samedi, août 12, 2006

BRAVO CHAVEZ !

Oui, nous sommes fiers de vous, Monsieur le "Présidente".
Nous avons besoin, chez nous, des CHAVEZ pour purifier nos pays de l’impérialisme américain qui pille nos richesses, souille nos terres et humilie nos peuples avec la complicité de nos régimes traîtres. Nous avions un BOUMEDIENE, le "Bolivarien" algérien, mais ils l’ont assassiné car trop dangereux pour leurs intérêts économiques et politiques dans les pays tiers-monde.

Lettre de félicitations à HUGO CHAVEZ, Président de la République bolivarienne du Venezuela Monsieur le Président, honneur à vous.

Bien que nous soyons loin du Venezuela, nous sommes de cœur avec vous et avec votre peuplehéroïque pour avoir balayé de chez vous l’impérialisme yankee. Votre geste envers Israël, d’avoir retiré votre ambassadeur et prévoir la rupture des relations diplomatiques avec ce monstre, vous honore Oui, nous aurions aimé voir les dirigeants arabes, pour les plus éhontés d’entre eux qui ont établi des relations avec Israël, retirer leurs ambassadeurs ou couper leurs relations diplomatiques avec lui.
Nous aurions aimé voir les régimes arabes employer l’arme pétrolière pour imposer aux USA de respecter les droits des peuples palestinien et libanais.
Mais, hélas, nous n’avons pas de CHAVEZ chez nous, mais nous n’avons que ceux qui dirigent, par procuration, nos peuples opprimés car ils sont à la solde de l’impérialisme US.
Oui, nous sommes fiers de vous, Monsieur le "Présidente". Nous avons besoin, chez nous, des CHAVEZ pour purifier nos pays de l’impérialisme américain qui pille nos richesses, souille nosterres et humilie nos peuples avec la complicité de nos régimes traîtres.
Nous avions un BOUMEDIENE, le "Bolivarien" algérien, mais ils l’ont assassiné car trop dangereux pour leurs intérêts économiques et politiques dans les pays tiers-monde.

Gloire à vous, Monsieur le Président, à votre peuple et aux peuples Sud-américains qui, ayant imité votre exemple, ils sont en train de balayer jour après jour l’impérialisme US qui souille leurs terres et pille leurs richesses.Nous saluons le camarade CHAVEZ et félicitons le « Présidente » pour ses positions anti impérialistes, qui font honneur à son peuple et donnent des leçons aux régimes du tiers-monde pour se libérer de cet impérialisme qui n’est qu’un "lion en papier".
Votre exemple a déjà donné des fruits, et donnera encore aux autres dirigeants politiques de l’Amérique Latine, mais aussi à tous les dirigeants di tiers-monde qui ne se sont pas encore émancipés.Les peuples finiront par jeter à la poubelle de l’histoire l’impérialisme américain (US) et ses planificateurs sionistes, ainsi que leurs valets locaux.Gloire à vous et à votre peuple, que nous saluons fraternellement pour avoir donné la plus belles des leçons à l’impérialisme yankee et à ses valets.

Chérif BOUDELAL
Président de l’association "L’Immigration, Repère et Citoyenneté" Membre fondateur du Collectif Paix Comme Palestine
France - 12-08-2006
http://www.ism-france.org


BASTA

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Israël accuse les lance-roquettes russes de ses revers au Liban


Le char Merkava
Les belles images de propagande de l’armée israélienne... et leur antidote.


Le Hezbollah aurait déjà détruit au moins une division de blindés sur les sept dont dispose Tsahal. Ces pertes ont compromis la stratégie de blitzkrieg de l’état-major israélien et l’ont conduit à décider de limiter sa progression au sol au rythme du fantassin. La Résistance libanaise utilise des lance-roquettes anti-char russes de la dernière génération qui perforent non seulement les Merkava israéliens, mais aussi les chars de fabrication US. Viktor Litovkine analyse la polémique qui monte entre Tel-Aviv et Moscou.

La déclaration du ministre israélien de la Sécurité publique, Avi Dichter, et celle du ministre de la Défense, Amir Peretz, annonçant que le Hezbollah utiliserait dans le sud du Liban des lance-roquettes antichar modernes de fabrication russe, en particulier des RPG-29 à charge en tandem, a suscité l’étonnement des experts militaires interrogés par RIA Novosti qui, soucieux de rester dans la neutralité, ont accepté de commenter ces rumeurs sous le couvert de l’anonymat.
La présence de lance-roquettes portatifs antichar RPG-29 dans l’arsenal du Hezbollah ne signifie aucunement, estiment les experts, que ces armements proviennent des livraisons russes réalisées dans le cadre de la coopération technico-militaire entre Moscou et Damas. Les éclats d’obus et le fragment d’une grenade que les Israéliens ont transmis à la Russie ne permettent pas d’établir leur origine. On y retrouve, en effet, des lettres de l’alphabet cyrillique, mais cela ne suffit pas pour une expertise valable : il faut nécessairement avoir les numéros de série sans lesquels il est impossible d’établir l’identité du fabriquant, du fournisseur et du destinataire.
Conçu à la fin des années 1980, avec l’apparition des blindages réactifs, le RPG-29 Vampire à charge creuse en tandem est entré en service dans l’armée soviétique en 1989. Après l’éclatement de l’URSS et du pacte de Varsovie, des lance-roquettes et des munitions de ce type sont restés dans pratiquement tous les pays nouvellement créés, dont certains en effectuaient même la fabrication.
Difficile donc d’établir l’origine des roquettes qui font sauter les chars israéliens, car parallèlement aux exportations légales d’armements et de matériel de guerre où les contrats prévoient une clause incontournable concernant l’utilisateur final, il existe aussi des exportations semi-légales et illégales.
Le Hezbollah, le Hamas et les autres groupes armés du Proche-Orient ont pu se procurer des RPG-29 n’importe où et chez n’importe qui, par le biais d’un réseau de ravitaillement complexe. Évitons les accusations arbitraires. Même si les procès des trafiquants d’armes sont légion, toute accusation publique émanant d’un haut fonctionnaire ou d’un État nécessite des preuves matérielles, sans quoi il ne s’agit que d’une conversation futile et politicienne.

Les experts militaires notent une autre circonstance. Les débats autour de l’emploi « illégal » d’armes russes commencent toujours au moment où une des parties au conflit subit des revers sur le front. Tel a été le cas des Américains au Vietnam, puis plus de vingt ans plus tard en Irak, quand ils reprochaient à la Russie le fait que les combattants locaux étaient dotés d’armes russes. Mais comment pouvait-il y avoir d’autres armes en Irak, dont l’administration a officiellement acheté des armements soviétiques pendant une bonne trentaine d’années ? Les officiels israéliens semblent avoir adopté la même tactique, à la fois accusatrice et justificative.
Le plus curieux, selon les experts, est qu’en accusant la Russie de soutenir, fût-ce indirectement, leur adversaire, les responsables politiques israéliens oublient qu’ils reconnaissent ainsi leur impuissance, se font une contre-publicité et compromettent fortement leurs propres armes et équipements militaires. Le char israélien Merkava a toujours eu la réputation d’être un blindé invulnérable. À Tel-Aviv, on faisait l’éloge de ses performances et de sa protection blindée renforcée d’un blindage réactif qualifié de meilleur au monde. Sur le plan tactique, l’armée israélienne s’en est bien servie pour neutraliser des groupes terroristes dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, où les Merkava entraient jusque dans les quartiers, quoique appuyés par les hélicoptères avec lesquels ils restaient en contact direct et permanent.
Au Liban, il semble qu’il n’y ait pas suffisamment d’hélicoptères pour sécuriser tous les chars. L’équipage de n’importe quel char se contente d’un panorama limité et ne voit pas ce qui se passe à gauche, à droite et en arrière. Il peut donc facilement devenir victime d’un lance-roquette caché dans un buisson ou derrière un rocher. En effet, les rebelles n’ont pas besoin de tirer sur la partie avant du Merkava, bien protégée, mais peuvent bien viser les côtés, la queue ou les chenilles du char, car n’importe quel blindé a bien des endroits vulnérables.
Si les ministres israéliens veulent faire aux armes russes une publicité gratuite, merci, mais l’origine russe des lance-roquettes n’a aucune importance en l’occurrence.
Les experts militaires russes mettent en relief encore une nuance. Les chars israéliens sont abattus au Liban et non sur le territoire israélien. Les membres du Hezbollah, quelle que soit la réaction que suscite ce mouvement, sont essentiellement des ressortissants libanais, et ils défendent leurs terres contre l’agresseur... Encore qu’on entre ici dans la politique que les experts préfèrent éviter.
Enfin, si le Merkava est effectivement un char israélien, les véhicules blindés M-113A1/A2 et M-577A2 utilisés par l’armée israélienne au Liban sont d’origine américaine. Les hélicoptères AH-1E/Bell-209, CH-53D Stallion, UH-60 Blackhawk, S-70A et AH-64 Apache le sont également. Toute l’artillerie, notamment les missiles AMRAAM, AIM-120B, AIM-95 et le lanceur de missiles multiples MRLS de 227 mm, proviennent de même d’outre-Atlantique. Sans oublier l’aviation d’assaut, de bombardement et de chasse. À quoi bon s’en prendre à quelqu’un, s’interrogent les experts, quand on bombarde soi-même un pays étranger avec des bombes et des munitions étrangères ?

Commentateur militaire de l’Agence RIA Novosti
Viktor Litovkine
http://www.voltairenet.org/fr

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vendredi, août 11, 2006

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Discours de Sayyid Hassan Nasrullah à la télévision al-Manar

de Sayyid Hassan Nasrullah secrétaire général du Hezbollah

Malgré la déclaration du gouvernement libanais concernant l’envoi de 15.000 soldats au sud, Walsh est venu au Liban pour faire pression et imposer les anciennes nouvelles conditions.
Nous avons accepté le déploiement de l’armée dans la région frontalière mais nous ne cachons pas notre crainte à son propos car nous le mettons face à la gueule du dragon.
Le déploiement de l’armée libanaise protège la souveraineté et l’indépendance ; c’estla meilleure alternative et la plus appropriée au déploiement des forces internationales dont on sait qui les dirige.


Le conseil de sécurité ne possède aucune capacité ou possibilité de protéger le Liban, tout ce qu’il planifie, étudie et recherche actuellement, c’est comment protéger Israël.
Nous sommes toujours debout et forts sur le terrain, et c’est une grande réalisation de la résistance
Nous souhaitons l’arrêt de toute agression, mais bienvenue à la confrontation sur le terrain si elle est nécessaire
Notre priorité est de rester debout, dans une solidarité politique, populaire et nationale.
Quant à certaines sensibilités, craintes, banalités ou formes calomnieuses, elles ne servent pas l’intérêt du pays.
Discours de Sayyid Hassan Nasrullah à la télévision al-Manar 9 août 2006
Le secrétaire général du Hizbullah, Sayyid Hassan Nasrullah, a adressé ce soir un message par le biais de la télévision al-Manar, dans lequel il a traité la situation politique et sécuritaire. Il a déclaré :
"De nouveau, je m’adresse à vous au moment où nous approchons d’un mois d’agression barbare imposée par les sionistes au Liban, à tout homme libre, toute pierre ou tout lieu au Liban. J’aborderai comme auparavant, plusieurs questions, politiques et militaires. Je commencerai aujourd’hui à parler de certaines évolutions politiques et finirai par les aspects militaires.
Comme introduction à la situation politique et àe son évolution, nous partons toujours de la réalité sur le terrain, qui est ferme et solide, ce dont témoigne l’ennemi avant l’ami. Pour ces raisons, ce que j’aborderai au niveau politique dépend toujours de la situation réelle et de l’état de la force aussi, qui poursuit son combat et affronte sur le terrain.
Dès le début de cette bataille, nous avons tenu, dans notre action politique et médiatique, à prendre en compte plusieurs aspects fondamentaux, importants et sensibles. Pour nous, et notamment parce que nous participons à la solution politique ou la confrontation politique, comme on dit, nous avions dès le début affirmé un principe essentiel, celui du maintien de l’unité du rang, de la solidarité nationale et populaire, mais aussi la solidarité officielle au niveau de l’Etat et de ses institutions, et le renforcement de la position de l’Etat, et surtout celle du gouvernement pour la négociation et la protection des droits nationaux. Comme je l’ai dit dans un message précédent, assurer la coopération afin que la volonté politique soit au même niveau que la volonté combative et au même niveau de la détermination de la résistance populaire, afin de sortir de cette bataille avec le maintien du minimum de nos droits nationaux et notre dignité nationale.
Pour cela, au cours des semaines dernières, nous avons affirmé plusieurs points dont je voudrai parler.
1) Ne jamais entrer dans une discussion politique ou médiatique avec tout partenaire, tout parti ou toute personnalité libanaise, quelles que soient les critiques qui sont adressées ou les paroles émises, même si certaines sont nuisibles et si malheureusement, certaines rapportent exactement ce que disent les responsables israéliens et la presse israélienne. Malgré tout, je confirme à tous mes frères ce que j’ai confirmé au cours des étapes précédentes, de ne pas entrer dans toute discussion politique ou médiatique autour de ces questions, notre priorité étant la résistance, la solidarité politique, populaire et nationale pour préserver les intérêts de notre pays et plus généralement. Quant à certaines sensibilités, certaines craintes, banalités ou formes calomnieuses, elles ne servent pas l’intérêt du pays, et nous devons les dépasser.
2) Ce que nous avons demandé aux déplacés de notre peuple, tenace et bon, ce sur quoi j’insiste aujourd’hui, c’est de respecter le milieu dans lequel vous vous trouvez, à propos d’aspects formels, de coutumes, d’habitudes, d’activités ou de slogans ou d’aspects médiatiques. Tout ce qui peut susciter des frictions avec le milieu dans lequel vous vous trouvez, et notamment le milieu qui vous a accueillis avec dignité, honneur et responsabilité, il est de votre responsabilité et de votre devoir aussi de prendre cet aspect en considération, car il y a, de temps à autre, ceux qui suscitent des frictions précises pour diffuser la faiblesse, l’abattement ou le trouble au sein des déplacés et des expulsés, milieu tenace, parmi ceux qui les ont accueillis, car cela aide l’Israélien, en premier lieu, tout trouble sur le front de la résistance rapprochant l’ennemi de la réalisation de ses buts.
3) concernant la ville de Beyrouth, plus précisément, nous avions souhaité et je souhaite que les associations des jeunes, que les frères dans les partis et les gens en général, évitent les manifestations et les grands rassemblements, afin de ne pas donner l’occasion à certains de profiter d’un vide sécuritaire d’où sortiraient des slogans et des slogans contraires, suscitant des divisions dans la rue. L’essentiel est, à ce niveau, notre souci et tentative de demeurer dans une solidarité gouvernementale et politique dans le pays, soit sur les plans politique et officiel.
Dès le début, nous avons remarqué que les Israéliens et les Américains tiennent et incitent à susciter la sédition et la division entre les Libanais, au sein du gouvernement libanais et entre les forces politiques. La preuve en est que, dès les premiers jours, nous avons lu dans les médias israéliens que nous suivons, certains responsables et de grands journalistes israéliens dire qu’il y a des parties du gouvernement libanais qui les contactent, qui leur demandent de ne pas cesser leurs attaques, de poursuivre, et que c’est l’occasion historique et en or pour détruire la résistance au Liban, et notamment le Hizbullah au Liban. Bien évidemment, nous ne croyons pas ces paroles israéliennes que nous considérons séditieuses.
Ainsi, un dernier exemple, ce qu’a exprimé hier ou avant-hier John Bolton, le délégué américano-sioniste au conseil de sécurité de l’ONU, sur une station de télévision américaine, lorsqu’il a entendu que le gouvernement libanais avait des réserves ou des oppositions au projet de la résolution américano-française présenté au conseil de sécurité. Il a dit avoir été surpris par l’attitude du gouvernement libanais, car il dit avoir coordonné cette décision ou ce brouillon avec le gouvernement du Liban et celui d’Israël. Ces paroles, nous ne les acceptons pas car le but est de diviser les forces participant au gouvernement, de susciter la division entre la résistance et l’Etat. Dans tous les cas, il est évident qu’il y a des efforts clairs et sérieux, sur les plans politique, médiatique et propagandiste, déployés pour briser cette solidarité qui est née. Cela a été clair tout au long de ces jours et semaines de la guerre en cours.
A partir de là, nous avons agi et nous nous sommes comportés avec responsabilité, lorsque le chef du gouvernement a présenté le plan des sept points, qui a été discuté par le gouvernement. Nous avons traité cette proposition de manière positive bien que nous ayions des réserves sur certains points. il y a des points que nous ne remettons pas en cause, sur le principe mais qui nécessitent des discussions au niveau des détails et j’ai noté ces questions dans le procès-verbal de la séance. Mais nous tenons tous à présenter une approbation collective sur ce plan afin d’affronter le monde. C’est ce que j’ai indiqué dans mon précédent message. Nous avons dépassé, sur le plan médiatique, nos réserves et nos remarques, et le gouvernement libanais a présenté le plan en sept points pour présenter une proposition ou une vision pour traiter politiquement l’arrêt de l’agression et de la guerre, et sur lequel nous pouvons nous appuyer devant la communauté internationale et les pays arabes. Puis les pays arabes sont venus pour appuyer et soutenir le plan du gouvernement libanais, composé des sept points. Dans certains de ces points, il est question du déploiement de l’armée.
Quoiqu’il en soit, le gouvernement libanais a présenté le plan en sept points, qui fut accueilli par les Américains et les Français par un brouillon de projet présenté au conseil de sécurité dont le moins qu’on puisse dire est qu’il est injuste et inique, qui donne aux Israéliens plus qu’ils ne veulent et plus qu’ils ne demandent. Dans tous les cas, nous nous sommes contentés et nous nous contentons d’étudier avec minutie, globalité, précision et fermeté le commentaire présenté par le président du parlement, Nabih Berri, à ce projet de résolution américano-française présenté au conseil de sécurité.
La réponse au plan des sept points et à la solidarité libanaise a été ce brouillon préparé avant de prendre une décision, qui veut en réalité donner aux israéliens par la politique et la pression internationale ce qu’ils n’ont pas réussi à obtenir par le combat. Des tentatives libanaises, arabes et internationales, furent déployées, d’une façon ou d’une autre, pour modifier le projet de la résolution américano-française, selon les demandes libanaises, comme cela apparaît dans le plan des sept points du gouvernement. Au cours de ces actions politiques et diplomatiques et cette bataille politique et diplomatique importante, apparaîtront certainement ceux qui se tiennent aux côtés du Liban et ceux qui préfèrent absolument Israël au Liban. Au cours du déroulement de ces actions politiques, il nous fut dit que si le gouvernement prenait l’initiative, se réunissait et décidait de déployer l’armée libanaise à la frontière, et l’annonçait
notons que l’armée se trouve déjà au sud, il y a déjà au sud du Litani, en réponse à ceux qui parlent de déployer l’armée au sud, mais l’armée ne se trouve pas près de la région frontalière, où se trouve uniquement une force officielle composée de la sécurité intérieure, de quelques appareils sécuritaires et des services de renseignements de l’armée.
On nous dit que si le gouvernement annonçait l’envoi de 15.000 soldats pour se déployer dans toute cette région, cela aiderait beaucoup le Liban, aiderait aussi les amis du Liban pour faire pression en vue de modifier le brouillon de la résolution qui se prépare et se discute au conseil de sécurité, et ouvrirait la voie à un traitement politique approprié qui conduirait à l’arrêt de l’agression sur le Liban.
Malgré la proclamation du gouvernement libanais de sa décision, affirmant qu’il était prêt, à l’unanimité, et beaucoup se sont arrêtés sur le terme d’unanimité, le résultat est que, jusqu’à présent, l’administration américaine tient toujours à ses conditions, s’appuyant sur son arrogance et son dédain. Aujourd’hui même, elle a envoyé M. Walsh simultanément avec la décision du cabinet restreint israélien d’élargir les opérations terrestres pour terroriser le gouvernement libanais et les Libanais, semer la peur et faire pression sur eux les amenant à accepter les conditions nouvelles anciennes que Walsh a apportées au Liban.
Quoiqu’il en soit, sur la situation politique, un point que je voudrai commenter et auquel je voudrai répondre, car il fut soulevé par les politiques et les médias. Il doit être expliqué et clarifié, il s’agit de notre position vis-à-vis du déploiement de l’armée dans la région frontalière. Nous nous opposions, dans le passé, au déploiement de l’armée sur la frontière non par doute envers cette armée qui est une armée nationale, et depuis des années nous louons cette armée, sa doctrine, sa direction et sa composition, et avions exprimé plus d’une fois notre confiance en sa direction, ses officiers et ses soldats, car cette armée fait partie du peuple, ses hommes, ses jeunes et ses fils, et elle n’est pas différente de ce peuple fier et fidèle.
Lorsque nous nous opposons ou exprimons notre réserve, non pas par crainte de l’armée, car on ne peut craindre une armée composée des fils du peuple, mais en réalité, nous avons peur sur cette armée lorsqu’elle se déploiera sur les frontières internationales, car la question est claire, nous mettons une armée régulière sur la frontière internationale face-à-face avec un ennemi qui peut l’agresser à tout moment, c’est comme mettre l’armée dans la gueule du dragon, comme on dit en langage familier, "dans la gueule du canon", une armée qui ne possède ni chars ni blindés, ni arme aérienne, ni couverture aérienne suffisante, peut à toute agression, subir une destruction entière en l’espace de quelques jours. Les affrontements qui se déroulent actuellement au Sud confirment cela, la résistance est encore debout, jusqu’à présent, à Ayta Shaab, Kfarkilla, ’Adayse, Taybe, Bint Jbayl, Aytaroun et les villages avancés car il ne s’agit pas d’une présence classique et régulière, la résistance a une manière particulière de se trouver, même sans couverture aérienne. L’ennemi bombarde, frappe et détruit mais ne peut entamer la volonté des combattants ni leur capacité à se mouvoir.
Nous craignons pour cette armée dans la zone frontalière. Et aujourd’hui, je dis que nous avons accepté, dans le gouvernement, et je reviendrai sur des considérations à propos du déploiement de l’armée dans la région frontalière, mais nous ne pouvons cacher notre crainte à son propos, car quand nous envoyons l’armée à la région frontalière, dans son état actuel et ses possibilités actuelles, alors que les questions suspendues entre le Liban et l’ennemi israélien n’ont pas été réglées, et notamment si le Liban reste exposé aux incursions israéliennes qui ne se sont pas arrêtées depuis le retrait israélien en 2000 jusqu’à présent, que ce soit par air, mer ou sol, cela signifie que nous la plaçons devant la gueule du dragon. Nous craignons pour cette armée.
Il y a aussi une autre crainte, que nous avions aussi expliquée, nous disions que lorsque l’armée va à la frontière, il faut qu’elle soit le gardien du Liban et le défenseur de la patrie et non le défenseur de l’ennemi.
Cette fonction, qui est de protéger la patrie et non de protéger l’ennemi n’est pas liée à la décision de la direction de l’armée mais à la décision du pouvoir politique.
Au cours de la dernière réunion du gouvernement libanais, il a été dit et décidé que la fonction essentielle de l’armée est de défendre et de protéger la patrie, en se maintenant sur la frontière et en assurant la sécurité intérieure. S’il y a une décision claire, cette crainte n’a pas lieu d’être effectivement.
Ensuite, si l’ensemble considère que le déploiement de l’armée aide à trouver une issue politique amenant à l’arrêt de l’agression, et c’est une issue nationale honorable pour nous, et que ce qui sera déployé sur la frontière est une armée nationale et non des forces d’invasion ou des forces mercenaires, ou bien des forces agissant sous les ordres des ennemis.
Une armée nationale qui agit sous les ordres du gouvernement libanais élu. En ce sens, c’est une issue que nous acceptons malgré les craintes que nous avons évoquées auparavant, et nous ne serons pas un obstable devant une décision ou un choix de ce genre.
Ce sont donc ces considérations. Le déploiement de l’armée libanaise sera ce qui protège la souveraineté et l’indépendance, et il s’agit de la meilleure alternative et la plus appropriée au déploiement de forces internationales dont on ne sait d’où elles reçoivent leurs ordres, ni quelle seront leur mission et fonction. Nous l’avons dit, et nous sommes unanimes sur les sept points, que le renforcement des forces de l’UNIFIL peut être un élément aidant l’armée libanaise pour assurer sa mission et jouer son rôle.
D’autres choses ont été évoquées sur la période après le déploiement de l’armée libanaise dans la zone frontalière, ou plus précisément, la poursuite de son déploiement dans la région située au sud du fleuve Litani, je ne discuterai pas ces points actuellement et les laisserai pour des discussions internes, car l’attention extrême, la responsabilité et la solidarité m’imposent cela, en cette période, pour plusieurs raisons.
Aujourd’hui, et malgré l’unanimité nationale libanaise à propos du plan du gouvernement et notre attachement aux sept points, nous trouvons aujourd’hui que les Américains continuent à empêcher toute possibilité d’arriver à un projet de résolution qui prenne en compte les revendications nationales libanaises et les droits nationaux libanais. L’Américain s’active pour imposer les conditions israéliennes sur le Liban et réaliser les intérêts généraux d’Israël au dépend de l’intérêt du Liban.
Je voudrai faire appel à nouveau à la volonté politique, à la ténacité politique, au refus de se plier aux ordres et pressions américaines, quelles que soient ces pressions et quelle que soit la situation sur le terrain, qui est une situation ferme, puissante, que j’aborderai tout à l’heure.
J’appelle le gouvernement libanais à une fermeté politique plus importante, à s’accrocher au plan des sept points sur lesquels nous nous sommes entendus, tous ensemble, en tant que Libanais, car toute infraction à un article de ce plan, considéré par nous comme garantissant le minimum des droits nationaux et des revendications, est une rupture de cette unanimité que nous avons tenu tous à maintenir au cours des étapes précédentes.
J’aborde actuellement le climat de la guerre en cours, dans sa partie militaire. Au cours du dernier discours télévisé, j’avais dit que l’ennemi va avoir recours, à cause de ses défaites militaires qui se poursuivent jusqu’à présent, à encore plus de frappes sur les infrastructures et les constructions civiles, à l’agression sur les civils, et c’est effectivement ce qui est arrivé, les massacres, la Békaa, jusqu’à Chiyah et Ghazieh, et d’autres lieux innombrables. Là se clarifient les mensonges sionistes répétés par leurs dirigeants et leur presse, que l’ambassadeur israélien a reprises aux Nations-Unis. Ils disent qu’ils bombardent ici et là car il y a des plate-formes pour les fusées que le Hizbullah utilise. Est-ce que ces plateformes se trouvaient au sein du cortège funèbre à Ghazieh pour qu’ils bombardent la ville lors de la procession funèbre des martyrs tombés ? Est-ce qu’un quartier habité par des familles, des hommes, des femmes et des enfants à Chiyah cache ou pose sur ses toits des plateformes de fusées qui visent les sionistes ? Ce sont des paroles mensongères et creuses, la tuerie des civils, des hommes, des femmes et des enfants est intentionnelle, car le seul moyen douloureux donné à cet ennemi barbare incapable militairement est de faire couler le sang pour faire pression sur les Libanais, la résistance et l’Etat, est de poursuivre à frapper les habitations, à détruire systématiquement les maisons, les immeubles. Dans la banlieue sud, par exemple, il y a des immeubles vides, mais tous les jours, il vient et détruit encore quelques-uns.
Est-ce qu’il ne s’agit pas de crimes de guerre ? Tuer des femmes et des enfants n’est pas un crime de guerre ? Tuer des enfants qui n’ont aucun lien avec la direction ou les combattants du Hizbullah n’est pas un crime de guerre ? N’est-ce pas un crime de guerre que de poursuivre la destruction de ce qui reste comme infrastructure libanaise ? Est-ce que quelqu’un peut croire que tous ces ponts, toutes ces routes et ces infrastructures ont été détruits pour empêcher les liaisons de la résistance ? Est-ce que c’est logique ? Alors que nous savons que la destruction de l’humain et des infrastructures est menée pour faire pression sur les Libanais, la tuerie des civils vise à faire pression sur les Libanais, la destruction des maisons aussi, afin qu’ils se plient et se soumettent et acceptent les conditions israéliennes pour lesquelles la guerre a été déclenchée.
En réalité, il est triste, regrettable mais non étrange que le conseil de sécurité prépare des brouillons de projets de résolutions qui ne contiennent aucun reproche aux sionistes concernant tous les crimes de guerre et les massacres, les actes de génocide collectif perpétrés au Liban, ni la destruction systématique au Liban. Que l’on capture deux soldats israéliens dans une pure opération militaire et voilà qu’elle mérite toutes les condamnations et les dénonciations de la communauté internationale, mais les réactions à ce qui détruit la pierre, à ce qui tue l’humain et la violation de toutes les lois et les coutumes sont dénuées de tout reproche !
Nous ne sommes pas étonnés par le fait que le conseil de sécurité soit incapable de condamner Israël pour avoir tué ses soldats agissant dans le cadre de ses forces au sud du Liban. Bien évidemment, ce conseil est incapable de condamner Israël pour le massacre de Cana, il sera également incapable, du fait du veto absolu américain, de reprocher à Israël tous les agissements sauvages dans la guerre en cours.
Deux leçons sont à tirer dans ce déroulement, la première est de comprendre cet ennemi à la nature agressive, criminelle et barbare, près duquel nous vivons et avec lequel ils nous demandent de vivre en paix, vivre en paix aux côtés d’un tueur d’enfants, d’un tueur de femmes, d’un destructeur de maisons, d’un barbare qui n’a aucune limite à sa sauvagerie et sa barbarie.
La seconde leçon est de connaître que le conseil de sécurité de l’ONU ne possède aucune capacité ou possibilité pour protéger le Liban, et tout ce qu’il planifie et étudie aujourd’hui, et décide, c’est comment protéger Israël et non comment protéger le Liban.
J’aborde maintenant la situation militaire directe et dis, oui, sur le terrain, nous sommes toujours debout, nous sommes toujours forts, et cela est en soi une réalisation importante de la résistance, et une défaite importante pour l’ennemi, selon les buts qu’il s’est fixé.
Nous nous battons toujours dans les villages avancés, tout en sachant que nous ne sommes pas tenus de nous accrocher à la géographie, mais les résistants courageux insistent pour rester et à se battre jusqu’au dernier coup, tant qu’il leur reste des coups, tant qu’il y a encore une grenade, tant qu’il y a encore une fusée, et tant qu’il y a encore une possibilité de se battre, ils poursuivent le combat.
Imaginez que la bataille, jusqu’à cet instant, se poursuit toujours dans Ayta Shaab, directement sur la frontière, ainsi que dans les autres villages frontaliers, vos enfants et vos frères, les combattants de la résistance, font des miracles en réalité, et présentent un exemple de combat, un exemple de vaillance, un exemple de courage rare dans l’histoire et non seulement à l’époque contemporaine.
Nous combattons dans les villages avancés, mais également dans les positions avancées. Hier, les combattants de la résistance islamique ont attaqué une position militaire israélienne à Jill al-Allam, située à la frontière, ils se sont battus aussi à Labouna, à la frontière, et ont occasionné des morts et des blessés dans les rangs de l’ennemi. Vos frères combattants sont toujours dans les rangs avancés, ils se battent et prennent l’initiative.
Les Israéliens peuvent s’infiltrer la nuit dans quelques vallées et faire des descentes dans plusieurs positions à l’arrière, mais à peine les combattants les découvrent qu’ils les attaquent et leur causent des pertes. Les Israéliens avouent eux-mêmes aujourd’hui qu’ils transportent les équipement et les aides par hélicoptères et les animaux, car le mouvement de leurs machines et de leurs tanks est à découvert sur la terre du sud, ce qui les met en position de proie faciles pour les combattants de la résistance. C’est actuellement la situation sur le terrain, plusieurs chars Merkava ont été détruits, et ce détail est important, et je citerai plus de soixante chars Merkava détruits jusqu’à présent, ainsi que plusieurs bulldozers militaires, des véhicules de transport de troupes, soit dans l’ensemble plus de cent chars, véhicules de transports et bulldozers détruits jusqu’à présent.
Et je ne parle pas des colons tués ou blessés, mais seulement des officiers et soldats. Il y a plus de 100 officiers et soldats tués jusqu’à présent dans les affrontements, et plus de 400 officiers et soldats blessés. Des dizaines sont dans un état critique, d’après les aveux de l’ennemi même. C’est l’état de la confrontation sur le terrain. Concernant les tirs de fusées, l’efficacité de la résistance est au même point que lors de ses premiers jours. Hier, Olmert a déclaré que le Hizbullah n’est plus comme il l’était, mais vos fils et frères, combattants de la résistance, ont répondu en lançant près de 350 fusées sur les différentes bases militaires, les colonies sionistes au nord de la Palestine occupée, et jusqu’à cet instant, l’ennemi a échoué à affaiblir cette capacité des fusées du Hizbullah et de la résistance, ce qui les oblige à rester encore dans les abris ou à partir en grand nombre, à des dégâts économiques financiers et humains importants que l’ennemi continue à taire.
Remarquez qu’au cours des guerres arabes, les Israéliens dévoilaient ce qu’ils avaient mais pas les Arabes, mais aujourd’hui, lorsque le Liban est bombardé, lorsqu’un immeuble est détruit ou que des martyrs tombent, ou que des massacres sont commis, malgré l’impact psychologique négatif de ces scènes, parfois, tout ce que nous avons, nous le disons, mais chez les sionistes aujourd’hui, tout est caché. Où sont tombées les centaines de fusées, ils parlent actuellement de plus de 3000 fusées tombées chez eux, et je vous confirme que ces fusées sont maîtrisées, divinement, mais aussi techniquement et technologiquement, elles ne frappent pas à l’aveuglette. Les Israéliens ont installé un barrage médiatique en fer. Ils diffusent parfois à certains médias qu’une fusée est tombée sur une route abandonnée, dans un bois ou dans une vallée, pour entamer la détermination des résistants et leur dire que vos fusées sont vaines. Mais si les fusées de la résistance sont vaines, qu’ils permettent aux médias du monde de photographier les endroits visés par les fusées de la résistance, comme cela se passe au Liban où les journalistes se déplacent et voient toutes ces régions, prennent des photos et dévoilent au monde où se trouvent et où tombent ces tonnes d’explosifs lancées par les avions de l’ennemi.
Aujourd’hui, le cabinet restreint sioniste nous a sorti une décision d’élargir l’opération terrestre, simultanément avec la visite du secrétaire et du ministre américain des affaires étrangères, M. Walsh, au Liban. Est-ce que cette décision fait partie de la guerre psychologique pour faire pression sur les Libanais afin qu’ils acceptent ce que leur propose M. Walsh, ou cette décision est-elle sérieuse et effective sur le terrain ? Quelle est la limite de cette décision, est-ce qu’il s’agit d’élargir encore plus que l’étape actuelle ou bien arriver au fleuve Litani ? Jusqu’à présent, en tout cas, les Israéliens n’ont pu réalisé la maîtrise de la bande frontalière auquel ils veulent revenir, comme ils le disent, et je dis que les combats se déroulent toujours à Jill al-Alam et Labouna et dans les villages avancés et les positions avancées. Il est possible que l’ennemi se concentre sur l’axe de Taybeh, qui est le point le plus proche du fleuve Litani, pour dire au monde, nous sommes arrivés au fleuve, ce point qui sépare entre le doigt de la Galilée et le fleuve du côté de Taybe, mais il s’agit que d’un point de séparation simple et modeste.
Je dis aux sionistes, vous pouvez venir à tout endroit, vous pouvez envahir, descendre vos forces héliportées et entrer dans ce village, ou cette zone, et ces paroles ne sont pas nouvelles, mais cela vous coûtera trop cher, vous ne pourrez pas rester sur notre terre. Si vous entrez dans notre chère région du sud, nous la transformerons en cimetière pour les envahisseurs sionistes. Ceux qui vous combattent dans les rangs avancés, qui vous combattent avec courage sur le terrain, vous attendent dans chaque village, dans chaque vallée, et à toute étape nouvelle, des milliers de combattants vous attendent prêts et déterminés, des courageux qui prennent exemple de leurs frères qui continuent à vous combattre sur les lignes avancées sur le terrain.
C’est ce qui vous attend, c’est ce que nous aimons et souhaitons, nous voulons arrêter cette agression, et toute agression, mais s’il nous faut nous battre, bienvenue au combat sur le terrain, comme cela se déroule actuellement. Vous êtes les lâches qui tuez nos femmes, nos enfants et nos vieillards, et détruisez nos maisons. Nous, nous tuons vos officiers, vos soldats, nous détruisons vos chars et vos bases, et c’est la réalité honorable par laquelle nous faisons face à vous.
En conclusion, je voudrai affirmer aux Libanais avant tout et au gouvernement libanais que, malgré les souffrances des déplacés, de ceux qui sont debout et des civils, le Liban s’appuie toujours sur une situation ferme sur le terrain, c’est l’ennemi qui est troublé, incapable, en situation d’échec jusqu’à présent. Par une mesure inhabituelle, il isole le commandant de la région nord et convoque le secrétaire du chef de l’armée de l’ennemi pour conduire le front, il s’agit d’une évolution importante et dangereuse, que les experts militaires comprennent bien.
J’appelle les Libanais et le gouvernement libanais à une fermeté plus grande, semblable à la résistance ferme, et j’appelle notre peuple déplacé aussi et ceux qui les ont accueillis à un peu de patience car vous, et surtout après ces sacrifices, vous avez exprimé et dit, vous avez refusé la faiblesse, l’humiliation, la soumission, la réalisation des intérêts de l’ennemi au dépend des sacrifices et du sang des martyrs et tout ce qui a été donné jusqu’à présent.
Et j’adresse à l’ennemi les paroles du maître des martyrs, notre dirigeant Sayyid Abbas Al-Musawi, qui avait dit : "Jusqu’à présent, vous n’avez vu qu’une partie de notre puissance", bienvenue à l’opération terrestre de grande envergure et vous verrez toute notre puissance, si Dieu le veut.
Pour les Arabes de Haïfa, un message spécial. Je vous dis que nous sommes tristes pour vos martyrs et vos blessés, je vous prie, et je m’adresse à vous, vous demandant de quitter cette ville, et je souhaite que vous le fassiez. Au cours de la période précédente, votre présence et ce qui vous a touché nous a amenés à hésiter à frapper cette ville, malgré les bombardements quotidiens sur la banlieue sud, que Haïfa soit bombardée ou non, l’intérieur du Liban est bombardé. Je vous prie de nous soulager de cette hésitation, de préserver votre sang qui est le nôtre, et de quitter cette ville.
A tout combattant de la résistance, à tout combattant qui poursuit le combat, à tout combattant qui attend le moment, à tous les vivants et héros qui sont sincères envers ce qu’ils ont promis à Dieu et qui n’ont pas reculé, et ne reculeront pas si Dieu le veut.
Mes frères, vous avez mené le combat de la meilleure manière qui soit jusqu’à présent, vous avez accompli des miracles, vous êtes devenus la légende. Le monde entier vous regarde, et les nobles de ce monde vous regardent.
La nation et les Libanais comptent sur vous, les familles des martyrs qui sont tombés, les blessés qui portent les douleurs de l’exil et les douleurs de la résistance, tous les libres de ce monde vous regardent. Vous êtes aujourd’hui comme vous étiez, comme vous l’avez dit et comme nous le disons, vous êtes l’espoir, vous êtes le pari et vous êtes la victoire qui arrive.
Notre invocation et nous-mêmes sommes à vos côtés, que Dieu vous aide, consolide vos pas, vous rende puissants et vous accorde la victoire, vous les plus nobles des créatures de Dieu. Avec vous, nous ne verrons que la victoire, la fierté, la dignité, et la conclusion de cette bataille ne sera que la honte et la défaite pour nos ennemis sionistes et pour tous ceux qui acceptent leur agression et parient sur cette agression.

Traduit par Centre d’Information sur la Résistance en Palestine
http://www.palestine-info.cc/french/
De : Al-Manarvendredi 11 août 2006

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Ann Veneman réclame la cessation des hostilités


Des milliers de familles ont besoin de soutien. A ce jour, nous sommes incapables d’atteindre la majorité d’entre eux, a expliqué la directrice générale de l’Unicef, les enfants ne devraient pas être d’innocentes victimes de la guerre.

« L’acheminement de l’aide humanitaire devient urgent pour les familles et les enfants qui sont affectés par la crise du Moyen Orient » a déclaré Ann Veneman, directrice de l’Unicef, vendredi 11 août à New York. « Plus de 900 000 personnes ont quitté leurs foyers au Liban, et un grand nombre d’entre elles vivent dans des abris temporaires et des écoles, alors que près de 180.000 réfugiés ont traversé la frontière de la Syrie. » « Des milliers d’enfants ont été tués et blessés dans ce conflit. De nombreux autres vivent dans des conditions extrêmement précaires qui se dégradent de jour en jour, avec un accès limité à l’eau, à la nourriture, aux médicaments et aux installations sanitaires. La baisse de l’approvisionnement du fuel entraîne de grandes difficultés dans le fonctionnement des services hospitaliers. » « Des milliers de familles et d’enfants ont besoin d’un soutien crucial. A ce jour, nous sommes incapables d’atteindre la majorité d’entre eux. La protection des femmes et des enfants en temps de guerre est de la responsabilité de toutes les parties engagées dans un conflit – les enfants ne devraient pas être d’innocentes victimes de la guerre. Nous lançons un appel d’urgence à toutes les parties pour se mettre d’accord sur l’arrêt des hostilités pour permettre aux organisations humanitaires d’acheminer l’aide. »
L'Unicef auprès des familles déplacées
Sur le terrain, l’Unicef poursuit une campagne de vaccination auprès des déplacés à travers le pays. A ce jour, environ 8 000 enfants dans 80 centres sur les 144 centres de déplacés ont été vaccinés contre la rougeole et 3000 contre la polio. Par ailleurs, plusieurs convois de l’Unicef tentent d’acheminer de l’aide aux populations : deux camions transportant chacun 10 000 litres d’eau potable et cinq autres camions chargés de 100 kits d’urgence, 100 kits spéciaux pour les bébés, et 36 tonnes de médicaments essentiels sont en route vers le sud du pays.

Unicef

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Ann Veneman réclame la cessation des hostilités


Des milliers de familles ont besoin de soutien. A ce jour, nous sommes incapables d’atteindre la majorité d’entre eux, a expliqué la directrice générale de l’Unicef, les enfants ne devraient pas être d’innocentes victimes de la guerre.

« L’acheminement de l’aide humanitaire devient urgent pour les familles et les enfants qui sont affectés par la crise du Moyen Orient » a déclaré Ann Veneman, directrice de l’Unicef, vendredi 11 août à New York. « Plus de 900 000 personnes ont quitté leurs foyers au Liban, et un grand nombre d’entre elles vivent dans des abris temporaires et des écoles, alors que près de 180.000 réfugiés ont traversé la frontière de la Syrie. » « Des milliers d’enfants ont été tués et blessés dans ce conflit. De nombreux autres vivent dans des conditions extrêmement précaires qui se dégradent de jour en jour, avec un accès limité à l’eau, à la nourriture, aux médicaments et aux installations sanitaires. La baisse de l’approvisionnement du fuel entraîne de grandes difficultés dans le fonctionnement des services hospitaliers. » « Des milliers de familles et d’enfants ont besoin d’un soutien crucial. A ce jour, nous sommes incapables d’atteindre la majorité d’entre eux. La protection des femmes et des enfants en temps de guerre est de la responsabilité de toutes les parties engagées dans un conflit – les enfants ne devraient pas être d’innocentes victimes de la guerre. Nous lançons un appel d’urgence à toutes les parties pour se mettre d’accord sur l’arrêt des hostilités pour permettre aux organisations humanitaires d’acheminer l’aide. »
L'Unicef auprès des familles déplacées
Sur le terrain, l’Unicef poursuit une campagne de vaccination auprès des déplacés à travers le pays. A ce jour, environ 8 000 enfants dans 80 centres sur les 144 centres de déplacés ont été vaccinés contre la rougeole et 3000 contre la polio. Par ailleurs, plusieurs convois de l’Unicef tentent d’acheminer de l’aide aux populations : deux camions transportant chacun 10 000 litres d’eau potable et cinq autres camions chargés de 100 kits d’urgence, 100 kits spéciaux pour les bébés, et 36 tonnes de médicaments essentiels sont en route vers le sud du pays.

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Le Sionisme jette le masque

Drapeau et violence
Robert Letan (eMarrakech de Casablanca) - Pour démontrer que toutes les promesses de paix que pourra exprimer Israël ne sont qu'un leurre et que les regrets exprimés pour le massacre des enfants libanais et palestiniens ne sont que des hypocrisies, voici quelques extraits des écritures saintes de la religion à laquelle l'Etat d'Israel se réfère pour justifier toutes ses agressions hégémoniques sur la Palestine et l'illégitimité de sa colonisation.


C'est un souvenir pour les enfants d'Israël afin qu'aucun étranger à la race d'Aaron ne s'approche pour offrir un parfum devant l'éternel (Nombres XVI . 40) autrement dit, restons entre nous
Toi, Éternel, tu les garderas, tu les préserveras de cette race a jamais. (PS 12,8) Actualise, il s'agit évidemment des Arabes
Dieu ! Si tu voulais massacrer l'infidèle ! Hommes sanguinaires éloignéz vous de moi... Seigneur, comment ne pas haïr ceux qui te combattent ? je les hais d'une haine parfaite ils sont devenus mes propres ennemis. (Ps 139, 19 22) Une haine parfaite, contre tous ceux qui ne veulent pas se laisser absorber par État juif et ceux qui les aident ou les approuvent
Par ta fidélité tu extermineras mes ennemis et tu feras périr tous mes adversaires, car je suis ton serviteur.

(Ps143 ; 12) Déclaration de guerre totale il ne s'agit plus d'autodéfense
Je vais punir Amalek de ce qu'il a fait à Israël en s'opposant à lui quand il remontait l'Égypte. Va maintenant, tu battras Amalek et vous vouerez à l'anathème tout ce qui est à lui : tu n'auras pas pitié de lui et tu mettras à mort hommes et femmes, enfants et nourrissons, boeufs et moutons, chameaux et ânes. (Samuel. XV, 2.3)N'est-ce pas exactement ce qui se passe au Liban ?
Vous chasserez devant vous les habitants du pays car c'est à vous que je le donne à titre de possession... Si vous ne dépossédez pas à votre profit tous les habitants, ceux que vous aurez épargné seront comme des épines dans vos yeux et vous harcèlerons sur le territoire que vous occuperez
__(nombres XXXV . 51.55)C'est bien là tout le programme de l'État d'Israël depuis sa création
Fille de Babylone,... Heureux qui saisira les nourrissons pour leur broyer la tête sur le roc.
Avec une telle affirmation les soldats de Tdahal ne doivent pas avoir d'états d'âme
(Psaumes 137 ) Lorsque le seigneur Dieu t'aura fait entrer dans le pays et qu'il aura chassé devant toi les nations nombreuses tu les voueras totalement à l'interdit et tu les supprimeras. (Deut. VII )
On pourrait appeler cela l'invention des nettoyages ethniques
Que les louanges élevées vers Dieu ne quittent pas leur gorge et que les sabres à deux pointes ne quittent pas leurs mains, afin de faire descendre la vengeance dévastatrice sur les nations et le châtiment sur les peuples. (Psaumes 149) *Du sabre à deux pointes à la bombe à fragmentation on peut appeler cela des frappes chirurgicales
___________________
Dans le monde à venir aucune nation n'a de place à l'exception d'Israël. Le plus saint des peuples est celui d'Israël. Moshe Luzzatto (1706 -- 1746)Quand on ne représente que moins de 0,5 % de la population mondiale le « plus saint des peuples » à de l'avenir
___________________
À côté de cela, vous avouerez que les imprécations du « Jihad » islamique sont des gentillesses. Et pour les pourfendeurs des voiles islamiques et défenseurs des « musulmanes opprimées », je donne à méditer la « shaharit » cette prière quotidienne des pères de famille juifs : Béni soit l'éternel qui ne m'a pas fait goy, béni soit l'éternel qui ne m'a pas fait femme, béni soit l'éternel qui ne m'a pas fait esclave. Les événements actuels ne sauraient mieux témoigner la justesse d'une analyse que j'ai faite il y a quelques années sur le thème « Comment Israel nourrit l'antisémitisme » Car Israël a besoin de l'antisémitisme, comme il a besoin des souvenirs de la Shoah et il est probable que la sauvagerie de son offensive actuelle contre le Liban va lui apporter le regain d' un antisémitisme qui commence à s'essouffler.
Le thème de la Shoah devenant un vieux film en noir et blanc. On voit, en tous cas, que cette colonisation de peuplement, donc illégitime, a jeté le masque et apparaît pleinement pour ce qu'elle est : un arsenal aux ordres des Etats-Unis dont la seule mission qu'elle lui a confiée, est de protéger ses ressources pétrolières dans cette région.
Et si l'on veut bien se rappeler que ces ressources seront épuisées d'ici trente ans, selon les meilleures estimations, on comprend la hâte désespérée des agresseurs sionistes à étendre leur domination sur leur voisinage parce que d'ici trente ans ils ne présenteront plus aucun intérêt pour leurs protecteurs. Notons en passant que cette inéluctable échéance ne paraît pas être le principal souci des gouvernants occidentaux en place, ou à venir.
L'essentiel étant de rassurer leurs électeurs qui ont besoin de leurs 500 km de bouchons sur les roues des vacances. Mais moi, qui a connu l'euphorie des vacances populaires de 1938, ces vacances de 2006 me causent une fâcheuse impression de déjà vu. D'autant que l'euphorie de 1938 fut aussi le lâche abandon de Munich et que l'on peut craindre que le lâche abandon du Liban aujourd'hui soit le Munich d'hier.
On ne s'étonnera pas de voir, tous ceux qui hurlaient, au moindre prétexte, il y a seulement deux mois, à l'antisémitisme, essayer de se faire oublier. Et il est, en France, quelques ambitions politiques, à gauche, qui doivent se sentir gênés aux entournures en constatant avec consternation, que la cote de leur Président remonte significativement r.
Ce qui s'explique si l'on veut comprendre que la perspective du danger d'une nouvelle guerre mondiale, qui sera nucléaire n'en doutons pas, prend le pas sur la politique politicienne et que, quelle que soit l'opinion que l'on peut avoir sur le Chef de l'Etat Français, ses prises de position claires dans ce conflit sont plus rassurantes que celles des candidats socialistes à la candidature; dont un bon nombre n'ont jamais caché leur sympathie pour le sionisme. Ceci laisse prévoir qu'il va y avoir , dans les programmes des grandes formations politiques françaises quelques remaniements d'importance.
Car l'heure est proche ou la nécessité de resserrer les rangs va peut-être prévaloir sur l'ouverture libérale des frontières. J'ajouterai cette observation personnelle, que l'expérience européenne n'était peut-être pas la meilleure orientation pour la France pour laquelle depuis des siècles tous les malheurs sont venus de l'Est, alors que tous les bienfaits culturels sont venus de la Méditerranée et il me parait dommage que nous n'ayons pas su exploiter tout ce que nous avons laissé de notre propre culture autour de « Mare Nostrum » De Damas à Casablanca.

L'amitié franco allemande qui se déchire sur une évidente différence d'appréciation des événements du Liban le démontre Certains excités islamiques à la barbe fleirie vont essayer d'avancer leurs pions sur le thème des agressions israéliennes en s'en prenant aux juifs marocains. Il a toujours été plus facile de piller la boutique du juif de son quartier que d'aller s'engager pour défendre les palestiniens et les Libanais. Je signale à ceux qui savent garder la tete froide qu'il vient de se créer autour du talentueux écrivain et homme politique engagé, Edmond Amrane El maleh un groupe de protestation contre Israel Et ainsi ils rappellent qu'il ne faut absolument pas confondre Sionisme et Religion juive On peut être juif et antisioniste comme naguère on pouvait être juif et anticolonialiste au Maroc.
Il est facile de les reconnaître, après l'indépendance du Maroc ils n'eurent pas besoin d'aller se cacher à l'étranger où sur le morceau de terre volée aux Palestiniens. L'histoire du sionisme en tant qu'occupation typiquement coloniale d'un pays, pose la question dérangeante de la légitimité de ce micro-état, fort dangereux pour la sécurité du Monde, qui n'est en somme qu'une caserne de mercenaires à la solde des pétroliers américains. Ce qu'il ne faut pas confondre avec la pensée religieuse qui lui a servi de justification et qui s'exprime fort bien dans les quelques extraits ci-dessus dont on voit la parfaite application sur le terrain. Ce qui prouve que dans les textes, dits sacrés, on trouve toujours le bout de phrase qui justifie les mauvaises actions. Le principal étant la ferveur avec laquelle vous direz, la main sur le cœur et les yeux au ciel « Dieu sauve l'Amérique » Peu importe, alors, le nombre d'innocents que vous envoyez dans ce Paradis où ils seront,parait-il, enfin heureux pour l'Eternité.
Robert Letan – Ecrivain Historien
Vendredi 11 Août 2006
http://www.emarrakech.info/index.php#mod_458963

BASTA

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Au moins 40 000 morts en trois ans

Les attentats à Bagdad et dans les principales villes d’Irak ont fait plus de victimes que pendant la guerre elle-même, déclenchée par la coalition américano-britannique le 20 mars 2003. En trois ans les affrontements entre Irakiens ont fait plus de 40 000 morts parmi les nationaux et plus de 2 500 Américains ont été tués, sur un total de 127 000 soldats engagés en Irak.

Malgré la proclamation officielle de la fin de la guerre, le 1er mai 2003, le conflit en Irak se poursuit sous la forme d’une guerre civile faite de luttes pour le pouvoir entre sunnites, chiites et Kurdes mêlées d’un terrorisme et d’une résistance visant l’occupation américaine. Les principales villes irakiennes connaissent quotidiennement leur lot d’attentats et d’enlèvement. Kirkouk (nord), Bassorah, Najaf (sud) et Bagdad, la capitale, sont devenues des villes symboles où massacres riment avec résistance et crimes de guerre.
Plus de mille morts chaque mois
A Najaf, la ville sainte chiite à quelque 160 kilomètres au sud de Bagdad, le dernier attentat commis par un kamikaze, le 10 août, a fait au moins 35 morts et plus de 120 blessés. Le mois dernier c’est la ville voisine de Koufa qui était le théâtre d’un attentat dans lequel 59 personnes ont été tuées. Dans ce Sud à majorité chiite, ce sont des groupuscules sunnites qui s’opposent au Premier ministre, Nouri al Maliki, un chiite modéré dont le gouvernement est soutenu par les Etats-Unis. Alors qu’à Najaf, les lieux saints sont visés en raison de l’affluence des pèlerins qu’ils connaissent régulièrement, à Bagdad ce sont surtout les lieux publics et les restaurants qui servent de cibles aux attaques terroristes. Entre le 10 et le 11 août plus d’une dizaine de personnes y ont trouvé la mort.
Par ailleurs, c’est dans le Nord, à Kirkouk et à Kout que l’opposition au président de la République, Jalal Talabani, un Kurde, se manifeste. Le 10 août, le président avait convoqué les représentants des différentes confessions religieuses pour tenter d’apaiser les passions ravivées par des articles parus dans des journaux kurdes hostiles à un imam chiite. Appelant ses interlocuteurs à se rassembler autour du programme de «pacification» de la capitale, Talabani leur a rappelé que les hôpitaux de Bagdad enregistrent en moyenne tous les mois plus de 1 000 morts.
Pour ramener l’ordre, en particulier dans la capitale, le gouvernement a lancé un nouveau programme sécuritaire baptisé «En avant ensemble». Un rapport des Nations unies fait en effet état d’une moyenne de 100 Irakiens tués chaque jour dans le pays. Et, de son côté, le ministère irakien de la Santé a publié des statistiques qui indiquent que le mois de juillet a été le plus meurtrier avec 1 850 morts contre 1 350 au mois de juin. Le programme gouvernemental lancé à la mi-juin n’a pas donné de résultats probants malgré la mobilisation de 50 000 membres des forces de sécurité irakiennes et des soldats américains. Il a donc été revu et corrigé pour une « deuxième phase des opérations».
Bagdad «nettoyée» par les Américains
5 000 soldats américains viennent renforcer les effectifs et seront principalement actifs dans Bagdad où des opérations de nettoyage seront conduites, quartier par quartier. L’armée américaine qui a pris les choses en main vient de dévoiler «sa stratégie pour la bataille de Bagdad». Il s’agira d’établir «des zones sûres au sein d’un quartier, pour ensuite les étendre jusqu’à contrôler la capitale» tout entière. Le quartier Doura à Bagdad, réputé le plus dangereux de la capitale où sévissent toutes les milices, a servi de champ d’expérimentation.
Doura a été investi par les escadrons irakiens et américains qui l’ont d’abord «bouclé» avant de procéder à une fouille systématique, maison par maison, ce qui représente quelque 1 500 familles. De nombreuses arrestations ont été opérées et des armes confisquées. Les armes autorisées sont régulièrement répertoriées : une par famille et cinq par mosquée. «Depuis le début de l’opération, il y a eu zéro meurtre à Doura, alors qu’il en avait plus de vingt par jour lors des pires journées», se félicite le colonel Michael Beech, commandant la 4ème brigade de la 4ème division d’infanterie américaine qui dispose d’un budget de 500 000 dollars pour «nettoyer le marché et les rues du quartier», au sens propre comme au sens figuré.

Article publié le 11/08/2006
http://www.rfi.fr/index.asp

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boycott-zionism.com



Palestine dans le vote européen

Le Parlement européen a voté en avril dernier la suspension de l’accord d’association économique avec Israël, en raison du non respect du droit international par ce pays. Nous exigeons que les responsables politiques de notre pays assument leurs responsabilités, et traduisent dans le droit français ce vote européen.Dans cet esprit, nous appelons d’ores et déjà le public à ne plus acheter de produits israéliens, tant que durera l’occupation, par Israël, des territoires palestiniens.En particulier, nous demandons à chacun de cesser d’acheter les fruits, légumes et autres produits agricoles « Made in Israel ». Plus généralement, nous appelons à ne pas acheter les produits portant le code 0729, qui est en général l’identifiant d’Israël.

Quand l’origine des produits n’est pas spécifiée (ce qui est illégal), nous demandons à tous les citoyens de se renseigner sur leur provenance. Le gouvernement israélien dirigé par Ariel Sharon aggrave de jour en jour sa politique de colonisation des territoires palestiniens, de répression et d'humiliation de la population palestinienne, de destruction de toutes ses infrastructures, et de violations du droit international, des droits humains et des conventions de l'ONU. Ces violations continuelles, qui sont la source d'une résistance désespérée de la part des palestiniens, allant jusqu’à des attentats meurtriers contre des civils, ne peuvent qu'envenimer la situation, et rendre impossible une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.Tandis que l’hyperpuissance américaine soutient inconditionnellement Sharon dans son entreprise criminelle, le Parlement européen a demandé des sanctions économiques contre Israel. Mais pour que qu’elles entrent effectivement en vigueur, et amènent le peuple israélien à comprendre qu’en continuant de soutenir l’oppression, il se coupe de la conscience universelle, encore faut-il que nos dirigeants politiques (gouvernement, parlement) ratifient cette décision. Or, ils ont jusqu’à présent traîné des pieds, misant sur le découragement et la lassitude générale pour abandonner les Palestiniens à leur sort : c’est-à-dire, l’emprisonnement de tout un peuple dans son propre pays, prélude à sa déportation pure et simple. Avec la construction de murailles bétonnées, électrifiées et armées, le gouvernement israélien renforce un système généralisé d’apartheid, comme naguère en Afrique du Sud, qui est intolérable.Comme citoyens, nous devons exiger de nos dirigeants qu’ils mettent en œuvre les sanctions votées au niveau européen. Il ne faut pas hésiter à interpeller sur ce point chaque parlementaire, chaque élu.Et nous pouvons leur montrer l’exemple. Nous avons la capacité, et le DEVOIR, d’agir DIRECTEMENT, comme CONSOMMATEURS.Le recours au boycott, en mettant un accent particulier sur les produits agricoles estampillés CARMEL et JAFFA, est en effet un geste à la portée de chacun d’entre nous.Il faut tout d’abord savoir que les produits agricoles "Made in Israel" sont cultivés, non seulement en partie sur des terres volées, mais également avec de l'eau volée, qui provient en majeure partie des territoires occupés, la gestion de l'eau étant totalement sous contrôle israélien.Du fait de l'occupation israélienne, les Palestiniens n'ont en revanche aucune possibilité d’exploiter leur agriculture : leurs terres, quand elles n'ont pas été attribuées à des colons, sont détournées en zones militaires ou en " réserves naturelles ". De nombreuses plantations ont en outre été détruites (champs et serres dévastés, vergers arrachés), et les exportations de produits palestiniens sont bloquées ou sérieusement entravées par Israël.N’oublions pas non plus qu’Israël enfreint également le droit en exportant un certain nombre de produits provenant de colonies installées en Palestine, sous la mention "Made in Israel ", une pratique frauduleuse clairement dénoncée dans l’accord économique euro-israélien.Enfin, le boycott nous est aujourd’hui réclamé par de nombreux pacifistes israéliens, qui savent qu’il s’agit là aussi d’un moyen pour préserver l’avenir d’Israël et de son peuple.C’est bien pourquoi le boycott des produits de l’apartheid israélien ne saurait justifier ou excuser la moindre manifestation d’hostilité à l’encontre de personnes ou d’établissements juifs, ou susceptibles d’être considérés comme tels par ignorance ou malveillance.Notre démarche s’inscrit au contraire dans le cadre d’une lutte déterminée contre le racisme, qu’il s’agisse de l’antisémitisme ou de tout autre préjugé raciste. Coordination des Appels pour une Paix Juste au Proche-Orient (CAPJPO), Droits Devant, Confédération Paysanne, Association Franco Palestinienne d'Echanges Culturels (AFPEC), Association France Palestine Solidarité (AFPS), Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), Collectif Marseille pour le Respect des droits du peuple palestinien, Commission Boycott de la Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP), Evry Palestine, Palestine 12, Palestine 33,Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), Abnah Philistine Enfants de Palestine, Coordination des Comités Solidarité Palestine Ile de France, Femmes en Noir, Forum Palestine, Alternative Libertaire, Association des Jumelages France Palestine (AJFP), Association des Palestiniens en France, ASHDOM, PCOF (Parti Communiste des Ouvriers de France), Mouvement européen pour la Paix, Association des Marocains de France (AMF), Coordination des Groupes Femmes Egalité, Femmes Solidaires, Les Alternatifs, la Commission Internationale des VERTS.

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Liban, un massacre pour quoi faire ?,

Une nouvelle boucherie dans le village de Cana, et l'ONU regrette, sans condamner. Un cessez-le-feu est "urgent", mais toujours pas d'actualité.

Des casques bleus tués par Israël sans que le conseil de sécurité de l'ONU condamne...
Outre l'humiliation infligée à la Finul et aux familles des victimes, imagine-t-on la réaction qu'auraient suscitée ces morts si le missile avait été libanais ? Plus de 1 000 civils libanais tués, le déplacement d'environ un million de personnes (plus du quart de la population), la destruction massive des infrastructures civiles, une marée noire de grande ampleur, et le droit pour Israël de se défendre est à nouveau brandi.


Etrange manière de se défendre, qui semble montrer que, dans le "Nouveau Moyen-Orient" imaginé par les Etats-Unis, la fin justifierait les moyens. L'ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU ne dit rien d'autre lorsqu'il refuse de comparer la mort de civils libanais à celle de civils israéliens.
Mais de quelle fin s'agit-il, au juste ?
S'agit-il d'"éradiquer le terrorisme", ce "mal absolu", ce mot aux vertus magiques qui justifie toutes les exactions ? Mais qu'est-ce qui sépare "moralement" l'aviateur qui détruit froidement des immeubles d'habitation peuplés de civils de l'activiste qui pose une bombe dans un centre commercial ?
S'agit-il du droit à l'autodéfense d'Israël ? Il est légitime de s'interroger sur les fondements de ce droit, s'agissant d'un Etat constitué en grande partie de territoires occupés, voire annexés, en toute illégalité et à l'encontre de résolutions de l'ONU, qui emprisonne les représentants élus des Palestiniens et continue d'occuper une partie du territoire libanais, dont il viole régulièrement l'espace aérien ?
S'agit-il réellement pour l'Etat hébreu de se battre pour faire respecter la résolution 1559, lui qui s'assoit depuis près de soixante ans sur toutes les résolutions de l'ONU ?
Imagine-t-on sérieusement qu'Israël, qui dispose d'une armée surpuissante et ultramoderne et de centaines d'ogives nucléaires, puisse être militairement mis en danger ?
Le Hezbollah est certes financé et armé par l'Iran. Mais n'a-t-on déjà vu dans l'histoire moderne un mouvement de résistance armé ou financé par une nation étrangère ?

Cela enlève-t-il toute légitimité à son action ? Cela fait-il du Hezbollah une espèce de corps étranger qui s'imposerait aux libanais, alors qu'il représente au Parlement et au gouvernement l'immense majorité de la plus importante communauté libanaise ? Pour avoir accepté les parachutages d'armes et d'argent à destination des résistants français, de Gaulle en était-il devenu le jouet de Churchill ?
Les pertes importantes enregistrées par l'armée israélienne, la persistance des tirs de roquettes sur Israël, montrent la grande capacité de résistance du Hezbollah, qui ne serait pas possible sans un soutien populaire important. Elles montrent surtout l'inconséquence de ceux qui imaginent encore une solution purement militaire aux conflits de la région.
La toute-puissance militaire des Israéliens n'a réussi à réduire ni la résistance des Palestiniens ni celle des Libanais. Celle des américains a abouti à un désastre en Irak.
La paix aux seules conditions du plus fort semble plus que jamais impossible.
Faut-il alors penser que l'acharnement américano-israélien relève de l'aveuglement et que les politiques se sont définitivement rangés aux arguments des faucons et des idéologues les plus délirants ?
Ou faut-il y voir une stratégie cynique qui a pour but d'exacerber les divisions intercommunautaires dans les pays de la région, essentiellement entre Kurdes et Arabes, sunnites, chiites, Alaouites, druzes et chrétiens afin de susciter une guerre civile permanente qui empêcherait l'émergence d'Etats forts et viables et permettrait la totale mainmise des Etats-Unis sur les ressources de la région ?
La volonté marquée d'appliquer par la force la résolution 1559 vise à déclencher une guerre civile au Liban. Mais, outre celle du Hezbollah, un tel scénario rencontrerait l'opposition de tous ceux qui constatent qu'il s'agit de la seule résolution concernant le conflit israélo-arabe pour laquelle une intervention armée "musclée" est jugée nécessaire. Ni la restitution des territoires occupés ou annexés par Israël, ni le retour des réfugiés, ni l'occupation du Liban sud pendant vingt-deux ans n'ont eu l'heur de rencontrer une telle détermination.

La population israélienne, qui soutient massivement la guerre, ne semble pas être consciente de l'insécurité potentielle immense et durable que génèrent les actes de son armée. Israël se trouve dans une impasse.
Si l'Etat hébreu veut réellement la paix et la sécurité pour ses citoyens, il doit accepter les compromis qu'il a toujours refusés, dans l'espoir que sa puissance militaire l'en dispenserait.
Le refus de l'application de l'ensemble des résolutions de l'ONU, le massacre et le déplacement des populations civiles, la spoliation, l'expropriation, la destruction, le dénuement, les "deux poids- deux mesures" que constituent les réactions de la communauté internationale, l'humiliation quotidienne, voilà les causes pour le moins évidentes d'une guerre permanente.
Si l'on croit qu'il n'y a pas d'effets sans causes, alors une paix juste est possible, car la haine n'est inscrite ni dans nos gènes ni dans notre civilisation.

par Amine Kammourieh
le 11.08.06 13h35
Traduit de l'arabe par Karl Ghazi
© Le Monde.fr

BASTA

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jeudi, août 10, 2006

Le Hezbollah a tué 11 soldats israéliens dans le sud du Liban, selon Al-Jazera

JERUSALEM (AP) -- La chaîne de télévision Al-Jazera rapporte que les combattants du Hezbollah ont tué 11 soldats israéliens lors de violents combats près de la frontière sud du Liban mercredi. L'armée israélienne n'a pas commenté directement ces informations. Mais plus tôt dans la journée, elle avait rapporté que 15 soldats avaient été blessés dans la nuit. La chaîne du Hezbollah Al-Manar rapporte elle la mort de 12 soldats de Tsahal. De violents combats se déroulent le long de la frontière entre Israël et le Liban. Des milliers se soldats israéliens sont entrés au Liban et doivent affronter une importante résistance de la part des miliciens du Hezbollah.

09.08.06 14:55
Nouvel Observateur

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Le terrorisme, c'est Israël !

Depuis plusieurs semaines, le gouvernement israélien poursuit ses agressions meurtrières contre les peuples palestiniens et libanais. Il ne peut agir ainsi qu'avec le soutien des USA, la complicité des gouvernements européens et du gouvernement français en particulier, et le silence assourdissant des Etats arabes. L'ampleur des attaques et leur sauvagerie démontrent qu'elles ne visent pas à libérer les 3 soldats faits prisonniers par le Hamas et le Hezbollah. Ces attaques cherchent à annihiler toutes les forces qui peuvent, ou pourraient, se dresser contre les actions et les politiques impérialistes dans la région et contre le relais de celles-ci qu'est l'Etat sioniste. Etat qui ne cesse d'annexer par grignotage des terres palestiniennes, réduit le peuple palestinien à la misère, et le pousse vers un nouvel exode.

● Ces attaques ont été préparées par une intense campagne de boycott du gouvernement palestinien, boycott auquel tous les "démocrates" européens ont participé au nom de la lutte contre le terrorisme. Ce boycott visait à déstabiliser le gouvernement, à accroître les tensions internes au peuple palestinien, et à développer des germes de guerre civile entre courants palestiniens. Par le blocus économique et politique, les impérialistes "démocrates" (qui entretiennent les meilleurs rapports avec l'Arabie Saoudite, "modèle de démocratie", voulaient faire payer au peuple palestinien d'avoir démocratiquement sanctionné l'ancien pouvoir, corrompu et à la solde d'Israël. En aucune manière, les soutiens impérialistes d'Israël n'admettent que le peuple palestinien exprime, que ce soit pacifiquement ou par la résistance armée, son opposition, son rejet du sionisme et de la colonisation de la Palestine.
● L'enlèvement des 3 soldats aurait pu se conclure par un échange de prisonniers. Israël détient sur son sol 10 000 prisonniers palestiniens et des milliers de libanais, dont la plupart n'ont pas fait l'objet d'un jugement. Mais ces actions de résistance militaire contre l'armée d'occupation, comme l'attaque d'un fortin à Rafah en 2004, sont beaucoup plus insupportables pour Israël, et dangereuses politiquement et idéologiquement, que les attentats suicides. Dans une société militarisée à l'extrême, la mise en défaut de l'armée ne peut être tolérée. Le gouvernement israélien espère aussi dans cette action ressouder une union nationale que la crise interne fissurait.
● Les impérialistes et les démocrates ont unanimement condamné les enlèvements, qualifiés d'actions terroristes. Les mêmes sont toujours très discrets lorsqu'Israël enlève ou assassine des militants en Cisjordanie et à Gaza. Récemment, 4 militants du FPLP détenus dans la prison palestinienne de Jéricho, et sous le contrôle de forces internatinales, ont été enlevés par un détachement de l'armée israélienne. La "communauté internatinale" ne s'en est guère émue.
● Face à la sauvagerie des attaques, dont plus de 80% sont civiles, face aux destructions massives et systématiques des infrastructures, tant au Liban qu'à Gaza, les impérialistes condamnent, parfois, en parole la démesure de la réplique. Mais ils ne cachent pas leur volonté de laisser Israël mener ses agressions à leur terme : la liquidation de toute résistance organisée à leurs ambitions de contrôle de la région. En faisant payer un prix très lourd aux peuples libanais et palestinien, Israël et ses alliés espèrent les dissuader de toute velléité future de résistance, et les dresser contre ceux qui n'acceptent pas le statu quo avec Israël.
● Cette situation confirme que les ambitions impérialistes sont les principales causes de guerre, de déstabilisation sociale et de misère dans le monde. Depuis le partage de la Palestine en 1947, la spoliation des paysans palestiniens et leur expulsion par la violence, Israël a bénéficié d'une impunité totale, malgré toutes les résolutions de l'ONU qui condamnaient ses actions. La force armée d'Israël est, en matière d'aviation et de blindés, supérieure à celle de l'impérialisme français. Israël possède l'arme nucléaire. Son effort de guerre ne peut être maintenu sans le soutien financier des USA. Cet Etat ne saurait être menacé par ses voisins, bien plus faibles, chez qui il a déjà porté guerre et destructions.
● Lorsque tout le monde parlait de "processus de paix", la colonisation de la Palestine continuait, aussi bien avec la gauche que la droite sionistes. Ces gouvernements disaient vouloir la paix avec les Palestiniens et reconnaître leur droit à un Etat séparé, alors que dans le même temps ils en volaient la terre. Aujourd'hui, le gouvernement ne veut aucun mal aux Libanais, mais il les écrase sous les bombardements.
● Forts des bonnes paroles des gouvernements d'Israël, les gouvernements français successifs ont toujours trouvé de bonnes raisons d'accorder crédit à cet Etat. Aujourd'hui, Chirac cherche à le ménager, en condamnant la disproportion de la riposte au Liban, où la France a des intérêts. Mais les déclarations ne sont suivies d'aucune menace concrête contre les agressions. Le gouvernement français a boycotté, comme les autres, le gouvernement du Hamas. Les industriels français coopèrent avec Israël dans la fabrication des drones qui portent la mort à Gaza.
Nous, communistes et internationalistes de VOIE PROLETARIENNE, au nom des interêts communs des exploités et des opprimés dans la lutte contre l'exploitation et l'oppression, Nous exigeons : L'arrêt immédiat des interventions armées d'Israël, La libération de tous les prisonniers palestiniens et libanais en Israël, Le boycott, et l'arrêt de toute coopération militaire, civile, universitaire avec Israël, Le droit au retour de tous les réfugiés palestiniens. Nous affirmons : La légitimité du recours à la résistance armée contre les oppresseurs des peuples, Pas de paix sans reconnaissance du droit des peuples à l'autodétermination, Pas de paix sans la disparition d'Israël en tant qu'Etat colonial. Nous soutenons : La création sur l'ensemble de la Palestine historique d'un Etat démocratique et laïc accordant à tous et à toutes, sans distinction de religion, d'origine ou de sexe, des droits égaux, Toutes les forces progressistes palestiniennes, libanaises et israéliennes qui combattent dans ce sens, contre le sionisme et l'impérialisme. Voie Prolétarienne, août 2006

le mercredi 9 août 2006 à 17h59
source : Indymedia Paris / Île de France

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Alerte maximale aux É-U

Les États-Unis ont décrété l'état d'alerte maximale jeudi pour tous les vols commerciaux en provenance de Grande-Bretagne, après que la police britannique a déjoué un complot terroriste dans lequel Washington soupçonne l'implication d'Al-Qaeda. Le niveau «sévère, ou rouge», le plus haut sur l'échelle américaine, a été décrété pour les vols commerciaux en provenance de Grande-Bretagne, a annoncé le Département américain à la Sécurité intérieure dans un communiqué. «Afin de se prémunir contre toute menace découlant de ce complot, nous avons également placé au niveau élevé, ou orange, le niveau d'alerte concernant tous les autres vols commerciaux», a-t-il ajouté.

Le gouvernement américain a également interdit aux passagers «d'emporter tout liquide, y compris les boissons, les gels pour cheveux et les lotions à bord des avions». Seuls les produits pour bébés et les médicaments sur ordonnance sont exemptés. Les nouvelles mesures sont entrées en vigueur à 4h00 locales et les voyageurs ont aussi reçu la recommandation de se rendre à l'aéroport plus tôt que d'habitude, au moins deux heures à l'avance même pour les vols intérieurs, en raison des mesures de sécurité supplémentaires. Le Département à la Sécurité intérieure a affirmé que rien n'indiquait l'existence d'un complot aux États-Unis. «Nous n'avons pas d'indication pour le moment d'un complot à l'intérieur des États-Unis», a confirmé le directeur du FBI, Robert Mueller lors d'une conférence de presse. Washington soupçonne le réseau Al-Qaeda d'avoir préparé le complot déjoué en Grande-Bretagne. «L'opération laisse penser dans certains de ses aspects qu'il s'agit d'un complot d'Al-Qaeda», a dit le secrétaire à la Sécurité intérieure Michael Chertoff, tout en précisant qu'aucune «conclusion définitive» ne pouvait être tirée pour l'instant. «Je ne veux pas être très précis pour les raisons de l'enquête, mais il ne s'agit pas d'un complot qui en était seulement à l'état embryonnaire», a-t-il ajouté. «Le complot semble avoir été bien planifié et programmé avec un nombre significatif de protagonistes», a-t-il ajouté. Les plans prévoyaient de «multiples explosions dans de nombreux avions», au dessus de l'Atlantique, a-t-il précisé. «Bien que cette opération ait été centrée sur la Grande-Bretagne, elle était sophistiquée avec de nombreux de membres et à échelle internationale», a ajouté M. Chertoff. Il a indiqué que le complot impliquait des terroristes transportant des composants sous forme d'explosifs liquides et d'engins explosifs cachés dans des boissons, des appareils électroniques et d'autres objets usuels. Il a précisé que les terroristes présumés «avaient accumulé et rassemblé les éléments dont ils avaient besoin» et qu'ils «étaient dans la phase finale de la préparation avant l'exécution». Le ministre américain s'est refusé à identifier les compagnies aériennes qui étaient visées se contentant de dire qu'il s'agissait de compagnies aériennes américaines opérant entre la Grande-Bretagne et les USA. La Maison-Blanche a indiqué jeudi que le complot terroriste représentait «une menace directe» pour les États-Unis et averti que l'enquête durerait «des semaines». Le président américain, George W. Bush s'est entretenu «ces jours derniers» du complot avec le premier ministre britannique Tony Blair, a ajouté le porte-parole de la Maison-Blanche, indiquant que des responsables des renseignement, de la sécurité et des forces de police des deux pays «étaient en contact étroit et régulier». Les grandes compagnies aériennes américaines ont affirmé jeudi maintenir leurs plans de vols vers la Grande-Bretagne mais ont averti que les retards allaient être importants.

Cyberpresse

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mercredi, août 09, 2006

Les agences humanitaires de l'ONU suspendent leurs aides

Nous pensons vraiment que nous sommes là dans le summum de l'horreur. Les agences de l'ONU ont suspendu leurs aides à cause des bombardements et les Libanais ne sont plus approvisionnés. Franchement que penser de ces individus ? Qu'ils n'ont rien à envier à ceux qui en 1940 les ont aussi assassinés.
Les Beyrouthins coupés du monde par Madjid Makhedi

Les intenses bombardements menés par Israël contre le Liban ont eu pour effet d’isoler la population civile au sud du pays. Cette dernière est condamnée désormais à vivre au jour le jour, après l’annonce par les agences humanitaires de l’ONU de la suspension de l’acheminement de ses aides à destination du sud du pays.
La décision des responsables onusiens est intervenue suite à l’avertissement lancé, hier, par l’armée israélienne menaçant de bombarder « tout véhicule circulant au sud de la rivière Litanie ». En effet, Israël a, dans des tracts largués par son aviation, menacé de s’attaquer à tout convoi arpentant les routes menant vers le Sud libanais, y compris la ville de Tyr. « En raison de l’insécurité, il n’y aura pas de convoi aujourd’hui pour le Sud », a déclaré la porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM), Christine Berthiaume. Selon elle, les agences de l’ONU n’ont même pas tenté d’obtenir des forces israéliennes des garanties concernant la sécurité des convois, comme elles le font ordinairement. « Il faudrait au moins deux convois par jour dans le Sud — c’est vraiment le minimum — et pour que ce soit bien, il en faudrait six, et on est loin du compte », a souligné la responsable du PAM.

Qualifiée déjà de catastrophique, la situation humanitaire dans la région ne fera qu’empirer après cette décision. Ainsi, l’Etat hébreu, ne faisant pas de distinction entre civils et autres depuis le début de son agression barbare contre le pays du Cèdre, pousse le bouchon en privant la population des besoins les plus élémentaires. Une population prise en tenailles et dont les besoins en nourriture et en médicaments augmentent chaque jour. L’armée israélienne est déjà passée à l’acte avant d’avertir les civils et les secouristes, en prenant pour cible des ambulances et des convois humanitaires. Pour Christine Berthiaume, des fournitures ont pu être livrées dans le Sud ces derniers jours, mais à deux reprises au moins des véhicules qui se trouvaient à une trentaine de mètres des convois humanitaires ont été touchés par des missiles. La situation après près d’un mois de conflit, selon Wivina Belmonte, porte-parole du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), se résume en deux mots : « Pas assez. » Les organisations humanitaires opérant sur place se plaignent également de la difficulté d’acheminement des aides même vers d’autres régions du Liban. « Il n’y a plus de zones sûres dans le pays. On peut être bombardé partout », a déclaré le haut commissaire de l’ONU aux réfugiés, Antonio Guterres. Les raids israéliens rendent, a-t-il indiqué, l’acheminement de l’aide extrêmement difficile. L’action humanitaire au Liban, a-t-il ajouté, est gravement entravée par l’intensification des bombardements israéliens, visant notamment les infrastructures routières.

Sources : El Watan
http://www.yabasta.fr

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Quinze soldats israéliens tués au Liban sud

Agence France-Presse
DUBAI


Quinze soldats israéliens ont été tués mercredi dans des combats avec le Hezbollah au Liban sud, selon la chaîne satellitaire arabe Al-Jazira.Dans un précédent bilan, la télévision basée à Doha avait fait état de onze tués parmi les soldats israéliens.Une porte-parole militaire israélienne avait plus tôt annoncé qu'une quinzaine de soldats avaient été "touchés" mercredi, dans de violents combats avec le Hezbollah au Liban sud, sans autre précision.

Hassan Nasrallah exhorte les habitants arabes de Haïfa à quitter la ville

Le chef du parti chiite libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah, a exhorté mercredi les habitants arabes de la ville israélienne de Haïfa à quitter la ville, lors d'une intervention télévisée."C'est un message spécial aux Arabes de Haïfa", a-t-il déclaré."Je vous dis que nous avons été attristés pour vos martyrs et vos blessés. Je vous exhorte à quitter cette ville. Dans le passé, votre présence et ce qui vous est arrivé nous ont fait hésiter à attaquer la ville", a-t-il ajouté.
Haïfa, troisième ville d'Israël, a été la cible de plusieurs salves de tirs de roquettes du Hezbollah depuis le 12 juillet, date du début du conflit entre l'Etat hébreu et le parti chiite.


Cyberpresse

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POINT DE PRESSE

POINT DE PRESSE QUOTIDIEN...
(La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)Ci-dessous les principaux points développés par Stéphane Dujarric, Porte-parole ...

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TOULON, Var (Reuters) - Jacques Chirac a réaffirmé mercredi que toute solution au Liban dans la guerre entre Israël et le ...

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Liban: cinq civils tués d...
BEYROUTH - Au moins cinq civils ont été tués mardi soir dans le bombardement israélien de convois de camions près de ...

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POINT DE PRESSE QUOTIDIEN DU BUREAU DU PORTE-PAROLE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU: 8 AOÜT 2006

(La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

Ci-dessous les principaux points développés par Stéphane Dujarric, Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan:

Lettre du Secrétaire général concernant l’incident de Cana
Dans la journée d’hier, le Secrétaire général a transmis une lettre sur les circonstances de l’incident qui a eu lieu le 30 juillet dans la ville de Cana, au Liban, suite à une requête formulée par le Conseil de sécurité.

Le Secrétaire général note qu’un véritable compte-rendu des faits pertinents ne peut être achevé en sept jours, et a ajouté qu’aucun membre du personnel des Nations Unies n’était présent à Cana lorsque les bombardements israéliens ont eu lieu. La Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) n’était pas en mesure de confirmer ou de nier que le Hezbollah se livrait à des opérations militaires depuis Cana le 30 juillet ou au cours des jours précédents.
Dans sa lettre, le Secrétaire général s’est déclaré gravement troublé par les événements tragiques de Cana et des conséquences du conflit dans son ensemble sur les populations civiles au Liban et en Israël. Il a indiqué que l’attaque sur Cana pourrait être envisagée dans un contexte plus large d’un ensemble de violations du droit international.
Les effets du conflit actuel sur les civils au Liban et en Israël atteignent un degré de gravité qui exige de recueillir des informations supplémentaires, notamment sur les violations du droit international humanitaire et du droit international en matière de libertés fondamentales, indique-t-il. En conséquence, le Secrétaire général soutient les appels en vue d’une enquête plus approfondie.

FINUL
La Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) a indiqué qu’il y avait eu des frappes aériennes et des feux d’artillerie israéliens intenses ce matin dans le secteur oriental de ses opérations, et a ajouté que des canonnières israéliennes avaient également bombardé les zones côtières situées au nord de Naqoura.
Il y a eu hier deux incidents de tirs rapprochés de la position de la FINUL depuis le côté israélien dans la zone d’El Meri, et un incident de tirs rapprochés de la position de la FINUL lancés pas le Hezbollah dans la région de Hula.
La FINUL a ajouté que dans la matinée d’aujourd’hui, le Hezbollah avait procédé à des tirs de roquettes à proximité de la position des Nations Unies à Tibnin, et que la force aérienne israélienne avait lancé des frappes aériennes dans les zones d’où les tirs avaient pris naissance. Suite à ces incidents, la FINUL a protesté tant auprès des autorités libanaises que des autorités israéliennes.

Liban/Situation humanitaire
Selon les institutions humanitaires des Nations Unies qui se trouvent sur le terrain au Liban, la ville de Tyr, au Sud-Liban, est coupée de fait à l’heure actuelle, les frappes israéliennes ayant détruit hier un pont temporaire sur la rivière Litani. La Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) cherche à remplacer ce pont, mais tente d’abord d’obtenir des garanties des Forces de défense israéliennes qu’il ne sera pas de nouveau détruit.
Les Nations Unies examinent de près d’autres itinéraires qui permettraient d’acheminer de l’aide au Liban, notamment par voie de mer, du fait du mauvais état du réseau routier qui a été endommagé à la suite des raids israéliens. Un itinéraire principal par voie de mer pourrait être un acheminement direct à Beyrouth, Sidon et Tyr.
Les approvisionnements en carburant pourront être envoyés au Liban dès que la situation en matière de sécurité le permettra. Des réservoirs de carburant sont prêts à être convoyés de Beyrouth à d’autres régions du Liban, pour autant que la sécurité soit assurée.
Hier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a demandé instamment à toutes les parties concernées d’assurer le passage sécurisé de stocks de carburants à destination des établissements de soins. L’OMS a appelé l’attention sur le fait que si le carburant n’était pas acheminé cette semaine, 60% de tous les hôpitaux au Liban, outre d’autres établissements de soins, cesseraient tout simplement de fonctionner.

PNUE/Marée noire du Liban
Le Programme des Nations Unies pour l’environnement, ou PNUE, a indiqué que deux experts sont arrivés en Syrie afin d’évaluer l’impact de la marée noire qui a déjà pollué plus de 140 kilomètres de côtes libanaises et qui a gagné les eaux syriennes au nord.
À ce stade, les informations recueillies sur l’ampleur du déversement sont vagues et aucune opération de nettoyage n’a pu être menée.
La PNUE a indiqué que dans le pire des cas, si tout le carburant contenu dans la centrale énergétique de Jiyyeh qui a été bombardée se déversait dans la mer, la marée noire libanaise pourrait bien égaler la catastrophe causée par Exxon en 1989.

Communiqué de presse
ONU

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