samedi, mars 03, 2007

La chance dans le malheur

Malheureusement Israël ne manqué jamais de nous ramener à point nommé à la triste réalité dans laquelle nous vivons. Depuis des mois maintenant, les Palestiniens ont systématiquement observé le train sur le point de dérailler, une guerre civile prête à éclater, en même temps que la mort de notre cause nationale toute entière. L’Accord de La Mecque signé entre le Hamas et le Fatah au début de février, dans lequel les deux parties se sont engagées à déposer les armes et à s’asseoir à une même table, fut une petite lueur d’espoir dans une situation par ailleurs de plus en plus désespérante.
Joharah Baker / publié le samedi 3 mars 2007 / France-Palestine

Alors que les choses ont avancé dans ce domaine - les discussions sur l’unité nationale se sont poursuivies sans interruption depuis l’accord-, des violences factionnelles ont continué à éclater par moments dans la Bande de Gaza et en Cisjordanie. Ironiquement c’est Israël qui nous a ramenés à la raison, qui nous a rappelé ce pour quoi nous luttons et pourquoi, maintenant plus que jamais, il est absolument crucial que nous nous tenions unis.
Le 25 février, les troupes d’ occupation israéliennes ont attaqué la ville de Naplouse, en Cisjordanie, dans une incursion lancée avant l’aube, sous le couvert d’une force de 120 militaires. L’armée, qui prétend qu’elle est entrée dans Naplouse pour arrêter un certain nombre d’hommes recherchés et pour mettre au jour des fabriques d’explosifs, est toujours là , bien qu’elle se soit retirée pendant quelques heurs hier avant de revenir mercredi matin.
On considère que cette incursion est l’intervention militaire la plus importante menée à Naplouse depuis plus de six mois et qu’elle est loin d’être finie. Depuis ce matin [mercredi 28 février] les troupes sont revenues en force, particulièrement dans et autour de la Vieille Ville qui est la partie la plus peuplée de Naplouse et qu’on dit être aussi la plus résistante.
La plupart des militants sur la liste des personnes recherchées sont des membres de la branche militaire du Fatah, les Brigades des Martyrs d’ Al Aqsa. Israël qui n’a pas à ce jour réussi à trouver ces hommes, ne reculera devant rien pour aboutir à un résultat. Selon des sources prvenant de l’intérieur de Naplouse les soldats israéliens procèdent à des fouilles de maisons, une par une, et arrêtent les familles des militants recherché, afin de les amener à se rendre .
Les résidents de Naplouse sont actuellement soumis à des attaques de leurs maisons, à des arrestations et au couvre-feu. Les trois principaux hôpitaux de la ville ont eux aussi été encerclés par les forces israéliennes qui ont érigé des barrages pour empêcher tout mouvement vers et en provenance des hôpitaux. Les écoles sont fermées et trois d’entre elles, près de la Vieille Ville ont été transformées en camps militaires où les habitants sont détenus et interrogés sur les endroits où peuvent se trouver les rares "privilégiés" qu’Israël continue à pourchasser.
Dans tout ce désordre, s’est répandu dans Naplouse une constante d’unité , qui est non seulement admirable mais qui est aussi une leçon. Les dirigeants de toutes les factions ont appelé les gens à ne pas répondre aux exigences de l’ occupation qui veut qu’on leur remette les hommes, et des militants se sont dressés sur les toits pour combattre les forces d’occupation.
Depuis trois jours il n’y a eu aucune lutte interne à Naplouse, rien d’autre qu’un sens d’unité très fort et la réalisation qu’au bout du compte le seul ennemi qui menace les Palestiniens, c’est l’occupation israélienne.
Les gens ont aussi compris que la seule façon pour une ville entière de pouvoir supporter les coups de la puissance [occupante] dont l’objectif véritable est de mettre la résistance à genoux, c’est de se tenir liés, bras et esprits, et de faire face à la tempête d’un front uni et fort.
Cette leçon a aussi été entendue dans d’autres parties de la Cisjordanie. Mercredi matin à Jénine, trois membres des Brigades Al Quds, la branche armée du Jihad islamique, dont Ashraf Saadi, le commandant du Jihad pour la Cisjordanie, ont été assassinés par des commandos des forces spéciales israéliennes camouflés.
Immédiatement après les assassinats, des Palestiniens du camp de réfugiés de Jénine sont descendus dans la rue, surtout des membres des Brigad Al Quds et Al Aqsa. Au niveau politique ça ne se serait pas passé si facilement. Historiquement le Jihad s’est toujours opposé à beaucoup des positions de principe du Fatah, y compris le récent Accord de La Mecque, auquel il dit ne pas pouvoir adhérer parce qu’il implique une reconnaissance des accords précédemment signés avec Israël.
Pourtant, dans la rue, ces différences n’avaient pas de sens. Quand Israël frappe, comme les atrocités des derniers jours, c’est un rappel douloureux que nous avons beaucoup plus important à faire que nous disputer pour savoir qui prendra tel ministère...
Israël fait même des allusions à une nouvelle opération de l’armée possible à Gaza, cette fois ci sous le prétexte du “renforcement continu du Hamas”, d’après le ministre de la Défense israélien, Amir Peretz. Depuis maintenant des mois, Gaza est ravagée par des combats internes, une rivalité armée entre le Hamas et le Fatah qui a coûté la vie à des dizaines de Palestiniens. La semaine dernière encore, cinq personnes ont été tuées dans une vendetta familiale motivée par la politique à Khan Younis alors même que les dirigeants des deux factions ont interdit de faire couler le sang palestinien.
Le problème c’est que le tisu social de Gaza reste si abîmé et déchiré que, si et quand Israël attaque, s Palestiniens n’ont pas la moindre chance. Ce ne sont pas seulement des vies humaines qui sont en jeu. En plus de la mort et des destructions qui accompagnent inévitablement toute opération israélienne, cette fois notre cause nationale, nos aspirations et notre éternel rêve d’avoir notre propre Etat seront aux premières lignes, parce qu’il est bien plus facile de détruire une maison divisée que de briser les murs d’un foyer uni.
Il est vraiment malheureux qu’il faille une incursion israélienne majeure et l’assassinat de trois jeunes hommes pour nous faire sortir de notre sommeil, mais si nous avons une fois pour toutes appris notre leçon, alors nous aurons au moins trouvé la proverbiale chance dans le malheur.
Il est trop tôt pour le dire cependant, et les gens de Naplouse ont dans l’immédiat bien des difficultés qui les attendent. Mais c’est par de petites victoires successives qu’on obtient de grands succès et si nous sortons de ce dernier massacre israélien unis et non brisés, prêts à reprendre, puissants, notre lutte nationale, c’est un signe certain que, en tant que peuple, nous sommes sur la bonne voie.

3.3.07 12:46

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vendredi, mars 02, 2007

A toi hassan

un email alarme de saadia
A toi hassan serhrouchni

Il avait décidé de se bruler vif en public pour protester contre le refus de sa demande de poursuite en justice de DRISS BASSRI ..Ecrivons lui pour l’empecher de se detruire car c lui qui doit VIVRE serhrouchni_h@yahoo.fr
******
Hasan a decidé de se bruler vif
elle appelle le groupe à lui ecrire pour le convaincre de ne pas le faire
hasan c serghouchni
un ancien detenu politique
il a pose plainte contre driss basri
l’ex ministre de l’interieur
l’es homme fort du pays
il voulait qu’on le juge pour les crimes
de kidnapping,torture......
les tribunaux ont refusé
il menace de se bruler vif.
interloquée
un peu enervée au depart
par cette nouvelle
puis compatissante par la suite
je lui ai ecrit ça
te souviens tu du poeme qu’avait ecrit darwich pour bsisou moine
le gd poete communiste palestinien
pour le pleurer le jour de sa mort
"qd nos rangs diminuent d’une seule personne,ça grossit les leurs"
et il etait mort par maladie
qu’aurait-il dit si bsissou avait mis fin à ses jours?
non camarade
la lutte ne se termine pas là,et on a tous besoin,notre pays à besoin,tous ceux,toutes celles qui revent d’un lendemain meilleur pour nos enfants ont besoin de chacun
ont besoin de toi
camarade
en te tuant ,tu les satissfaits,ils n’ont pas ressi à t’avoir avec leur torture,leur emprisonnement,ne les laisse pas t’avoir par ce refus attendu d’ailleurs
ce n’est que partie remise
on jugera,notre peuple jugera tous ceux qui ont ose toucher l’innocence en toi
tous ceux qui ont voulu transformer tes reves en cauchemars
alors
faut que tu sois là
toi et tous ceux,toutes celles
qui comme toi ont donné
la fleur de leur age
pour la dignite
puissent nous montrer le chemin
à tres bientot camarade
à tres bientot
ensemble
nous les denoncerons
ensemble
nous les ferons juger
ensemble
nous regarderons le soleil briller
eclairant les sourires
ddes enfants de ce pays
alorss
patience
et ne nous quitte pas
***
smirnova
http://fr.blog.360.yahoo.com/blog-BdntC4sieq.q4gwdjgqNb0t3J9oh
Basta
http://20six.fr/basta/art/11652087
De : Bastavendredi 2 mars 2007 / Bellaciao

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jeudi, mars 01, 2007

37 millions de laissés pour compte du rêve américain

Les PIB croissent comme champignons d’automne, et pourtant, de plus en plus d’hommes et de femmes sont rejetés aux marges de la société. Nouvelles fraiches du modèle américain.
Le pourcentage des américains qui vivent une situation d’extrême pauvreté a atteint un record jamais atteint depuis 32 ans. Des millions de personnes tombent dans la misère et le fossé entre les possédants et les démunis continue de se creuser.
27 février 2007 / YABASTA

Les journalistes de McClatchy ont analysé les derniers chiffres disponibles et découvert que 16 millions d’américains vivent dans la pauvreté où l’extrême pauvreté.
Les économistes et les statisticiens ont une définition très précise de la notion de pauvreté.
Sont considérés comme pauvres les foyers qui diposent de moins de la moitié du revenu médian, c’es à dire du niveau de ressource qui partage la société en deux moitiés : 50% au dessus, 50% en dessous.
La catégorie « pauvreté extrème » décrit les revenus inférieurs de moitié à celle de la pauvreté.
Aux USA, les personnes ayant un revenu annuel inférieur à 10 160$ sont considérés comme pauvres, ceux qui disposent de moins de 5 080$ par an entre dans la catégorie d’extrême pauvreté.
L’extrême pauvreté a augmenté de 26% entre 2000 et 2005 aux USA.
Elle n’est pas limitée aux villes, mais touche également les banlieues et les zones rurales.
la productivité des salariés a considérablement augmenté depuis la brève récession de 2001, mais les salaires et l’emploi sont restés à la traîne. Dans le même temps, la part des revenus allant vers les profits des entreprises a dépassé celle des salaires. Ceci explique pourquoi le revenu médian des ménages a baissé depuis cinq ans.
Ce facteur parmi d’autres, aide à comprendre pourquoi 43% des 37 millions de pauvres ont basculé vers l’extrême pauvreté - le plus haut chiffre observé depuis 1975.
La proportion des américains subissant une extrême pauvreté s’est accrue doucement mais continument depuis trente ans. Mais depuis l’année 2000 le nombre de foyers sujets à une pauvreté extrême s’est accru « plus qu’aucun autre segment de la population » selon une étude récente menée par le Journal de la Medecine Préventive.
« C’est le contraire absolu de ce que à quoi nous nous nous attendions », dit le docteur Steven Woolf de la « Virginia Commonwealth University », qui co-signe l’étude. « Ce que nous avons constaté c’est un accroissement inquiétant de l’extrême pauvreté. »
Cette augmentation marquée, qui s’est stabilisée en 2005, reflète à quel point il est difficile pour les travailleurs sans qualification de sortir de la pauvreté dan un marché du travail incertain qui favorise les salariés expérimentés et formés. C’est également une indication que les progammmes sociaux ne sont plus aussi efficaces qu’ils ne l’ont été pour réinsérer ceux qui tombent dans la précarité.
Un tiers des personnes extrêmement pauvres sont agées de moins de 17 ans, et deux tiers sont des femmes. Les familles mono-parentales dont le chef de famille est une femme forment une large partie de cette catégorie.

BASTA

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mercredi, février 28, 2007

Des actions, des analyses, des communiqués..FIDH.


Voici les nouveautés publiées sur www.FIDH.org :
des actions, desanalyses, des communiqués...
Bonne lecture
L'équipe FIDH
_______________________________
...::: Communiqués27/02/2007 [Soudan]
Le Procureur de la Cour Pénale Internationale demande aux juges de citerà comparaître deux responsables présumés de crimes contre l'humanité etcrimes de guerre commis au Darfour
::::::::..........22/02/2007 [Tunisie]
Ordonnance de renvoi devant la Cour d'assises d'un vice consul tunisienM. Khaled BEN SAÏD
::::::::..........16/02/2007 [Côte d'Ivoire]
Affaire des déchets toxiques : une transaction au détriment de lajustice et de la réparation pour les victimes
::::::::..........
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...::: Pétition pour le jugement des responsables du génocide au GuatemalaPour le jugement d'Efrain Ríos Montt et des autres responsables du génocide.
La pétition sera envoyée, avec l'ensemble des signatures recueillies,aux autorités guatémaltèques compétentes.
à l'appel de :- Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture et de la Peine de Mort (ACAT)-
Agronomes et Vétérinaires sans Frontière (AVSF)- Amnesty International- Collectif Guatemala- Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD)- Fédération Internationale des Droits de l'Homme (FIDH)- Secours Catholique- Caritas Francehttp://www.fidh.org/article.php3?id_article=4036
27.2.07 23:22

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lundi, février 26, 2007

Les Six s'attellent à un nouveau texte sur le nucléaire iranien

Centrale nucléaire de Bushehr, en Iran. Les six grands pays traitant du dossier nucléaire iranien ont convenu à Londres de s'atteler à une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'Onu tout en réaffirmant leur attachement à la recherche d'une solution négociée. Photo d'archives/REUTERS/Raheb Homavandi
Lexpress lundi 26 février 2007, mis à jour à 20:54

Les six grands pays traitant du dossier nucléaire iranien ont convenu à Londres de s'atteler à une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'Onu tout en réaffirmant leur attachement à la recherche d'une solution négociée.
Parallèlement, Téhéran a campé sur ses positions en assurant que son programme nucléaire n'avait pas d'autre objectif que de fabriquer de l'électricité.
Les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique alors que Téhéran maintient que les visées de son programme nucléaire sont exclusivement civiles.
Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité - Etats-Unis, France, Russie, Chine et Grande-Bretagne - plus l'Allemagne ont débattu dans un contexte international tendu provoqué par les propos du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. Ce dernier s'était déclaré inquiet d'entendre de plus en plus parler d'éventuels bombardements américains de l'Iran.
La Grande-Bretagne, pays hôte de la réunion, a fait savoir que de nouveaux contacts à six auraient lieu en fin de semaine.
"Nous avons eu un premier échange productif sur les étapes à venir (...) Nous avons commencé à travailler sur une nouvelle résolution du Conseil de sécurité", a déclaré le Foreign Office dans un communiqué. "Nous avons été encouragés par le sérieux des discussions, qui vont se poursuivre avec de nouveaux contacts dans le courant de la semaine".
Le Foreign Office a ajouté: "Nous avons également évoqué la meilleure manière d'établir de nouveaux contacts avec l'Iran. Nous sommes tous attachés à la recherche d'un règlement négocié".
A Washington, le porte-parole de la Maison blanche, Tony Snow, a déclaré: "Les Etats-Unis continuent d'oeuvrer de concert avec leurs alliés pour trouver le moyen de dire clairement que (si l'Iran poursuit) dans une voie susceptible de déboucher sur des armes nucléaires, ce pays devra en supporter le coût. Ce serait une issue inacceptable pour la communauté internationale".
Le porte-parole américain a ajouté que le mélange de diplomatie et de pressions concertées qui a permis de ramener la Corée du Nord autour du tapis vert pouvait, aux yeux de Washington, servir de modèle dans le cas iranien.
Pour Sean McCormack, porte-parole du département d'Etat, les Etats-Unis préconisent des pressions diplomatiques "progressives" sur l'Iran pour l'amener à suspendre son programme d'enrichissement de l'uranium.
"Ce qui devrait se faire à notre avis est une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'Onu (...) ou de nouvelles mesures progressives (...) qui accroîtraient la pression diplomatique sur l'Iran", a dit McCormack.
"FREIN" OU "BOUTON D'ARRET"
Il a ajouté que de telles mesures devraient "probablement" revêtir la forme d'une résolution du Conseil de sécurité. "Je ne peux vous dire exactement quelle forme cela prendrait, mais il s'agirait d'exercer sur eux une pression diplomatique et je m'attendrais à ce que la nature de la résolution soit progressive", a-t-il indiqué.
A Téhéran, un porte-parole du gouvernement a ainsi affirmé qu'il était illégal d'exiger de l'Iran qu'il suspende ses activités d'enrichissement de l'uranium en préalable à l'ouverture de discussions.
"La suspension de l'enrichissement de l'uranium comme condition préalable à des discussions est une exigence illégale et illogique et elle porte atteinte à la dignité de la nation iranienne", a déclaré lors de sa conférence de presse hebdomadaire Gholamhossein Elham, porte-parole du gouvernement.
L'Iran soutient que le droit international l'autorise à enrichir de l'uranium afin d'approvisionner des centrales nucléaires en combustible. Les Occidentaux maintiennent que Téhéran doit d'abord prouver que ses visées sont pacifiques.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a estimé dans un rapport qu'il lui fallait davantage d'informations sur le programme nucléaire iranien pour pouvoir certifier que ses objectifs sont pacifiques.
Le président Mahmoud Ahmadinejad a ainsi déclaré que la politique nucléaire iranienne n'avait "ni frein, ni marche arrière", et la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a riposté que Téhéran avait besoin pour son programme d'un "bouton d'arrêt".
Le vice-président américain Dick Cheney a affirmé qu'aucune option n'était à exclure après le refus de Téhéran de se plier à un ultimatum de l'Onu le mettant en demeure de suspendre l'enrichissement de l'uranium. Un vice-ministre iranien des Affaires étrangères a répondu dimanche que l'Iran était prêt à toute éventualité et "même à la guerre".
Gholamhossein Elham a minimisé ces propos. "La citation est peut-être tronquée. Le principal message (de l'Iran) est paix, calme et justice. "Nous ne sommes pas un pays qui accepte des menaces et pour notre part, nous ne sommes une menace pour personne", a-t-il dit.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s'est déclaré préoccupé par une multiplication des allusions à la possibilité d'intervenir militairement contre l'Iran.
"C'est en grande partie une discussion initiale à un échelon élevé pour envisager les prochaines étapes concernant l'Iran. Toute conclusion qui en émergera (...) sera ensuite soumise aux ministres et aux capitales", avait déclaré un porte-parole du Foreign Office avant l'ouverture de la réunion de Londres.
Notes les plus récentes
L’Iran est prêt “même à l...
Manouchehr Mohammadi, vice-ministre iranien des Affaires a déclaré hier que l’Iran s’était préparé à tous les scénarios dans le différend ...

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dimanche, février 25, 2007

Violent attaque des forces d’occupation israéliennes contre Naplouse.

Naplouse 25 février
Les forces d’occupation ont lancé la plus importante opération militaire depuis deux ans contre Naplouse, en Palestine occupée. Chars et bulldozers occupent une nouvelle fois la ville sous couvre-feu.
Selon le correspondant de Ma’an news, plus de 60 véhicules militaires israéliens et plusieurs bulldozers ont pénétré dans la ville et imposé un couvre-feu.
publié le dimanche 25 février 2007 / France-Palestine
D’après des sources sécuritaires palestiniennes un nombre important de soldats a participé à l’ incursion, centrée sur la vieille ville, particulièrement le quartier Al Yasameen où des dizaines de soldats israéliens se sont déployés dans les rues. La ville ressemble à un camp militaire selon ces sources. Les routes qui mènent à Naplouse sont bloquées.
Pour la première fois les forces israéliennes ont infiltré les ondes des stations de radio, cherchant à provoquer les résistants palestiniens. Les soldats ont distribué des listes de personnes « recherchées » dans la ville et ont arrêté 6 Palestiniens, dont deux frères et quatre membres d’une même famille. Ces arrestations ont eu lieu à Rafidia, à l’ouest de la ville, après le siège d’une maison.
Selon notre correspondant c’est sur la radio locale de l’Université an Najah que les Israéliens ont annoncé le couvre-feu et interdit aux habitants de le braver. Les forces israéliennes ont ordonné aux Palestiniens de rester chez eux et de ne pas s’approcher des banques, bureaux des services publics et institutions. Le docteur Hamdane, du Secours médical palestinien,indique que les forces israéliennes interdisent aussi l’accès aux hopitaux de la ville. Les occupants ont annoncé que le couvre-feu serait imposé pour une période indéterminée et que les habitants seraient autorisés pendant des moments précis à s’approvisionner en nourriture. Les Naboulsis s’attendent à ce que le couvre-feu dure longtemps.
La direction de l’Education a déclaré que les classes seront suspendues dans les écoles à cause du couvre-feu. 45 000 écoliers et 1600 étudiants sont concernés.
Les forces israéliennes ont dit que le but de l’ opération était d’ arrêter les Palestiniens « recherchés », comme Mahdi Abu Ghazala, Ammar Akkoub, Sufian Qandeel, Amin Libbada, Abdulrahman Shinnawi et Mahdi Akkoub.



L’opération des forces israéliennes, commencée le 25 au matin, se poursuit. Des affrontements armés ont eu lieu entre les forces d’occupation et des combattants de la résistance. Au moins deux soldats israéliens ont été blessés, quand des résistants ont attaqué une patrouille israélienne, en lançant des explosifs, dans le quartier de Qasaba.’
Traduction, titre, intro, choix de photo : CL, Afps Ma’an news (+CL) http://www.maannews.net/en/index.php?opr=ShowDetails&ID=19836
25.2.07 13:45
http://20six.fr/basta/art/11181723
Lire aussi :
Jérusalem -Est est menacé...Le rapport de l’UNHCR est formel : le gouvernement israélien mène une politique de terrorisme semblable à l’Apartheid. Ainsi à expulsions, ...

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