vendredi, août 25, 2006

Liban: destruction d’infrastructures civiles


La destruction par Israël de milliers de maisons au Liban et les frappes dirigées contre de nombreux ponts, routes et réservoirs d’eau et de carburant ont fait partie intégrante de la stratégie militaire israélienne et ne constituent pas des «dommages collatéraux» résultant d’attaques légitimes contre des objectifs militaires. Les destructionsLes conséquences à long terme de la destruction des infrastructures libanaises sur la vie des hommes, des femmes et des enfants de ce pays sont incalculables. Nombre d’entre eux ont perdu leur maison alors même qu’ils doivent déjà supporter la mort de proches ou qu’ils souffrent de blessures graves. De nombreux autres ont perdu leurs moyens de subsistance. Les registres des propriétés immobilières et foncières ont étédétruits, ce qui ajoute encore à la difficulté de reconstruire sa vie. Fadl Shalak, responsable du Conseil pour le développement et la reconstruction, a déclaré, le 16 août, que les dommages subis s'élevaient à 3,5 milliards de dollars américains, dont 2 milliards pour les bâtiments et 1,5 milliard pour les infrastructures telles que les ponts, les routes et les centrales électriques.

Les victimes civiles

Des familles entières ont été tuées lors d’attaques aériennes menées contre des maisons et des véhicules à bord desquels des Libanais s’enfuyaient pour échapper aux frappes aériennes contre leurs villages. De nombreuses personnes sont restées ensevelies sous les décombres de leur maison pendant des semaines, la Croix-Rouge et d’autres organisations menant des opérations de secours ayant été empêchées d’accéder aux zones de destruction par la poursuite incessante des attaques israéliennes. Les centaines de milliers de Libanais qui ont fui les bombardementsdoivent à présent faire face, alors qu’il retournent chez eux, aux dangers que représentent les munitions non explosées. L’armée de l’air israélienne a mené plus de 7 000 attaques aériennes contre près de 7 000 cibles au Liban entre le 12 juillet et le 14 août, et la marine 2 500 bombardements supplémentaires. Ces attaques, bien que généralisées, ont particulièrement visé certaines zones. On estime que 1 183 personnes sont mortes, un tiers d’entre elles environ étant des enfants, que 4 054 ont été blessées et que 970 000 Libanais ont été déplacés.

Les enquêtes

Les résultats des enquêtes menées par Amnesty International montrent qu’au cours du récent conflit Israël a mené une politique de destruction délibérée d’infrastructures civiles libanaises, qui a donné lieu à des crimes de guerre.Amnesty International demande qu'une enquête exhaustive, indépendante et impartiale soit immédiatement ouverte par les Nations unies sur les violations du droit international humanitaire commises tant par le Hezbollah que par Israël au cours de ce conflit. Cette enquête devra en particulier s’intéresser aux répercussions du conflit sur la population civile. Elle devra en outre, dans ses conclusions, proposer des mesures efficaces destinées à faire en sorte que les responsables de crimes aux termes du droit international répondent de leurs actes et que les victimes reçoivent réparation.

Amnesty

http://20six.fr/basta/art/1310423

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Nucléaire: l'Iran se dit prêt à faire face à d'éventuelles sanctions

L'Iran a pris les mesures nécessaires pour faire face à d'éventuelles sanctions décidées par le Conseil de sécurité après son refus de suspendre son enrichissement d'uranuium, a déclaré vendredi le président de la Banque centrale iranienne, Ebrahim Sheibani, à l'agence Mehr. "L'Iran a pris les mesures financières nécessaires pour faire face à d'éventuelles sanctions économiques", a affirmé M. Sheibani. "Nous n'avons aucune inquiétude", a-t-il ajouté. Le Conseil de sécurité de l'Onu a donné jusqu'au 31 août à l'Iran pour qu'il suspende ses activités d'enrichissement d'uranium. Mais dans sa réponse à l'offre de coopération des grandes puissances, l'Iran a proposé des "négociations sérieuses" pour régler la crise, tout en refusant de suspendre l'enrichissement. Les Etats-Unis ont prévenu jeudi l'Iran qu'il avait encore quelques jours pour changer de position, après quoi ils "agiront" pour obtenir des sanctions internationales rapides contre Téhéran.

© Le Monde.fr

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jeudi, août 24, 2006

Téhéran divise les membres du Conseil de sécurité

Iran . Paris et Washington restent intransigeants sur la suspension de l’enrichissement de l’uranium. Moscou et Pékin prônent le dialogue.

Après avoir qualifié mardi soir la réponse iranienne de « document très long, très complexe » et affirmé que Paris allait se donner « quel- ques jours » pour examiner la réponse iranienne à l’offre du Conseil de sécurité plus l’Allemagne pour régler la crise du nucléaire, la France a finalement réagi plus vite que prévu. « Le retour à la table des négociations est lié à la suspension de l’activité d’enrichissement de l’uranium (...) Les règles du jeu sont connues et la part des Iraniens et de suspendre d’abord les activités nucléaires sensibles », a déclaré hier le ministre des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, avant d’ajouter : « Dès maintenant, nous avons demandé une réunion avec nos partenaires européens, en particulier les membres de l’UE-3 (France, Grande-Bretagne, Allemagne) et également Javier Solana (haut représentant de l’Union européenne pour la politique extérieure). Nous devons réagir au dossier nucléaire iranien avec fermeté. » Une chose est sûre, la réaction française ne peut que satisfaire ses alliés occidentaux, notamment les États-Unis qui projettent de déposer une résolution imposant des sanctions à l’Iran si sa réponse n’était pas jugée satisfaisante.

En revanche, Moscou et Pékin ont fait entendre un autre son de cloche et paraissent ne pas vouloir fermer la porte au dialogue avec l’Iran. « La Russie va continuer à chercher un règlement politique par la voie de la négociation », a indiqué Mikhaïl Kamynine, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, estimant que « c’est très important de comprendre les subtilités, de trouver des éléments constructifs » dans la réponse iranienne. « La Chine a toujours pensé que rechercher une résolution pacifique sur la question nucléaire iranienne par le biais de discussions diplomatiques est le meilleur choix », a fait savoir hier le ministère des Affaires étrangères chinois dans un communiqué.
En attendant, la réunion du Conseil de sécurité, fixée au 31 août, devra entendre le directeur général de l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique), qui doit présenter un rapport de ses inspecteurs faisant le point sur le programme nucléaire iranien. Si l’AIEA spécifie dans son rapport que l’Iran poursuit son programme d’enrichissement d’uranium susceptible d’être utilisé à des fins militaires, le Conseil de sécurité examinera dès lors une résolution imposant des sanctions à l’Iran. D’autant que sur le terrain - sorte de « remake » du scénario irakien sur les armes de destruction massive -, le bras de fer a commencé avec les inspecteurs de l’AIEA.

Certains d’entre eux ont été empêchés d’accéder le week-end passé à une installation souterraine à Natanz, dans le centre de l’Iran, qui devrait accueillir des dizaines de milliers de centrifugeuses d’enrichissement d’uranium. L’Iran suspecte l’un des experts d’espionnage !
Pour l’heure, l’Iran fait montre d’une tranquille assurance, persuadé que la situation au Liban et en Irak, deux pays où existent de fortes communautés chiites, a modifié la donne au Proche-Orient. L’échec israélien dans le sud du Liban, celui des États-Unis en Irak où, y compris George W. Bush, tout le monde craint désormais qu’il ne bascule dans la guerre civile, donnent le sentiment au régime iranien que le contexte n’est plus celui d’il y a un an lorsque le locataire de la Maison-Blanche pouvait marteler à propos de l’Iran : « Toutes les options sont sur la table. » Au point que, dans un rapport publié mercredi à Londres, l’Institut royal des relations internationales conclut que la guerre contre le terrorisme déclenchée par Washington a surtout permis à l’Iran de renforcer sa position au Proche-Orient et que ce pays « est tout simplement trop important - pour des raisons politiques, économiques, culturelles, religieuses et militaires - pour être pris à la légère ».

Article paru dans l'édition du 24 août 2006.
http://www.humanite.fr/

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mercredi, août 23, 2006

L’ arrogance de la puissance

jzyNoam Chomsky

Noam Chomsky, dans un entretien avec Nermeen Al-Mufti, dans al-Ahram, analyse l’attaque longue d’un mois que les Etats-unis et Israël ont menée contre le Liban et ses conséquences.

Pourquoi Israël a-t-il le droit à l’autodéfense alors que les pays arabes ne l’ont pas ?
Noam Chomsky :Thucydide a apporté la réponse il y a bien longtemps : “Le fort fait ce qu’il peut faire et le faible subit ce qu’il doit subir.” C’est l’un desprincipes qui dirigent les affaires internationales.Des pays arabes ont déclaré qu’ils ne couperaient pas les liens avec Israël, considérant que c’était la guerre du Hezbollah, les conséquences de la faute du Hezbollah.

Pensez -vous qu’il y a eu -et qu’il subsiste peut-être- des pressions américaines derrière ça ?
N C :A une réunion d’urgence de la Ligue arabe la plupart des Etats arabes - sauf l’Algérie, le Liban, la Syrie et le Yémen - ont condamné le Hezbollah. Ce faisant, ils voulaient “défier ouvertement l’opinion publique “, selon le New York Times. Ils ont dû ensuite faire marche arrière, même le plus important et ancien allié des Etats unis, l’Arabie saoudite. Le roi Abdallah a déclaré que “si l’option de la paix est rejetée à cause de l’arrogance israélienne, alors seule demeure l’ option de la guerre, et personne n’en connaît les répercussions sur la région, qui peuvent être des guerres et conflits qui n’épargneront personne, même pas ceux dont la puissance militaire les incite aujourd’hui à jouer avec le feu.”La plupart des analystes considèrent - à juste titre, je pense - que leur préoccupation première est l’influence grandissante de l’Iran et l’embarras causé par le fait que, seul dans le monde arabe, le Hezbollah a soutenu les Palestiniens soumis à une attaque brutale dans les Territoires occupés.

Est ce qu’il y avait une quelconque justification légale ou morale à cette guerre comme Bush, Rice et les médias occidentaux le répétaient ?
N C :Laissons de côté Bush et Rice, qui sont des acteurs de l’invasion israélo-américaine du Liban.Nous savons bien que selon les critères de l’Occident il n’y a pas de justification légale ou morale à cette guerre.Une preuve évidente en est le fait que pendant de nombreuses années Israël a régulièrement kidnappé des Libanais, les envoyant dans des prisons en Israël, y compris des prisons secrètes comme le célèbre Camp 1391, qui a été révélé par accident et vite oublié (et aux Etats unis n’a même jamais été mentionné par les grands médias). Personne n’a suggéré que le Liban, ou qui que ce soit, avait le doit d’envahir et détruire la plus grande partie d’Israël en représailles.Comme le montrent ces nombreux et sinistres précédents, le kidnapping de civils - un crime bien plus grave que la capture de soldats - est jugé sans importance par les Etats-unis, le Royaume uni et d’autres Etats occidentaux -et de façon générale par leur opinion publique qui n’est pourtant pas obtuse- quand c’est fait par « notre côté ».Ce fait a été confirmé de façon tout à fait spectaculaire au début de la flambée actuelle de violence après que le Hamas a capturé un soldat israélien, le Caporal Gilad Shalit, le 25 juin. Cette action a déclenché d’énormes manifestations de colère en occident, et le soutien à la violente escalade des attaques israéliennes contre Gaza. La veille, le 24 juin, les forces israéliennes avaient kidnappé deux civils à Gaza, un médecin et son frère, et les avaient envoyés quelque part dans le système pénitentiaire israélien. L’événement n’avait guère été rapporté et n’a entraîné que peu ou pas de réaction de la majorité de l’opinion.Le timing à lui seul révèle avec une grande clarté que ces manifestations de colère à propos de la capture des soldats israéliens ne sont qu’une imposture cynique qui enlève tout lambeau de légitimité morale aux actions qui ont suivi.

Alors, pour Israël, n’importe quel prétexte peut justifier les massacres quotidiens au Liban et à Gaza ?
N C :Avec beaucoup d’imagination, on peut inventer toutes sortes de prétextes. Dans le monde réel il n’y en a aucun.Et on peut ajouter la Cisjordanie, oubliée, où les Etats-unis et Israël poursuivent leur projet de planter les derniers clous dans le cercueil des droits nationaux des Palestiniens avec leur programme d’annexion, de cantonisation et d’emprisonnement (par la mainmise sur la vallée du Jourdain). Ces plans sont mis en pratique dans le cadre d’une autre imposture cynique : “la convergence” (en hébreu, hitkansut ), présentée aux Etats-unis comme un “retrait”, dans un exercice remarquablement réussi de relations publiques. Sont aussi oubliées depuis longtemps les Hauteurs du Golan, virtuellement annexées par Israël en violation des ordres du Conseil de Sécurité (mais avec le soutien tacite des Etats-unis).

Je viens d’Irak, aussi je vois bien que la guerre menée actuellement contre le Liban et Gaza est un élément essentiel du projet de Bush de modifier la région, de redessiner les frontières tracées par Sykes- Picot…
N C :Je ne crois pas que la plupart d’entre eux ont jamais entendu parler de Sykes-Picot. Ils ont leur propre plan pour la région. Vient en premier lieu la détermination traditionnelle à contrôler la plupart des ressources énergétiques du monde. Ceux qui ne l’acceptent pas peuvent s’attendre à devenir la cible de subversion ou d’agression. Rien de surprenant, en tout cas pour les personnes qui connaissent l’histoire du siècle dernier, et même avant, en fait.
Pensez-vous que l’Iran et la Syrie étaient derrière cette guerre, comme Bush l’a dit ?
N C :On pense de façon générale qu’ils ont au moins donné le feu vert au Hezbollah pour l’attaque du 12 juillet contre les forces militaires israéliennes déployées à la frontière. Cependant beaucoup des analystes les plus sérieux du Hezbollah et de l’Iran ont conclu que les actions du Hezbollah étaient prises de sa propre initiative.


Comment peut-on expliquer le rôle du Conseil de Sécurité dans la destruction du Liban et de Gaza aujourd’hui, et celle de l’Irak avant ?
N C :Le Conseil de Sécurité agit dans les limites qui lui sont fixées par les grandes puissances, particulièrement les Etats unis. A leur tour, les Etats unis peuvent en général compter sur la Grande Bretagne, surtout celle de Blair , décrite de façon sardonique dans le plus important journal britannique sur les questions internationales comme « le porteur de lance de la Pax Americana. »Dans les premières années d’après-guerre, pour des raisons évidentes, les Nations- unies étaient sous domination globale des Etats unis et étaient très populaires auprès des élites américaines. Vers le milieu des années 60 cela devint moins vrai, à cause de la décolonisation et du rétablissement des sociétés industrielles après les dévastations de la guerre.Depuis lors, les Etats- unis tiennent la tête pour ce qui est de mettre leur veto aux résolutions du Conseil de Sécurité, sur toute une série de questions, devant la Grande Bretagne, avec tous les autres loin derrière.En parallèle, le soutien des élites aux Nations unies a beaucoup diminué aux Etats unis, bien que -et c’est intéressant- le soutien populaire aux Nations unies reste très fort, ce qui est une illustration de l’énorme fossé entre l’opinion publique et la politique publique aux Etats unis.Plus important encore que cette contrainte cruciale, la puissance états-unienne autorise à élaborer les résolutions et actions qu’elle est prête à accepter. D’autres puissances ont leurs propres raisons cyniques pour agir mais leur influence est naturellement moindre -à nouveau la maxime de Thucydide. Les forces populaires pourraient faire une différence substantielle et le font parfois, mais tant que le ” déficit démocratique ” qui prévaut ne sera pas réduit, cet effet restera limité.

Je n’arrive pas à comprendre l’arrogance d’Israël. Et vous ?
Encore une fois, la maxime de Thucydide. Mais il faut garder à l’esprit qu’Israël ne peut aller qu’aussi loin que son protecteur américain le permet et le soutient.

Al-Ahram Weekly 17-23 août 2006
http://weekly.ahram.org.eg/2006/808/re701.htm
traduction : C. Léostic, Afps
France-Palestine

Entretien
Ya Basta blog

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Le plan des Illuminati pour la domination du monde par Satan (israel)


Au moment présent, le monde tremble dans l'attente de la plus grande catastrophe que la race humaine ait jamais connue, et cependant, les catholiques demeurent enfoncés dans une satisfaction insouciante "- Monseigneur André Joseph Macdonald, O.S.B., Archevêque de St-Audrew et d'Edimbourg,rapporta ces paroles de Pie XII en 1951 Le Plan aux milles visages : l'enfer sur Terre." Le protocole des Sages de Sion ", " Le Projet ", " Le Plan à Long Terme ", " La Conspiration " ; quel que soit le nom par lequel il peut être appelé, est une seule et même trame mise sur pied par un petit groupe d'hommes, immensément riches ; extrêmement rusés, astucieux ; possédant une extrême influence, et utilisant " l'Or ", les mensonges, les supercheries pour renverser,et pervertir la race humaine. Ils (les Illuminati), utilisent la promesse de la richesse, de la luxure, des plaisirs charnels pour séduire, et attirer les hommes loin de Dieu dans le but de les subjuguer au pouvoir de Satan.
LE PLAN:
1) Gouverner par la force : " Parce que la majorité des Hommes sont enclins au mal plutôt qu'au bien, les meilleurs résultats en les gouvernant pourront être obtenus en utilisant la violence et le terrorisme, et non par des discussions académiques. Au commencement, la société humaine a été sujette à des forces brutales et aveugles qui par la suite furent changées en Lois. Les lois sont uniquement la Force déguisée. Il est donc logique de conclure que " Par les lois de la Nature, le Droit repose sur la force. "
2) La liberté politique : " La liberté Politique est une idée non un fait. Tout ce qui est nécessaire pourusurper le pouvoir politique, c'est de prêcher le " Libéralisme ". De cette manière, les électeurs, pour sauver une Idée, abandonneront certains de leur pouvoirs et de leurs prérogatives que les Conspirateurs pourraient rassembler dans leurs mains. "
3) Le pouvoir de l'or : " Le pouvoir de l'Or a usurpé le pouvoir des Souverains Libéraux depuis 1773. Il y eut un temps où la Foi gouverna, mais lorsque la Liberté fut substituée à la Foi, les peuples ne surent pas l'utiliser avec modération. À cause de ce fait, il fut logique d'assumer qu'ils pourraient utiliser l'Idée de Liberté pour en arriver à la " Guerre des Classes ". Cela n'a aucune importance que le Gouvernement établi soit détruit par des ennemis intérieurs ou extérieurs, tout simplement parce que le vainqueur sera obligé de recourir à l'aide du Capital qui est entièrement entre nos mains. "
4) La comédie politique : " Ceux qui désirent gouverner doiventavoir recours à la ruse et au mensonge, parce que les grandes qualités nationales, telle que la Franchise et l'Honnêteté, sont des vices en politique. "
5) La force est notre " Droit " : " Notre Droit repose dans la Force. Le mot " Droit " est une pensée abstraite, et ne prouve rien. "
6) Le pouvoir invisible : " Le Pouvoir de nos ressources doit rester invisible jusqu'au jour où aucune Ruse, ni aucune Force ne pourra nous le ravir, ou le détruire. "
7) L'usage du despotisme : " Uniquement un gouverneur despotique pourra gouverner la populace d'une manière efficace, parce que, sans le despotisme absolu, il ne peut y avoir d'existence pour une civilisation qui était, non sous la conduite des masses, mais sous celle de leurs Guides… Le jour où les masses s'emparent/saisissent la Liberté dans leurs mains, cela tourne rapidement à l'anarchie. "
8) L'usage de la corruption : " L'usage de liqueurs alcooliques, de drogues, de corruption morale, et de toutes les formes de vice, doit être systématiquement encouragé par nos Agenturs pour corrompre la morale de la jeunesse des Nations. Des Agenturs spéciaux doivent être entraînés en tant que Tuteurs, laquais, gouvernantes, commis, et par nos femmes dans les lieux de perdition visités par les Goyim. "
9) Abolition de la propriété : " Nous avons le droit de saisir la propriété par n'importe quel moyen, et sans hésitation, si en le faisant, cela nous assure de la soumission et de la souveraineté. " (Au 20ième siècle, l'utilisation exagérée des Taux d'Intérêts représente une manière soi-disant propre de déposséder les gens de ce qui leur appartient. (*Note de l'auteur)).
10) L'usage des slogans : " Dans les temps anciens, nous fûmes les premiers à mettre les mots " Liberté ,Égalité & Fraternité ", dans labouche des masses. Mots répétés jusqu'à ce jour par de stupides perroquets ; des mots dont les prétendus Hommes-sages appartenant aux Goyim ne pourraient pas comprendre le sens à cause de leur degrés d'abstraction ; de même qu'ils ne pourraient pas, non plus, en noter, ni la contradiction, ni en comprendre leur inter-relation. Il n'y a pas de place dans la nature pour l'égalité, la liberté et la fraternité. Sur les ruines de l'aristocratie généalogique et naturelle des Goyim, nous avons érigé l'Aristocratie de l'Argent. A qualification pour décrire cette aristocratie, est Richesse, Abondance, qui dépendent de nous. "
11) Théories de guerre : (Principe décrit en 1773, et utilisé par l'Angleterre et les Etats-Unis en 1939 (*Note de l'auteur)). " Cela devrait être la politique de ceux qui fomentent les guerres, mais dirigent les Conférence de Paix : qu'aucun combattant ne puisse obtenir de gains territoriaux… Les guerres devraient êtreconduites de manière à ce que les Nations engagées dans le combat soient enfoncées plus profondément dans leurs dettes, ainsi que dans le pouvoir de nos Agenturs. "
12) L'asservissement de l'administration : " Nous devons utiliser notre richesse pour choisir des candidats dans les Affaires Publiques (des Fonctionnaires) qui seraient asservis, et obéissants à nos commandements ; de manière qu'ils pourraient être rapidement, promptement utilisés comme pions dans nos parties, par les hommes ingénieux et connaissants que nous désignerons pour opérer derrière les scènes des Gouvernements en tant qu'Aviseurs Officiels (Official Advisers). "
13) Contrôle de l'information publique : " Notre richesse combinée pourrait contrôler toutes les issues de l'Information Publique pendant que nous pourrions rester dans l'ombre, et nullement blâmés malgré les répercussions dues à des publications de mensonges, de calomnies ou dediffamation. Chaque victime dans nos rangs doit se payer par un millier (1000) du côté des Goyim "
14) Le mensonge des Agenturs : En exécutant les criminels et les lunatiques après qu'ils aient réalisé la préparation de notre " Règne de Terreur ", nous pourrons alors nous montrer en tant que Sauveurs des opprimés, et champions des travailleurs. Nous sommes d'ailleurs intéressés uniquement dans ce qui est à l'opposé… dans la réduction du nombre dans le massacre des Goyim "
15) Création des crises économiques : " La création du chômage et de la faim imposée sur les masses à cause du pouvoir que nous avons de créer des pénuries alimentaires ; cela créera le " Droit pour le Capital " de gouverner plus sûrement encore que ce ne l'était pour la vraie Aristocratie, ou par l'autorité légale des Rois. En ayant nos Agenturs pour contrôler les masses, ces mêmes masses pourraient par la suite être utilisées pour nousdébarrasser de tous ceux qui osent se placer à-travers notre route. " (Explication sur la fabrication et l'utilisation des Dépressions industrielles, et des Paniques financières pour servir les intérêts des Illuminati (*Note de l'auteur)).
16) Infiltration de la Franc-maçonnerie continentale : " Notre but serait de prendre avantage des facilités et du secret que la franc-maçonnerie a à offrir. De cette manière, il nous serait possible d'organiser nos propres Loges du Grand Orient à l'intérieur même de la franc-maçonnerie Bleue avec l'intention bien arrêtée de poursuivre nos activités subversives, tout en cachant la vraie nature de notre travail sous le couvert de la philanthropie. Chaque membre initié dans nos Loges du Grand Orient devrait être utilisé pour la diffusion, la propagation de leur Idéologie Athéiste-Matérialiste parmi les Goyim Lorsque l'heure sonnera pour notre Seigneur-Souverain de tout l'Univers d'être couronné, ces mêmesmains balaieront tout ce qui oserait se tenir à travers sa route. "
17) L'usage des promesses : " Nos Agenturs devraient faire les promesses les plus somptueuses aux masses en utilisant des mots (slogans) tels que Indépendance et Liberté, les Goyim pourraient être excités sur une telle lancée de ferveur patriotique que nous pourrions même les pousser à se battre contre les Lois de Dieu et Naturelles. Et pour cette raison qu'après avoir obtenu le contrôle, nous pourrons effacer du " Lexique de la Vie ", le nom même de Dieu. "
18) Plan de guérilla urbaine/guerre révolutionnaire : " L'art des batailles de rue. Un modèle pour le " Règne de Terreur " tout cela doit accompagner chaque effort révolutionnaire parce que c'est la route la plus économique pour amener les populations à une rapide soumission. "
19) Utilisation de la diplomatie : Nos Agenturs, déguisés en Aviseurs Politiques,Financiers & Économiques, pourront faire appliquer nos mandats sans craindre d'exposer ceux qui composent " La Force Secrète ", ceux qui se cachent derrière les Affaires Nationales et Internationales. Par la Diplomatie secrète, nous devons atteindre un tel Pouvoir de contrôle que les Nations ne pourront même pas en venir à une entente secrète sans que nos Agents y soient déjà impliqués d'une manière ou d'une autre. "
20) Banqueroute politique et Gouvernement mondial : " Pour atteindre ce but, il sera nécessaire d'établir d'immenses monopoles, réservoirs de telles fortunes colossales, que même les plus grandes fortunes des Goyim, étant obligés de dépendre de nous pour s'agrandir, devront s'effondrer toutes ensembles avec le crédit de leurs Gouvernements le jour suivant la grande déconfiture, la banqueroute politique du siècle. "
21) L'utilisation des guerres économiques : " Comment s'emparer des propriétésprivées et des industries appartenant aux Goyim ? Par la combinaison de Taxes très élevées et de compétition déloyale, injuste, nous pourrons provoquer la ruine économique des Goyim en ce qui concerne leurs intérêts financiers Nationaux aussi bien que leurs investissements. Sur le plan internationale, en augmentant les prix démesurément, les Goyim s'élimineront eux-mêmes des différents marchés. Cette élimination pourrait être complétée par un contrôle soigneux, précis des matières premières ; par l'agitation organisé parmi les travailleurs sur la base réduction d'heures de travail et d'augmentation de salaire ; et par des subventions accordées aux compétiteurs. Mais nous devons organiser nos affaires, et contrôler les conditions de manière que l'obtention, par les travailleurs, de salires plus élevés, ne pourra en aune manière leur profiter. "
22) L'augmentation du nombre d'armements : " L'augmentation des armements en vue de pousser lesGoyim à s'entre-détruire entre eux, devrait être poussée jusqu'au stade tellement colossal, qu'en analyse finale, il ne resterait plus dans le monde que les masses prolétariennes, et avec elles, quelques millionnaires dévoués à notre cause. Et suffisamment de policiers et de soldats vivants pour protéger nos propres intérêts. "
23) Composition du " Nouvel Ordre " mondial : " Les membres de " l'Unique Gouvernement Mondial " seraient nommés par le Dictateur. Il prendrait ses hommes parmi les Scientistes, les Économistes, les Financiers, les Industriels et parmi les millionnaires parce qu'en substance, tout se fera à partir de la question des Personnalités (c'est-à-dire, de la présentation extérieur).
24) La corruption de la jeunesse : " Nos Agenturs devraient s'infiltrer dans toutes les classes, à tous les niveaux de la Société et du Gouvernement, dans le but de duper, d'obnubiler, de corrompre les membres lesplus jeunes de la Société en leur enseignant des théories et des principes que nous savons être faux. "
25) Lois Nationales & Internationales : " Les lois nationales et internationales ne devraient pas être changées, mais devraient plutôt être utilisées telles quelles dans le but de détruire la civilisation des Goyim, et cela simplement en retournant le sens de celles-ci de manière à les plonger dans des contradictions d'interprétations. Dans un premier temps, ce travail de falsification nous permettrait de masquer le Sens premier de la Loi, puis, dans un deuxième temps, cacher le Sens premier de toutes les Lois. Notre but ultime étant, évidemment, de remplacer la Loi par L'Arbitrage. "
source: PLAN DES ILLUMINATI pour Satan
image:clown-diabolic.jpg

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Amnesty International dénonce les "crimes de guerre" commis par l'armée israélienne au Liban

Embargo : 23 août 2006 00h01 TU
Israël/Liban. Des éléments montrent que des infrastructures civiles ont été délibérément détruites


Amnesty International a rendu publics ce mercredi 23 août 2006 les résultats d'investigations montrant qu'Israël a mis en œuvre lors du conflit récent une politique délibérée de destruction d'infrastructures civiles libanaises, qui s'est traduite dans certains cas par des crimes de guerre.
Les dernières informations publiées par l'organisation montrent que la destruction par Israël de milliers d'habitations, ainsi que les frappes qui visaient de nombreux ponts et routes et des installations de stockage de l'eau et du carburant, faisaient partie intégrante d'une stratégie militaire au Liban et ne constituaient pas des «dommages collatéraux» résultant de la prise pour cibles légitime d'objectifs militaires.


Le rapport renforce la nécessité de l'ouverture urgente par les Nations unies d'une enquête exhaustive et indépendante sur les graves violations du droit international humanitaire dont se sont rendus coupables le Hezbollah et Israël pendant le conflit qui les a opposés un mois durant.
«L'affirmation par Israël que les attaques des infrastructures étaient légales est de toute évidence erronée, a déclaré Kate Gilmore, secrétaire générale adjointe exécutive d'Amnesty International. Nombre de violations décrites dans notre rapport, telles que des attaques disproportionnées et menées sans discrimination, constituent des crimes de guerre. Les éléments suggèrent fortement que la destruction massive de centrales d'eau et d'électricité et d'infrastructures indispensables au transport de la nourriture et de l'aide humanitaire était délibérée et s'inscrivait dans une stratégie militaire.»
Le gouvernement israélien a affirmé qu'il prenait pour cibles les positions et les installations auxiliaires du Hezbollah et que les autres dommages occasionnés aux infrastructures civiles étaient dus au fait que le Hezbollah avait utilisé la population civile comme «bouclier humain».
«Le mode, l'étendue et l'intensité des attaques ôtent toute crédibilité à l'affirmation d'Israël selon laquelle il s'agirait de dommages collatéraux», a déclaré Kate Gilmore.
«Les victimes civiles des deux parties au conflit ont droit à la justice. La gravité des violations commises rend d'autant plus urgente la tenue d'une enquête sur la conduite des deux parties. Il faut que les auteurs de crimes de guerre rendent des comptes et que les victimes obtiennent réparation.»
Intitulé Deliberate destruction or 'collateral damage'? Israeli attacks against civilian infrastructure, le rapport s'appuie sur des informations de première main que l'organisation a rassemblées lors des entretiens avec des dizaines de victimes, de représentants des Nations unies, des Forces de défense d'Israël (FDI) et du gouvernement libanais qu'elle a réalisés au cours de missions de recherche récentes au Liban et en Israël. Certaines informations du rapport proviennent de déclarations officielles et de la presse.
Le rapport contient des éléments faisant état :
- de la destruction massive par les forces israéliennes de quartiers et de villages civils ;- d'attaques de ponts dans des zones n'ayant pas d'importance stratégique flagrante ;- d'attaques de stations de pompage et de traitement des eaux et de supermarchés, en dépit de l'interdiction de prendre pour cibles des objectifs indispensables à la survie de la population civile ;- de déclarations de responsables militaires israéliens indiquant que la destruction d'infrastructures civiles faisait effectivement partie des objectifs de la campagne militaire israélienne visant à dresser la population et le gouvernement libanais contre le Hezbollah.
Le rapport décrit un modèle d'attaques disproportionnées et menées sans discrimination, qui ont provoqué le déplacement de 25 p. cent de la population civile. Ce modèle, rattaché aux déclarations officielles, montre que les attaques sur les infrastructures étaient délibérées et non pas inhérentes à la poursuite d'objectifs militaires légaux.
Amnesty International lance un appel en faveur de l'ouverture de toute urgence par les Nations unies d'une enquête exhaustive, indépendante et impartiale sur les violations du droit international humanitaire commises par les deux parties au conflit. L'enquête devra porter en particulier sur les conséquences de ce conflit sur la population civile ; elle devra avoir pour objectif de déterminer la responsabilité des individus dans les crimes de droit international qui ont été commis et d'accorder des réparations aux victimes.

Le rapport Deliberate destruction or 'collateral damage'? Israeli attacks against civilian infrastructure (index AI : MDE 18/007/2006) est disponible sur le site de l'organisation, à l'adresse suivante : http://web.amnesty.org/library/index/engmde180072006)
Document publicPour obtenir de plus amples informations, veuillez contacter le Service de presse d'Amnesty International à Londres, au +44 20 7413 5566Amnesty International, 1 Easton St., Londres WC1X 0DW. web : http://www.amnesty.org

http://20six.fr/basta

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mardi, août 22, 2006

L’ONU pantin d’Israël


Nous sommes presque tous présents, quant il s’agit de critiquer les Américains, surtout quand ces derniers envoient paître l’ONU. Et nous avons raison. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’Amérique se moque littéralement des Nations Unies en ignorant toutes ses recommandations et en se servant régulèrement de son droit de veto pour contrer les autres nations participantes. “Anyway”… Là où je veux en venir, c’est que je peux critiquer toutes les nations de notre petite planète, même les plus puissantes comme les USA, sans qu’on me reproche quoi que ce soit. Surtout pas d’être raciste, mais là où j’en ai marre, et il faut que je le dise, car je ne dois pas être le seul à subir la hargne de certain détracteur. J’en ai marre, disais-je, quand mal m’en prend, de critiquer Israël pour ses politiques Sionistes, de me faire traiter d’antisémite par des censeurs qui menacent de mordre quand certains articles ne leurs plaisent pas. Tel que B’Nai Brith et certains Congrès juifs.

Puisque nous parlons de l’ONU depuis le début, afin d’éclairer certains lecteurs qui peut- être ne savent pas tous les faits de l’histoire d’Israël face à l’ONU, je vais mettre les pendules à l’heure une fois pour toute.
Ce texte risque d’être long à lire. Mais si vous voulez apprendre pourquoi le conflit Israélo-Palestiniens depuis 56 ans perdure, et bien la seule façon de savoir, est de lire ce qui suit.
Si certains osent accuser l’histoire d’être antisémite, alors ceux-là sont définitivement de mauvaise foi. Bien à eux, s’ils le peuvent, de museler l’histoire comme ils ont su me museler à plusieurs reprises quand je disais pourtant la vérité. J’espère une fois avoir une chance d’être lu sans que quiconque, parce que je me sert de l’histoire afin d’affirmer certains faits. osent me faire taire.
S’il y a un pays qui à fait fi des recommandations de l’ONU, c’est bien Israël. Depuis 1947, Israël qui fait partie des Nations Unies, a toujours pris l’ONU pour un pantin. Israël en guerre depuis 1948, est un pays où les Casques Bleus n’ont jamais débarqué. Pourquoi ? L’histoire répondra à cette question, comme à bien d’autres d’ailleurs.
Sautons donc à pieds joints dans l’espace-temps, en arrière de 56 ans, dans l’histoire d’Israël face à l’ONU.
Nombre de résolutions ont été prises par l’ONU depuis la création de l’état Hébreux en 1947, résolutions comme je le disais plus haut qu’elle a été incapabe de faire respecter. Est-ce l’effet d’une mauvaise foi de la part d’Israël ? Ou est-ce l’Onu, c’est à dire l’ensemble des nations qui ne marche pas au pas ? Je suis persuadé que les sionistes me diront que c’est Israël qui a raison. Nous verrons si l’histoire est d’accord avec les politiques prises par le gouvernements d’Israël.
“L’histoire est une résurrection de la vie intégrale, non pas dans ses surfaces, mais dans ses organismes intérieurs et profonds.” (J.Michelet, Histoire de France).
C’est justement dans ses organismes profonds et intérieurs que nous allons puiser nos affirmations.
Comme le fait Algarath, quand il rappelle aux jeunes les tueries racistes des Nazis, je vais aujourd’hui vous informer de la réalité d’Israël face à l’ONU.
Rappelons tout d’abord, la résolution 181 du 29 novembre 1947 par laquelle l’ONU vote le partage de la Palestine en trois parties.
Un État Juif de 14 000 KM2 avec 558 000 juifs et 405 000 arabes.
Un État Arabe de 11 500 Km avec 804 000 arabes et 10 000 juifs, avec entre eux une union économique, monétaire et douaniaire.
Efin, une zone sous régime international particulier comprenant les lieux saints, Jérusalem et Bethléem avec 106 000 arabes et 100 000 juifs.
L’ONU prévoyait aussi dans sa résolution :
que l’union économique - vue comme une nécessité absolue - soit réalisée entre les États, que les droits des minorités (bénéficiants d’office de tous les droits civils et politiques)et les principes démocratiques soient respectés - que les futurs textes constitutionnels des deux États suivent les normes de l’ONU Après la guerre de 1948 :
la résolution 194 - assemblée générale des Nations Unies : 11 décembre 1948
elle stipule, à la suite du départ forcé de centaines de milliers de Palestiniens : ” qu’il y a lieu de permettre aux réfugiés qui le désirent de rentrer dans leur foyer le plus tôt possible et de vivre en paix avec leurs voisins, et que des indemnités doivent être payées à titre de compensation pour les biens de ceux qui décident de ne pas rentrer dans leur foyer et pour tout bien perdu ou endommagé lorsque, en vertu des principes du Droits Iternational ou en équité, cette perte ou ce dommage doit être réparé par les gouvernements ou autorités responsables.”
Après la guerre Israélo-Arabe de 1967 :
La résolution 242 - 22 novembre 1967 - du Conseil de sécurité des Nations-Unies :
Cette résolution décrète ” L’inadmissibilité de l’acquisition de territoire par la guerre” et ” exige l’instauration d’une paix juste et durable au Moyen-Orient”, qui passe par ” le retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés pendant le récent conflit” et le ” respect de la souveraineté de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de chaque Etat de la région, et leur droit de vivre en paix à l’intérieur de frontières sûres et reconnues, à l’abri de menaces et d’actes de force.”
Cette résolution sera reprise dans toutes les négociations ultérieures de l’ONU. La base de la paix au Proche-Orient est l’évacuation par Israël des territoires occupés.
Après la guerre israéo-arabe de 1973 :
La résolution 338 - 22 octobre 1973 - du Conseil de sécurité des Nations Unies :
La résolution réaffirme la validité de la résolution 242 et appelle au cessez-le-feu et à des négociations en vue “d’instaurer une paix juste et durable au Moyen-Orient”
La résolution 3236 - 22 novembre 1974 - de l’Asemblée générale des Nations Unies :
La résolution réaffirme de “droit inaliénable des Palestiniens de retourner dans leurs foyers et vers leurs biens, d’où ils ont été déplacés et déracinés, et demande leur retour” et ” le droit à l’autodétermination du peuple palestinien”.
Fait particulièrement notable, la résolution 3379, de 1975 de l’Assemblée générale des Nations Unies condamne le sionisme comme ” une forme de racisme et de discrimination sociale”.
Mais, fait non moins notable, les Israéliens et leurs protecteurs Américains parviennent en 1991, à l’occasion de l’effondremnt du Bloc Soviétique qui modifie la répartition des votes aux Nations Unies, à faire annuler la condamnaton précédente à la Conférence de Madrid.
De plus, poussant alors le cynisme à un rare niveau, les dirigeants israéliens et leurs complices occidentaux demandent dans la foulée à l’Assemblée générale des Nations Unies de condamner l’antisionisme. Cette demande inouie est rejetée.
La résolution 478 du 20 août 1980
Cette résolution est la réponse de l’ONU au décret israélien du 30 juillet 1980 instituant Jérusalem comme “capitale éternelle de l’État d’Israël”. Elle dénonce “une violation du droit international” et déclare cet acte de force de “la puisance occupante” comme” nul et non avenu”.
À noter aussi que :
L’Assemblée générale des Nations unies réfère chaque année depuis 1948 ” le droit au retour” pour les réfugiés palestiniens ou, pour ceux qui renonceraient à ce droit, des compensations financières.
le Conseil de Sécurité a fait depuis 1948 de multiples déclarations appelant Israel à ne pas étendre ses colonies et notamment à abandonner son projet de Grand Jérusalem. la dernière, celle du 13 juillet 1998, prie Israel de : “ne prendre aucune autre mesure qui compromettrait l’issue des négociations sur le statut définitif de la ville” et de ” se conformer scrupuleusement à ses obligations découlant de la 4eme convention de Genève”.
Mais la démission de l’ONU, face à Israël, a été constante :
en octobre 1990, l’ONU nomme une commission d’enquête à la suite de la tuerie dite” des mosquées” par l’armée israélienne, tuerie qui fait 18 morts et 150 blessés. Israël refuse de recevoir cette commission. L’ONU ne réagit pas…
en 1992 : l’ONU condamne Israël pour l’expulsion vers le Sud-Liban de 415 Palestiniens à la suite de l’assassinat d’un garde frontière pas le Hamas…Israël ne tient pas compte de cette condamnation. L’ONU ne réagit pas…
en 1996 : à l’occasion de l’opération ” Raisin de la colère” menée au Sud-Liban, L’armée israélienne bombarde le camp de l’ONU recevant des réfugiés libanais : 98 civils sont tués. L’ONU ne réagit pas…
le 13 juillet 1998, le Conseil de sécurité des Nations Unies demande à Israel de renoncer au Grand Jérusalem. L’ONU ne réagit pas…(et comme chacun sait, la colonisation de Jérusalem-Est s’est poursuivie à un rythme toujours plus soutenu, y compris pendant le déroulement des pourparlers entre les Israéliens et l’OLP, sous l’égide des États-Unis).
le 20 juillet 1998, la Cour Pénale Internationale juge que “la colonisation de territoire par une puissance occupante doit être assimilée à un crime de guerre”.Israël vote contre,21 s’abstiennent,121 pays votent la motion. Il s’ensuit que les pays signataires, comme ceux de l’Europe se sont implicitement engagés(dès ratification par leur Parlement) à procéder aux arrestations des responsables israéliens criminels de guerre pénétrant sur leur territoire. Jusqu’ici aucune arrestation n’a eu lieu…
En cette même année 1998, alors que les États-Unis demandaient à Israël d’arrêter la colonisation, Netanyahu, Premier ministre, déclarait “Israel traverse une période qui nécessite une activité énergique pour renforcer la mainmise juive sur la terre ” tandis que son ministre des Affaires étrangères, Ariel Sharon, invitait les colons “à passer à l’assaut” en leur proclamant : “tout ce que vous prendrez restera entre nos mains”.
en mai 2000, Israël bombarde les centrales électriques du Liban, privant ainsi d’électricité plusieurs centaines de miliers de Libanais avec les morts qui s’ensuivent (notamment par l’arrêt de certains appareils de nécessité vitale). l’ONU se contente d’appeler le Hezbollah et Israel à “plus de retenue”, comme si Israel n’était pas directement responsable de ces bombardements dirigés exclusivement sur des objectifs civils libanais…
avril 2002, l’ONU désigne une commission de 28 membres pour enquêter sur ce qui s’est passé dans le camp de réfugiés de Jénine après les destructions massives faites par l’armée israélienne au sujet desquelles le secrétaire général de l’ONU au Proche-Orient, le scandinave Terje Roed-Larsen déclare : ” Ce que j’ai vu est absolument inacceptable, d’une horreur qui dépasse l’entendement. Les experts qui sont avec nous ont l’habitude des guerres, des tremblements de terre, ils disent qu’ils n’ont rien vu de tel. Il est inacceptable que le gouvernement israélien n’ait pas autorisé, onze jours durant, les équipes de sauvetage à entrer dans ce camp. C’est moralement répugnant”. Richard Kook, directeur en Cisjordanie de l’agence des Nations Unies pour l’aide aux réfugiés palestiniens (UNRVA) parle, quant à lui, de “dommages énormes” et Javier Zuniga d’Amnesty Inertanional affirme :”C’est l’une des pires scènes de dévastations que j’aie jamais vues`”. “Ils s’agit d’une tragédie humaine pour des milliers de Palestiniens innocents” dit de son côté le secrétaire d’État adjoint américain chargé du Proche-Orient, William Burns. Pour un diplomate européen : ” Il est trop tôt pour dire s’il y a eu un massacre à Jénine mais ce que nous savons déjà, montre clairement qu’il y a eu un carnage, c’est-à-dire un déchaînement de violence aveugle sans commune mesure avec la résistance rencontrée.” Malgré cela, quelques jours plus tard l’ONU dissout cette commission sous le prétexte que Sharon, chef du gouvernement israélien, ne veut pas collaborer avec elle.
C’est dire qu’Israël et ses dirigeants ont toujours, avec un constant cynisme, ridiculisé l’ONU en se moquant de ses résolutions et de ses voeux. Suivant la phrase célèbre de Ben Gourion : “peut importe ce que disent les Gentils, l’important c’est ce que font les Juifs”. À propos de cette phrase, Ammon Kapeliouk fait remarquer qu’elle est connue de tous les enfants juifs d’Israël et d’ailleurs.
Ainsi l’ONU par sa faiblesse, a accepté d’Israël, un de ses membres à part entière depuis 1949 :
la violation permanente des frontières - l’application d’annexion, d’expansion et de colonisation, alors que le Tribunal international assimile la colonisation à un “crime de guerre”, la prétention d’Israel à résoudre seul - hors de toute intervention de l’ONU - les conflits qu’il a lui-même provoqués, la violation permanente des droits de la personne tels qu’ils sont définis par la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, notamment la torture et la prise d’otages, le non-respect des Conventions de Genève dans les territoires occupés, le refus de tout contrôle de l’Agence Internationale de l’Energie atomique et la production des armes chimiques et biologiques.
Comme l’écrit Miguel Bennassayag (écrivain argentin exilé) : “L’État d’Israël justifie à l’avance chaque nouvelle exaction par un supposé droit à la survie, dont l’holocauste est l’argument majeur et imparable. Ainsi une barbarie pourrait en légitimer une autre ! La vérité, si simple et pourtant rarement énoncée, réside dans le fait que la brutalité de l’État d’Israël ne l’érige pas héritier du ghetto de Varsovie mais plutôt de ses bourreaux”.
Alors que le ministre Français des Affaires Étrangères Hubert Védrine, après bien d’autres dirigeants, peut aussi déclarer que : “Les Israéliens trouveront toujours des raisons pour justifier une attiude dilatoire”, comment ne pas voir que seules les sanctions diplomatiques, économiques, voire militaires, émanant de l’ONU sont susceptibles de faire céder Israël et le ramener dans le droit internationel ?
Car si l’ONU avait quelques circonstances atténuantes dans sa funeste erreur de 1947 (son défaut de jugement quant à la malignité potentielle de l’idéologie sioniste), cette excuse n’existe plus depuis longtemps, et devant l’état de guerre permanent qui en est résulté dans cette région, et devant le mépris affiché d’Israël pour la communauté internationale. Errare humanum est, perseverare diabolicum !
Et que penser du fameux mur ?
vendredi 5 septembre 2003, par Mehr Licht.
http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=866
Droits de l’Homme

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lundi, août 21, 2006

Ô POÉSIE


Dans cet assaut de l’acier
De quel suave fardeau peux-tu charger ton corps ?
Et quelle parole peux-tu offrir au monde ?
Tes doux échos, ont-ils relevé leurs traînes ?
Est-il brisé à tout jamais le rossignol sonore ?
Les aigles faits de feu sillonnent le ciel !
Ô rossignol des sources,Que peux-tufaire ?
Combats ! Nous ne ferons jamais offrande
De notre terre
Aux hommes rapaces, cupides et empressés !
Un jour, peut-être, l’histoire saura s’agenouiller
Devant ta porte
Pareille au mendiant en quête d’aumône :
Et tu serasComme d’habitude
Ouverte et généreuse!
Dans notre terre
Existe encore un cœur
Qui vit et bat,
Et un filet d’eau douce et pure
Émeut encore son sein !
Suleiman Al-Issa
Extrait de L’Odeur de la terre - Éditions Tlass - Damas 1987

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Nucléaire: l'Iran juge "impossible" de suspendre l'enrichissement d'uranium

TEHERAN (AFP) - L'Iran a jugé lundi "impossible" de suspendre l'enrichissement d'uranium, comme le lui demandent les grandes puissances et comme l'exige l'ONU, et a même annoncé un progrès à venir dans ses projets de production de plutonium.

"Avec les progrès techniques des scientifiques iraniens et dans les conditions actuelles, la suspension est désormais impossible", a déclaré Mohammad Saidi, vice-président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique. Juste avant, c'est la plus haute autorité de l'Etat, le guide suprême et ayatollah Ali Khamenei, qui affirmait que "dans le dossier nucléaire et d'autres dossiers, avec l'aide de Dieu, de la patience et de l'effort, l'Iran poursuivra son chemin avec force et en recueillera les fruits".
Ces déclarations reviennent à un rejet de l'offre de coopération des grandes puissances pour que Téhéran suspende notamment son enrichissement d'uranium. Le président américain George W. Bush a réclamé lundi que le Conseil de sécurité de l'ONU décide rapidement de sanctions contre l'Iran si ce dernier n'a pas accepté de suspendre l'enrichissement d'uranium à l'expiration de l'ultimatum du 31 août.
"Si les gens se moquent du Conseil de sécurité des Nations unies, il faut que cela ait des conséquences", a-t-il déclaré.
Les prix du pétrole ont rebondi lundi, à l'ouverture du marché new-yorkais, les courtiers craignant des sanctions économiques contre l'Iran.
Présentée le 6 juin par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) et l'Allemagne, l'offre comporte des mesures incitatives pour amener Téhéran à se plier aux demandes de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Un responsable iranien proche du dossier a déclaré lundi que Téhéran fournirait mardi à cette offre "une réponse (qui) sera complète et écrite. Elle sera remise aux Européens".
En rejetant obstinément toute suspension, l'Iran court le risque de sanctions au Conseil de sécurité des Nations unies.
Mais un membre influent du Parlement iranien a averti lundi qu'une telle issue pourrait mener à la suspension par l'Iran de sa coopération avec l'AIEA.
"Si la pression internationale augmente et en cas d'application de sanctions, la commission de la sécurité nationale du Parlement pourra voter un projet de loi suspendant les inspections", a déclaré Alaeddine Boroujerdi, chef de la commission des Affaires étrangères et de la Sécurité nationale du Parlement.
Les inspecteurs de l'AIEA surveillent les sites nucléaires iraniens, mais l'Iran a cessé en janvier dernier l'application du protocole additionnel au Traité de non-prolifération (TNP), qui permettait un contrôle renforcé des installations.
Mais la pression sur l'Iran est d'autant plus susceptible de s'accroître que les responsables iraniens ne font rien pour la soulager.
M. Saidi a ainsi annoncé le démarrage "dans un avenir très proche" d'une usine de production d'eau lourde, destinée au fonctionnement du réacteur nucléaire d'Arak, en construction. Cette production devrait "démarrer dans environ deux semaines", selon une source proche du dossier.
L'eau lourde sera utilisée comme liquide modérateur pour le réacteur expérimental, qui devrait être achevé en 2009.
L'AIEA a demandé à l'Iran de suspendre cette construction, car les Occidentaux craignent que la production de plutonium du réacteur soit utilisée pour la fabrication de bombes atomiques.
La seule note d'optimisme est venue de Bruxelles, où après une conversation téléphonique avec Ali Larijani, responsable du dossier nucléaire iranien, le Haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère, Javier Solana, a déclaré que les deux parties étaient "ouvertes" à la poursuite des contacts afin "de rétablir la confiance dans la nature purement civile du programme nucléaire iranien".

lundi 21 aout 2006
fr.news.yahoo.com

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Nucléaire: l'Iran juge "impossible" de suspendre l'enrichissement d'uranium

TEHERAN (AFP) - L'Iran a jugé lundi "impossible" de suspendre l'enrichissement d'uranium, comme le lui demandent les grandes puissances et comme l'exige l'ONU, et a même annoncé un progrès à venir dans ses projets de production de plutonium.

"Avec les progrès techniques des scientifiques iraniens et dans les conditions actuelles, la suspension est désormais impossible", a déclaré Mohammad Saidi, vice-président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique. Juste avant, c'est la plus haute autorité de l'Etat, le guide suprême et ayatollah Ali Khamenei, qui affirmait que "dans le dossier nucléaire et d'autres dossiers, avec l'aide de Dieu, de la patience et de l'effort, l'Iran poursuivra son chemin avec force et en recueillera les fruits".
Ces déclarations reviennent à un rejet de l'offre de coopération des grandes puissances pour que Téhéran suspende notamment son enrichissement d'uranium. Le président américain George W. Bush a réclamé lundi que le Conseil de sécurité de l'ONU décide rapidement de sanctions contre l'Iran si ce dernier n'a pas accepté de suspendre l'enrichissement d'uranium à l'expiration de l'ultimatum du 31 août.
"Si les gens se moquent du Conseil de sécurité des Nations unies, il faut que cela ait des conséquences", a-t-il déclaré.
Les prix du pétrole ont rebondi lundi, à l'ouverture du marché new-yorkais, les courtiers craignant des sanctions économiques contre l'Iran.
Présentée le 6 juin par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) et l'Allemagne, l'offre comporte des mesures incitatives pour amener Téhéran à se plier aux demandes de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Un responsable iranien proche du dossier a déclaré lundi que Téhéran fournirait mardi à cette offre "une réponse (qui) sera complète et écrite. Elle sera remise aux Européens".
En rejetant obstinément toute suspension, l'Iran court le risque de sanctions au Conseil de sécurité des Nations unies.
Mais un membre influent du Parlement iranien a averti lundi qu'une telle issue pourrait mener à la suspension par l'Iran de sa coopération avec l'AIEA.
"Si la pression internationale augmente et en cas d'application de sanctions, la commission de la sécurité nationale du Parlement pourra voter un projet de loi suspendant les inspections", a déclaré Alaeddine Boroujerdi, chef de la commission des Affaires étrangères et de la Sécurité nationale du Parlement.
Les inspecteurs de l'AIEA surveillent les sites nucléaires iraniens, mais l'Iran a cessé en janvier dernier l'application du protocole additionnel au Traité de non-prolifération (TNP), qui permettait un contrôle renforcé des installations.
Mais la pression sur l'Iran est d'autant plus susceptible de s'accroître que les responsables iraniens ne font rien pour la soulager.
M. Saidi a ainsi annoncé le démarrage "dans un avenir très proche" d'une usine de production d'eau lourde, destinée au fonctionnement du réacteur nucléaire d'Arak, en construction. Cette production devrait "démarrer dans environ deux semaines", selon une source proche du dossier.
L'eau lourde sera utilisée comme liquide modérateur pour le réacteur expérimental, qui devrait être achevé en 2009.
L'AIEA a demandé à l'Iran de suspendre cette construction, car les Occidentaux craignent que la production de plutonium du réacteur soit utilisée pour la fabrication de bombes atomiques.
La seule note d'optimisme est venue de Bruxelles, où après une conversation téléphonique avec Ali Larijani, responsable du dossier nucléaire iranien, le Haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère, Javier Solana, a déclaré que les deux parties étaient "ouvertes" à la poursuite des contacts afin "de rétablir la confiance dans la nature purement civile du programme nucléaire iranien".

lundi 21 aout 2006
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Liban: toujours fragile, la trêve entre dans sa deuxième semaine


BEYROUTH (AFP) - La trêve qui a mis fin à 34 jours de guerre au Liban est entréelundi dans sa deuxième semaine, mise en péril par l'absence d'une force internationale que l'Onu tente sans succès de constituer pour consolider la paix le long de la frontière israélo-libanaise.
Depuis l'opération commando lancée samedi par Israël en territoire libanais contre le Hezbollah, dont les combattants occupent toujours le terrain en dépit d'un mois d'offensive militaire, le ton est monté entre l'Etat hébreu et le ²Liban qui s'accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu.
Le Liban a lui tenté de rassurer la communauté internationale qui hésite à envoyer des troupes pour participer à la future force internationale, en l'absence de règles d'engagement précises et de garanties de sécurité.


Son ministre de la Défense Elias Murr a promis dimanche de poursuivre pour trahison toute personne qui violerait le cessez-le-feu pour tirer des roquettes sur Israël,allusion au Hezbollah, à la fois parti politique et puissante organisation armée qui refuse de désarmer dans l'immédiat comme le réclame pourtant la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'Onu.Cible de l'offensive israélienne déclenchée le 12 juillet, la milice chiite a tiré en un mois de guerre 4.000 roquettes sur le nord d'Israël depuis le sud du Liban, sans être mise en déroute.
La résolution 1701 a permis un arrêt des combats, effectif depuis le 14 août, mais sans véritable cessez-le-feu.Une semaine plus tard, plusieurs de ses dispositions essentielles sont toujours lettre morte, dont la création d'une nouvelle force internationale, avec des effectifs de 15.000 hommes et un mandat élargi, le désarmement du Hezbollah et la levée du blocus israélien sur le Liban.
Seul le déploiement de 15.000 soldats libanais dans le sud du pays, fief de la milice chiite, a pu commencer le 17 août.
MaisIsraël, qui a entamé il y a une semaine le retrait graduel de ses troupes, a prévenu qu'il ne céderait la place dans le secteur frontalier qu'après l'arrivée d'une force internationale, afin d'en éloigner le Hezbollah.
"Nous allons continuer à empêcher l'armée libanaise de se déployer à moins de deux kilomètres de la frontière avant le déploiement d'une force multinationale", a déclaré le ministre de la Défense Amir Peretz. "Nous ne permettrons en aucun cas au Hezbollah de s'approcher de la frontière".
Certaines autres dispositions de la résolution, comme l'appel à Israël à cesser ses opérations militaires "offensives", sont sujettes à interprétation.
L'Etat hébreu avait ainsi expliqué que l'opération de samedi dans l'est du Liban visait à "empêcher des livraisons d'armes au Hezbollah de l'Iran et de la Syrie", et ne constituait donc qu'une riposte à "une violation" libanaise de la résolution 1701, quiprévoit un embargo sur la fourniture d'armes au Hezbollah.
L'opération a été qualifiée de "violation" de la trêve par le secrétaire général de l'Onu Kofi Annan, alors que l'organisation n'est toujours pas parvenue à rassembler les éléments d'une avant-garde de 3.500 hommes qu'elle veut envoyer dans le sud du Liban avant le 28 août.
Seule la France a envoyé 200 hommes en appui aux Casques bleus de l'actuelle Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), révisant à la baisse ses ambitions alors que l'Onu comptait sur elle pour fournir l'ossature de la force.
L'actuelle Finul, déployée au Liban depuis 1978, compte 2.000 soldats.
Une réunion des pays membres de l'Union européenne sur leurs contributions à la Finul renforcée est prévue à Bruxelles cette semaine, probablement mercredi. Mais de nombreux pays, redoutant de tomber dans un guêpier, hésitent à s'engager militairementsur le terrain et exigent un mandat clair de l'Onu.
Le Premier ministre israélien a souhaité dimanche que l'Italie joue un "rôle primordial" au sein de la force multinationale, mais a refusé toute participation de pays n'ayant pas de relations diplomatiques avec l'Etat hébreu.
Dimanche, Israël a annoncé qu'il poursuivrait ses opérations militaires au Liban pour empêcher les fournitures d'armée au Hezbollah, et s'est dit prêt à un "second round" des hostilités.
"Nous allons examiner ce qui est apparu comme un échec. Nous allons tout mettre sur la table, car notre devoir est de nous préparer à un second round", a dit Amir Peretz.
La récente offensive, qui a coûté la vie à près de 1.300 personnes au Liban et à plus de 150 Israéliens, et provoqué d'énormes destructions au Liban, n'a pas permis à l'armée israélienne de venir à bout de la résistance du Hezbollah, et agravement ébranlé le gouvernement.
Pour la première fois, un général israélien a reconnu dimanche que le commandement avait fait preuve "d'arrogance" au cours de la guerre, alors que de plus en plus de réservistes dénoncent la conduite des opérations.

lundi 21 aout 2006
http://fr.news.yahoo.com/
LISTE NOIRE

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Israël poursuit son agression

Ne se souciant plus de l’avis de la communauté internationale et faisant fi des résolutions onusiennes, Israël veut en découdre une nouvelle fois avec le Hezbollah libanais. Après y avoir laissé des plumes lors de son agression, le 12 juillet dernier, contre le Liban, l’Etat hébreu prépare d’ores et déjà « un second round » des hostilités avec la résistance libanaise.

Ayant violé l’accord de cessez-le-feu en menant, avant-hier, une « opération commando » contre le Hezbollah près de Baalbek, est du Liban, le gouvernement israélien a révélé ses intentions de reprendre son agression contre le pays du Cèdre. Il annonce le maintien de ses soldats au sud du Liban «jusqu’au déploiement de la force intérimaire des Nations unies (Finul) », tout en empêchant l’armée libanaise de s’y déployer. Nous allons continuer à empêcher l’armée libanaise de se déployer à moins de deux kilomètres de la frontière avant le déploiement d’une force multinationale. Nous ne permettrons en aucun cas au Hezbollah de s’approcher de la frontière », a déclaré, hier, le ministre israélien de la Défense, Amir Peretz. Cette décision s’applique, selon Israël, aux secteurs du Liban-Sud où l’armée israélienne est toujours présente. Le risque d’une autre escalade dans la région demeure toujours, alors que l’ONU peine à constituer la Finul. La trêve imposée par la résolution 1701 du Conseil de sécurité peut être rompue à tout moment, d’autant que le Tsahal n’est pas près de mettre fin à ses attaques contre le Liban. En dépit des condamnations par le gouvernement libanais et le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, de son opération menée samedi dernier à Baalbek, enla considérant comme « une violation de la résolution 1701 », Israël se réfère à cette dernière pour justifier son acte. « C’est une violation de la cessation des hostilités telle que définie par la résolution 1701 », a déclaré Kofi Annan en se prononçant sur l’offensive menée par les soldats israéliens samedi dernier. « Nous n’avons pas violé la résolution », a rétorqué Yitzhak Herzog, ministre israélien du Tourisme et membre du cabinet de sécurité.
La tension monteRéitérant son fallacieux argument « d’empêcher des livraisons d’armes au Hezbollah de l’Iran et de la Syrie », l’Etat hébreu n’exclut pas d’autres raids contre le Liban. « Tant que l’armée libanaise ou les forces internationales ne seront pas déployées (au Liban-Sud), l’armée israélienne ne cessera pas ses survols dans la région pour empêcher les transferts d’armes en provenance de la Syrie », a ajouté Gideon Ezra, ministre de l’Environnement, proche du Premier ministre Ehud Olmert. La polémiques’installe entre les deux pays qui s’accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu, instauré, il y a une semaine, par l’ONU, qui craint de retomber dans la guerre. Face à l’indignation du gouvernement libanais après l’attaque israélienne, Israël se défend et accuse le Liban d’être à l’origine de la violation de ladite résolution. « Les Libanais n’appliquent pas la résolution et affirment que le Hezbollah ne sera pas désarmé (...). Que sommes-nous censés faire ? Rester les bras croisés et attendre que le Hezbollah se réarme ? », a renchéri le ministre de l’Habitat, Meïr Sheetrit. Pour Israël, tant qu’« un système de contrôle à la frontière entre la Syrie et le Liban » est absent, il continuera à opérer pour empêcher le transfert d’armes au Hezbollah. Toutefois, au Liban, on tente toujours de montrer sa bonne volonté de faire respecter l’accord paraphé. Selon le ministre de la Défense, Elias Murr, le Liban considérerait « tout tir de roquettes qui serait utilisé commeprétexte par Israël pour s’attaquer au pays comme une trahison et serait traité avec la plus grande sévérité », faisant allusion au Hezbollah. Il a, cependant, assuré que ce dernier était « tout à fait d’accord pour considérer que toute violation de la trêve sera considérée comme servant l’intérêt d’Israël ».
© El Watan 2006
Edition du 21 août 2006

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dimanche, août 20, 2006

"En temps de guerre, même les enfants des ennemis peuvent être exterminés"


Le Conseil talmudique des rabbins et des sages de la Torah, connu sous le nom de "Yesha", qui représente les colonies juives de la Cisjordanie et de Jérusalem occupées, a statué qu’il est permis, et même souhaitable, de viser et d’exterminer les civils non-juifs en temps de guerre.
Le dernier édit du conseil, publié mardi sur le site web israélien "Ynetnews" du journal Yediot Aharonot, a déclaré que "selon la loi juive, en temps de guerre, il n’existe pas de ’civils innocents’ [dans le camp] de l’ennemi".
"Toutes les discussions sur la moralité chrétienne affaiblissent l’esprit de l’armée et de la nation et nous coûtent le sang de nos soldats et civils", dit le texte.
Le même conseil a publié une décision semblable il y a deux semaines, en conseillant à l’armée israélienne "d’exterminer l’ennemi" et de "ne pas hésiter à massacrer les civils ennemis".
Le conseil décrit comme de la "moralité chrétienne" les conventions internationales et lois interdisant de prendre délibérément pour cibles les civils en temps de guerre.
Il a appelé "mitzvah", ou bonne action, la prise pour cible et le massacre des civils ennemis.
Selon des sources israéliennes, une grande partie du camp non-laïc israélien, qui inclut les puissants mouvements religieux et nationalistes-religieux, ont exprimé une profonde satisfaction pour le deuxième massacre de Cana, qui a eu lieu le 31 juillet avec pour conséquences la mort de 60 ( ?) civils libanais, 37 d’entre eux étant des enfants et des bébés.
L’armée israélienne avait tout d’abord prétendu que des combattants du Hezbollah se trouvaient à l’intérieur du bâtiment de 3 étages visé par l’armée de l’air israélienne.
Cependant, les commandants militaires israéliens ont changé leur récit de l’atrocité le mardi 2 août, reconnaissant qu’ils n’avaient aucune preuve que des combattants de la résistance étaient parmi les civils massacrés dans le bombardement.
Quelques fonctionnaires israéliens ont fait des excuses pour le carnage, faisant de la peine aux rabbins et aux sages talmudiques qui soutiennent qu’Israël ne devrait pas faire d’excuses pour le massacre des civils ennemis, puisque, selon la Halacha (la loi religieuse juive), il n’y a aucune chose telle que des civils et des innocents en temps de guerre.
Même les enfants des ennemis peuvent être massacrés Ce n’est pas la première fois que de telles décisions sont publiées. Il y a presque deux ans, un groupe d’éminents rabbins a conseillé à l’armée israélienne de "ne pas hésiter à massacrer les civils palestiniens, enfants inclus".
Dans une lettre à Shaul Mofaz, alors ministre de la défense, les rabbins, qui représentent le courant dominant du judaïsme orthodoxe, ont écrit que "tuer les civils est chose normale en temps de guerre" et que l’armée israélienne "ne devrait pas hésiter à tuer les civils non-Juifs pour sauver les vies juives".
"Le précepte Chrétien : ’tendre l’autre joue’ ne nous concerne pas, et nous ne serons pas impressionnés par ceux qui préfèrent les vies de nos ennemis à nos vies", disait la lettre, signée par des douzaines des rabbins, dont Haïm Druckman, un ancien membre de la Knesset dirigeant d’un grand mouvement religieux de jeunesse connu sous le nom de Bnei Akiva Society.
Parmi les autres signataires on trouve : Elizer Melamed, dirigeant de l’école supérieure religieuse de Cisjordanie ; Youval Sharlo, dirigeant de l’école supérieure talmudique de Petah Tikva, qui combine les études talmudiques et le service militaire d’active ; et Dov Lior, le rabbin de Kiryat Arba près de Hébron.
Lior, qui avait appelé Baruch Goldstein, le juif meurtrier de masse, un "grand saint", a soutenu "qu’il est très clair à la lumière de la Torah que les vies juives sont plus importantes

Un millier de vies non-Juives ne valent pas l’ongle d’un juif"
Le 25 février 1994, Goldstein assassina 29 Palestiniens innocents qui priaient dans la Mosquée d’Ibrahim au centre de Hébron.
Les vies juives ont plus de valeur
Les édits talmudiques qui encouragent l’armée israélienne à prendre pour cible des "civils ennemis" se basent sur plusieurs injonctions talmudiques aussi bien que sur des passages de l’Ancien Testament, dans lesquels les israélites sont chargés par Yahvé de massacrer chaque homme, femme et enfant de la terre de Canaan et de ne pas laisser un seul être en vie.
De fait, beaucoup de rabbins juifs partisans du ciblage de civils ennemis en temps de guerre s’appuient sur des passages bibliques tels que Josué 6-20 :
"Le peuple poussa des cris, et les sacrificateurs sonnèrent des trompettes. Lorsque le peuple entendit le son de la trompette, il poussa de grands cris, et la muraille s’écroula ; le peuple monta dans la ville, chacun devant soi. Ils s’emparèrent de la ville, (6:21) et ils passèrent au fil de l’épée tout ce qui était dans la ville, n’épargnant ni hommes, ni femmes, ni enfants, ni vieillards, jusqu’aux bœufs, aux brebis et aux ânes."
Il y a aussi de nombreux passages indubitables du Talmud babylonien qui voient les non-juifs comme des animaux dont la vie a peu ou pas d’importance.
Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a publiquement déclaré en juin que "les vies juives ont plus de valeur que les vies non-Juives".
Des édits talmudiques de ce type ne devraient pas être traités par-dessus la jambe.
En effet, avec presque 50% d’officiers de haut rang de l’armée israélienne endoctrinés par l’idéologie talmudique et affiliés au "camp nationaliste-religieux", les édits talmudiques ne risquent pas de tomber dans des oreilles de sourds au sein de l’armée israélienne.
Ceci devrait expliquer, au moins partiellement, les brutaux massacres de civils libanais et palestiniens par l’armée israélienne sans le plus léger remords ou scrupule.
Source : http://www.thepeoplesvoice.org/cgi-...
Traduction de Petrus Lombard
De : MILASlundi 7 août 2006
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Les forces occupantes arrêtent sept citoyens palestiniens dont trois jeunes filles

Bethléem – Agences
Aug 20, 2006, 12:16

Les forces occupantes israéliennes ont arrêté, aujourd'hui matin 20/8, sept citoyens palestiniens dont trois jeunes filles de Bethléem, Ramallah et Ariha sous prétexte d’être des activistes recherchés par les autorités occupantes.
La radio israélienne a annoncé que les forces de l'armée israélienne ont arrêté 7 palestiniens recherchés dont 3 activistes du mouvement du Djihad islamique du camp de Jalzoun, près de Ramallah qui ont été conduits vers une direction inconnue, et 4 autres activistes ont été arrâtés à Bethléem et Ariha.

© Déposer 2003 par palestine-info.cc

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Le Liban dit qu'il ne tolérera aucune violation de la trêve

Le gouvernement libanais s'est engagé à ne tolérer aucun acte, côté libanais, qui mettrait à mal la trêve, au lendemain d'un raid aéroporté de Tsahal dans la Bekaa, dénoncé par Kofi Annan comme une violation du cessez-le-feu.

"L'armée sera très dure en la matière", a déclaré Elias Murr, ministre de la Défense libanais.
"Toute roquette tirée depuis le Liban bénéficiera à Israël", a-t-il poursuivi, suggérant que des tirs contre l'Etat hébreu fourniraient un nouveau prétexte à Israël pour attaquer le Liban.
Murr a par ailleurs affirmé que l'armée libanaise, qui contrôle désormais, selon lui, l'ensemble de la frontière avec la Syrie, allait mettre l'accent sur la lutte contre la contrebande d'armes.
Des avions israéliens ont effectué ces dernières heures des missions de reconnaissance, survolant l'ensemble du territoire libanais, selon des sources de sécurité libanaise et des témoins.
Un commando aéroporté de Tsahal s'est attaqué samedi à un bastion du Hezbollah dans l'est du Liban, opération dans laquelle un soldat de Tsahal a péri. Selon des sources libanaises, trois miliciens chiites ont été tués, mais le Hezbollah dément toute perte.
Israël a justifié le raid comme visant à empêcher la livraison d'armes au Hezbollah.
150 SOLDATS FRANCAIS EN ROUTE
"Le secrétaire général est profondément préoccupé par la violation par le camp israélien de la cessation des hostilités telle qu'elle avait été définie par la résolution 1701 du Conseil de sécurité", a déclaré un porte-parole d'Annan sur le site internet de l'Onu.
Un envoyé spécial des Nations unies à Beyrouth, Terje Roed-Larsen, a estimé de son côté que, s'il était établi que le Hezbollah avait passé en contrebande des armes, cela constituerait une violation du cessez-le-feu.
Annan s'est entretenu par téléphone avec le Premier ministre libanais, Fouad Siniora, qui avait qualifié l'opération israélienne de "violation flagrante" de la trêve, et avec Ehud Olmert.
Le chef du gouvernement israélien aurait signalé à Annan "l'importance d'une surveillance de la frontière syro-libanaise", a déclaré un responsable israélien.
Siniora s'est par ailleurs rendu dimanche dans des quartiers de la banlieue sud de Beyrouth, pour inspecter les dommages de l'offensive militaire d'Israël. "Il n'y a pas d'autre façon de décrire cela que de parler d'acte criminel", a-t-il déclaré dans le quartier de Haret Hreik. "C'est un crime contre l'humanité commis par Israël."
L'Iran a fait savoir qu'il travaillait à l'élaboration d'un plan d'aide envers les zones du Liban les plus touchés, tandis que le Hezbollah continue d'offrir aux habitants dont les foyers ont été détruits, des compensations financières.
Un détachement de 150 soldats français a quitté le port de Toulon dimanche matin pour rejoindre l'avant-garde française de la Finul élargie, dont les contours sont encore flous.
Si 30.000 hommes -dont 15.000 casques bleus- devraient à terme être déployés au Sud-Liban, l'Onu table sur l'envoi dans les prochains jours de 3.500 hommes.
Paris a demandé la tenue d'une réunion des pays européens contributeurs la semaine prochaine.
"Nous demandons que s'exprime le plus rapidement possible une solidarité européenne" concernant la Finul, a déclaré le ministre des Affaires étrangères sur France Info.
Lexpress

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