samedi, juillet 08, 2006

LA CRISE DES MISSILES NORD-CORÉENS

Les USA proposentune rencontre à la Corée
Une discussion ne sera possible qu'en marge de pourparlers multilatéraux, rappellent les Etats-Unis.

Les Etats-Unis ont proposé à la Corée du Nord une rencontre bilatérale informelle, samedi 8 juillet, si elle acceptait de participer à de nouveaux pourparlers multilatéraux sur ses programmes nucléaires. La Corée refuse toute discussion multilatérale depuis novembre 2005. "S'il y a des pourparlers à six [les deux Corée, les Etats-Unis, le Japon, Russie et la Chine] (…) nous rencontrerons toutes les délégations et nous avons toujours (…) rencontré la délégation (de la Corée du Nord) lors des pourparlers à six", "je ne peux tout simplement pas le faire quand (les Nord-Coréens) boycottent les pourparlers car cela signifie qu'ils ne veulent pas de pourparlers à six, qu'ils veulent seulement des pourparlers bilatéraux", a déclaré Christopher Hill, le principal négociateur américain sur le dossier. Cette rencontre multilatérale aurait lieu à Shenyang en Chine en juillet.

SanctionsMalgré des objections chinoises et russes, le Japon a proposé un projet de résolution au Conseil de sécurité des Nations unies prévoyant l'imposition de sanctions contre la Corée du Nord à la suite de la série de tirs de missiles balistiques de cette semaine.
Soutenu par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, le texte de Tokyo condamne les lancements réalisés mercredi par Pyongyang malgré les mises en garde préalables de la communauté internationale, y compris des régimes amis de la Corée du Nord. Pékin et Moscou se disent opposés aux sanctions ou même à une résolution légalement contraignante. Ils suggèrent le vote d'une simple déclaration qui se bornerait à réprimander Pyongyang. "Si cette résolution est soumis au vote, il est certain qu'il n'y aura pas d'unité au Conseil de sécurité", a déclaré l'ambassadeur de Chine à l'Onu, Wang Guangya qui s'est toutefois refusé à préciser si Pékin ferait usage de son droit de veto. Le Japon souhaite qu'un vote ait lieu le plus tôt possible. Il estime avoir le soutien de plus de la moitié des quinze membres du Conseil de sécurité.
Nouvel Observateur

Partager

POURQUOI LE MONDE RESTE SOURD DEVANT LES CRIS DE GAZA

POURQUOI LE MONDE RESTE SOURD DEVANT LES CRIS DE GAZA ? Linda Heard Combien de temps encore le peuple palestinien doit-il ...
Quatre Palestiniens ont été tués samedi lors d'une nouvelle incursion de l'armée israélienne dans la bande de Gaza. Les soldats ont ...
Une dizaine de garçons, pas encore pubères, participaient vendredi avec le reste de la famille aux funérailles d'un jeune homme ...
GAZA (Reuters) -
Israël a intensifié son offensive dans la bande de Gaza, où douze Palestiniens ont été tués dans ...
AMNESTY INTERNATIONALDéclaration publiqueIndex AI : AFR 04/003/2006 (Public)Bulletin n° : 170ÉFAIEmbargo : 6 juillet 2006 00h01 TUAfrique de l'Est et Corne ...

Partager

JE DEMANDE

Combien de temps encore le peuple palestinien doit-il continuer à être bombardé, obligé à mourir de faim, humilié et soumis à toutes sortes d’abus, avant qu’une seule voix seulement ne s’élève de la communauté internationale ? Pendant combien de temps encore, les dirigeants du monde vont-ils continuer à détourner le regard des méthodes cruelles avec lesquelles Israël saccage et spolie une terre ? Combien de temps devra t-il encore passer pour que la personne normale préfère la coupe du monde et sa « bienheureuse » ignorance au regard des crimes d’Israël et ses conséquences pour tout un peuple ?

Je demande à la mort

de déposer des faux.

Je demande à la mort

d'être plus nid que la vie

pour qui meurent avec un regard d'horreur

Je demande aux diables enfanteurs de monstres,

qui éteignent des vies, en épouvante de missiles

Pouvoir Je demande à la mort qu'elle

renaisse Picasso, Lorca, Chopin

et que Guernica et poésie et piano,

à cinq heures de l'après-midi

à cinq heures sans ombre de l'après-midi,

soient le J'accuse d'Émile Zola

Je demande aux cieux qu'ils hissent des innocences

Je demande du courage et de l'urgence, à la paix

J'invoque Éluard, ma mère et Celan,

des étoiles, des arcs-en-ciel et du soleil,

Humberto et Robert Desnos,

mon père, León Felipe et Yeats.

Je les clame qu'ils embrassent et allument,

comme ils m'embrassent et allument sans fin,

chaque vie massacrée en épouvante

chaque rêve qui attend être veille.

Et toutes les hirondelles d'Irak

Cristina Castello

http://fr.blog.360.yahoo.com/blog/post.html?p=73

Partager

New York: un complot terroriste déjoué

Le tunnel sous l'Hudson était menacé - France 2

Le FBI a annoncé vendredi que huit personnes avaient été identifiées dans un complot terroriste déjoué

Trois d'entre eux ont été arrêtés mais un seul - un Libanais de 31 ans décrit comme le "cerveau" du complot - est détenu et inculpé au Liban. Il a reconnu appartenir à "une organisation terroriste".Ce complot visait le réseau métropolitain de New York, plus particulièrement le tunnel Holland passant sous l'Hudson.

A Beyrouth, le ministre de l'Intérieur par intérim Ahmad Fatfat a confirmé qu'un Libanais était "en état d'arrestation", sans révéler son nom, et qu'il était "soupçonné d'être à la tête d'un réseau travaillant sur internet", sans donner plus de détails.Selon M. Mershon, le chef du FBI, ce complot aurait impliqué des "martyrs" autrement dit des kamikazes, des explosifs. Les conspirateurs escomptaient en s'attaquant au tunnel Holland submerger sous les eaux le quartier financier de Wall street, au sud de Manhattan.Le chef du FBI new-yorkais a souligné l'importance de la collaboration avec des services de renseignement étrangers, en particulier libanais dans cette enquête lancée "il y a presque une année". Le démantèlement du complot est intervenu en "travaillant étroitement avec la direction du renseignement des forces de sécurité du Liban et d'autres services de renseignement et judiciaires étrangers" a-t-il déclaré.Selon M. Mershon, dans le cadre des préparatifs de l'attentat, le suspect "avait transmis à ses associés via internet, des cartes détaillées sur le lieu et la manière de mener l'opération à New York. L'homme par ailleurs, avait l'intention de se rendre au Pakistan pour un séjour d 'entraînement d'environ quatre mois alors que l'opération était prévue vers la fin 2006.Le quotidien New York Daily News à l'origine de ces révélations croit savoir que le complot présumé était fomenté en liaison avec des Jordaniens proches d'Abou Moussab al-Zarqaoui, ancien chef d'Al-Qaïda en Irak, tué le 7 juin lors d'un raid aérien.
France 2

Partager

vendredi, juillet 07, 2006

Crimes de guerre, offensive contre la paix

Par Alain Gresh
samedi 1er juillet 2006, par Leila
Oulala.net
BASTA

Il est interdit d’utiliser contre les civils la famine comme méthode de guerre (...). Il est interdit d’attaquer, de détruire, d’enlever ou de mettre hors d’usage des biens indispensables à la survie de la population civile. » Les implications de l’article 54 du Protocole additionnel I de 1977 aux conventions de Genève (1) sont claires : le bombardement des centrales électriques à Gaza par l’armée israélienne, le blocus des populations civiles et les punitions collectives contre elles relèvent de crimes de guerre.

Un autre principe du droit international violé par l’offensive israélienne est précisé par le même Protocole additionnel : celui de proportionnalité. Le texte stipule que des attaques « sont interdites si on peut s’attendre à ce qu’elles causent incidemment des pertes en vies humaines dans la population civile, des blessures aux personnes civiles ou des dommages aux biens de caractère civil qui seraient excessifs par rapport à l’avantage militaire concret et direct attendu (2) ». Qui peut penser un instant que l’objectif affirmé - sauver un soldat - vaille ces multiples destructions ?
Contrairement à ce qu’ont écrit plusieurs journaux français, dont Libération (3), Israël a négocié plusieurs fois des échanges de prisonniers : ainsi, en 1985, il a libéré 1 150 détenus palestiniens pour récupérer trois de ses soldats qui avaient été capturés par le Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG) ; et en 2004, dans le cadre d’un accord du même type avec le Hezbollah libanais, il a échangé 400 détenus palestiniens contre un colonel israélien et les corps de trois soldats tués. Des négociations ne sont-elles pas mieux à même d’obtenir la libération de Gilad Shalit que les opérations militaires, qui risquent d’aboutir à la mort de l’otage ?
Comme le remarque l’éditorial (4) du quotidien israélien Haaretz du 30 juin : « Bombarder des ponts que l’on peut contourner à pied ou en voiture ; prendre le contrôle d’un aéroport qui est en ruines depuis des années ; détruire une station électrique, plonger de grandes parties de Gaza dans le noir ; distribuer des tracts pour dire aux gens que l’on est concerné par leur sort ; survoler le palais présidentiel de Bachar El-Assad et arrêter des responsables élus du Hamas. Et le gouvernement veut nous convaincre que tout cela est fait seulement pour libérer le soldat Gilad Shalit. » Et le commentateur de poursuivre : « Olmert devrait savoir qu’arrêter des dirigeants ne fait que les renforcer, eux et leurs partisans. Mais cela n’est pas seulement un raisonnement biaisé : arrêter des gens pour s’en servir comme monnaie d’échange est l’acte d’un gang, pas d’un Etat. »
En fait, comme l’ont révélé les médias israéliens, cette offensive, y compris l’arrestation des principaux responsables du Hamas, députés élus et ministres en tête, avait été planifiée depuis longtemps. Pour quelles raisons ? Il s’agit d’en finir, non seulement avec le gouvernement palestinien issu du scrutin de janvier 2006, mais avec toute forme d’autorité palestinienne. C’est la logique du « plan de désengagement » décidé par M. Ariel Sharon et repris par M. Ehud Olmert : prétendre qu’il n’existe pas d’interlocuteur palestinien pour pouvoir tracer unilatéralement les frontières d’Israël. Cette stratégie ne date pas de la victoire du Hamas ; durant toute l’année 2005, alors que M. Mahmoud Abbas était à la tête de l’Autorité et gouvernait avec une majorité Fatah, le premier ministre Ariel Sharon a systématiquement refusé de négocier avec lui et a poursuivi, malgré la décision de la Cour international de justice, la construction du mur. Ce choix de l’unilatéralisme représente la mise en cause du dernier acquis des accords d’Oslo : la conviction (confirmée par le document de reconnaissance mutuelle (5) entre Israël et l’OLP, signé le 9 septembre 1993 par Itzhak Rabin et Yasser Arafat) que la solution du conflit israélo-palestinien repose sur une négociation bilatérale entre l’OLP et l’Etat d’Israël.
La victoire du Hamas aux élections de janvier 2006 (6) a permis au gouvernement israélien d’accentuer sa propagande sur le thème « il n’y a pas d’interlocuteur palestinien ». Les Etats-Unis et l’Union européenne (avec l’aval de la France (7)) ont posé trois conditions au nouveau gouvernement palestinien - reconnaître l’Etat d’Israël ; arrêter toutes les actions armées ; accepter le processus d’Oslo - et ont suspendu l’aide directe, contribuant de manière significative aux souffrances d’une population coupable d’avoir « mal voté ». La complaisance à l’égard d’un gouvernement israélien qui refuse de reconnaître le droit des Palestiniens à un Etat indépendant sur les territoires occupés en 1967, qui utilise le terrorisme contre les civils et qui renie tous les engagements des accords d’Oslo, est sans borne. On a même pu entendre Mme Benita Ferrero-Waldner, commissaire européenne aux affaires étrangères, saluer l’unilatéralisme du gouvernement israélien comme « une décision courageuse ».
Ce n’est sans doute pas un hasard si l’offensive actuelle a coïncidé avec la signature de la déclaration commune (8) de toutes les organisations palestiniennes (à l’exception du Djihad islamique), qui prévoit l’établissement d’un Etat palestinien indépendant sur tous les territoires occupés en 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale - et représente donc une reconnaissance de facto d’Israël. C’est aussi cette nouvelle perspective de paix qui s’ouvrait que le gouvernement israélien a voulu enrayer. Comme en 2002, quand le sommet arabe de Beyrouth avait entériné un plan qui prévoyait la reconnaissance de l’Etat d’Israël en échange de la création d’un Etat palestinien, et que le gouvernement de M. Sharon avait répondu, prenant prétexte d’un attentat-kamikaze, par une offensive généralisée contre les territoires occupés.
Pourtant, « Pluie d’été », nom romantique donné à l’offensive israélienne, confirme l’échec de la politique unilatérale : le retrait de l’armée israélienne de la bande de Gaza, sans négociations avec les Palestiniens, ne peut déboucher sur la paix ; appliquée à la Cisjordanie, où l’imbrication des colonies et de la population palestinienne est inextricable, toute évacuation unilatérale ne pourra déboucher que sur de nouvelles violences.
(1) Voir le texte sur le site du Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations unies. (2) « Principe de proportionnalité », in Crimes de guerre. Ce que nous devons savoir, Autrement, Paris, 2002. (3) « L’enlèvement, une arme sans effet », Libération, 29 juin 2006. (4) « The government is losing its reason », Haaretz, 30 juin 2006. (5) Voir le texte dans notre cahier sur le Proche-Orient. (6) Lire « Le Hamas à l’épreuve du pouvoir », par Wendy Kristianasen, Le Monde diplomatique, juin 2006 ; en anglais : « Hamas besieged » et « “Honestly, only in Palestine” », Le Monde diplomatique - English edition, June 2006. (7) Lire « “Fatigue” au Quai d’Orsay, misère à Gaza », Le Monde diplomatique, juin 2006. (8) « The Prisoners’ National Conciliation Document », Palestine Center, 28 juin 2006 (en anglais).

Partager

Territoires Palestiniens Occupés


7/07/2006Israël & Territoires Palestiniens Occupés
Couler l’Etat palestinien : les impacts de l’asphyxie économique des Territoires palestiniens occupés sur les droits de l’Homme

Version English

Olivier De Schutter, secrétaire général de la FIDH, et Laurence Weerts ont mené mission de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) en Israël et dans le Territoire palestinien occupé (TPO) entre le 25 juin et le 2 juillet 2006. La mission était organisée en vue d’examiner la situation des droits économiques et sociaux à Gaza et en Cisjordanie, presque un an après le retrait d’Israël de la bande de Gaza, et trois mois après qu’ Israël et la communauté internationale ont décidé de suspendre tous contacts avec le gouvernement de l’Autorité palestinienne et d’interrompre toutes les aides à et via ce gouvernement, suite à la prise de fonctions d’un gouvernement dirigé par le Hamas le 29 mars 2006 après les élections du 25 janvier 2006 . Un rapport sera préparé sur la base des enseignements de cette mission. Cette note résume les conclusions préliminaires.


NOTE PRELIMINAIRE
PDF - 372.9 ko
© WWW.FIDH.ORG

Droits de l'Homme

Partager

jeudi, juillet 06, 2006

Les combats s'intensifient à Gaza, douze morts

GAZA (Reuters) - Israël a intensifié son offensive dans la bande de Gaza, où douze Palestiniens ont été tués dans des frappes aériennes et un soldat israélien a trouvé la mort lors des combats extrêmement violents qui opposaient Tsahal aux activistes palestiniens dans le Nord.

Il s'agit des plus graves violences depuis le retrait l'année dernière des forces israéliennes de la bande de Gaza.
Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a ordonné aux blindés de mener une incursion dans le nord de la bande de Gaza après le tir par des activistes palestiniens de deux roquettes Kassam qui ont atteint la ville côtière d'Ashkelon, située à 12 km à l'intérieur d'Israël.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, les forces israéliennes ont repris le contrôle des trois anciennes colonies juives du nord de la bande de Gaza et sont entrées à Beït Lahiya, élargissant l'offensive lancée il y a une semaine pour obtenir la libération du caporal Gilad Shalit, enlevé le 25 juin.
Six civils palestiniens ont été tués dans une frappe de l'aviation israélienne près de Beït Lahiya, ont rapporté des médecins et des sources médicales.
L'armée a annoncé avoir mené dans cette zone deux raids aériens contre des activistes armés, tuant quatre d'entre eux, mais l'une de ses porte-paroles a affirmé qu'elle n'avait pas eu connaissance de la mort de civils.
La ville de Beït Lahiya était également le théâtre de violents combats au sol entre les activistes de plusieurs groupes armés palestiniens, armés de roquettes anti-chars, et les forces armées israéliennes, appuyées par des blindés et des hélicoptères.
UN SOLDAT ISRAELIEN TUE
Tsahal a annoncé que l'un de ses soldats avait été tué, confirmant une information donnée un peu plus tôt par la chaîne de télévision Al Djazira.
Deux autres ont été blessés, a précisé l'armée.
Un chef de bataillon israélien a par ailleurs déclaré que ses soldats avaient tué sept activistes.
Les rues de Beït Lahiya étaient désertes, la plupart des habitants de la ville ayant préféré rester cloîtré chez eux."
Les chars israéliens sont à l'extérieur devant notre maison. Les enfants pleurent et la maison tremble. Nous sommes pris dans les échanges de tirs", a déclaré une femme sur la radio locale.
Par ailleurs, dans le sud de la bande de Gaza, l'aviation israélienne a mené plusieurs frappes aériennes près de Khan Younès.
Pour la seule journée de mercredi, douze Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes. Il s'agit du bilan le plus lourd depuis le raid mené contre un camp de réfugiés de Khan Younès en octobre 2004 qui avait fait 16 morts en une seule journée.L'armée a déclaré que les forces israéliennes resteraient dans cette zone du nord de la bande de Gaza jusqu'à ce que leur mission soit accomplie."
Nous n'allons pas nous enliser dans le marécage de Gaza mais nous pénètrerons dans toute zone où cela sera nécessaire pour mener à bien nos missions", avait déclaré mercredi le ministre israélien de la Défense Amir Peretz.Le cabinet du Premier ministre Ehud Olmert a toute fois précisé que cette incursion ne signifiait pas qu'Israël avait l'intention d'occuper à nouveau une partie de Gaza, ce que craignent de nombreux Gazaouis.
Les responsables du gouvernement dirigé par le Hamas se sont peu exprimés depuis le début de l'offensive israélienne.Son porte-parole Ghazi Hamad a déclaré que le gouvernement palestinien souhaitait résoudre la crise provoquée par l'enlèvement du caporal Gilad Shalit."
Nous ne voulons pas que Gaza soit détruite, nous ne voulons plus d'attaques. Et vous voulez qu'il revienne dans sa famille", a-t-il déclaré de façon sibylline à Radio Israël.

06/07/2006
Boursier.com

Partager

mercredi, juillet 05, 2006

Un soldat contre 2 millions de civils ?

PNN, Tulkarem

"Nous sommes surpris par l’attitude du monde qui compatit au kidnapping d’un soldat israélien alors que tant de Palestiniens souffrent, eux-même kidnappés et tués par les occupants. Où est la justice ?"
Le ministre palestinien du logement et des travaux publics Abdel Rahman Zeidan a officiellement annoncé sa condamnation des attaques d’avions de guerre israéliens sur des infrastructures civiles dans la Bande de Gaza. Il estime que la réparation des dégâts pourrait coûter des dizaines de millions de dollars.


Le ministre a souligné dans un communiqué de presse que le gouvernement a tenu une réunion la nuit dernière pour discuter de l’intensification des violences à Gaza. Il a ajouté que le Premier ministre Ismail Haniyeh ainsi que plusieurs autres ministres n’a pu assister à la réunion, étant devenu la cible des forces israéliennes.
Abdel Rahman Zeidan a ensuite fait remarquer que les discussions deviennent un vrai défi. En effet, plusieurs ministres et officiels du gouvernement sont entrés dans la clandestinité et ne sortent dans les rues qu’en cas d’extrême nécessité.
Le ministre a ensuite condamné la situation à Gaza et exprimé sa préoccupation face aux motifs israéliens d’entrer dans la bande de Gaza. Il a déclaré : « L’importance des forces israéliennes et la présence militaire importante entourant la bande de Gaza n’indiquent pas que l’intention n’est que de libérer l’Israélien captif. La libération d’un soldat ne nécessite pas un aussi grand nombre de troupes et de machines de guerre. »
Alors que ses homologues de l’aile politique du Hamas appellent à la préservation de la vie du soldat captif, le ministre a appelé à préserver la vie des 2 millions de Palestiniens vivant dans la bande de Gaza, soulignant que la région est un des endroits les plus densément peuplés du monde.
Il a déclaré : “Nous ne voulons pas provoquer une attaque, nous voulons simplement vivre libres comme n’importe qui d’autre. » Il a mis en évidence le fait que le gouvernement palestinien a récemment signé un accord appelant à la réconciliation nationale. Le ministre a déclaré avoir des doutes croissants sur le désir des Israéliens à vivre côte à côte avec leurs voisins palestiniens.
Le ministre a souligné que la dernière agression militaire israélienne sur la bande de Gaza et les récentes attaques qui ont détruit plusieurs ponts et une centrale électrique pourraient nécessiter des coûts de réparation de millions de dollars. Il a ajouté, cependant, que comme toutes ces infrastructures sont nécessaires à la vie quotidienne des habitants, le gouvernement travaille à réparer les dommages immédiatement.
Jusqu’ici, le ministère des travaux publics et le ministère des finances travaillent ensemble pour créer des routes alternatives aux ponts bombardés, et fournir une assistance aux palestiniens qui ont été blessés.
Dans la même déclaration, Zeidan a ajouté : “Les Israéliens menacent d’empiéter sur le gouvernement palestinien en mettant en lumière le fait que les ministres sont dans la même conditions déplorables que le peuple. Tout le monde est étouffé par ces actes de répression.”
Le ministre a conclu en déclarant : « Nous sommes surpris par l’attitude du monde qui compatit au kidnapping d’un soldat israélien alors que tant de Palestiniens souffrent, eux-même kidnappés et tués par les occupants. Où est la justice ? »

France-Palestine

Partager

Israël poursuit son avance

Au Proche Orient, le Cabinet israélien a décidé d'autoriser son armée à s'enfoncer plus profondément dans la bande de Gaza.

La mesure fait suite au tir d'une roquette palestinienne contre le territoire israélien. La roquette est tombée dans une cour d'école d'Ashkelon, ville côtière israélienne de 115 000 habitants située au sud de Tel-Aviv. Il n'y a pas eu de blessés, les enfants ayant déjà quitté l'école à cette heure de la journée.

Le tir de cette roquette artisanale de type Kassam a été revendiqué par la branche armée du Hamas, un des trois groupes ayant revendiqué l'enlèvement du soldat israélien Gilad Shalit, 19 ans, il y a une dizaine de jours.
Cette première attaque palestinienne depuis le début de la crise a fait monter la tension d'un cran. « Il s'agit d'une escalade sans précédent dans la guerre terroriste menée par le mouvement Hamas qui contrôle désormais l'Autorité palestinienne », a dit le premier ministre israélien Ehud Olmert.
Israël a alors décidé de créer une zone de sécurité élargie dans le nord de la bande de Gaza pour empêcher d'autres tirs de roquettes.
Plus tôt, l'aviation israélienne avait lancé trois raids contre la bande de Gaza pour répliquer au tir de roquette palestinien.
Dans la ville de Gaza, un bâtiment abritant le siège du ministère palestinien de l'Intérieur et une école privée du Hamas ont subi d'importants dommages.
À Rafah, un camp d'entraînement du Hamas a également été ciblé par l'aviation israélienne. Redoutant cette attaque, les activistes du mouvement islamiste avaient déjà abandonné les lieux.
Le caporal Shalit est toujours en vie
Le premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, a déclaré que le gouvernement issu du Hamas maintenait « sa position sur la nécessité de préserver la vie du soldat israélien kidnappé et de bien le traiter », et qu'il déployait « des efforts auprès de parties arabes et régionales pour trouver une issue satisfaisante » à la crise.
Le caporal Gilad Shalit serait donc toujours en vie, malgré l'expiration de l'ultimatum lancé par ses ravisseurs. Ces derniers avaient donné à Israël jusqu'à mardi, à l'aube, pour libérer 1000 prisonniers palestiniens ainsi que des femmes et des mineurs détenus par l'État hébreu.
Un porte-parole de l'Armée de l'Islam, qui a revendiqué son enlèvement avec la branche armée du Hamas et les Comités de résistance populaire, a indiqué mardi qu'ils ne comptaient pas tuer leur otage. « Certains pensent que les groupes peuvent le tuer, mais nos principes islamiques stipulent qu'il faut respecter les prisonniers et ne pas les tuer », a-t-il dit.
À l'expiration de l'ultimatum, les factions palestiniennes responsables de l'enlèvement du caporal Shalit se sont aussitôt retirées des négociations engagées avec des médiateurs égyptiens. Ils menacent désormais d'enlever d'autres soldats et colons israéliens.
Pour sa part, le premier ministre Olmert a confirmé qu'il n'y aurait pas de négociations, et que les opérations militaires contre les territoires palestiniens se poursuivront. « Nous ne négocierons pas avec les terroristes. Nous agirons avec toute la force nécessaire, mais nous ne céderons pas au chantage », a déclaré Ehoud Olmert.
Par ailleurs, les forces israéliennes ont interpellé mardi dans un commissariat de police de Ramallah, en Cisjordanie, trois Palestiniens soupçonnés du meurtre d'un colon juif. Les trois hommes avaient été arrêtés par la police palestinienne pour le meurtre présumé d'Eliyahu Asheri, la semaine dernière. Le corps du jeune homme de 18 ans, assassiné en représailles à l'offensive israélienne contre la bande de Gaza, a été retrouvé le 29 juin.
radio-canada.ca/

Partager

Arrêter Israël pour son salut et pour celui des Palestiniens : que les forces de l’Onu interviennent

"A Gaza et dans les Territoires occupés la situation est insoutenable. Le temps des déclarations officielles est fini : les forces d’interposition des Nations Unies doivent intervenir tout de suite", a déclaré Luisa Morgantini (GUE/NGL) présidente de la Commission Développement au Parlement Européen, après les violences de ces derniers jours dans la Bande de Gaza.

"La phase actuelle est tellement explosive que des mesures exceptionnelles sont de plus en plus urgentes de la part de la communauté internationale, de l’Europe et de chaque gouvernement en particulier ".
"Je souhaite en particulier que le gouvernement italien fasse tout ce qui est en son pouvoir pour éviter une aggravation ultérieure de la crise israélo-palestinienne et s’emploie par tous les moyens à faire cesser les violences" a ajouté Luisa Morgantini.
« Au moment où l’accord historique entre le Hamas et le Fatah a été obtenu à partir du « document des prisonniers », reconnaissance implicite mais sans équivoque de l’Etat d’Israël, Tel Aviv continue, au contraire, à faire obstacle à toute possibilité d’une solution pacifique du conflit, montrant sa préférence d’une logique militaire à celle de la négociation, en emprisonnant des ministres et des parlementaires. L’enlèvement du soldat israélien, que nous condamnons, ne peut en aucune manière justifier de la part du gouvernement israélien une offensive, très violente et sans discrimination, visant l’enterrement de tout leadership palestinien : ceux qui en payent le prix sont toujours les civils, victimes d’une punition collective irresponsable et extrêmement périlleuse. Routes, ponts, centrales électriques sont bombardés sans répit, laissant la Bande de Gaza toujours plus isolée, dans l’obscurité et sans eau courante pour plus de la moitié de la population ».
« En tant que communauté internationale, nous ne pouvons pas rester des spectateurs extérieurs et immobiles : les Nations Unies et leurs forces d’interposition doivent agir immédiatement pour rétablir un cadre de légalité dans la région , intimer la fin immédiate de l’agression israélienne, la libération des ministres et des membres du Hamas arrêtés, exhorter l’Anp à continuer les pourparlers pour la libération du soldat israélien enlevé et, enfin, condamner avec force tout acte qui fasse obstacle à la reprise rapide des négociations de paix.
L’Union Européenne et le Quartet, en outre, doivent intervenir immédiatement pour faire face à la crise humanitaire de la Bande de Gaza, en exigeant du gouvernement israélien la réouverture des postes de passage des marchandises ».

de Luisa Morgantini (GUE/NGL) Présidente de la Commission européenne Développement au Parlement Européen
Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio
http://bellaciao.org/it/article.php3?id_article=14109

Partager

mardi, juillet 04, 2006

Sommet de l’Union africaine. Hissène Habré doit être jugé

Les membres de la Campagne contre l’impunité ont déclaré ce jeudi 29 juin 2006 que l’Assemblée de l’Union africaine (UA) devait exhorter le Sénégal à respecter les obligations internationales qui sont les siennes en veillant à ce que l’ancien président du Tchad en exil, Hissène Habré, soit jugé sans délai pour les crimes dont il est accusé.

Les dirigeants de l’Union africaine qui se réunissent samedi 1er juillet à Banjul (Gambie) doivent, semble-t-il, examiner le rapport confidentiel d’un groupe d’experts, dont les noms n’ont jamais été révélés, à qui il avait été demandé d’«examiner tous les aspects et toutes les implications du procès d’Hissène Habré ainsi que les options disponibles pour son jugement».
Ce comité s’est réuni en secret, sans jamais consulter la société civile ni les victimes d’Hissène Habré. Les membres de la Campagne contre l’impunité tiennent des conférences de presse ce jeudi 29 juin pour demander qu’Hissène Habré soit jugé.
«L’Union africaine doit dire au Sénégal d’engager des poursuites contre Hissène Habré ou de l’extrader pour qu’il soit jugé en toute impartialité et indépendance, a déclaré Jacqueline Moudeina, présidente de l’Association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l’homme (ATPDH), qui participe à la Campagne contre l’impunité. L’Union africaine devrait choisir la justice plutôt que l’impunité.»
Hissène Habré, qui a fui au Sénégal en 1990 après huit années à la tête du Tchad marquées par des violations des droits humains graves et systématiques, a été inculpé pour la première fois en 2000 au Sénégal. Les tribunaux sénégalais ayant statué qu’Hissène Habré ne pouvait pas être jugé au Sénégal, et aucun État africain ne s’étant proposé pour le juger, les victimes se sont adressées à la Belgique, qui a inculpé Hissène Habré en septembre 2005.
En novembre 2005, après qu’un tribunal sénégalais eut refusé de statuer sur l’extradition d’Hissène Habré, le gouvernement du Sénégal a décidé de transmettre l’affaire à l’Assemblée de l’UA. Celle-ci a chargé un comité de juristes d’examiner tous les aspects et les implications de cette affaire et d’exposer les différentes options de jugement d’Hissène Habré lors de la septième session ordinaire de l’Assemblée, qui se tiendra à Banjul.
En novembre 2005 également, l’Assemblée parlementaire paritaire Afrique-Caraïbes-Pacifique/Union européenne a insisté sur la nécessité de déférer Hissène Habré à la justice. Le 18 novembre 2005, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture a appelé le gouvernement du Sénégal à extrader sans tarder Hissène Habré vers la Belgique.

La Convention des Nations unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (1984), que le Sénégal a ratifiée en 1986, oblige les États à enquêter sur toutes les personnes soupçonnées d’actes de torture qui entrent sur leur territoire et, s’il y a suffisamment de preuves recevables, d’engager des poursuites contre ces personnes ou de les extrader. En mai 2006, le Comité des Nations unies contre la torture a reproché au Sénégal de ne pas avoir jugé Hissène Habré et lui a demandé d’assurer le procès de l’ancien président tchadien ou de l’extrader. Le texte de la décision du Comité peut être consulté à l’adresse électronique suivante : http://hrw.org/pub/2006/french/cat051806.pdf.
«Cela fait seize ans que les victimes d’Hissène Habré luttent pour obtenir justice, a déclaré Kolawole Olaniyan, directeur du programme Afrique d’Amnesty International, qui participe aussi à la Campagne contre l’impunité. Il est temps maintenant que cet homme soit jugé pour les crimes qu’il est soupçonné d’avoir commis.»
«Traduire Hissène Habré en justice serait tout à fait cohérent avec l’Acte constitutif de l’Union africaine, qui requiert explicitement de l’Union qu’elle s’attaque au problème de l’impunité en Afrique, a ajouté Chidi Anselm Odinkalu, directeur du programme Afrique de Projet de justice Société ouverte.
Pour Reed Brody, conseiller spécial de Human Rights Watch, également membre de la Campagne contre l’impunité, «le procès d’Hissène Habré marquerait un tournant important dans la lutte menée pour obtenir que les auteurs de crimes de droit international tels que la torture soient tenus pour responsables de leurs actes. Qu’Hissène Habré soit jugé en Belgique ou ailleurs, les dirigeants africains doivent exhorter le Sénégal à agir dans le respect de ses obligations aux termes du droit international et de la décision du Comité des Nations unies contre la torture. Le Sénégal doit engager des poursuites contre l’ancien président du Tchad ou l’extrader vers un pays où il pourra être jugé sans délai et de manière équitable pour les crimes dont il est accusé, sans qu’il ne soit fait usage de la peine de mort.»
Complément d’information
Hissène Habré a dirigé le Tchad de 1982 à 1990, date à laquelle il a été renversé par l’actuel président Idriss Déby Itno avant de fuir au Sénégal, pays qui lui a offert un abri sûr contre toutes poursuites pénales pendant seize ans. Son régime à parti unique a été marqué par des allégations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, dont des actes de torture. Le gouvernement d’Hissène Habré prenait régulièrement pour cible des groupes ethniques, procédant à des homicides et des arrestations massifs parmi les membres de ces groupes lorsqu’il considérait que leurs dirigeants constituaient une menace. Les archives de la police politique d’Hissène Habré, la Direction de la documentation et de la sécurité (DDS), font apparaître le nom de 1 208 personnes mortes en détention. Au total, 12 321 victimes de violations des droits humains ont été mentionnées.
En février 2000, un tribunal sénégalais a inculpé Hissène Habré de torture et de crimes contre l’humanité et l’a placé en résidence surveillée. Mais en mars 2001, la plus haute juridiction du Sénégal a statué qu’Hissène Habré ne pouvait pas être jugé pour des crimes qui auraient été commis ailleurs. Les victimes d’Hissène Habré ont alors annoncé qu’elles demanderaient qu’il soit extradé vers la Belgique où 21 d’entre elles avaient déjà intenté une action en justice. Le président du Sénégal, Abdoulaye Wade, a ensuite annoncé qu’il garderait Hissène Habré au Sénégal, ajoutant : «Si un pays, capable d’organiser un procès équitable – on parle de la Belgique – le veut, je n’y verrai aucun obstacle. Mais qu’il fasse vite. Je ne tiens pas à garder Hissène Habré au Sénégal».
En septembre 2005, après quatre années d’enquête, un magistrat belge a émis un mandat d’arrêt international contre Hissène Habré pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et torture. Après l’émission de ce mandat et le dépôt d’une demande d’extradition par la Belgique, les autorités sénégalaises ont arrêté Hissène Habré le 15 novembre. La justice sénégalaise ayant refusé de se prononcer sur la demande d’extradition, les autorités ont annoncé qu’elles avaient demandé à l’Assemblée de l’Union africaine réunie en janvier 2006 de faire une recommandation sur la «juridiction compétente» pour juger Hissène Habré. L’Assemblée a chargé un Comité d’éminents juristes africains d’examiner les différentes options disponibles pour le jugement d’Hissène Habré et de faire connaître ses conclusions lors du sommet de l’Union africaine de juillet 2006 à Banjul (Gambie). La Campagne contre l’impunité est une coalition de plus de 300 groupes africains et internationaux de la société civile qui se sont réunis pour lutter contre l’impunité en Afrique.

Source :http://www.amnesty.fr/index.php/amnesty/sinformer/communiquesde_presse
samizdat.net

Partager

lundi, juillet 03, 2006

Ultimatum des ravisseurs du soldat israélien

Les groupes palestiniens qui ont enlevé un soldat israélien ont lancé un ultimatum de 24h à Israël pour satisfaire leurs demandes de libérations de détenus. Israël, sans surprise, a immédiatement refusé.

"Devant l'insistance de l'ennemi sioniste à poursuivre les mesures militaires et l'agression, nous lui accordons un délai expirant mardi matin 4 juillet", ont affirmé les Brigades Ezzedine Al-Qassam (branche armée du Hamas), les Comités de la résistance populaire et l'Armée de l'Islam."Si l'ennemi ne satisfait pas nos demandes, (..) nous considérerons le dossier comme clos et l'ennemi aura à assumer tous les résultats", ont-ils ajouté. Le communiqué publié ne précise pas quel sera le sort du soldat Gilad Shalit si leurs revendications sont satisfaites, ni dans le cas contraire.
Olmert pour la poursuite de l'offensive
Les trois groupes armés avaient réclamé la libération des femmes et des mineurs palestiniens détenus en Israël en échange d'informations sur le soldat enlevé, le caporal Shalit. Ils exigeaient aussi que mille autres détenus palestiniens et arabes soient libérés, ainsi que l'arrêt de l'offensive israélienne.Immédiatement après l'annonce de l'ultimatum, un responsable militaire israélien a refusé de se plier aux exigences. "Nous ne cèderons à aucun chantage ni à aucun ultimatum lancé par n'importe quelle organisation terroriste, et dans ce cas précis, le Hamas", a déclaré le général Haloutz à des journalistes après avoir rencontré les parents du soldat enlevé le 25 juin. Dans la soirée, le premier ministre israélien Ehud Olmert a d'ailleurs donné son feu vert à la poursuite des opérations militaires.
Les efforts de l'Egypte payants?
Par ailleurs, la délégation égyptienne qui mène une médiation entre le Hamas et Israël a rencontré dans la bande de Gaza le soldat enlevé, affirme lundi le journal arabe "al-Hayat". Celui-ci ne donne pas la date de la rencontre, ni le lieu précis où est détenu le caporal Shalit.L'Egypte mène depuis l'enlèvement du soldat une médiation entre Palestiniens et Israéliens pour sa libération. Elle cherche aussi à obtenir la fin de l'offensive militaire israélienne engagée dans les territoires palestiniens pour retrouver le soldat enlevé.
Incursion et raids dans la nuit
Sur le terrain, les forces israéliennes ont pénétré lundi à l'aube dans le nord de la bande de Gaza pour la première fois depuis l'enlèvement. Israël affiche ainsi sa détermination à maintenir la pression sur le Hamas.Cette incursion fait suite à une série de nouveaux raids aériens sur la bande de Gaza menés dans la nuit de dimanche à lundi, quelques heures après un avertissement du Premier minitre Ehud Olmert selon lequel son armée agira "avec toute sa puissance" pour retrouver le caporal Shalit.

Agences/cer
rsr.ch

Partager

Images chocs

Images chocs
De tous les malheurs
Images chocs
De toutes les horreurs

Images chocs
Des peuples affamésI
mages chocs
D'enfants contaminés

Images chocs
De la mort d'une enfant
Images chocs
En direct se noyant

Images chocs
D'hommes torturés
Images chocs
D'êtres blessés amputés

Images chocs
Des haines des guerres
Images chocs
Des souffrances de la terre

Images chocs
D'hommes qu'on abat
Images chocs
Meurtres Attentats
Images chocs
Des tyrans se glorifiant
Images chocs
Les hommes pour eux votant
Images chocs
Ceux qui veulent la justice
Images chocs
A genoux sous les supplices
Images chocs
De toutes les injustices
Images chocs
Nous sommes leurs complices
Chants de révolte et d'espoir Ariel BOUCHER
/ Revoltes /

Image dans son contexte original, sur la page http://www.tocsin.net/dossier/2_palestine/tisseron.htm

Partager

dimanche, juillet 02, 2006

L'ex-président Hissène Habré sera jugé au Sénégal

Sur recommandation de l'Union africaine, l'ancien président Hissène Habré sera jugé au Sénégal, où il vit, pour assassinats politiques et torture, a annoncé le président Abdoulaye Wade.
Né vers 1942 dans une famille pauvre de bergers tchadiens, Habré suit les cours de la Mission catholique locale avant d'obtenir une bourse et de poursuivre des études de droit et de sciences politiques à Paris. A l'indépendance de son pays en 1960, Habré y retourne pour devenir préfet de région.


Habré se fait connaître par la communauté internationale quand en 1974, il enlève l'ethnologue française Françoise Claustre pendant 33 mois avant de la libérer contre une rançon de 10 millions de francs versée par le gouvernement français.
En 1982, Habré destitue le président Goukouni Oueddeï. S'en suit une période de troubles durant laquelle des forces soutenues par la Libye envahissent le nord du pays pour tenter de renverser Habré. La France envoie alors 3.000 soldats pour soutenir le président tchadien, qui parvient à reprendre le nord en 1987.
Habré est renversé par Idriss Deby en 1990. Deux ans plus tard, une commission d'enquête nationale accuse le gouvernement d'Habré d'être responsable de 40.000 assassinats politiques et de 200.000 cas de torture.
En 2000, un tribunal sénégalais accuse Habré de torture et de crimes contre l'humanité avant de décider qu'il ne peut être jugé au Sénégal.
En 2005, la Belgique lance un mandat d'arrêt international à l'encontre d'Habré pour meurtres et tortures exercées par la police tchadienne quand il était au pouvoir.

dimanche 2 juillet 2006
Lexpress

Partager

Israël frappe les bureaux du Premier ministre palestinien

GAZA, 2 juillet (Reuters ) - Un hélicoptère israélien a tiré un missile dimanche matin sur les bureaux inoccupés du Premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh à Gaza, faisant ainsi comprendre que le dirigeant du Hamas pouvait être pris pour cible tant qu'un caporal israélien enlevé n'était pas libéré.

Ce raid aérien nocturne s'inscrit dans une offensive militaire déclenchée dans la bande de Gaza par les dirigeants israéliens, qui soulignent qu'aucun membre du gouvernement palestinien dirigé par le Hamas n'est à l'abri d'une attaque.
"Nous frapperons toute personne portant préjudice aux citoyens d'Israël. Nul ne restera impuni", a déclaré en conseil des ministres le chef du gouvernement israélien, Ehud Olmert, sans mentionner nommément Haniyeh.
Haniyeh ne se trouvait pas dans ses bureaux au moment du raid, ont indiqué des témoins. Il s'est rapidement rendu sur place pour constater les dégâts - meubles et vitres brisés, un portrait du défunt président Yasser Arafat décroché d'un mur.
"C'est là la politique de la jungle et de l'arrogance", a dit Haniyeh à Reuters. "Rien ne modifiera notre façon de voir et rien n'entamera notre détermination."
Un membre du Hamas a été tué dans une autre attaque visant un bureau utilisé par des forces fidèles au Mouvement de la résistance islamique. Une troisième attaque israélienne a frappé une école administrée par le Hamas, mais sans faire de victimes.
Israël, qui s'est retiré de la bande de Gaza l'an dernier, a déployé troupes et chars mercredi dans la bande de Gaza après l'enlèvement du caporal Gilad Shalit il y a une semaine par des Palestiniens armés dont certains étaient membres du Hamas.
POINT DE PASSAGE OUVERT
Au moment où les Palestiniens sont au bord d'une crise humanitaire, Israël a rouvert Karni, le principal point de passage de marchandises vers la bande de Gaza, afin qu'ils puissent importer des produits de première nécessité.
Israël, qui avait annoncé le bouclage des frontières de Gaza pour une durée indéterminée après le rapt du caporal, a aussi ouvert des pipelines alors qu'Olmert faisait planer la menace de nouvelles actions militaires.
"J'ai ordonné à l'armée et aux responsables de la défense de mettre à profit leur puissance et leur sagesse pour traquer ces terroristes et ceux qui les envoient, les endoctrinent et les parrainent", a dit Olmert. "Je le redis, nul ne sera à l'abri."
Israël avait assassiné en 2004 les dirigeants du Hamas cheikh Ahmed Yassine et Abdel Aziz al Rantissi.
Des représentants du Hamas ont déclaré qu'Haniyeh n'avait aucune prise sur les activistes armés du mouvement. Mais le ministre israélien de la Défense, Amir Peretz, a déclaré cette semaine que "la mascarade (était) terminée" et que "les costumes et cravates" des dirigeants politiques du Hamas "ne pouvaient pas dissimuler une implication dans le terrorisme".
Après le rapt de Shalit, Israël a pris pour cibles des infrastructures civiles et la principale centrale électrique de la bande de Gaza, arrêtant par ailleurs des responsables du Hamas en Cisjordanie.
Dans ses déclarations en conseil des ministres, qui étaient retransmises à la radio, Olmert a de nouveau rejeté un échange entre des prisonniers palestiniens et le caporal Shalit. Une semaine après l'enlèvement du jeune tankiste, les trois mouvements palestiniens qui ont revendiqué le rapt ont réclamé la libération d'un millier de prisonniers détenus en Israël et la fin de l'offensive menée par Tsahal.
"Ce n'est pas une période facile pour Israël, mais nous ne céderons pas à des extorsions", a dit Olmert.
Haniyeh a déclaré à des journalistes après le tir de missile: "Nous déployons toujours beaucoup d'efforts auprès de toutes les parties arabes et palestiniennes pour mettre fin à cette crise. Mais ce que fait Israël aggrave la crise."
Le président palestinien Mahmoud Abbas et des médiateurs égyptiens sont engagés dans des négociations continues avec le Hamas pour tenter d'apaiser les tensions.
Selon un responsable palestinien, des médiateurs ont déclaré que le caporal Shalit était en vie et avait reçu des soins pour blessures.

02/07/2006 - 13h38
Boursier.com

Partager