jeudi, juin 03, 2010

Chavez: «maudit sois-tu État d'israël, terroriste et assassin»


«Maudit sois-tu, État d'Israël», a lancé le président vénézuélien Hugo Chavez mercredi au cours d'une cérémonie publique où il a une nouvelle fois condamné l'assaut israélien meurtrier contre un bateau turc d'une flottille humanitaire internationale en route pour Gaza.
«Maudit sois-tu, État d'Israël! Maudit sois-tu, terroriste et assassin! Vive le peuple palestinien», a dit le chef de file de la gauche radicale latino-américaine, qui a rompu ses relations avec l'État hébreu en janvier 2009 en réaction à l'offensive israélienne contre la bande de Gaza.M.
Chavez a également critiqué la réponse, trop mesurée à son goût, du gouvernement américain qui s'est dit «préoccupé». «Comme c'est Israël, tout est permis», a-t-il commenté lors de cette cérémonie retransmise par la télévision officielle.
«Le gouvernement (du président américain Barack) Obama condamne le terrorisme systématiquement sauf quand il est commis par lui-même ou l'un de ses alliés, Israël. Ils nous accusent de parrainer le terrorisme (alors que) ce sont eux qui parrainent le terrorisme», a-t-il ajouté.M.
Chavez, fervent défenseur de la création d'un État palestinien, est également l'un des dirigeants les plus critiques à l'égard de la politique des États-Unis.
L'assaut contre la flottille pro-palestinienne a fait neuf morts civils lundi, selon un porte-parole de l'armée israélienne.Plusieurs centaines de militants pro-palestiniens arrêtés après l'opération devaient être rapatriés via l'aéroport international de Tel-Aviv mercredi soir.
Dernière entrée :
La spécialité d'israël : cibler les civils
Où est l'amour au milieu de telles souffrances et injustices ? Dans la volonté de survivre, dans une solidarité mondiale accrue ; dans la « Flottille de la Liberté » qui défie le blocus pour apporter de l'aide.

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MANIFESTATIONs contre le blocus et contre agrexco !


MANIFESTATIONS
A Alès, vendredi 4 juin, à 17h30, devant la sous-préfecture
A Nîmes, vendredi 4 juin, à 18h, devant le Carré d'Art

MONTPELLIER :Place de la Comédie Samedi 5 juin à 12h
Marche sur le Conseil Régional L.R.
PERPIGNAN: samedi 15h Place Catalogne
NARBONNE : Samedi 11h
HALTE A L’IMPUNITE D’ISRAËL !
NON A AGREXCO/Carmel A SÈTE !

UNE NOUVELLE VIOLATION MEURTRIERE DU DROIT PAR ISRAEL
Avec l’abordage sauvage et meurtrier qui s’est produit dans les eaux internationales contre la flottille humanitaire et qui s'est soldé par 9 assassinats et plus de 50 blessés, Israël a commis une nouvelle violation grave du Droit International. Par cet acte Israël adresse un message de menace à la communauté internationale, ainsi qu'aux sociétés civiles palestiniennes, arabes, turques et occidentales : quiconque défend la Palestine et les droits du peuple palestinien est désormais un ennemi potentiel, contre lequel s’exerce et s’exercera la violence de l'État israélien. Fort de son impunité Israël n’obéit qu’à sa propre logique criminelle au mépris des lois internationales et des sociétés civiles du monde entier ! C’est pourquoi nous exigeons la protection internationale du « Rachel Corrie » qui navigue vers Gaza !

STOP A L’IMPUNITE D’ISRAEL : DES SANCTIONS CONTRE ISRAËL
Alors qu’il faudrait par des sanctions stopper le bras meurtrier d’Israël, non seulement l’U.E refuse de sanctionner les violations et crimes de guerre israéliens mais toutes ses décisions constituent des encouragements à les poursuivre. Ainsi l’intégration d’Israël au sein de l'OCDE lui a accordé le blanc-seing pour ses crimes et a permis cet assaut meurtrier. Il en fut de même pour l'opération « plomb durci » en décembre 2008. En effet, quelques jours avant l'agression israélienne de Gaza qui a fait 1400 morts, l'UE récompensait Israël en rehaussant ses accords d'association la liant à cet État. Jamais Israël n'aurait déployé cette violence s'il n'avait bénéficié de la collaboration de nombreux responsables occidentaux.
Preuve est faite que l’impunité d’Israël est un encouragement au crime. Il faut se rendre à l’évidence, Israël ne veut pas la Paix et n’appliquera le droit que sous la contrainte. C’est pourquoi nous exigeons que la condamnation de l'attaque israélienne par notre gouvernement et l’U.E soit accompagnée de mesures de sanctions contre Israël et en premier lieu la suspension des « accords d’association » (économiques, militaires, scientifiques et culturels) votée par le parlement européen en 2003.

DES SANCTIONS REGIONALES : NON A AGREXCO/Carmel
Ce nouveau crime de guerre israélien confirme la justesse et la légitimité du combat contre l’accueil d’Agrexco dans le port de Sète ! L’entreprise d’état israélienne Agrexco/Carmel participe directement à la colonisation de la Palestine. Spécialisée dans les fleurs, fruits et légumes elle exporte 70% des produits des colonies israéliennes agricoles implantées notamment dans la vallée du Jourdain où l’armée et les 7000 colons ont confisqué 95% des terres et contrôlent 98% des ressources en eau. Les paysans palestiniens spoliés sont contraints de travailler dans les colonies à des salaires de misère. A cela s’ajoute une violation du droit commercial puisque Agrexco exporte ses produits venant des colonies sous le label « produit d’israël » et plus grave, violation de la 4ème convention de Genève car l’exploitation économique des territoires occupés est interdite ! Cette entreprise fraude et viole le droit et ses produits sont entachés du sang de la colonisation, c’est le premier motif de notre refus d’Agrexco. Nous refusons de commercer avec des criminels, des voleurs et des fraudeurs.
En cultivant sur des terres volées, avec de l’eau volée et une main d’œuvre presque gratuite il est facile d’inonder à des prix de dumping le marché des fruits et légumes. Le conseil Régional L.R. qui au mépris de la morale et de l’éthique s’obstine à défendre l’implantation de cette entreprise à Sète annonce qu’elle va déverser 200000t au début puis 500000t par an de fruits et légumes. La conséquence directe en sera la faillite des paysans locaux et de l’agriculture régionale sans compter l’aberration écologique et énergétique qui consiste à faire venir depuis des milliers de Km des produits cultivés dans la région ! Et Agrexco va utiliser des infrastructures coûteuses pour lesquelles il n’aura pas déboursé un seul euro ! C’est le second motif de notre refus d’Agrexco. Nous voulons un autre type de développement pour la région.


Liste des 93 organisations membres de la Coalition contre Agrexco :
AC! 34 ACEM AFD France AFPS A.I.P.P.P AL ALPG AES AJEA Alternatifs APJ AP-LR APTI ASDIPL ADOC Salam (66) ASTI ATAF ADM ATTAC FRANCE ATU 93 CAPJPO CCIPPP CDTM34 CIMADE,Civimed CJACP CMF Comité BDS Montpellier) CCPP CoLL. Palestine Aubenas COLL. PALESTINE 13 Coll. Palestine Narbonne, Coll. f Palestine Marseille COLL. PALESTINE 69 CPP 25 CCPM Confédération Paysanne,Construire Un Monde Solidaire Couserana-Palestine CREF66 CRI CUALs EUROPE ECOLOGIE Expression Musulmane (66) Farrah-France FEDERATION 34 FEDERATION ARTISANS DU MONDE Fédération SUD Education. FEMMES SOLIDAIRES 66 France-El Djazaïr LR GENERATION PALESTINE Identité Plurielle (66) Handicap Solidarités IJAN IPAM JMF Le PHILISTIN (12) Les Femmes en Noir (Caen) Les Verts, LDH Montpellier, Béziers, Alès, Uzès, Sainte Anastasie, 66)LISTE EGALITE MAN MCD MDPL MPEP MIB MIR MdlP MOTIVES 34 MRAP NPA Palestine Porte Voix (11) Palestine 12 PARASOL PCF PG PCM Pôle Ethique (66) RCM R&D Résistance 30 RESISTANCE PALESTINE (69) Solidarité Féminine 66 STOP APARTHEID (31) UCCFMM (30) UCDR 30 Union Syndicale SOLIDAIRES UJFP UJM 69) Vivre en Paix
Si vous voulez voir figurer vos manifestations merci d'envoyer le texte rédigé et en word. Merci (ccippp34@protection-palestine.org)

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mercredi, juin 02, 2010

L'histoire réelle de la Palestine antique et le mythe de la terre promise


« Vous participez à un système machiavélique de manière plus efficace en obéissant à ses ordres et décrets. Un tel système ne mérite pas l'allégeance. L'obéissance à ce système équivaut à s'associer à l'enfer. Une personne intelligente résistera de toute son âme à ce système diabolique ». Mahatma Gandhi à propos du système colonial, néo-colonial, esclavagiste, raciste, semeur de guerres entre les peuples, [...]
1) Les premiers Habitants I L'antiquité de la Palestine-Les premiers Habitants-L'origine du mot PalestineII Les israélites en Palestine-L'émigration des Israélites en Palestine-Moïse et les israélites-Les israélites après Moïse-L'ère de David et SalomonI L'antiquité de la Palestine

Personne ne sait avec exactitude quand eurent lieus les premiers peuplements en terre de Palestine, et il n'existe aucune preuve qui permette de dater l'évènement. Néanmoins, les premiers restes et témoignage archéologique conduisent à penser que les premiers à peupler la Palestine furent les Natoufiyyoun au XX°siècle avant J.C. ; il s'agissait d'un ensemble tribus comme en témoignent certains vestiges.

Mais on ne sait ni qui ils furent, ni d'où ils vinrent. Jéricho

AU VIII° siècle avant Jésus-Christ, les premiers témoignages archéologiques signalent l'existence de vestiges d'une ville connue sous le nom de Jéricho. Certains chercheurs considèrent qu'il s'agit de la plus ancienne ville au monde. Autrefois, les peuples vivaient en nomade à la recherche d'eau et de terres fertiles. Néanmoins, le mode de vie sédentaire apparut dès l'Antiquité, laissa ses premières traces à Jéricho comme nous venons de le dire, bien que nous le sachions rien du peuple en question, de ses origines, ni de sa provenance. Les Cananéens Les premières découvertes archéologiques mises au jour en Palestine remontent au cananéen et aux amorites. Ces peuples étaient des tribus qui émigrèrent de l'Arabie vers le nord et s'installèrent en terre de Syrie (Ash-sham), et concrètement en Palestine. Ceci a été clairement démontré dans l'histoire de la Palestine et confirmée aussi bien par les historiens orientaux occidentaux. Par conséquent, les premiers faits historiques enregistrés sur les premiers habitants de la Palestine remontent aux Arabes cananéens et aux Amorites. Quant aux juifs, ils ne sont pas mentionnés dans cette histoire. Qui plus est, ils ne firent leur première apparition que plusieurs siècles plus tard, comme le démontrent de nombreuses évidences historiques corrélatives. Les Jébusites

Nombreuses furent les tribus arabes de la péninsule arabique qui émigrèrent vers le nord. Là-bas, elles se dispersèrent entre la Syrie et l'Irak (Mésopotamie). Parmi celles-ci, se trouvaient les cananéens qui peuplèrent les vallées de la Palestine. D'autres, les Jébusites s'installèrent dans la région d'Al Qods (Jérusalem), avant même son édification. D'autres peuples se séparèrent et peuplèrent les montagnes : il s'agissait des Phéniciens et des Am-mourriyyoun. Ainsi les tribus se répartirent de la terre de Palestine. Les livres d'histoire, s'appuyant sur les documents archéologiques sur la réalité manifeste, citent les noms de tous ces peuples en fonction de leur distribution géographique en Palestine.

« Pour les archéologues, la Palestine est connue sous le nom de terres de Canaan, faisant référence au cananéen. »


La terre de Canaan a été clairement mentionnée dans l'Ancien Testament et le nouveau testament ainsi que dans les livres d'histoire de l'époque sans qu'aucune référence aux israélites ait été faite. 2) l'origine du mot Palestine « Baalist »

Le nom de Palestine est surtout attribué à d'autres peuples venus d'îles méditerranéennes, et notamment de Crêtes. Il semblerait que les peuples de ces îles, pour cause de famine ou d'un événement particulier, aient été contraints à plusieurs reprises d'attaquer les côtes de Syrie et d'Égypte. Ils furent contenus une première fois par Ramsès III dans la célèbre bataille de « luzin » qui se déroula en Égypte. Ramsès refusa leur installation en Égypte. Après négociations, ils émigrèrent en Palestine. Ramsès leur ordonna de s'établir au sud, dans une région appelée « Baalist ». Ainsi le stipulent livres d'histoire et textes sacrées citant le nom « Baalist » comme étant à l'origine de « Al balistiy-yun », habitant de « Baalist ». Voici d'où provient le terme de Palestine, connu alors sous le nom de Balestin, et qui au cours du temps se transforma en Palestine. Cependant, ces peuples furent voisins aussi bien avec les cananéens qu'avec les « Yabisiyun » qui furent les premiers habitants de la région. C'est ainsi que leurs langues se rapprochèrent et se confondirent, et que les habitants s'unirent au peuple originaire de cette région qui, en outre, était à la fois plus nombreux et plus civilisé. Le temps aidant, les »Balistiniyun » fusionnèrent avec les cananéens. Cette unification effaça toute trace de ce peuple en tant que tel qui peu à peu cessa de constituer une référence historique en soi.

Ces données nous permettent de constater que jusqu'alors, il n'a jamais été fait mention des juifs. Où se trouvait-il à cette époque, comment arrivèrent-ils en terre de Palestine ? Tous les documents archéologiques, les livres d'histoire et les livres sacrés, ainsi que les livres occidentaux corroborent que les habitants originaires de la Palestine sont bel et bien les cananéens et les Jébusites. II Les israélites en Palestine 1) l'émigration des israélites en Palestine Jacob L'histoire nous raconte que les deux fils d'Abraham, Isaac et Ismaël, naquirent en Palestine. Ils étaient issus d'une famille d'immigrants et ne faisait pas partie de la population de résidents de souche. Jacob, appelé aussi Israël, était le fils d'Isaac. L'un de ses fils se prénommait Joseph. Le Coran parle de Joseph comme un homme qui arriva en Égypte comme esclaves, jusqu'à ce que Dieu lui enseigne la sagesse et l'art d'interpréter les rêves. Il devint un personnage important en Égypte où il devint ministre des finances. C'est alors qu'il chercha son père ainsi que tous les siens afin de les faire venir auprès de lui en Égypte. « Yusuf » (93)

C'est ainsi que Jacob réunit toute sa famille ainsi que ses fils est parti s'établir définitivement en Égypte. L'histoire ainsi que tous les ouvrages s'accordent a confirmer l'exactitude de ces faits. Aucun des descendants de Jacob ne vécurent ne serait-ce qu'une seule génération en Palestine. Dans ce cas, comment les israélites peuvent-ils prétendre que la Palestine soit leur terre, utilisant comme prétexte le fait que Jacob y résidait pendant une certaine période de temps ? Moïse Les israélites vécurent une autre phase migratoire vers la Palestine avec Moïse, lorsque celui-ci émigra d'Égypte avec son peuple, fils d'Israël, fuyant le pharaon et son armée. Nous voyons clairement que les israélites n'entrèrent en Palestine qu'en qualité d'immigrants. Quant aux véritables autochtones de la Palestine, il s'agissait bien des cananéens. Comme j'ai pu le vérifier, et non pas dans les livres arabes, mais dans des livres saints et ouvrages occidentaux, les israélites émigrèrent majoritairement d'Égypte en Palestine. Et ce, car la Palestine dépendait administrativement de l'Égypte mais aussi du point de vue politique et historique depuis l'édification du temple fondé par Jacob. À cette époque, les pharaons avaient commencé à s'étendre sur ces territoires et finir par occuper la Palestine, concrètement la région qui se trouvait sous la domination des Hicsos. Lorsqu'elle fut annexée à l'Égypte, il ne fut mentionné à aucun moment que les israélites en firent leur terre ou qu'ils la peuplèrent pendant une longue période de temps. Ce furent de courtes périodes d'émigration et il est définitivement prouvé que les premiers possesseurs de cette terre furent les cananéens et les Jébusites. Revenons à l'immigration de Moïse et à l'intervention de Dieu pour sauver les fils et d'Israël en noyant en mer les partisans du pharaon et son armée. Avec cette histoire, nous détenons les arguments et disposant d'un réel point de vue permettant de révéler qui sont réellement les israélites, le peuple d'Israël ; avant son histoire, et celle de son prophète Moïse, je fournis tous les exemples et offre toutes les mises en garde nécessaires à tous ceux qui voudront découvrir par eux-mêmes à quel point la cause de ce peuple est illégitime, et le voir tel qu'il est en réalité. 2) Moïse et les israélites Moïse en Égypte

Moïse fit son apparition en Égypte. Cet événement remonte à 1250 avant Jésus-Christ. Dieu l'aida en réalisant de nombreux miracles éblouissants. Il commença tout d'abord par inspirer sa mère pour qu'elle le jette à l'eau et qu'il soit éduqué par le tirant pharaon qui tenait sous son joug tout le peuple d'Égypte. Le Coran raconte que lorsqu'il grandit, Moïse tua par erreur un Égyptien et se réfugia à Madian fuyant le pharaon et son conseil de notables. Il fut alors inspiré par une mission que Dieu lui ordonna de remplir, afin que les gens cessent d'adorer le pharaon pour se tourner exclusivement vers Lui, et afin que les fils d'Israël puissent fuir d'Égypte où ils étaient opprimés par le pharaon ; de nombreux miracles l'aidèrent dans sa mission. L'un de ces miracles fut celui du bâton qui se transforma en serpent et sa main qui devint blanche, démontrant ainsi qu'il était un grand magicien. Cette histoire a été maintes fois racontée. Moïse défia le pharaon devant les fils Israël et l'assemblée de son peuple. Et le pharaon fut alors venir ces magiciens pour affronter le défit. Finalement, de nombreux fils Israël et de magiciens s'unirent à Moïse et crurent en sa mission et en le Seigneur de moïse et Aaron, se détournant ainsi du pharaon et de ses sbires. Alors Dieu inspira Moïse, il le prévint que le pharaon allait le tromper, ils quittèrent donc l'Égypte en direction de la Palestine. Le pharaon les poursuivi et fut sur le point de les rattraper au bord d'un des deux bras de la mer Rouge, le gauche très exactement.

Là, Dieu ouvrit un passage au beau milieu de l'eau à Moïse et à ses compagnons, et ils traversèrent sur la terre ferme. Lorsque le pharaon et ses soldats les atteignirent, ils coulèrent. C'est ainsi que Dieu lui offrit la sécurité et la tranquillité au peuple de Moïse, après que celui-ci ait été persécuté et terrorisé. Moïse au Sinaï Lorsque Moïse et ses compagnons arrivèrent au Sinaï, ils trouvèrent un peuple qui adorait les idoles. Ses compagnons dirent à Moïse : « désignes-nous des dieux comme les leurs ». Moïse s'étonna de leur attitude et les traita d'ignorants. Comment est-il possible, qu'après vous avoir montré 10 miracles, parmi lesquels l'ouverture d'un chemin de terre ferme au beau milieu de la mer, vous demandiez à en adorer un autre, alors que Dieu lui-même vous a invité à le vénérer ? Ceci démontrait à quel point le manque de conviction dans leur foi était enraciné dans leurs âmes et provoqua chez Moïse et son frère Aaron, un grand étonnement. De fait, les israélites s'étaient imprégnés d'ingratitude et de subjugation tout au long de ces années passées au service des pharaons d'Égypte. Le mont Sinaï

Moïse décida d'aller au devant de son peuple au mont Sinaï (jabalut-tor), pour dialoguer avec son seigneur. Il s'absenta 40 jours pendant lesquels il délégua le commandement à son frère Aaron. Lorsqu'il revint, il les trouva en adoration devant un veau d'or au lieu de Dieu. Cette désobéissance fut le péché le plus grand et le plus grave. Dieu les Châtia en exigeant leur suicide comme repentir, puisque les lois canoniques stipulaient que le repentir pour avoir associé Dieu à des créatures terrestres et pour ingratitude passait par le suicide. Le suicide était la pénitence qui conduisait au paradis. Malgré tout ce qui fut dit, ils refusèrent d'obéir. Alors il leur dit : « écoutez et obéissez ». Ils répondirent : « nous avons écouté mais nous désobéissons. » Un avertissement divin leur parvint alors, les menaçant de châtiment. Ils virent comment le mont Sinaï se souleva tout entier au-dessus de leur tête. Moïse leur dit : « écoutez et obéissez », alors obligés ils répondirent « nous écoutons et nous obéissons ».

Ensuite, Moïse choisit 70 des meilleurs hommes de son peuple pour la rencontre avec Dieu sur le mont Sinaï, et demander pardon au seigneur pour la désobéissance de ses brebis égarées, alors qu'ils avaient vu de leurs propres yeux le 11eme miracle ou l'ébranlement du mont Sinaï. Lorsqu'ils entendirent Moïse parler à Dieu, ils vinrent lui dire qu'ils ne croiraient en lui que lorsqu'il verrait Dieu face-à-face. La réponse fut un coup de foudre fulminant. Néanmoins, Moïse supplia son seigneur, car ces hommes étaient les meilleures de son peuple, et Dieu par générosité pour Moïse les ressuscita. Celui-ci devait être le deuxième miracle. Et ainsi se succédèrent les miracles de moïse devant son peuple sans que s'apaisent l'arrogance et l'ingratitude de celui-ci.

Moïse en Palestine Lorsque les compagnons de moïse arrivèrent aux portes de la Palestine, celui-ci les informa que Dieu leur ordonnait d'entrer dans Jérusalem. Leur réponse fut que là-bas, vivait un peuple très puissant et qu'ils n'entreraient que lorsque celui-ci fût dehors. Moïse et Aaron leur conseillèrent d'y entrer tout de même car Dieu leur garantissait la victoire. Ils persistèrent dans le refus et dirent à moïse d'y entrer avec son Dieu et de lutter pour eux, car ils n'avaient pas l'intention de suivre les ordres de Dieu. ''Al Ma-ida'' (26) L'histoire de la vache les israélites

Au cours de leur périple, eut lieu l'épisode de la vache qui leur fut ordonnée d'égorger. Ils ne cessèrent de poser une question après l'autre, cherchant à se rebeller de façon tenace contre tout type d'ordre divin transmis par la bouche de leur prophète. Mais à peine eurent-ils égorgé la vache, que Moïse en prit un morceau et le jeta sur le cadavre d'un homme assassiné dont on ne connaissait pas l'assassin. Le mort ressuscita entre ses mains et révéla le nom de son assassin. Il s'agissait du 13e miracle. Mais, pensez-vous qu'une brèche se soit ouverte dans leur coeur, qu'ils se soient adoucis pour autant, les sensibilisant aux cultes et à l'obéissance ? Non. Ce fut même le contraire. Leurs coeurs se durcirent comme la pierre et plus encore. « Al Baqara » (74)
L'exode

Ils vécurent 40 ans dans la misère désobéissant aux commandements de Dieu. Parmi eux se trouvaient leur prophète Moïse. Dieu lui envoya l'ange de la mort pour le faire choisir entre la vie et la mort. Moïse choisit la mort près des lieux saints. À un jet de pierre de Jérusalem, où s'était formée une dune de sable rouge, l'ange de la mort remplie sa mission et emporta son âme. Cependant son peuple ne trouva pas son chemin jusqu'à cet endroit et continua à errer, incapable de sortir du désert et de la misère. Après 40 ans d'errance, Dieu les guida à travers un disciple de moïse, le prophète qui se chargea de les mener jusqu'en Jordanie. Toutes ces histoires témoignent des préoccupations et tourments que Moïse a dû souffrir avec son peuple.

« Le fait que les israélites vécurent dans l'errance et la misère pendant 40 ans, permis d'en finir avec une génération de rebelles infidèles et voir arriver une autre génération, éduqués par les prophètes.» 3. les israélites après Moïse Josué

A cette époque, ce fut Josué qui les guida vers la terre sainte. Ils allèrent en Palestine mais pas à Jérusalem, d'après les versions les plus fidèles. En réalité, ils vécurent à Jéricho où ils livrèrent bataille contre les puissants géants, les cananéens cités à plusieurs reprises dans le Coran. Les fils d'Israël conquirent Jéricho et l'habitèrent. Les livres d'histoire et la tradition enseigne cet événement tout comme le fait le Coran : ''Al Baraqa '' (58)

Entrez dans la ville

Leur prophète leur ordonna d'entrer dans la ville et de manger tout ce qu'ils trouveraient à condition de passer la porte prosternée et en disant : « pardonnez » (het-tah), c'est-à-dire : notre seigneur, pardonnez-nous nos péchés, ou pardonne -nous. Tandis qu'eux, plongée dans leur rébellion, transformèrent le mot et dirent hentah, c'est-à-dire « blé » par pure arrogance et orgueil. Ils se moquèrent de Josué et déclarèrent qu'ils étaient sortis victorieux grâce à leur seule et unique force. ''Al Baqara'' (59) L'aberration des fils d'Israël Les israélites restent en Palestine. Jéricho devint leur capital jusqu'à la mort de Josué. Alors, ils se désunirent, se dispersèrent, et leurs guerres firent des ravages parmi eux. Ils eurent beaucoup de prophètes, c'est effectivement le peuple qui en a eu le plus. Il y eut jusqu'à trois prophètes pour la même ville. « Chaque fois qu'un prophète mourait, il en apparaissait un autre » Dit le prophète Mohammed. Le Coran raconte même comment deux prophètes discrédités étaient renforcés par un troisième.''Yassin '' (13_14). La plupart d'entre eux continuaient de leur désobéir et plus tard, ils devaient même les assassiner ''An-nisae'' (155)

Ainsi s'enracinèrent infidélités et arrogances dans les coeurs des rebelles qui s'habituaient à associer Dieu à d'autres créatures vivant dans le péché. Ils continuèrent à protester avec ténacité, désobéissant et tuant leurs prophètes. Après avoir tué leurs prophètes qui étaient de la même foi qu'eux, de la même famille, plus aucun être humain n'avait d'importance pour eux. Ils méritaient alors la colère et le châtiment de Dieu ''Al Baqara'' (61)
L'oppression des fils d'Israël

A Jéricho, les géants cananéens des dominèrent et leur infligèrent tous types de châtiment, humiliations et d'esclavagisme. Il est primaire de leurs droits sacrés et de leurs biens. Ils les privèrent de leurs droits sacrés et de leurs biens. Parmi ceux-ci, ils emportèrent l'arche alliance, bien qu'il leur était le plus sacré. Il s'agissait d'une arche qui renfermait les tables détaillées des commandements divins : ''Al Airf'' (145)

Cependant, plus tard, un groupe de rabbins rebelles falsifièrent les tables, et on raconta qu'il ne restait que dans l'arche que deux des 10 commandements qui se trouvaient près du baton de moïse et des vêtements de son frère Aaron : ''Al Baqara'' (248)

Talout, le nouveau roi

Ils continuèrent ainsi jusqu'à l'époque où le roi cananéen Goliath gouverna Jérusalem. Les fils d'Israël, déroutés, dispersés et déchirés, n'avaient personne pour les gouverner ni les réunir dans leur pire moment. Ils demandèrent alors à leur prophète qu'il rendît leur gloire et leur grandeur, et qu'ils les sortent de l'humiliation dans laquelle il vivait en leur désignant un roi pour les guider jusqu'à la victoire. Leur prophète leur dit avec une histoire et un passé aussi noir, si Dieu accédait favorablement à leur demande, il se demandait jusqu'à quel point il lui serait obéissant, soumis, sans contester ses ordres. Ils dirent : « et pourquoi ne lui obéirait-on pas, nous qui aujourd'hui sommes les plus humiliés, comment pourrions-nous nous opposer à ses ordres si son désir est de rendre à notre peuple sa gloire et sa grandeur ». Leur prophète les informa que Dieu leur avait choisi un roi. Il s'appelait Talout. Ils manifestèrent aussitôt leur désapprobation car Talout n'était pas de souche israélite et que celle-ci ne manquait pas de roi. Ils considéraient qu'ils étaient plus en droit de revendiquer le droit le titre de roi que Talout, refusant ainsi catégoriquement la décision divine : ''Al Baqara'' (247)

La récupération de l'arche

Lorsque le prophète les informa de l'assignation de leur nouveau roi, il leur dit que Dieu leur enverrait un signe est une épreuve. Il s'agissait du retour de l'arche portée par des anges : ''Al Baqara'' (248)

Lorsqu'ils virent l'arche portée par les anges, ils eurent beaucoup de mal à croire ce qu'il voyait, jusqu'à ce qu'ils la tinrent entre leurs mains. Ils l'ouvrirent alors et purent vérifier qu'il s'agissait effectivement de l'arche perdue. Ils s'en réjouirent et acceptèrent la désignation de Talout comme roi. Dans les restes archéologiques, on trouva des images et des dessins d'une arche portée par des anges ailés. Cet épisode est documenté dans l'histoire des juifs ainsi que dans leurs livres. En réalité, ils ne virent pas les anges (bien évidemment), mais les imaginèrent et les dessinèrent. Il s'agit d'un fait bien connu d'eux, mais ce miracle les fit-il se soumettre à leur roi pour autant ?

Leur désobéissance à Talout

A nouveau, ils firent acte d'apostasie et s'opposèrent à leur roi avec force. Seul un petit groupe de fidèles convaincus lutta aux côtés de son roi. Celui-ci se mit à la tête des israélites fidèles qui en chemins, durent passer par un fleuve. Il leur ordonna alors de ne pas boire de son eau. Il les prévint en leur disant que quiconque boirait de cette eau ne ferait plus parti des siens et que ceux qui s'abstiendraient d'en boire continueraient à ses côtés. C'était une manière d'éprouver leur patience et leur volonté de pouvoir tenir et supporter la lutte. Cependant la plupart en but, ne pouvant montrer plus de désobéissance et d'opposition :''Al baqara'' (249)

La minorité croyante

Malgré tout, le petit groupe se dirigeait vers la bataille, ce qui signifiait qu'ils allaient devoir affronter les corpulents géants. La majorité qui refusa de participer à la lutte par manque de courage, vit comment la minorité des israélites fidèles eut la force suffisante pour battre les géants supérieurs en nombre, grâce à Dieu, à la patience qui leur inspira et à la prière. 'Al baqara'' (249/250)

David

« Dieu honora les fils Israël en lors offrant la vie voir contre leurs ennemis, par la main de leurs prophètes David. Se montrèrent-ils reconnaissant pour autant ? »

Les historiens parlent d'un groupe de 70 guerriers israélites, qui s'engagea dans cette bataille contre les vigoureux géants. Goliath sorti les défis et en duel, mais aucun soldat n'eut le courage de relever le défit. C'est alors qu'un jeune homme de 16 ans osa sortir. Il s'agissait de David. Goliath refusa à cause de son âge et par mépris, et continua À encourager les israélites à accepter le duel. Il alla jusqu'à promettre de marier sa fille au vainqueur de ce duel armé afin de qui lui succédât au trône. Finalement, voyant que sa proposition n'avait pas plus de succès, il permit à David de s'affronter avec lui.

David sorti avec une fronde à la main, armé d'une pierre. Son ennemi se lança contre lui, mais David lança son projectile et lui écrase à la tête. Ainsi mourut Goliath, son armée fut dérouté et expulsé. La victoire de Dieu par la main de leur prophète David fut sans appel pour les juifs.

4. l'ère de David et Salomon

La mort de Talout

Après cette victoire, David épousa la fille de Talout. Celui-ci mourut en l'an 1004 avant Jésus-Christ ; sa mort provoqua discordes et divisions. Certains se rallièrent au fils de Talout, d'autres à David, suivant ainsi les conseils de leur roi défunt, qui sentait son gendre plus capable de régner que son propre fils.

Le roi David

Par la suite, David consolida son pouvoir au-delà du royaume de Judée. Sa capitale était la Galilée. Pendant ce temps, le fils de Talout gouvernait sur Jérusalem et ses alentours.

En l'an 1000 il y eut une bataille entre David et son adversaire, le fils de Talout, dont David sorti vainqueur. Il entra dans Jérusalem et en fit la capitale d'Israël. Son règne s'étendait sur une grande partie de la Palestine, les cananéens continuant à gouverner sur la côte.

Le premier royaume des fils d'Israël

Il est important de préciser que le premier royaume juif naquit en Palestine en 995 avant Jésus-Christ. Mais nous savons que les cananéens les Yabysiy-yun furent les premiers à peupler et à gouverner la Palestine durant une longue période de temps qui remonte jusqu'en 2700 avant Jésus-Christ. Cette date est si lointaine qu'elle se perd dans l'Antiquité, cela revient à dire que ces peuples habitèrent la Palestine 1200 ans avant l'arrivée des juifs. Une telle évidence dénie tout type de droit de la part des juifs sur la Palestine ou de revendications de la racine sur cette terre, sachant que l'ère durant laquelle David puis son fils Salomon gouvernèrent sur la Palestine, ne dura pas plus de 90 ans au terme desquelles les juifs se démembrèrent et se disperser à travers le monde.

Le roi Salomon

Cette année la, David mourut, son fils Salomon, dont les célèbres histoires sont contées dans le Coran, succéda à la tête de la dynastie. Dieu lui assujettit les forces de la nature comme le vent mis à son service les génies, les oiseaux et tous les animaux qui réalisaient tout ce qu'il leur commandait, comme par exemple, la construction d'autels, statues et palais entre autres. ''Saba' ''(13). À la mort de Salomon, la dynastie se morcela entre ses fils et s'affaiblit. Le soi-disant temple

1) de nombreux soldats et MASSON se chargèrent la construction du soi-disant temple. On les reconnut plus tard comme franc-maçon c'est-à-dire, MASSON. De là vient le terme de franc-maçon qui à l'origine signifiait constructeur de temple. 2) les textes indiquent que le temple fut construit en un lieu près de la mosquée de Jérusalem, mais il n'existe aucune date précise ni aucune preuve du lieu où il fut construit. Il n'existe dans les ouvrages des juifs qu'une description fantasmée
3) La description de la construction de ce temple dans les livres relèvent de l'imaginaire que de la réalité. On remarquera l'exagération et le remplissage qui parle d'un palais tout en lors. Dans le livre sacré, les juifs se vantent de la minutieuse description de l'édifice, doté d'un Mihrab ou sancta sanctorum de 10 m de long, 10 de large et 10 épaisseurs, devant lequel se trouvait l'autel principal. Le tout baignant dans l'or. Il y avait également de grandes chaînes devant le sancta sanctorum, ainsi que des statues d'anges dotés d'ailes d'une envergure de 10 bras, également tout4 En or. 4) l'arche fut placée dans le sancta sanctorum à l'intérieur du temple, au beau milieu de grandes festivités données pour l'occasion, et au cours desquelles on sacrifia un nombre incalculable de tête de bovins et d'ovins. 5) les historiens mettent en doute la véracité des faits exposés relatifs au temple, car les livres sacrés furent 'écrits 700 ans après la mort de Moïse. Pendant ce temps, les écrits subirent de nombreuses altérations des modifications reconnues par les prêtres juifs eux-mêmes.

6) aujourd'hui, les juifs cherchent le temple et organise des fouilles dans le but de le mettre au jour. Pendant ce temps, dans les livres et autres sources, comme les manuels d'histoire, on insiste sur le fait que le temple fut détruit, brûlé, et qui n'en resta pas une pierre.

7) les livres d'histoire précise que les colonnes des temples n'étaient pas faites d'or comme le dirent les juifs, mais de pierres et de cuivres. Ces faits avaient été historiquement documentés et révélés dans les livres sacrés des juifs ainsi que dans les livres occidentaux, avant même d'apparaître dans les livres arabes ; il va sans dire que le Coran et la Sounna avait déjà apporté beaucoup de détails concernant ces événements. Les tribus arabes qui émigrèrent depuis la péninsule arabique s'installèrent en Palestine 1000 ans avant l'arrivée des israélites, période pendant laquelle régnait à David et son fils Salomon.
Source: Chapitre du livre « Palestine hier, aujourd'hui et demain » Dr Tareq M. Suwaidan
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La spécialité d'israël : cibler les civils
Où est l'amour au milieu de telles souffrances et injustices ? Dans la volonté de survivre, dans une solidarité mondiale accrue ; dans la « Flottille de la Liberté » qui défie le blocus pour apporter de l'aide.

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Attaque contre la flottille : Un crime de guerre

L'attaque de la flottille par les militaires israéliens constitue un crime de guerre qui engage la responsabilité pénale de ses auteurs, et qui doit être jugée.
La population de Gaza, victime de crime contre l'humanité

Une violation jamais connue de la IV° Convention de Genève. L'attitude de l'Etat d'Israël vis-à-vis du territoire palestinien de Gaza s'analyse dans la durée comme une violation, à un niveau jamais atteint, du droit international. En droit international humanitaire, l'occupation est acceptée comme un état temporaire, le temps nécessaire à la recherche de la paix. Mais, rien en droit ne peut justifier une occupation de plus 43 ans, sauf la volonté de laminer l'adversaire. C'est que fait Israël, devenu un lieu de culture de l'apartheid. Et alors qu'au titre de la IV° Convention de Genève, la puissance occupante doit la protection à la population, Israël a imposé aux Palestiniens, fait unique dans l'histoire, un blocus économique, qui constitue une punition collective. Enfin, Israël a conduit l'opération militaire Plomb Durci en décembre 2008 - janvier 2009 sur cette population qui n'avait la possibilité ni de se protéger, ni de fuir, et le blocus a été maintenu empêchant l'organisation des secours. Début 2010, l'OMS a démontré que la réponse à des besoins primaires de santé est devenue impossible.

Territoires occupés ? Non, processus de colonisation. Aussi, il ne suffit pas de parler de territoires occupés. L'occupation est devenue une politique de colonisation, à savoir l'annexion de territoires et de richesses par la force, accompagnée de punitions collectives, ce qui constituent des crimes contre l'humanité au sens de la IV° Convention de Genève et du Statut de la Cour Pénale Internationale. L'opération militaire sanglante conduite le 31 mai s'inscrit dans ce contexte.

Une question de principe, et pas de disproportion

Déjà, les explications des braves fusent de tous cotés : l'attaque a été disproportionnée ! Il en ont trop fait ! Il nous faut une enquête ! Non, avant d'ouvrir l'enquête, il faut dire l'évidence : c'est un crime de guerre car l'attaque a eu lieu dans les eaux internationales, et la flottille n'est pas partie au conflit armé. L'enquête est nécessaire, mais pour les circonstances aggravantes de violence. Soutenir que l'enquête est nécessaire pour savoir s'il y a un crime de guerre est une injure faite aux victimes.

Cela résulte de trois constats juridiques.

Application de la IV° Convention de Genève. Les faits sont intervenus dans le cadre d'un conflit international au sens du droit international humanitaire, Israël justifiant son action par rapport à la question palestinienne. De ce fait, le cadre de toute analyse est bien défini. Il est établi par la Cour Internationale de Justice, le Conseil de Sécurité et toutes les instances internationales que l'Etat d'Israël a la qualité de puissance occupante et doit respecter les obligations de la IV ème Convention de Genève, qu'il a ratifiée.

La flottille n'est pas partie au conflit. Le conflit armé oppose Israël et la Palestine, et les bateaux de la flottille ne sont pas parties au conflit. Ils s'inscrivaient dans une démarche pacifiste et humanitaire visant à apporter des secours à une population victime d'un crime contre l'humanité. Vis-à-vis des combattants, se pose la question de la proportionnalité, mais pas vis-à-vis des tiers. C'est une question de principe.

Israël n'a aucune autorité dans les eaux internationales. L'agression est intervenue dans les eaux internationales. La Convention sur le droit de la mer de Montego Bay (1982) n'a pas été ratifiée par Israël, mais les dispositions garantissant en haute mer la liberté de circulation et l'interdiction pour tout Etat d'y exercer des actes militaires ont incontestablement valeur coutumières, et sont donc opposables à Israël.

Article 87. - La haute mer est ouverte à tous les Etats [...] Elle comporte : a) la liberté de navigation.

Article 88. - La haute mer est affectée à des fins pacifiques.
Article 89. - Aucun Etat ne peut légitimement prétendre soumettre une partie quelconque de la haute mer à sa souveraineté.
La violence est une circonstance aggravante, mais la violation du droit est établie du seul fait de l'intervention.

Ces violations graves du droit international se sont accompagnées d'actes sanglants et sauvages, et d'inadmissibles mesures de privation de liberté. L'Etat d'Israël n'a aucun droit sur les occupants de ces bateaux attaqués en haute mer.

C'est donc une affaire de principe : parler d'enquête pour savoir s'il y a crime, c'est déjà commencer à relativiser. C'est dire que sous certaines conditions une intervention en haute mer par une puissance occupante contre un convoi humanitaire apportant des secours à la population occupée, qui se trouve soumise à un blocus économique, est une chose qui peut se discuter. Non, il n'y a pas de discussion sur le crime. Les seules discussions portent sur les circonstances aggravantes et toute la lumière doit être faite par une enquête pénale.

Mettre fin à l'impunité

Une nouvelle fois, la démonstration est faite que l'impunité encourage la commission de nouveaux crimes, avec toujours plus de désinvolture. La réponse passe par des actes politiques, souhaitons qu'ils viennent, mais il est indispensable que de telles violations du droit soient portées devant les juridictions.

La justice israélienne n'a aucune crédibilité car elle refuse l'application du droit international et conteste la notion même de territoires occupés. Israël a ratifié le pacte de 1966 sur les droits civils et politiques, mais refuse de l'appliquer dans les territoires occupés et la justice israélienne se dit incompétente pour contrôler les actes de l'armée aux motifs des contraintes de sécurité. Pour donner aux pays occidentaux de motifs faciles de dire qu'Israël est une démocratie, on a inventé une justice d'apparence, mais qui ne vaut rien dès lorsqu'elle ne reconnait pas l'autorité de la Cour Internationale de Justice.

Il est hors de question de se satisfaire de processus d'enquête incertains qui visent en réalité à éviter le principe de la condamnation. Il y a de quoi être navré quand Catherine Ashton, au nom de l'Union européenne, demande une commission d'enquête confiée à Israël, ou qu'on voit ressortir les nostalgiques du tribunal Russell, à peine bon à embaumer les bonnes consciences. La tolérance à de tels faits rend possible toutes les agressions contre les Palestiniens, et cette affaire qui bafoue l'idée d'humanité doit être jugée par une juridiction ayant la possibilité effective de prononcer des condamnations. En 2010, on sait ce qu'est une juridiction. Nous n'avons pas à inventer le droit, mais à l'appliquer.

Selon la jurisprudence internationale, un acte relève de la qualification de crime de guerre, à partir du moment où il prend place dans un conflit armé, ce qui est le cas selon l'analyse de la CIJ, même s'il a été conduit dans un bref délai, dès lors qu'il a été d'une très forte intensité, ce qui est le cas aussi.

Les procédures pénales peuvent être engagées dans les pays dont sont originaires les victimes. Mais l'ampleur du crime, et la diversité de nationalité des victimes, peuvent conduire à préférer un procès devant une juridiction internationale.
La compétence de la Cour Pénale Internationale, suite à la déclaration de compétence faite par l'Autorité Nationale Palestinienne le 21 janvier 2009, ressort des critères généraux d'analyse, liés au principe de l'accès au juge pour les violations graves du droit, sauf à admettre le déni de droit. Mais elle se trouve ici doublée d'une compétence liée à l'immatriculation des bateaux. Sous réserve d'autres vérifications, il est établi que l'agression a concerné des bateaux immatriculés en Grèce, donc assimilable au territoire grec par application de l'article 12-2 a du traité de la CPI, qui a été ratifié par la Grèce.

La déclaration de compétence du 21 janvier 2009 n'est pas limitée à Plomb Durci. Elle est générale, et doivent être adressés à la Cour tous les éléments relatifs aux crimes commis par Israël : la colonisation, les prisonniers et maintenant, l'attaque du 31 mai 2010. La politique d'Israël est un crime, et ce crime doit être jugé.

Maintenant, il en est assez d'invoquer la justice, en souhaitant surtout que le pire ne se renouvelle pas. On voit le résultat. Nous le devons aux victimes : la justice doit punir le crime.

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mardi, juin 01, 2010

Un État criminel et voyou

Ce ne sont pas des mots de colère face au nouveau crime israélien. Pas uniquement, même si la colère est totalement justifiée. Mais ce sont les adjectifs qui caractérisent cet Etat.
Israël n'arrive à vivre que par le crime : du crime originel de la Naqba, aux expropriations ininterrompues des terres, aux expulsions des palestiniens, aux massacres qui, chacun, porte un nom.
Cette fois, la tuerie s'est produite dans les eaux internationales, visant des militants de 40 pays, dont des américains et des européens.C'est un Etat raciste en plus : le plan israélien avait prévu d'attaquer avec une particulière violence le navire turc, et de tirer en plein sur ses voyageurs ! Ce sont finalement des sous-hommes puisque essentiellement des Turcs ! Exactement comme le sont les Palestiniens ou les libanais aux yeux d'Israël.
D'ailleurs, la justification israélienne de l'attaque est bien éloquente : ce ne sont pas des pacifiques, mais des soutiens à une organisation terroriste (le Hamas) !! Il est donc légitime de les traiter de la sorte.Deuxième argument qui dit long sur le mode de pensée israélien : ils ont résisté à l'assaut !!
Avec des bâtons, c'est vrai, mais les israéliens supposent que tout le monde doit se soumettre à leurs ordres.Cependant, 3 points s'imposent aujourd'hui comme des évidences :La Turquie est désormais, et pour la première fois, partie prenante du conflit ! il est intéressant de comprendre le calcul israélien qui a mené à cette situation.
La conduite politique de la communauté internationale a l'égard d'Israël est stérile et contreproductive. Soustraire Israël à toute obligation d'appliquer les résolutions des Nations unies, l'Inviter a devenir membre de l' OCDE, destiner le rapport Goldstone aux oubliettes, essayer d'élever le degré de coopération entre l'UE et Israël, désigner une promenade a Paris au nom de Ben Gourion...Tout ceci protège les agissements israéliens, et les encourage.
La solidarité avec la lutte du peuple palestinien devient le symbole d'une bataille contre la barbarie, contre la loi de la jungle que pratique Israël.
Il est possible qu'Israël ait voulu, via son acte criminel de ce lundi 31 mai, intimider les militants internationaux et les dissuader de continuer à organiser ces initiatives. Il est par contre certain que son image a pris un nouveau coup. Face à la campagne BDS, Israël criait que c'était une tentative pour la « délégitimer » !
En fait, Israël veut être totalement libre : libre de tuer comme il l'entend, de nier l'existence du peuple palestinien comme il l'entend, ou de nier son humanité en en disposant comme bon lui semble.Après l'attaque criminelle sur Gaza l'an dernier, nous avions dit que nous n'oublierons pas. Depuis, nous avions travaillé pour lancer la campagne BDS France, avions participé à la Marche de la liberté pour Gaza qui a été bloqué au Caire, avions continué à envoyer des missions en Palestine, et enfin avions participé à la Flottille.
A nos camarades de la Flottille morts pour la liberté de Gaza, et pour soutenir la Palestine, à nos camarades blessés, à ceux et celles d'entre eux emprisonnés dans ce camp construit à la hâte à Eshdod : plus que jamais, nous continuons !
La coordination nationale de la CCIPPP
1.6.10 22:57
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La spécialité d'israël : cibler les civils
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