérée même par nos collègues US comme un facteur très puissant et entièrement dominant de la politique US.Le American Israel Public Affairs Committee (AIPAC) est le plus grand lobby étranger à Washington et le quatrième lobby le plus puissant du pays. D'autres groupes israéliens comptent aussi la Anti-Defamation League (dont les bureaux nationaux, avec la Israel Trade Mission et les nombreux consulats israéliens, où travaillent de nombreux agents du Mossad), le Jewish Institute for National Security Affairs et le Committee for Accuracy in Middle East Reporting in America.Ces groupes, conjointement avec les géants des médias à domination juive, comme le New York Times, le Washington Post, Newsweek Magazine, le Los Angeles Times, Time-Warner-AOL et leur réseau de nouvelles CNN, contrôlent totalement la diffusion des informations aux USA. Il est donc pratiquement impossible à toute information considérée comme opposée aux intérêts israéliens d’atteindre le public US, bien que de telles informations soient facilement disponibles sur la plupart des médias européens.
Le rôle des fondamentalistes chrétiens dans la politique USLa soi-disant « Droite Chrétienne » se compose de fondamentalistes protestants, où les soi-disant pentecôtistes jouent un rôle dominant. C'est une confession missionnaire très fanatique et agressive qui croit au retour du Christ vivant sur la Terre et à la subséquente élévation de ses membres au paradis céleste.Selon les vues de cette confession, pour que cette apparition du Christ se manifeste, plusieurs facteurs doivent être en place. D’abord, un certain nombre de juifs doivent se convertir au christianisme, ensuite, le temple juif doit être reconstruit à Jérusalem. Comme l'emplacement de ce temple est maintenant occupé par une importante mosquée islamique (sic), il sera nécessaire de la détruire.D’abord épiscopalien, Bush a embrassé d'autres confessions protestantes avant de rejoindre les Pentecôtistes. À part Bush, le Président US, et John Ashcroft, son Procureur Général, d'autres membres de son administration sont aussi membres de cette confession, qui est la deuxième plus grande confession chrétienne après l'Église Catholique. Comme une partie considérable du public US est d’un avis fortement défavorable envers les fanatiques religieux, ces faits ont été gardés complètement cachés.Bush et son entourage sont de très fermes défenseurs de l'État d’Israël à cause de leur croyance, qui voit la création de cette nation comme une autre condition du retour du Christ. Pour cette raison, Bush soutient sans réserve tout programme mis en avant par le gouvernement israélien, et il est un fervent disciple et défenseur de Sharon, le Premier ministre extrémiste de la droite israélienne.Ashcroft, le Procureur Général, a déclaré lors d’un sermon public (c’est un prédicateur pentecôtiste) que les musulmans sont des « agents de l'Antéchrist » et qu’ils doivent être détruits dans la soi-disant « Bataille d'Armageddon ». Selon les croyances chrétiennes fondamentalistes, cette bataille concernera l'existence d'Israël et elle mènera à la fin du monde et au retour du Christ.De manière générale, il est connu à Washington que Bush est complètement guidé par ses croyances religieuses et qu'il a tenté à plusieurs reprises d’imposer ses vues au public US au moyen de divers programmes déguisés, tels que le contrôle religieux des organisations caritatives, soutiens inconditionnels d’Israël, et ainsi de suite…

Résumé et perspectives
Les attaques terroriste sur les cibles US étaient pleinement connues à l'avance par de nombreuses entités. Le Président US était complètement informé quant à la nature et au moment exact de ces attaques.Le gouvernement US en général, et le Président US en particulier, sont devenus serviles devant les souhaits et les plans du gouvernement israélien. Comme ces plans englobent le déplacement des populations arabes d'Israël et des territoires limitrophes, il est évident que la population US est en train d’être poussée dans une situation qui pourrait facilement engendrer encore de terribles attaques dans leur patrie.En raison de cette possibilité, les autorités US sont déterminées à limiter toutes les discussion sur les attaques du 11 septembre à la version officielle lors de leur apparitions régulières dans les médias US.Il apparaît aussi de source confidentielle que les plans de Bush pour attaquer l'Irak sont fondés surtout sur le désir israélien de supprimer Saddam Hussein. Tel Aviv voit Hussein comme une réelle menace et a déjà attaqué ce pays auparavant.Il y a aussi la preuve que si Hussein était renversé par les forces militaires US, les ressources pétrolières irakiennes seraient mises sous contrôle du consortium pétrolier d'intérêts US qui soutient si avidement l'administration Bush.
Pullach, le 5 avril 2002.Commentaire par SPINE, l'expert en renseignement Le document prétend être du Bundesnachrichtendienst allemand (BND), qui a son siège social à Pullach, près de Munich. Il a été diffusé par Gregory Douglas, l’auteur de « Régicide : L'assassinat officiel de JFK », lors d'une réunion de la revue Barnes, à Washington. Le document allemand original, complet avec les marques de classification top secret et d'autres détails, est inclus pour examen minutieux et vérification. Le document peut être ou non véritable. La contrefaçon n’est pas démontrée. Si l'Ambassadeur Ischinger n’est pas allé à Crawford au Texas à la date fixée, ou n’a eu aucun de contact téléphonique avec le Président, alors le document ne peut pas être véridique. Si, d'une part, Ischinger a téléphoné au Président Bush ou est allé à Crawford lui parler à la date et à l’heure mentionnées, alors l’événement doit avoir été une affaire extrêmement urgente. Il sera possible à quelqu'un sachant où était l'Ambassadeur Ischinger de confirmer ou de réfuter les faits. Si le document est authentique, il explique l'hésitation de l'Allemagne à s’impliquer dans la soi-disant guerre contre le terrorisme, et dans l'agression contre les nations innocentes d'Irak et d'Afghanistan. Le silence public allemand pourrait bien s’expliquer par le souci concernant les relations extrêmement sensibles entre l'Allemagne et Israël, et par les implications horrifiantes que ce document aurait pour ses relations avec son allié de l'OTAN, les USA. Nous présentons ce document pour ce qu'il vaut. Si quelqu’un peut trouver la preuve qu'il est faux, nous ferons bon accueil à cette preuve. Sinon, il doit rester comme un document sans doute authentique, avec des implications vraiment dévastatrices.

Traduit par Pétrus Lombard et révisé par Fausto GiudiceSource et authenticité de document / © Copyright , physics911.net, 2006 The url address of this article is: www.mondialisation.ca/index.php?context=viewArticle&code=20060922&articleId=3305

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Trois ans plus tard ils nous mentent encore !

Dans les rues de Bagdad, l'humeur des Irakiens n'était pas à la fête pour l'anniversaire de l'intervention de la coalition censée marquer la fin d'une dictature.

« C'est un anniversaire douloureux. Nous nous attendions à ce que l'Irak aille mieux disait un bagdadien. Mais c'est le contraire qui se passe. L'Irak vient de vivre les trois pires années de son histoire ».Même constatation de la part de l'ex-premier ministre d'Irak par intérim, Lyad Allaoui, arrivé au pouvoir avec le soutien des Etats-Unis. « Il est malheureux que nous soyons en guerre civile.Chaque jour, nous perdons en moyenne une soixantaine de personnes dans tout le pays, si ce n'est pas plus, a-t-il déclaré dans une interview à la BBC. Si ce n'est pas une guerre civile, alors Dieu seul sait ce qu'est une guerre civile. »
Dieu et évidemment l'administration américaine et britannique, puisque l'emploi de « guerre civile » pour décrire la situation en Irak, a été immédiatement réfuté par le vice-président Dick Cheney et par le secrétaire britannique à la défense, John Reid.
Le premier accusant des insurgés Irakiens de vouloir fomenter un conflit civil tout en ne croyant pas à son aboutissement. Quant à Reid, voici ce qu'il affirme, « Il n'y a pas de guerre civile, et nous ne permettrons pas qu'une guerre civile se développe ». Les Etats-Unis et la Grande Bretagne, par la bouche de leurs dirigeants, continuent à nous prendre pour des imbéciles en nousmentant de la sorte. Il y a un peu plus d'un an de cela, je prédisais déjà une guerre civile en Irak. Voir le site Oulala: http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=1703 Pourtant certains à l'époque se moquaient de mes craintes.
Il faut avouer que depuis le déclenchement de l'intervention de la coalition, à l'aube du 20 mars 2003 les morts s'accumulent à la vitesse grand V dans ce pauvre pays martyr qu'est devenu l'Irak. Plus de trente milles morts Irakiens contre 2313 américains.
Pour le locataire de la maison Blanche toujours pas question de parler de guerre. Non ! George W Bush s'est adressé à ses compatriotes encore une fois sur le ton de l'optimisme devenu d'un ridicule frôlant l'aliénation pathologique. « Nous mettrons en ouvre une stratégie qui mènera à la victoire en Irak. Et une victoire en Irak, rendra cepays plus sûr et permettra d'ériger les fondations d'une paix pour les générations à venir. » Ce cow-boy nous affirme qu'il n'y a pas de guerre en Irak et dans la minute qui suit, nous parle de victoire. Quand il nous parle de bienfaits et de paix pour les générations à venir, ce n'est certainement pas aux Irakiens qu'il pense, mais bien aux portefeuilles des pétroliers.Heureusement nous voyons poindre aux Etats-Unis, des personnages influents se tourner contre l'administration Bush. Le Général à la retraite Paul Eaton, anciennement responsable de la formation des forces irakiennes de sécurité, a rejeté toute la responsabilité des échecs en Irak sur le secrétaire à la défense Donald Rumfeld, le décrivant comme un homme brutal, s'aliénant ses alliés et ne s'occupant pas des recommandations de l'état-major. Selon Anthony Cordesman, analyste du centre d'études stratégiques et internationales, tous les grands objectifs de l'administration Bush en Irak se sontrévélés illusoires. « Les efforts pour moderniser l'économie irakienne sont en gros, un échec financier, idéologique et bureaucratique », Ajoute monsieur Cordesman.
Quoi qu'il en soit, les forces américaines comptent un peu plus de 133,000 soldats en Irak, soit environ un tiers de plus que le 9 avril 2003, date de la chute de Bagdad. L'administration Bush nous a toujours fait croire que son but était de créer une démocratie en Irak avec l'avènement d'un gouvernement lui aussi élu bien évidemment démocratiquement. Pour affirmer les allégations de notre grand ami George W bush, voici le témoignage d'une Bagdadienne, madame Nadia Ahmed :Dimanche 18 décembre. Premier choc postélectoral: dans le taxi qui me conduit au travail, j'apprends par la radio que le prix de l'essence est passé de 50 à 150 dinars le litre! Le chauffeur, jeune chiite, regrette déjà d'avoir voté pour les chiites. «Notre doigt porte encore l'encre des élections et ils ontaugmenté le prix de l'essence! Comment je vais faire?» demande-t-il. Il me fait comprendre qu'il augmentera ses tarifs. (Comme la plupart des femmes irakiennes, j'ai renoncé à conduire ma voiture depuis l'occupation, pour des raisons de sécurité.) Cette semaine-là, des manifestations contre cette augmentation ont eu lieu à Bassora, à Nadjaf, à Karbala et à Mossoul.Lundi 19 décembre. À la télé, la Commission des élections annonce les premiers résultats. Comme je le craignais, la coalition chiite est en tête des listes à Bagdad et dans la plupart des gouvernorats du sud de l'Irak. J'éprouve un profond sentiment de déception, d'amertume. Pourquoi me suis-je laissé leurrer par ces élections? Suis-je naïve à ce point?Mardi 20 décembre. L'augmentation du prix de l'essence et les accusations de truquage des élections font la une des journaux. Tous les journaux, sauf celui du premier ministre, dénoncent l'augmentation du prix de l'essence. Le truquageest flagrant pour ceux qui n'ont pas eu les voix qu'ils espéraient: la liste laïque d'Allaoui et la liste sunnite.Au travail, un chiite, fier des résultats, me confie qu'il a mis, de ses propres mains, 1 000 bulletins pro-chiites dans les urnes de l'un des centres où il était de garde, à Sadr City! «Nous l'avons fait dans plusieurs centres», me chuchote-t-il en souriant.
Je l'ai écouté sans rien dire, de peur d'être étiquetée «anti-chiite». Je ne le suis pas, bien entendu, mais l'aveuglement des chiites est devenu tel qu'il est très risqué, et inutile, de discuter religion et politique avec eux. La peur de parler qu'on avait au temps de Saddam Hussein est-elle en train de se réinstaller? J'évite, par exemple, de parler religion, élections ou politique avec le chauffeur de taxi qui m'amène au travail tous les jours.L'après-midi, un voisin, Kamel, 40 ans, surveillant dans un bureau de vote, me dit qu'il a vu des policiers entrer au moment de lafermeture, à 18 h. Ils se sont mis à déchirer presque tous les bulletins en faveur d'Allaoui! Furieux, il a l'intention de porter plainte, mais il sait que la plupart de ceux que la Commission des élections a choisis pour suivre le déroulement du scrutin sont chiites. Sans parler des policiers, partout présents: ils sont presque tous chiites.Les élections sont loin d'être honnêtes. Et l'Irak est loin d'être sur le chemin de la démocratie.
Source : http://www.lactualite.com/shared/print.jsp?content=20060208_161908_1124&De Istanbul à Karachi, de Londres à Sydney, de la Suède au Pakistan, des milliers de personnes ont manifesté contre l'intervention américaine en Irak, mais les deux plus grands terroristes de la planète, Blair et Bush s'en moquent!


YABASTA

Soumis par Mehr Licht
23-03-2006



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mercredi, septembre 20, 2006

Prison de Guantanamo : A quand la fermeture ?

Cinq ans après les attentats de New York qui ont frappé les tours jumelles du World Trade Center, l’administration Bush semble déterminée à ne pas fermer la très controversée prison de Guantanamo malgré les nombreuses pressions des organisations de défense des droits de l’homme.

Alors que partout dans le monde, les Américains commémorent ce triste anniversaire, la polémique ne cesse d’enfler sur le maintien de cette prison.
Engagée dans une logique de guerre mondiale contre le terrorisme international depuis le 11 septembre 2001, la Maison-Blanche sous la pression des faucons du Pentagone et des nombreux lobbies, a réaffirmé la nécessité de garder les prisonniers en lieu sûr, ce lieu étant, selon George Bush, la prison de Guantanamo.
Cette prison, pour lui, permet de garder des hommes dangereux dans un lieu d’où ils ne pourraient pas s’enfuir.Pourtant, de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer la fermeture de cette prison pour l’instant sans succès.
C’est en fait la crise des fusées qui permit aux Américains d’intervenir sur l’île de Cuba. A l’époque (en 1961), le président américain John Kennedy ne supportait pas d’avoir des fusées braquées sur son pays par l’Union Soviétique dirigée par Nikita Khroutchev. On frôle alors la guerre nucléaire et on parle d’équilibre de la terreur. Prenant prétexte de vieux conflit et même après le retrait des fusées soviétiques, les Américains vont y rester au motif de surveiller les activités militaires, sachant que le président cubain, Fidèle Castro est un pro-soviétique. En échange de leur présence sur l’île, les Américains vont proposer de verser annuellement une somme d’argent à Cuba, proposition balayée du revers de la main par le leader cubain. Mais cela n’a pas empêché les Américains de se maintenir sur l’île pour y installer une base militaire puis aujourd’hui, une prison qui accueille les prisonniers capturés lors de la guerre d’Afghanistan en 2001.
Pourtant, les nombreuses violations du droit international humanitaire notamment les conventions de Genève sur la protection des prisonniers de guerre ont interpellé l’opinion internationale. Les récents « suicides suspects » de prisonniers (morts par pendaison malgré tout l’armada sécuritaire) ont attisé les soupçons sur les traitements subis par ces prisonniers. Certains d’entre eux sont libérés blanchis mais au compte-gouttes. D’autres inculpés, de nationalité étrangère sont jugés. Mais tous ceux qui y sortent, rapportent des traitements dégradants, des traumatismes, psychiques visant à démoraliser complètement les détenus. Ajouté à cela le fait que beaucoup d’entre eux ne savent même pas ce qui leur est reproché puisque n’étant pas inculpés. Qualifiés de terroristes, ils n’ont pas de statut et ne peuvent donc pas bénéficier des protections accordées par les conventions internationales. Ils sont donc exposés à toutes sortes de sévices.
D’ailleurs, deux Français d’origine maghrébine, ex-détenus de cette prison et récemment jugés puis condamnés en France, ont révélé à la stupeur de l’opinion internationale, que certains prisonniers de Guantanamo reçoivent la visite des agents de la DST (Direction de la surveillance du territoire). Cette révélation a surpris plus d’un, car les autorités françaises officiellement réclament la fermeture de cette prison. Mais cela montre en effet tout le décalage entre les discours officiels et la réalité de la politique internationale.
Pour la plupart, les prisonniers de Guantanamo sont des combattants talibans formés par la CIA (Central Intelligence Agency) à l’époque pour combattre les Soviétiques en Afghanistan. Mais, elle abrite aussi des prisonniers accusés d’être des terroristes dangereux, membres du réseau Al Quaïda et des personnes arrêtées sur la foi des renseignements de la CIA ou des forces spéciales américaines déployées, notamment en Afghanistan et en Irak, des renseignements pas forcément exacts.
Cette prison qui est le symbole même de la violation du droit international rentre dans le cadre d’un mouvement plus vaste déclenché par les stratèges de la Maison-Blanche contre Oussama Ben Laden et son réseau Al Quaïda. Mais les résultats sont plus que mitigés car cette prison continue d’apporter de l’eau au moulin des fondamentalistes musulmans.
Ces personnes qui prêchent quotidiennement la destruction des Etats Unis et de l’Etat sioniste peuvent compter sur Guantanamo pour rallier des milliers de jeunes à l’intégrisme religieux.
Ces jeunes utilisés comme des bombes en circulation continuent de semer la mort,que ce soit en Irak, en Espagne, en Angleterre, en Afghanistan ou dans les territoires palestiniens. Cette montée en puissance du fanatisme religieux, alimenté par les nombreuses injustices comme la prison de Guantanamo, est ignorée par l’administration Bush. Car en réalité, la pression des familles des victimes des attentats de New York est toujours assez forte. Cette prison permet de nourrir l’espoir d’une sorte de justice pour les familles car, rappelons-le, le principal suspect, Oussama Ben Laden est toujours en cavale. On se souvient encore que sous la pression des familles des victimes et à défaut de preuves, les juges avaient fini par condamner à la prison à vie, Zakarias Moussaoui, seul prévenu dans les attentats du 11 septembre 2001.
Plus récemment encore, le président américain avait signé une loi qui créait des tribunaux à Guantanamo pour y juger les détenus. Mais un recours de l’ancien chauffeur d’Oussama Ben Laden détenu sur l’île, avait donné l’occasion à la Cour suprême américaine d’annuler cette loi car jugée contraire à la Constitution fédérale. La Cour suprême est allée même plus loin en estimant que George Bush a excédé ses pouvoirs en prenant cette loi.
Selon la Cour, seuls des tribunaux situés sur le sol américain peuvent juger ces prisonniers (le président américain estimait que le transfert des prisonniers aux USA serait dangereux). Cette décision permet de constater qu’il reste encore des partisans du respect du droit international dans un pays où on conditionne l’aide aux pays africains par la démocratie et le respect des droits de l’homme.
Les révélations des tortures pratiquées sur les prisonniers irakiens à Abou Qaïb et la fermeture récente de cette prison permettent d’espérer une prochaine fermeture de Guantanamo. De même, les révélations des prisons secrètes de la CIA en Europe (Pologne, République Tchèque) permettent d’entretenir cet espoir même si interpellé sur la question le 8 septembre dernier, George Bush semblait toujours inflexible sur sa position.
En effet, pendant combien de temps le président américain résistera-t-il aux pressions de la communauté internationale, lui qui reproche à l’Iran de ne pas respecter le traité de non prolifération nucléaire et de vouloir se doter de la bombe atomique ?
Pierre Claver MILLOGO (Stagiaire) / Sidwaya / mercredi 20 septembre 2006.

http://www.lefaso.net/
Droits de l'Homme

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A l'Assemblée générale, Kofi Annan fait un bilan de dix ans d'action face aux crises mondiales

19 septembre 2006 – Ouvrant pour la dernière fois le débat général de l’Assemblée générale qui lui a accordé une véritable ovation, Kofi Annan a plaidé lors d'un bilan de son action pour un renforcement des Nations Unies face aux problèmes mondiaux, qui ont pris en dix ans une forme nouvelle, plus aiguë.

« Lorsque j'ai pris la parole pour la première fois en 1997, l'humanité faisait face selon moi à trois grands défis.D'abord, faire en sorte que la mondialisation profite à toute la race humaine et pas seulement à ses membres les plus chanceux. Ensuite, parvenir à panser les blessures de l'après guerre froide en établissant un nouvel ordre mondial de paix et de liberté. Enfin, protéger les droits et la dignité des individus, en particulier des femmes, qui étaient si largement piétinés », a déclaré le Secrétaire général.
« Au cours de la décennie qui s'est écoulée, beaucoup a été fait mais les événements nous ont présenté les même défis sous une nouvelle forme, plus aiguë », a-t-il estimé lors de sa présentation de son rapport annuel sur l'activité de l'ONU.
« Dans le domaine économique, la mondialisation et la croissance ont continué », a-t-il dit, notamment en Asie. « Mais ne nous faisons pas d'illusions. Le miracle asiatique n'est toujours pas répliqué dans d'autres régions du monde etses bénéfices sont loin d'être partagés ». « La mondialisation, qui en théorie doit nous rapprocher, en pratique risque de nous éloigner davantage », a-t-il dit.
Les ravages de la guerre quant à eux, se poursuivent. Si les statistiques laissent entendre qu'il y a moins de conflits, « dans trop de régions du monde, en particulier dans le monde en développement, les populations sont exposés à de violents conflits combattus à l'aide d'armes légères mais mortelles », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, « les populations du monde entier se sentent menacées », a-t-il souligné. A cet égard le Secrétaire général a dénoncé le rôle du terrorisme, qui « tue ou blesse relativement peu de gens en comparaison d'autres formes de violence », mais qui répand partout « la peur et l'insécurité ».
Le Secrétaire général a dénoncé aussi la diffusion des stéréotypes qui sous tendent l'idée d'un « conflit de civilisations » et « le manque desensibilité envers les croyances et les symboles religieux des autres ? volontaire ou non ? qui est exploité par ceux qui cherchent à fomenter une nouvelle guerre de religion à l'échelle mondiale ».
Kofi Annan a insisté à cet égard sur la nécessité de régler le conflit israélo-palestinien. « On aimerait croire que le conflit israélo-palestinien n'est qu'un conflit régional parmi d'autres. Mais ce n'est pas le cas. Aucun autre conflit ne porte une charge symbolique et émotionnelle aussi forte parmi des gens situés si loin du champ de bataille », a dit le Secrétaire général.
« D'un côté, les partisans d'Israël estiment qu'il est durement jugé par des normes qui ne sont pas appliquées à leur ennemis ? et cela est souvent vrai en particulier dans certains organes des Nations Unies. De l'autre côté, les gens sont outrés par le recours disproportionné à la force contre les Palestiniens et la poursuite de l'occupation et de la confiscation desterres arabes ».
« Tant que le Conseil de sécurité sera incapable de mettre fin à ce conflit et à l'occupation de près de 40 ans, en convaincant les deux parties d'accepter et de mettre en oeuvre ses résolutions, le respect pour les Nations Unies continuera de décliner », a prévenu le Secrétaire général.
« Notre impartialité continuera d'être remise en cause. Et nos efforts pour résoudre d'autres conflits seront entravés, y compris en Iraq et en Afghanistan », a-t-il souligné.
Le Secrétaire général a aussi insisté sur le désarmement mondial et la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive, regrettant que le document final du Sommet mondial de 2005 ne contienne « pas un mot sur la question ».
Enfin, dans le domaine de la protection des droits de l'Homme, le Secrétaire général a cité les progrès mais aussi déploré que « même la lutte légitime et nécessaire contre le terrorisme serve deprétexte à écorner ou abroger les droits fondamentaux, abandonnant du terrain aux terroristes et les aidant à trouver de nouvelles recrues ».
Il a enfin déploré la poursuite des crimes brutaux de par le monde, citant en particulier le conflit au Darfour.
« Nous faisons face en conséquence à des divisions qui menacent la notion même de communauté internationale, sur laquelle repose notre institution », a dit Kofi Annan, « au moment même où plus que jamais les êtres humains de par le monde forment une seule société ».
« Tant des défis qui se posent à nous sont mondiaux et exigent une réponse mondiale, dans laquelle tous les peuples du monde peuvent jouer leur rôle. Je dis « tous les peuples » de façon délibérée, comme notre Charte », « tant il est clair que les relations internationales ne sont pas que des relations entre Etats », a ajouté Kofi Annan.
« Ce qui compte est que le fort, comme le faibleacceptent d'être soumis aux mêmes règles et de traiter l'autre avec le même respect. Ce qui compte est que tous les peuples admettent la nécessité d'écouter, de faire des compromis, de prendre en compte le point de vue de l'autre », a-t-il fait observer.
« Et tout cela ne peut se produire que si les peuples sont unis par autre chose qu'un simple marché mondial ou même un ensemble de normes mondiales », a dit le Secrétaire général, qui a plaidé pour que chaque homme et femme, « quelque soit sa race, sa couleur ou ses croyances », apprenne à gagner la confiance de l'autre et à la donner en retour.
« Voila ce qui a sous-tendu les réformes et les idées nouvelles à l'ONU au cours de cette décennie frénétique », a-t-il dit.
Le Secrétaire général s'est estimé « chanceux » d'avoir présidé le Secrétariat à un moment où les Etats ont eu des « ambitions parfois sans limites » pour l'Organisation, même si leur « portefeuillene l'était pas vraiment ».
« Ensemble nous avons poussé de lourds rochers vers le haut de la montagne, même si certains nous ont échappé et sont redescendus. Mais cette montagne, avec ses bourrasques et sa vue panoramique est le meilleur point de vue sur la terre », a-t-il expliqué.
« Même si j'aspire à me reposer du fardeau de ces rochers obstinés dans la prochaine phase de ma vie, je sais que la montagne me manquera », a dit le Secrétaire général dont le mandat expire dans trois mois.
« Je sais qu'au bout du compte, le travail le plus exaltant au monde me manquera », a conclu Kofi Annan devant l'Assemblée générale, dont les membres se sont levés pour lui accorder une ovation.

Page de l'ONU consacrée au débat général de l'Assemblée générale, qui comprend letexte et la retransmission des déclarations.
Voir l’ensemble des http://www.un.org/apps/newsFr/déclarations au débat général de la 61ème session de l’Assemblée générale
ONU

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Les dossiers du nucléaire iranien et du processus de paix israélo-palestinien seront abordés lors de la 61e Assemblée générale de l'ONU, ...
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lundi, septembre 18, 2006

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Le désordre pour démocratiser



Coup sur coup, deux ouvrages traitant de la confrontation des Etats-Unis au Proche-Orient et ses réelles visées expansionnistes afin de mieux dominer cette région immensément riche en pétrole, matière stratégique vitale de premier ordre, viennent de paraître en Amérique.
Dans l’«Alliance contre Babylone, les USA, Israël et l’Irak», écrit par un brillant journaliste et correspondant d’ABC News, John K. Cooley, l’auteur s’insurge non seulement contre l’erreur stratégique ruineuse commise parson pays, mais révèle que l’occupation de la Mésopotamie a été dictée avant tout par des considérations religieuses et historiques datant de l’Antiquité. Il fait remarquer, au passage, que l’attaque de l’Irak et son occupation ont été ainsi décidées par les Israélo-conservateurs républicains bien avant le 11 Septembre 2001. Il s’agissait de venger les Juifs des mauvais traitements infligés de la part du monarque Nabuchodonosor entre 604 et 562 avant J.C.
Ce sont de pareils contes et légendes parfois rapportés dans la Torah qui ne cessent de guider, mais en mal, la droite évangéliste et fascisante américaine.C’est ainsi que Tel-Aviv est parvenue sans aucuns frais, sans tirer aucune balle —mais grâce à la contribution directe humainement et financièrement ruineuse de son suzerain Bush secondé par Blair— à foutre une terrifiante pagaille dans le pays du Tigre et de l’Euphrate. Alors que sous Saddam Hussein, avant son injuste et dramatiqueoccupation du Koweït, l’Irak était considéré à juste titre, comme l’Etat arabe le plus évolué dans la plupart des domaines, y compris dans celui de l’armement sophistiqué, ce dont Israël prenait ombrage, particulièrement eu égard à sa sécurité. Et maintenant «qu’une tête pleine mais forcenée est tombée», les sionistes lorgnent fort du côté de l’Iran de Ahmadinjad !

Le second livre «Never quit the fight» (Ne jamais abandonner le combat) est paru le 10 juillet 2006.Son auteur, le Colonel Ralph Peters, ancien spécialiste des renseignements et auteur de plusieurs écrits en matière de stratégie parus dans la revue militaire «Armed Forces Journal», traite, entre autres, de la feuille de route conçue par les faucons républicains en collaboration avec les ultra-sionistes pour un «nouveau Proche-Orient» délimité.
Ce projet stratégique US est l’œuvre d’un petit groupe néo-conservateur comprenant Horman Podhoretz, RichardPerle et l’Israélien Nathan Sharansky.Globalement rejetés par la majorité du monde arabo-musulman, ces «fondements de l’avenir» sont présentés aussi sous d’autres terminologies comme «Le Moyen-Orient élargi», le «Grand Moyen-Orient» ou «Partenariat pour l’avenir».
But recherché par le brain-trust guerrier américano-israélien : remodeler toute cette région du monde, selon leur propre vision mercantile, par un partage confessionnel dominé essentiellement par les chiites et les sunnites. Ceux-ci sont appelés à se mesurer, un jour, les uns contre les autres grâce ou à cause de leurs bombes nucléaires respectives, celles détenues déjà par le Pakistan, suite à un financement arabe provenant des pétrodollars et celles en préparation avancée de la part de l’Iran dont rien ne semble bloquer la marche allègre vers la maîtrise de l’atome à des fins pacifiques et militaires inavouées.
Ainsi, d’après les desiderata des ultra-conservateurs, de nouveauxEtats sont appelés à disparaître, à être redéfinis ou à être partagés, alors que d’autres doivent naître, fusionner ou s’agrandir.Cette nouvelle carte en gestation du monde arabo-musulman, faisant, toutefois, exception du Maghreb jusqu’à l’Egypte, est échafaudée «méthodiquement» pour aboutir à un partage confessionnel et ethnique. Ralph Peter «ne voit de salut pour le Proche-Orient qu’à travers sa désintégration en plusieurs Etats : sunnite, chiite et kurde.Pensant trouver un remède à la violence, il propose l’établissement d’un Etat islamique constitué de la Mecque et Médine, qui ressemblerait au Vatican et à qui reviendrait la gestion des mouvements et des écoles religieuses à travers le monde.Voici certaines des propositions relatives au découpage du Proche-Orient :
– Regrouper les trois plus grandes régions sunnites irakiennes dans un seul Etat libre de s’unir à la Syrie.
– Défaire la Syrie de son littoralpour l’intégrer à «l’Etat du Grand Liban», redonnant ainsi vie à l’Etat phénicien.
– Faire du sud de l’Irak chiite le noyau dur d’un Etat chiite arabe qui s’étendrait à l’est du Royaume saoudien.
– Créer un Etat kurde indépendant, le Kurdistan, qui s’étendrait de Dierbakir à Tabriz (incluant le Kurdistan irakien, des parties de la Syrie, de la Turquie, de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan), et dans lequel Peters voit l’Etat le plus favorable à l’Occident, de la Bulgarie au Japon».
Ce projet, qui reste dans son ensemble assez flou et tout en théorie, ne cesse de s’avérer inapplicable sauf par l’usage des baïonnettes, à l’instar du Sud Soudan, riche en pétrole. Ses populations chrétiennes en armes menées, des dizaines d’années durant, par le leader charismatique John Garang (tué dans un accident d’avion) et soutenues par le Pentagone, sont parvenues à faire, finalement, une sécession légalementpromise d’ici cinq ans après un référendum de pure forme.Il s’agit, avant tout, de tirer des prétextes afin de tenter d’éliminer toutes les résistances armées arabes en commençant par le Hamas et le Hezbollah.Toutefois, celui-ci s’est avéré être un os sur lequel Tsahal, le bras armé de Washington, s’est brisé les dents.Quel gâchis !
Voici ce que note à ce propos Mohamed Al-Sayed, un politologue égyptien : «Sous prétexte de démocratie, ce projet (le démantèlement du Moyen-Orient) est une sorte de néocolonialisme qui consiste à détruire puis à rebâtir des Etats pro-américains.Comment, à travers tous ces massacres, peut-on créer une région démocratique ?».Et Chaïma Abdelhamid, analyste, d’avancer de son côté : «Effectivement, toutes les destructions en Palestine, en Afghanistan, en Irak ou encore au Liban ne sont pour les Américains qu’un moyen d’appliquer leur théorie du chaos qui vise, selon les Américains, à créer un désordre pourdémocratiser».
Heureusement que les Taliban en Afghanistan ont repris du poil de la bête, que les Djihadistes au pays du Tigre et de l’Euphrate en font voir de toutes les couleurs à l’alliance du mal et les pertes anglo-américaines, après trois ans d’occupation, totalisent, selon des sources crédibles, près de dix mille tués auxquels il faut ajouter autant de déserteurs, dont cinq mille ayant fui au Canada.Une véritable catastrophe !
Quant au coup de tonnerre provoqué par la résistance héroïque des milices du Parti de Dieu, trente-trois jours durant, ce fut un véritable volcan ! N’ont-ils pas su et pu repousser les avancées, au Liban Sud, des faux-invincibles guerriers de Tsahal et cela, malgré les multiples féroces bombardements tous azimuts. Une victoire libanaise, morale aussi, est arrivée à temps. Elle est destinée à renvoyer, dare-dare, les maîtres penseurs de la droite orthodoxe américano-sioniste à leurs études pourplancher longuement sur leur très mauvaise copie.
M’Hamed BEN YOUSSEF
http://watchingamerica.com/tunishebdo000051.shtml
http://20six.fr/basta/art/1327593

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Liban, Palestine, Irak, Afghanistan

Liban, Palestine, Irak, Afghanistan : Massacre des innocents de Sarah Petrovna Struve

Le fait d’avoir été victime ne nous protége pas de devenir un jour bourreau. Au contraire, sans un accompagnement, sans un travail de résiliences, sans la relativisation de son rôle d’objet victime, la victime deviendra bourreau, se trouvant un bouc émissaire de remplacement. Il se peut aussi qu’un groupe s‘empare de la souffrance de ses victimes par assimilation et en partageant d’apparence la même identité, deviennele bras vengeur de L’identité qu’il s’est approprié.
Il est difficile d’écrire sur ce qui se passe au moyen orient, la Palestine sans cesse martyrisée, le Liban - pays que j’ai connu avant la guerre civile, dont j’ai apprécié la gentillesse et la générosité des gens - bombardé.
Ma famille, d’origine russe, était étroitement imbriquée dans la fois chrétienne orthodoxe, elle avaient liés de multiples relations de fraternité et d’amitié avec des libanais et des palestiniens orthodoxes et d’autres confessions, ainsi, mon enfance se passa dans un christianisme orthodoxe écuménique qui portait comme une évidence, l’universalité de la foi, de toutes les religions dans leurs essences mystiques. Judaïsme, Islam, Christianisme et au-delà, tendaient vers le même but, la lumière, vers le même désire, la quête de l’illumination.
Cette enfance se passa aussi, à travers le souvenir del’engagement de mes parents durant la guerre, avec cette mémoire encore fraîche de l’occupation, du Nazisme, de la Shoa, de la lutte contre l’occupant. Je fus nourrie de la nécessité de se battre pour l’opprimé quoi que cela coûte, quel qu’il fut, de se battre pour défendre la terre et l’esprit de ceux qu’un envahisseur veut piétiner.
La proximité de ma famille avec le moyen orient, me fit découvrir, très tôt, le sort fait au peuple palestinien.
Mon enfance est pleine d’histoires de tel ou tel ami palestinien expulsé de ses terres, de la vie terrible de ceux vivant dans les ghettos appelés pudiquement « camps », de l’exclusion dont ils étaient victimes y compris dans les pays dits « frères. »
Je me souviens d’une personne qui ayant pu aider durant la guerre des personnes désignées comme class=spip>« juives », il lui avait été proposé la distinction du « juste » ce qu’elle refusa, ne pouvant l’accepter d’une nation qui opprimait et spoliait un autre peuple.
Beaucoup de ceux qui défendent la politique d’Israël aujourd’hui, qui admirent la puissance et « l’occidentalité » de cet Etat, auraient pu admirés l’Allemagne nazie précisément pour les même raisons. Cette culpabilité qui ponctue la mémoire d’un certain occident aux relents xénophobes fait qu’une certaine droite à la problématique identitaire se reconnaît et se réfugie dans l’admiration d’Israël essayant par-là de s’auto démontrer commodément que sa propre monstruosité ne l’est pas tant puisque, soit descendante d’opprimés, soit amie d’Israël, mais en fait, admirant secrètement cette supériorité propre aux peuples sur de leur droit, que cela soit l’arien face aux juif, ou bien l’israélien face aux musulmans, sedélectant de ce mot sans cesse ressassé de « terroriste » pour stigmatiser plus commodément celui qui résiste, défend sa terre et surtout défend son droit à ne pas être désigné comme un être-objet inférieure dépossédé finalement de son humanité et ainsi fait, plus facile à expulser, à exterminer.
Les Arabes et/ou les musulmans, sont désignés aujourd’hui avec délectation comme « Terroristes » comme le furent, en leur temps, les juifs, les Tziganes, les résistants. Mais quel que soit le mauvais objet désigné, il s’agit du même processus menant à la stigmatisation de certaines populations, certaines minorités, processus tendant à démontrer que leurs apparences, leurs cultures (le bruit & l’odeur, n’est ce pas...) justifieraient de leur comportement « terroriste et/ou délinquants, » processus permettant de mieuxdesigner des boucs émissaires, afin d’alimenter une haine qu’il vaut mieux porter vers celui qui d’apparence est différant pour mieux étouffer l’effroi, toujours sous-jacent, de sa propre finalité, de sa propre infériorité, de la haine de sa secrète étrangeté.
Nous assistons toujours à la même mise en scène orwelienne et finalement, se massacre perpétuel des innocents finit par nous écœurer tant que nous n’y prêtons plus attention, à peine de perdre tous sens à notre propre petite destinée, c’est ainsi qu’Israël, « grande démocratie » ne se gêne pas de continuer à enlever et emprisonner des palestiniens sous le seul prétexte que se sont des « terroristes » pardon, des « musulmans ! » que finalement le nombre des massacrés quotidiennement égrené en Palestine, en Irak, en Afghanistan, au Liban, les oubliés des prisons otanusiennes, pour ne pas dire etasuniennes,prisonniers sans nombre, sans nom et sans droits, nous importe peu et nous fermons les yeux sur cette insuportabilité empêcheuse de tourner en rond dans notre petit monde sécuritairo-consumériste, nous fermons les yeux sur les comportements de la police française et en premier lieu de son ministre/dictateur face aux expulsés, face aux humiliés, aux fichés parce que ayant « aidés » des « sans papiers » comme fermait les yeux la majorité des gens lorsque l’on déportaient des Juif, des Tsiganes, que l’on confisquaient leurs biens, se consolant de cette frayeur diffuse que cela pouvait engendrer, en se disant qu’on les envoyaient, là bas, à l’est, travailler dans des camps, comme on peut se dire aujourd’hui qu’en Irak la « démocratie » est à l’horizon !
Qu’en Afghanistan les femmes enfin libérées peuvent lire « ELLE » enafghan ! Qu’en Palestine de toute façon se sont des « musulmans » et donc évidement, avec un fort soupçon de « terrorisme. » Qu’au Liban, au moins, les quartiers chrétiens n’ont pas été touchés par Tsahal magnanime !... Et que de toute façon l’occident envoie de l’argent...
Les insurgés du ghetto de Varsovie étaient aussi désignés comme des « terroristes. »
Ils ne défendaient que leur droit - puisqu’il fallait disparaître - de mourir debout. A défaut de pouvoir se libérer physiquement, ils défendaient le droit à se libérer de cette sous-vie, par eux même, comme ils l’entendaient et non à la mode de leurs tortionnaires.
Quels regards porteraient-ils sur ceux qui se réclamant d’eux, enferment tout un peuple derrière des murs, puis s’étonnent de son« suicide altruiste » tout en niant l’identité même du peuple arabe lorsque l’acte d’un arabe est désigné absurdement comme « antisémite » privant cet arabe de son identité même !
C’est de l’aboutissement de la folie identitaire des siècles précédent et plus particulièrement des XIX° et XX° siècles, des églises qui voulurent enchaîner la mystique à un territoire, nationaliser la fois, rendre la spiritualité matière, c’est de cet aboutissement qu’est issu l’Etat d’Israël aux dépens non seulement des palestiniens mais aussi de la culture Yiddish, l’une des plus belles cultures d’Europe, maintenant morte, perte inestimable pour le monde, culture assassinée par la folie xénophobe occidentale, matérialisée finalement par le Nazisme, la perte de cette culture fut une aubaine pour le sionisme, car sans la destruction de cette culture séculaire, la construction d’Israël ne pouvait se faire.
Sur ses terres d’Europe centrale et de l’est où autrefois se tenaient des shtetls, sur les fausses communes que laissèrent les divisions spéciales SS ou n’officiaient pas que des allemands, loin de là, vivent en toute tranquillité, amnésiques de ce qui s’y passa voilà maintenant plus de 60 ans, des populations avec l’accord tacite de tout l’occident qui s’arrange ainsi de ses xénophobies, en les reportant sur les Arabes et/ou les musulmans.
« L’espoir meurt en dernier » dit un proverbe russe. Reste donc l’espérance absurde qu’un jour l’humain ne voudra plus spolier son frère, que tomberont - en lieu et place des bombes - les murs et les frontières effrayantes, que la création baignera enfin dans la lumière...
P.S. Ce texte est dédié aux habitants passés, présents et futures de Kaa, village libanais frontalier de la Syrie : Que les douaniers de cevillage continuent a faire passer la frontière aux nomades, musiciens et sans-papiers, en échange du son joyeux de leurs tambourins, par des chemins de traverse.
De : Sarah Petrovna Struve
source : Bellaciao
Droits de l’Homme
Publié le 16 septembre 2006 par nul
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dimanche, septembre 17, 2006

LE PAPE "VIVEMENT ATTRISTÉ" D'AVOIR CHOQUÉ LES MUSULMANS

CITE DU VATICAN (Reuters) - Le pape Benoît XVI s'est déclaré, lors de sa bénédiction de l'Angélus, profondément désolé par la réactiondes musulmans à son discours de Ratisbonne, par lequel il dit n'avoir voulu qu'inviter à l'ouverture d'un dialogue franc et sincère.
En Egypte, les Frères musulmans, qui avaient exigé la veille du pape des excuses personnelles, ont jugé ces propos suffisants. "Nous considérons que les nouvelles déclarations représentent une marche arrière (...), nous pouvons les considérer comme des excuses suffisantes, même si nous aurions voulu que le pape présente sa vision de l'islam", a dit à Reuters le numéro deux du groupe, Mohammed Habib.

Le souverain pontife, qui s'exprimait dans sa résidence d'été de Castelgandolfo pour la première fois depuis que ses propos de Ratisbonne ont soulevé un tollé dans le monde musulman, a assuré que la citation qu'il a faite d'un souverain byzantin du XIVe siècle "n'exprime en aucune manière" ses "pensées personnelles".
"Je suis vivement attristé par les réactions suscitées par un bref passage de mondiscours à l'université de Ratisbonne, considéré comme offensant pour la sensibilité des croyants musulmans, alors qu'il s'agissait d'une citation d'un texte médiéval, qui n'exprime en aucune manière ma pensée personnelle", a déclaré le pape.
Samedi, le nouveau secrétaire d'Etat du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, avait déjà fait savoir que le souverain pontife était "tout à fait désolé" de voir ses propos interprétés comme offensants pour l'islam.
"J'espère que cela contribuera à apaiser les esprits et à clarifier le sens véritable de mon discours, qui, dans son ensemble, était et est une invitation au dialogue franc et sincère, avec un grand respect réciproque", a souligné le pape dimanche à Castelgandolfo, où les mesures de sécurité avaient été renforcées.
Lors d'une conférence mardi dernier à l'université de Ratisbonne, le pape a cité l'empereur byzantin Manuel II Paléologue qui accusait Mahomet d'avoir semé le Mal etl'inhumanité pour avoir prôné la diffusion de son enseignement par les armes.
NOUVELLES PROTESTATIONS
"La violence est incompatible avec la nature de Dieu et avec la nature de l'âme", avait souligné le pape, qui avait employé les termes de "djihad" et de "guerre sainte".
En Somalie, une religieuse catholique italienne, coopérante humanitaire, a été tuée par balles dimanche à Mogadiscio, dernière en date d'une série d'agressions dont sont victimes les étrangers vivant en Somalie, et une source islamiste locale a jugé "très probable" que ce meurtre soit lié à la controverse avec le Vatican.
Le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican, a dit espérer que cette affaire soit "un cas isolé". "Nous sommes inquiets de cette vague de haine et nous espérons qu'elle n'aura pas de graves conséquences pour l'Eglise dans le monde", a-t-il toutefois ajouté.
Certains critiques ont également été émisescontre la déclaration du pape au sein même de l'Eglise catholique.
"Nous regrettons que le pape ait utilisé cette citation du XIVe siècle qui porte atteinte au respect de la religion musulmane", a déclaré samedi Mgr Henri Tessier, archevêque d'Alger.
"Nous sommes consternés par l'utilisation de cette citation d'un autre temps. Ce temps, le Moyen Age, qui fut l'époque des conquêtes religieuses et des guerres entre les communautés", a-t-il ajouté.
En Iran, de nombreuses écoles islamiques sont restées fermées pour protester contre les propos du pape et 500 étudiants ont manifesté dans la ville sainte de Qom, où l'un des chefs chiites les plus influents du pays, Ahmad Khatami, a reproché à Benoît XVI de ne pas connaître grand chose de l'islam et a exigé des excuses, faute de quoi la colère des musulmans ne s'éteindra pas.
Pour le Tehran Times, les propos du chef de l'Eglise catholique "sont les mots de passe du début d'unenouvelle croisade".
Samedi, le Maroc a rappelé son ambassadeur au Vatican.
En Irak, le Conseil suprême de la révolution islamique, l'une des principales formations politiques chiites du pays, a aussi demandé à Benoît XVI des excuses "claires et honnêtes".
Le président yéménite a également critiqué les déclarations du pape. Les nonces apostoliques - ambassadeurs du Vatican - en Egypte, en Irak et au Koweït ont été convoqués par les autorités de ces trois pays en signe de protestation.
En Cisjordanie et à Gaza, huit églises, la moitié catholiques, ont été la cible d'attaques depuis vendredi, et une autre en Irak. Les dégâts sont peu importants.
Cette polémique a jeté un doute sur le voyage du pape prévu en Turquie en novembre mais le chef de la diplomatie turque, Abdullah Gül, a déclaré dimanche s'attendre à ce que Benoît XVI effectue bel et bien cette visite.
"Pour ce qui nous concerne, il n'est pasquestion de changer quoi que ce soit (à la visite)", a dit Gül.
Le journal Aksam affirme que Gül a même écrit une lettre au pape pour lui demander de ne pas renoncer à a visite en Turquie, prévue du 28 au 30 novembre, estimant qu'il s'agissait d'une occasion importante pour favoriser le dialogue entre les cultures.

17 septembre 2006
http://fr.news.yahoo.com/

Benoît XVI s'est interrogé sur les liens entre islam et violence [Keystone]Benoît XVI et l'islam: la polémique grandit Demandes ...
Colère musulmane contre l...
Le voyage de Benoît XVI en Turquie, prévu en novembre, est remis en question •...
Le monde musulman dénonce
Le Premier ministre palestinien appelle Benoît XVI à "cesser de porter atteinte" à l'islam.

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