samedi, janvier 17, 2009

Le régime zio-nazi espère que le monde oubliera vite le génocide de Gaza

Avec l'attaque israélienne semblable à l'holocauste sur Gaza entrant dans sa quatrième semaine, et avec des milliers de civils palestiniens tués et mutilés sans merci par la machine de guerre américaine, alors que des centaines d'autres sont toujours ensevelis sous les décombres, Israël prépare une campagne de relations publiques visant à « faire oublier au monde les mauvaises images » de Gaza très bientôt. La ministre israélienne des Affaires Etrangères a pris contact avec une agence américaine de relations publiques pour lui demander « un plan de relations publiques détaillé » qui améliorerait l'image d'Israël après le blitz de Gaza.
Certains experts militaires ont comparé les ravages en cours à Gaza avec la ville allemande de Dresde après les bombardements aériens dévastateurs de la Royal Air Force (RAF) dans les dernières semaines de la Deuxième Guerre Mondiale.Selon la presse israélienne, la Ministère des Affaires Etrangères et du Service de la Hasbara (propagande) a créé une commission spéciale chargée de préparer l'après blitz israélien à Gaza.
Le journal israélien Ha'aretz a dit que la commission aurait pour mission de réparer les dommages subis par l'image d'Israël.« Le point de départ du travail est que l'image d'Israël a pris un coup en Occident à la suite des nombreuses victimes civiles dans la Bande. »
Les militants palestiniens et les organisations pour les droits de l'homme opérant en Palestine occupée ont diffusé les images affreuses de centaines d'enfants atrocement mutilés ou tués par les bombardements israéliens continus et les tirs d'artillerie des zones résidentielles.Les dirigeants palestiniens ont qualifié l'offensive israélienne en cours de véritable holocauste.« Ce qu'Israël fait aux Palestiniens à Gaza est un véritable holocauste, Israël assassine les civils en masse, détruit les maisons, les mosquées et les institutions publiques », a dit Ismael Haniya, le Premier Ministre du gouvernement Hamas lors d'un discours mardi.
Jeudi, les sources hospitalières palestiniennes parlaient de plus de 1.100 Palestiniens, pour la plupart des enfants et autres civils innocents tués, et de plus de 5.000 personnes blessées, dont beaucoup grièvement, à la suite des bombardements gratuits des F-16 israéliens. Israël a usé d'une puissance de feu excessivement disproportionnée, dont des bombes Bunker buster (bombes à charge pénétrante) et des bombes au phosphore blanc contre une population civile totalement sans défense.Le journal israélien a dit que les dirigeants israéliens étaient inquiets qu'un « sentiment négatif » envers Israël ne grandisse au moment où émergera l'image complète du blitz israélien.Les docteurs ès hasbara israélienne ont recommandé plusieurs étapes destinées à améliorer l'image d'Israël, y compris une implication intensive de l'armée israélienne dans la facilitation des livraisons de nourriture et de médicaments aux habitants de Gaza dévastée par les bombes. Un responsable de la presse israélienne aurait recommandé l'emploi de l'ainsi nommée « tactique du bonbon » comme « améliorateur d'image ».
La « tactique du bonbon » consiste à filmer les soldats israéliens distribuant des bonbons aux gamins palestiniens, en particulier après la perpétration d'un massacre particulièrement terrible.Néanmoins, des sources israéliennes admettent que peu importe l'efficacité du travail israélien de hasbara, la réalité choquante sur le terrain à Gaza s'avèrera indélébile.C'est la raison pour laquelle la Ministre israélienne des Affaires étrangères suggère que l'Etat juif se lance dans la réactivation du processus de paix avec l'Autorité Palestinienne.
Par Khaled Amayreh
Source : Palestine Info
Traduction : MR pour ISM
Chers ces images de l'attaque menée par l'armée israélienne contre des civils à Ghaza j'ai vu les photos et très perturbée en raison de son mépris pour les droits de l'homme et pour les enfants je ne savais pas que les choses vont dans la bande de ghaza cette photo vous Varseltha D'entre vous le savent aussi ce qui se passe S'il vous plaît identifier ceux qui ont réussi.
http://www.elfarra.org/gallery/gaza.htm

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vendredi, janvier 16, 2009

Israël bombarde des hôpitaux et un entrepôt de l’ONU

Les explosions dans la bande de Gaza se sont poursuivies après une journée marquée par les combats les plus acharnés que le territoire palestinien ait connus depuis le début de la guerre.
Zeina Awad, correpondante de Al Jazeera à la frontière entre Israël et Gaza, a dit que la nuit avait été relativement calme, les efforts diplomatiques semblant s'intensifier, mais dans les premières heures de vendredi - 21ème jour de la campagne militaire israélienne - on pouvait toujours entendre des explosions et les avions survolant le territoire.
Les dirigeants israéliens examineraient les conditions du Hamas pour un cessez-le-feu et Tzipi Livni, ministre israélienne des affaires étrangères se rend à Washington pour des consultations avec Condoleezza Rice, son homologue étasunienne, au sujet des conditions d'un cessez-le-feu.
L'armée israélienne a dit qu'elle « bouclerait » la Cisjordanie vendredi après que le Hamas a appelé les Palestiniens à manifester contre Israël
Hôpitaux touchés
Jeudi, sur le terrain, les forces israéliennes ont bombardé trois hôpitaux et un complexe de l'ONU lors de leur avance dans la ville très peuplée de Gaza.
Près de 500 personnes étaient réfugiées à l'hôpital Al-Quds dans le quartier sud-ouest de Tal Al-Hawa quand des jets israéliens l'ont bombardé et incendié jeudi matin.
Les responsables de l'hôpital ont dit que l'incendie avait été provoqué par un « obus au phosphore ».
« Nous avons pu maîtriser l'incendie dans l'hôpital, mais non pas dans le bâtiment administratif » a dit un officiel d'Al-Quds.
« Nous espérons que le feu ne reprendra pas vers les ailes de l'hôpital ».
Des obus israéliens ont aussi touché deux hôpitaux à l'est de Gaza Ville alors que les Gazaouis fuyaient devant les tanks envahissant la ville.
On ne sait pas encore si les raids ont provoqué des victimes.
Les Israéliens ont aussi bombardé un complexe de l'ONU à Gaza Ville, incendiant deux entrepôts de nourriture et de fournitures médicales très précieuses, ce qui a soulevé un tollé international.
Près de 700 Palestiniens étaient réfugiés dans le complexe de l'ONU au moment des frappes lesquelles ont blessé deux civils et trois fonctionnaires ONU.
Adnan Abu Hasna, porte-parole de l'UNWRA a dit que le feu faisait toujours rage des heures après l'attaque et que des « dizaines de millions de dollars en assistance » étaient partis en fumée.
Incendies au phosphore
John Ging, directeur des opérations de l'UNWRA dans la Bande a aussi accusé les Israëliens d'utiliser des bombes au phosphore
« Ce sont des incendies au phosphore et ils sont donc très difficiles à éteindre parce que l'eau dégage des fumées toxiques et ne fait rien pour arrêter la combustion » a-t-il dit.
Israël prétend que toutes les armes qu'il emploie dans le conflit sont conformes au droit international.
L'offensive israélienne a tué jusqu'ici au moins 1105 Palestiniens et en a blessé 5130 ; près de la moitié des victimes décédées étaient des civils et 330 des enfants.
Treize Israéliens sont morts, dont trois civils.
Jeudi, les forces israéliennes ont aussi bombardé deux bâtiments où se trouvent des journalistes internationaux à Gaza , tout comme le bureau du Croissant Rouge près de Gaza Ville et la mosquée principale.

Cet article peut être consulté ici :
http://english.aljazeera.net/news/m...
Traduction de l'anglais : Anne-Marie Goossens
16 janvier 2009 / Info-palestine
Règle numéro 1 : Au Proche-Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent les premiers, et c’est toujours Israël qui se défend. Cela s’appelle des représailles.
Règle numéro 2 : Les Arabes, Palestiniens ou Libanais n’ont pas le droit de tuer des civils de l’autre camp. Cela s’appelle du terrorisme.
Règle numéro 3 : Israël a le droit de tuer les civils arabes. Cela s’appelle de la légitime défense. Règle numéro 4 : Quand Israël tue trop de civils, les puissances occidentales l’appellent à la retenue. Cela s’appelle la réaction de la communauté internationale.
Règle numéro 5 : Les Palestiniens et les Libanais n’ont pas le droit de capturer des militaires israéliens, même si leur nombre est très limité et ne dépasse pas trois soldats.
Règle numéro 6 : Les Israéliens ont le droit d’enlever autant de Palestiniens qu’ils le souhaitent (environ 10 000 prisonniers à ce jour, dont près de 300 enfants). Il n’y a aucune limite et ils n’ont besoin d’apporter aucune preuve de la culpabilité des personnes enlevées. Il suffit juste de dire le mot magique “terroriste”.
Règle numéro 7 : Quand vous dites “Hezbollah”, il faut toujours rajouter l’expression “soutenu par la Syrie et l’Iran”.
Règle numéro 8 : Quand vous dites “Israël”, il ne faut surtout pas rajouter après : “soutenu par les États-Unis, la France et l’Europe”, car on pourrait croire qu’il s’agit d’un conflit déséquilibré. Règle numéro 9 : Ne jamais parler de “Territoires occupés”, ni de résolutions de l’ONU, ni de violations du droit international, ni des conventions de Genève. Cela risque de perturber le téléspectateur et l’auditeur de France Info.
Règle numéro 10 : Les Israéliens parlent mieux le français que les Arabes. C’est ce qui explique qu’on leur donne, ainsi qu’à leurs partisans, aussi souvent que possible la parole. Ainsi, ils peuvent nous expliquer les règles précédentes (de 1 à 9). Cela s’appelle de la neutralité journalistique. Règle numéro 11 : Si vous n’êtes pas d’accord avec ces règles ou si vous trouvez qu’elles favorisent une partie dans le conflit contre une autre, c’est que vous êtes un “dangereux antisémite”.

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jeudi, janvier 15, 2009

Il tombe une bombe par seconde

(Wissam Nassar/MaanImages)
La fumée s'élève au dessus de Gaza Ville pendant le bombardement israélien du 11 janvier 2009.
Depuis le camp de réfugiés de Jabaliya dans la Bande de Gaza occupée "Live from Palestine" le 13 janvier 2009.
C'est horrible ici. Aujourd'hui ça a été le pire. Il y avait beaucoup de F-16 au-dessus de nous et du phosphore blanc tombait du ciel.
Je n'ai pas dormi la nuit dernière. Le son des tirs d'obus dans le nord et à l'est nous a tous empêchés de dormir.
Le plus souvent, nous n'avons pas d'électricité dans ma maison. Quand il y en a pendant une heure ou deux, tout la famille s'affaire. Nous chargeons nos téléphones mobiles, nous pompons de l'eau, nous cuisons du pain. Mais j'ai vu des choses tellement horribles à la télévision que parfois je souhaiterais que nous n'ayons pas d'électricité. Jusqu'ici ma famille va bien, mais j'hésite à parler de ma famille car tout le monde à Gaza est ma famille. Nous souffrons collectivement et nous sommes punis et oubliés collectivement et nous sommes en train de mourir.
C'est très dangereux ici et partout à Gaza. A cinq heures de l'après-midi les rues sont vides. Personne ne sort de chez soi dans mon quartier. Mais même dans nos maisons, nous ne sommes pas à l'abri. Je jure que parfois ça sent la mort autour de nous.
Ce n'est pas vrai que c'est une guerre entre le Hamas et Israël. J'en suis témoin à Gaza et bien que vous puissiez penser que Gaza est un pays et que le Hamas est une grande et puissante armée, ce sont des mensonges. Les factions palestiniennes n'ont pas de tanks, d'avions de combat, de bateaux de guerre. Elles ont des roquettes artisanales, de simples armes. Elles ne peuvent rien faire contre la grande puissante armée israélienne.
Nous vivons sous un siège complet et tous les jours des gens se font tuer, nos maisons sont détruites. Hamas et les autres factions palestiniennes essaient de défendre les Palestiniens contre les massacres, les invasions et les frappes aériennes constantes. L'occupation et les actions israéliennes à Gaza sont des actes terroristes comme ils le sont depuis la campagne de nettoyage ethnique de 1948.
Ce que je vois maintenant doit être ce que je verrai de pire dans ma vie.
Je n'ai pas de fusil, je n'ai pas d'armes. Ma lutte consiste à dire la vérité. Beaucoup de gens m'ont demandé s'il y a moyen d'envoyer de l'argent ou de la nourriture. Ce qu'il nous faut vraiment, c'est notre liberté et le cessez-le-feu.
Ne restez pas silencieux devant les massacres israéliens et l'holocauste des Palestiniens. L'appel à la fin de ce siège doit être plus fort que les bombes qui pleuvent sur nous.

* Adham Khalil vit dans le camp de réfugiés de Jabaliya ; il est dirigeant de la jeunesse à la bibliothèque pour enfants de Assria. Son blogue Free Free Palestine se trouve ici http://nagyelali.blogspot.com.
Cet article a été établi à partir de textos envoyés par Adham et de conversations téléphoniques avec lui. Il a été adapté en vue de sa publication par le personnel de MECA (Alliance du Moyen-Orient pour les enfants) en raison des difficultés qu'éprouvent les Gazouis à communiquer librement avec le monde extérieur. Pour aider MECA à envoyer plus d'aide médicale pour les milliers d'habitants malades et blessés de Gaza qui vivent sous le siège visiter son site http://www.mecaforpeace.org.
15 janvier 2009 Adham Khalil - The Electronic Intifada

Lire aussi :
N'ACHETEZ PLUS CES PRODUITS, ILS FINANCENT LA GUERRE À GAZA
Liste des produits israéliens à boycotter

Israël prend délibérément les civils pour cible
« Abu Salah est mort, son épouse est morte. Tawfiq Abou est mort, son fils est mort, sa femme est morte aussi. Ibrahim Mohammed est mort, et sa mère est morte. Nasar est mort et Ishaq est mort. La femme de Nael Samouni est morte. Beaucoup de gens sont morts. »

Bourreaux d'enfants
Alors qu'Israël mène à Ghaza une effroyable entreprise d'épuration ethnique, le silence de certains intellectuels est assourdissant. Pas un mot en effet de la part de ceux-là même qui se sont faits les champions du droit d'ingérence et de la défense des droits de l'homme partout dans le monde, sauf en Palestine. La raison en est simple : en aucun cas il n'est question de remettre en cause Israël.

Nous gagnerons la guerre à Gaza
Dans sa guerre contre Gaza, Israël a tué plus de 700 Palestiniens - des femmes et des enfants pour près d'un tiers - et a blessé plus de 3000 personnes.

L'axe de l'apocalypse se rue à l'assaut du camp de concentration de Gaza...
Le ciel s'est embrasé, la terre a tremblé.
La bête, habitée par une rage jubilatoire, progresse dans la nuit.Inhumaine.

Gaza : des milliers de maisons détruites et endommagées par Israël
Pendant que des civils sont assassinés, le CS des Nations-Unies passe un temps énorme à discuter de questions politiques litigieuses, alors qu'il devrait agir pour empêcher les assassinats d'enfants et de civils innocents, et assurer la fourniture de l'aide humanitaire en respect du droit international.

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mercredi, janvier 14, 2009

Est-ce que Gaza est un terrain de test pour des armes expérimentales ?

N’ACHETEZ PLUS CES PRODUITS, ILS FINANCENT LA GUERRE À GAZA
Liste des produits israéliens à boycotter
Face au drame des Palestiniens, nous ne pouvons pas faire grande chose, a part relayer les informations qui nous parviennent. Hors cela, il y a tout de même une arme en notre pouvoir, le boycott.
8 janvier 2009 - Ville de Gaza - La barbarie de l'armée israélienne ne connait pas de bornes - Photo Fady Awan
Les inquiétudes concernant l'utilisation par Israël d'armes non-conventionnelles et expérimentales dans la bande de Gaza s'accroissent de plus en plus, avec les commentaires évasifs des porte-paroles et la réticence à autoriser les journalistes indépendants à entrer dans la minuscule enclave ne fait qu'alimenter les spéculations.
14 Janvier 2009 / Par Jonathan Cook / Alterinfo

La polémique la plus importante concerne l'utilisation d'obus contenant du phosphore blanc, qui cause d'horribles brûlures quand il entre en contact avec la peau.
En vertu du droit international, le phosphore est autorisé en tant qu'écran de fumée pour protéger les soldats, mais considéré comme arme chimique quand il est utilisé contre des civils.
L'armée israélienne affirme qu'elle n'utilise que des armes autorisées par le droit international, même si des groupes des droits de l'homme ont sévèrement critiqué Israël pour le tir des bombes de phosphore sur des zones densément peuplées de la bande de Gaza.
Mais il y a peut-être d'autres armes non conventionnelles utilisées discrètement par Israël.
L'une de ces munitions est peut-être le DIME, ou explosif à métal dense et inerte, une arme récemment mise au point par l'armée américaine afin de créer une puissante explosion meurtrière dans un petit secteur.
L'arme est censée être encore en phase de développement et n'est pas encore réglementée. Cependant, il est à craindre qu'Israël aurait reçu le feu vert de l'armée américaine pour utiliser Gaza comme un terrain de test.
"Nous savons que Gaza a déjà été utilisé comme laboratoire pour les tests de ce que j'appelle les armes de l'enfer", a déclaré David Halpin, un chirurgien britannique à la retraite et spécialiste des traumatismes, qui s'est rendu dans la bande de Gaza, à plusieurs reprises, pour enquêter sur les blessures inhabituelles de Gazaouis.
«Je crains qu'Israël pense qu'il est dans son intérêt de créer à Gaza autant de mutilations que possible pour terroriser la population civile dans l'espoir qu'elle se retourne contre le Hamas."
Les médecins de Gaza, y compris l'un des rares médecins étrangers présents, Mads Gilbert, un spécialiste norvégien de la médecine d'urgence qui travaille à l'hôpital al-Shifa à Gaza City, indique que la plupart des blessures qu'il a vues sont caractéristiques de l'utilisation du DIME.
Les blessures de l'arme sont particulières. Ceux qui sont exposés à l'explosion ont des membres coupés ou fondus, ou des éclatements internes, en particulier pour les tissus mous tels que l'abdomen, qui conduisent souvent à la mort.
Il n'y a pas, dit-on, d'éclats de métal à l'exception d'une fine "poudre" de minuscules particules de métal sur les organes endommagés visibles lors de l'autopsie. Les survivants d'une explosion au DIME sont exposés à un risque accru de développer un cancer, selon une recherche effectuée aux États-Unis.
En revanche, les munitions traditionnelles causent de larges plaies quand des éclats d'obus pénètrent dans l'organisme.
«La puissance de l'explosion se dissipe très rapidement et sa force ne se propage pas très loin, peut-être à 10 mètres, mais les humains qui sont touchés par cette explosion, cette onde de pression, sont découpés en morceaux», a déclaré le Dr Gilbert dans une récente interview.
Ce n'est pas la première fois que des inquiétudes sur l'utilisation du DIME par Israël sont soulevées dans la bande de Gaza. Des médecins ont signalé d'étranges blessures qu'ils ne pouvaient pas soigner et dont les malades sont morts de façon inattendue quelques jours plus tard, au cours d'une longue vague de frappes aériennes israéliennes en 2006.
Par la suite, une enquête menée en Italie avait découvert qu'Israël utilisait un prototype d'arme semblable au DIME. Des échantillons prélevés sur des victimes dans la bande de Gaza ont montré des concentrations inhabituelles de métaux dans leur corps.
Yitzhak Ben-Israël, l'ancien chef du programme de développement des armes de l'armée israélienne, semblait bien connaître l'arme lorsqu'il disait à la télévision italienne que le court rayon de l'explosion permettait d'éviter de blesser les passants, tout en frappant de très petites cibles.
Les démentis d'Israël sur l'utilisation d'armes interdites par le droit international ne permettraient pas de dissimuler le DIME, car il n'est pas encore officiellement autorisé.
Il sera difficile d'enquêter sur les affirmations que des armes non conventionnelles ont été utilisées dans la bande de Gaza jusqu'à ce que soit conclu un cessez-le-feu, mais les enquêtes ont montré qu'Israël avait eu recours à de telles munitions.
Le groupe israélien des droits de l'homme, B'Tselem, a enregistré de nombreux cas où l'armée israélienne a tiré des obus à fléchettes, aussi bien au Liban qu'à Gaza. L'obus libère des milliers de petites fléchettes métalliques qui provoquent des blessures horribles à toute personne dans le secteur.
Un cameraman de Reuters, Fadel Shana, filmait le tir d'un tel obus par un char israélien dans la bande de Gaza en avril, quelques instants avant que ces fléchettes le tuent.
Miri Weingarten, un porte-parole de Médecins pour les Droits de l'Homme, a déclaré qu'ils surveillaient l'utilisation d'un nouveau type d'armes à fléchettes que l'armée israélienne avait mise au point appelée kalanit (anémone). Munition anti-personnel, l'obus envoie des centaines de petits disques.
Israël semble avoir utilisé un éventail d'armes controversées au cours de son attaque contre le Liban en 2006. Après des premiers démentis, un ministre du gouvernement israélien a admis que l'armée avait tiré des bombes au phosphore, et les médias israéliens ont largement rapporté que des millions de bombes à sous-munitions avaient été larguées sur le sud du Liban.
On soupçonne aussi Israël d'avoir utilisé des ogives à base d'uranium. Par la suite, une enquête menée par un journal britannique a découvert des niveaux élevés de rayonnement dans deux cratères de missiles israéliens.
Sarit Michaeli, une porte-parole de B'Tselem, a déclaré que son organisation n'avait pas encore été en mesure de confirmer que les armes étaient utilisées dans la bande de Gaza au cours des attaques. Toutefois, elle a ajouté qu'il ne fallait pas avoir confiance dans le démenti d'Israël sur l'utilisation de munitions non-conventionnelles.
"Il est vrai, comme le disent les porte-paroles de l'armée, que des armes comme les obus au phosphore et aux fléchettes ne sont pas expressément interdites. Mais nous pensons que de telles armes, qui ne font pas de distinction entre les combattants et les non-combattants, ne peuvent pas être utilisées légalement dans une zone densément peuplée, comme la bande de Gaza. "
Ce mois-ci, des rapports ont révélé que les États-Unis avaient organisé des envois massifs d'armes à Israël, même si un porte-parole du Pentagone a nié qu'elles étaient destinées à une utilisation dans la bande de Gaza.
Source :
Traduction : MG pour ISM
Des nuages blancs couvrent le ciel de Gaza, comme sur les camps de réfugiés de Khan Younis, Beit Lahia et sur la ville de Gaza elle-même. Samedi, des avions F16 israéliens ont lancé des attaques en jetant des bombes au phosphore sur le bloc 2 du camp de réfugiés à forte densité de population de Jabalya. Beaucoup d'habitants de Jabalya se sont enfuis de la zone en couvrant leurs visages, à la recherche d'un abri dans la maison de parents ou d'amis près de là, à Beit Lahia, pour se protéger des Israéliens et de leurs attaques.

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mardi, janvier 13, 2009

Gaza : des milliers de maisons détruites et endommagées par Israël




Pendant que des civils sont assassinés, le CS des Nations-Unies passe un temps énorme à discuter de questions politiques litigieuses, alors qu’il devrait agir pour empêcher les assassinats d’enfants et de civils innocents, et assurer la fourniture de l’aide humanitaire en respect du droit international.

Les Forces d’occupation israéliennes ont poursuivi pour le 16è jour leur campagne militaire contre la bande de Gaza. Les FOI continuent aussi leurs actions violant les règles du droit international relatives à un conflit et à une occupation belligérante, encouragées par une communauté internationale que ne fait rien pour faire respecter les principes et les règles qu’elle a elle-même instaurés. En particulier, il existe beaucoup de preuves démontrant que de graves violations de la Quatrième Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre ont été commises. Avec une technologie de haut niveau dans les domaines de la surveillance et des armes sophistiquées, il est de la responsabilité des FOI de faire la distinction entre les cibles civiles et non civiles. Les faits sur le terrain montrent le contraire : des missiles téléguidés et des bombes sont lancés délibérément sur des cibles civiles notamment des maisons, des abris civils et des ambulances.
Aujourd’hui, après minuit, les FOI ont étendu leur invasion terrestre dans le sud de la ville de Gaza. Les troupes et les chars d’assaut ont pénétré dans le quartier sud de Gaza, Tel al-Hawa, et y sont restés pendant des heures avant de se retirer à la périphérie de la ville d’al-Zahra, au sud de Gaza ville. Les FOI ont largué des milliers de tracts ordonnant aux habitants de Tel al-Hawa d’évacuer leurs maisons. Par milliers, des familles sont parties, leur quartier ayant été pris pour cible par les attaques aériennes une dizaine de fois ces 16 derniers jours.
Des avions, des chars d’assaut, des batteries d’artillerie et des navires de guerre sont en action pour ces attaques sur des cibles civiles, sur l’infrastructure civile et les zones frontalières. D’après les résultats de la surveillance attentive du Centre des droits humains Al Mezan, les FOI ont tué au moins 842 Palestiniens dans la bande de Gaza depuis le début de leur opération « Plomb durci », le 27 décembre 2008. Parmi eux, au moins 175 mineurs et 58 femmes et ce nombre se limite aux résultats d’une vérification et d’un double contrôle par le centre Al Mezan. Le Centre estime qu’entre 200 et 230 mineurs ont été tués. Beaucoup d’entre eux sont toujours sous les décombres des maisons dans des zones envahies par les FOI. En outre, des dizaines de morts d’enfants tués le premier jour de l’agression n’ont pu encore être vérifiées ; le Centre préfère toutefois attendre de pouvoir les recenser correctement. Six d’entre eux étaient membres des équipages ambulanciers, tués en tentant d’arriver jusqu’aux victimes des agressions israéliennes. Parmi eux également, trois journalistes et des dizaines de personnes âgées. Selon Al Mezan, au moins 85% des victimes sont des civils non combattants.
De plus, au moins 2 960 personnes ont été blessées et/ou mutilées pendant la même période. Ce nombre inclut au moins 600 mineurs et 385 femmes.
Durant les opérations militaires des FOI, 142 maisons ont été directement prises pour cibles par des obus et des missiles téléguidés. Cependant, le nombre de maisons complètement détruites lors de ces agressions est d’au moins 470. 3 000 à 4 000 autres ont été détruites partiellement.
Les FOI ont démoli également :
38 mosquées, dont 13 directement et délibérément ;
39 écoles qui ont été endommagées, dont 5 (et une université ont été visées directement ;
42 installations civiles, dont les bureaux de l’OBC et des institutions liées au gouvernement ;
107 ateliers privés et petites entreprises industrielles et commerciales ;
90 installations de police et de sécurité.
En outre, 25 sites ont été utilisés à des buts militaires par les groupes armés.
Ces chiffres ne tiennent pas compte des attaques qui ont ciblé des zones non habitées et des champs, ni des dizaines de corps toujours sous les décombres dans les secteurs envahis par les FOI, en particulier à l’est de la ville de Gaza, de Beit Lahia et de Jabaliya, ainsi que vers les frontières est de Khan Younis, Rafah et du centre de Gaza.
L’UNRWA (l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens) a indiqué aujourd’hui que plus de 20 000 civils avaient été admis dans 32 refuges à travers la bande de Gaza. Néanmoins, Al Mezan croit que ce nombre ne représente que 10% des gens déplacés de force de leurs maisons. Les habitants des maisons détruites et endommagées indiquées plus haut ont quitté leurs maisons. Des milliers de personnes ont aussi laissé leurs maisons après avoir reçu des menaces du bombardement sur des maisons voisines par les FOI. La plus grande majorité des civils déplacés ont trouvé refuge chez des parents et des amis, ce qui ajoute aux difficultés des civils face une crise humanitaire grave, avec un manque de nourriture, d’électricité, de gaz de cuisine et d’eau.
Le centre Al Mezan affirme que des actes innombrables commis par les FOI représentent des crimes de guerre scandaleux, le pire étant les agressions aveugles contre les maisons pleines de civils, le meurtre d’équipes d’ambulanciers pendant qu’elles essaient d’arriver jusqu’aux victimes qui restent en sang ou à mourir de faim, à quelques mètres seulement des soldats des FOI. De plus, la restriction imposée par les FOI sur les entrées de denrées alimentaires et le ciblage des lignes électriques ont amené les civils à vivre dans des conditions terribles.
Le Centre Al Mezan renouvelle donc sa ferme condamnation de l’agression par les FOI de la bande de Gaza, et de leur mépris flagrant des règles du droit international applicables. Ce comportement a jusqu’ici coûté la vie à des centaines de civils et des souffrances à des centaines de milliers.
Al Mezan rappelle également qu’il déplore l’incapacité de la communauté internationale à empêcher de telles violations du droit international. Pendant que des civils sont assassinés, le Conseil de Sécurité des Nations-Unies passe un temps énorme à discuter de questions politiques litigieuses, alors qu’il devrait agir pour empêcher les assassinats d’enfants et de civils innocents, et assurer la fourniture de l’aide humanitaire en respect du droit international.
Par conséquent, le Centre Al Mezan, appelle le Secrétaire général des Nations-Unies, dans une question à considérer comme d’une urgence extrême, à insister sur la protection des civil, principales victimes de la violation du droit international par Israël. Les débats politiques peuvent attendre, car la vie, elle, ne peut être rendue aux civils qui se font tuer. Les Nations-Unies sont appelées à faire respecter le droit international et à assurer la protection des civils, notamment de leur propre personnel. Chaque heure d’agressions à Gaza, comme nous l’avons vu au cours de ces 16 derniers jours, signifie la perte de toujours plus de vies civiles, de plus de destructions de propriétés et de plus de souffrance pour des centaines de milliers de personnes qui devraient être protégées, et non abandonnées.
Le centre Al Mezan invite également les Hautes Parties contractantes de la Quatrième Convention de Genève de 1949 relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre à être à la hauteur de leurs propres obligations stipulées à l’article 1, qui les obligent à respecter et à faire respecter ladite convention [en toutes circonstances].
Le Centre, tout en se félicitant des actions engagées à travers le monde contre ces violations, appelle les sociétés civiles du monde entier à exercer plus de pressions sur leurs gouvernements afin qu’ils agissent en conformité avec les obligations visées des droits humains et humanitaire, comme prescrites dans les textes applicables du droit international.

11 janvier 2009 - The Electronic Intifada - traduction : JPP
Communiqué de presseCentre Al Mezan11 janvier 2009

13.1.09 16:47

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lundi, janvier 12, 2009

Bilan de la guerre nazie ouverte : 906 martyrs et plus de 4100 blessés dont la moitié des enfants

17ième jour du Massacres à Gaza: 906 MARTYRS DONT 50% DES ENFANTS ET FEMMES, 12 AMBULANCIERS ET PLUS DE 4100 BLESSÉS.*** UN BLESSÉ SUR TROIS EST UN ENFANT, SELON L ONU.*** 750 000 PERSONNES SANS EAU.*** UN MILLION DE PERSONNES PRIVÉES D ÉLECTRICITÉ.***
Le directeur général des secours et des urgences au ministère de la santé, Mouaouia Hassanine a affirmé que le nombre des martyrs a atteint 906 victimes et plus de 4100 blessés dont la majorité sont des enfants et des femmes.
"Les bombardements de l'occupation ont tué, aujourd'hui, 41 palestiniens dans plusieurs endroits à Gaza, notamment la région de Tel Al Islam et Ijline, au nord ouest de la ville", a souligné Mouaouia Hassanine. Il a ajouté que les forces armées occupantes ciblent des civils, tout en précisant qu'elles ont tué plus de 277 enfants, 93 femmes, 92 personnes âgées, et 12 employés dans les équipes médicales, ainsi qu'un nombre de journalistes palestiniens et étrangers, alors que plus de 4100 personnes ont été blessés dont des centaines sont dans un état très critique.
Hassanine a averti de la situation très catastrophique dans le secteur sanitaire, tout en appelant à aider les équipes médicales et de secours pour qu'ils accomplissent leur devoir humanitaire et sauver les blessés, tout en soulignant que plusieurs sortes de médicaments nécessaires n'existent plus, au moment où 50% des ambulances sont en panne actuellement, chose qui aggrave la situation pour sauver les blessés.

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dimanche, janvier 11, 2009

Bourreaux d’enfants

Alors qu’Israël mène à Ghaza une effroyable entreprise d’épuration ethnique, le silence de certains intellectuels est assourdissant. Pas un mot en effet de la part de ceux-là même qui se sont faits les champions du droit d’ingérence et de la défense des droits de l’homme partout dans le monde, sauf en Palestine. La raison en est simple : en aucun cas il n’est question de remettre en cause Israël.
Il est plus commode au contraire de s’indigner de la situation au Darfour et au Tibet sur les plateaux de télévision pour mieux se mettre en congé lorsque des enfants palestiniens sont broyés sous les bombes israéliennes
Cela n’arrache pas un mot de compassion à ceux qui se sont autoproclamés donneurs de leçons, voire juges intransigeants de l’état d’avancement de la démocratie en Afrique et en Asie. Mais dès qu’il s’agit d’Israël, c’est une toute autre posture dans laquelle l’Etat hébreu est décliné comme victime alors qu’il est le bourreau. Un implacable bourreau qui a prémédité la liquidation physique du plus grand nombre possible d’enfants palestiniens pour qu’ils ne deviennent pas, plus tard, des résistants.
La paranoïa israélienne est telle que le meurtre de sang-froid des gamins de Ghaza se justifierait par la présence à leurs côtés d’hommes en armes. C’est bien sûr de la manipulation, car la propagande israélienne ne craint pas le recours aux mensonges les plus éhontés.
Les mêmes arguments avaient servi lors du massacre des enfants du Sud-Liban en 2006 par les Israéliens. En quoi cela pouvait-il, hier comme aujourd’hui, être un acte de légitime défense ?
La vérité est que l’Etat hébreu est mû par le ressort de la haine contre des Palestiniens qui lui posent problème, car il les a spoliés d’une terre qui leur appartient depuis la nuit des temps alors qu’Israël a été créé artificiellement par l’Occident pour expier sa culpabilité dans l’holocauste. Face aux Palestiniens, Israël est sous l’effet du syndrome d’Abel et de Caïn.
La conscience collective israélienne ne parviendra jamais à se libérer de ce crime originel que représente l’accaparement de la terre des Palestiniens. C’est pourquoi, les Palestiniens sont des témoins gênants qu’Israël veut éliminer avec la bénédiction d’un Occident qui a cru réparer une faute en commettant une plus grande encore.
Puisque la Shoah devait être expiée, pourquoi l’Occident n’a-t-il pas créé l’Etat d’Israël sur le vieux continent ? La « terre promise » – et obtenue – devait être le plus loin possible de l’Europe. Les exégètes de l’Etat hébreu s’obstinent aujourd’hui encore dans le déni des droits historiques des Palestiniens à vivre sur leurs terres.
Dans sa détermination à se maintenir par la force, l’Etat hébreu n’aura de cesse de s’en prendre aux Palestiniens avec lesquels il a eu pourtant plus d’une occasion de faire la paix. Le Hamas n’est pour lui qu’un prétexte qui lui permet de différer l’émergence d’un Etat palestinien.
A une telle perspective, Israël a toujours opposé le mythe d’un ennemi armé jusqu’aux dents alors qu’il s’agit du contraire. En quoi les enfants réfugiés dans une école de Ghaza pouvaient-ils menacer les missiles et les chars israéliens ?
Devant de si abominables crimes, il ne peut y avoir de silence que complice.

Source : http://www.elwatan.com/
http://ism-france.org/news/article.php?id

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