samedi, décembre 09, 2006

Dimanche : journée des droits de l'homme 2006



10 décembre 2006
Journée des droits de l'Homme
Combattre la pauvreté : une obligation, non un geste charitable



A l’heure actuelle, la pauvreté reste l’un des plus graves obstacles à la réalisation des droits de l’homme dans le monde. Combattre la pauvreté, le dénuement et l’exclusion n’est pas une question de charité et ne dépend pas du niveau de richesse d’un pays.
Vendredi 08 Décembre 2006 / http://laurentfabius2007.over-blog.com/

Si l’on envisage la lutte contre la pauvreté comme une obligation liée aux droits de l’homme, la planète aura plus de chances d’abolir ce fléau au cours des prochaines décennies… L’éradication de la pauvreté est un objectif réalisable.
La pauvreté est autant le produit que la cause des violations des droits de l'homme
C'est cette double caractéristique qui en fait l'obstacle le plus grave à la réalisation des droits fondamentaux. Le rapport entre droits de l'homme et pauvreté devrait sauter aux yeux : ceux qui se voient refuser leurs droits (par exemple, les victimes de discrimination ou de persécution) sont le plus souvent pauvres. En général, il leur est difficile, sinon impossible, d'entrer sur le marché du travail et ils ne disposent que d'un accès limité, voire inexistant aux services et ressources les plus élémentaires. Dans de nombreuses sociétés, les pauvres ne peuvent jouir de leurs droits à l'éducation, à la santé ou à un logement décent tout simplement parce qu'ils n'en ont pas les moyens. Et la pauvreté affecte tous les droits de l'homme : s'ils ont des revenus faibles, cela leur barre l'accès à l'éducation (un droit « économique et social », ce qui limite leur participation à la vie publique (« un droit civil et politique » et la capacité à peser sur les politiques qui les concernent.

9.12.06 23:08

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jeudi, décembre 07, 2006

Le président Bush est-il sain d’esprit ?

Des dizaines de millions d'Américains désirent que le président George W. Bush soit récusé pour les mensonges et la fraude qui lui ont servi à déclencher une guerre illégale et pour le viol du serment qui incombe à sa fonction, la défense de la Constitution US.
Mondialisation.ca, Le 4 decembre 2006
Des millions d'autres Américains veulent que Bush soit remis au tribunal de La Haye pour crimes de guerre. Le vrai destin attendant Bush est l’incarcération psychiatrique.
Le président US refuse si largement de se rendre à l’évidence qu'il n'a plus sa raison.
Le délire domine toujours Bush trois semaines après avoir été désavoué par les Américains, lui et sa guerre catastrophique, lors des élections qui ont remis la Chambre et le Sénat aux Démocrates dans l'espoir que le contrôle du Congrès donnerait au parti d'opposition la force de s'opposer au fol occupant de la Maison Blanche.
Le 28 novembre Bush a insisté sur le fait que des troupes US ne seraient pas retirées d'Irak tant qu'elles n’auront pas accompli leur mission, établir une démocratie irakienne stable, capable de propager le changement démocratique au Moyen-Orient.
Bush a fait à ce rapport stupéfiant un jour après des nouvelles de NBC -- un important réseau de télévision --, annonçant que l’Irak était au milieu d'une guerre civile, un jugement que l'ancien Secrétaire d'État Colin Powell approuve.
Le même jour que Bush a réaffirmé son engagement à établir une démocratie irakienne stable, un rapport secret des renseignements du Corps de Marine US a été divulgué. Selon le Washington Post, le rapport conclut : « La situation sociale et politique sont détériorées au point que les USA et les troupes irakiennes ne sont plus capables de défaire militairement
l'insurrection dans la province d'Al-Anbar. »
Le rapport des renseignements du Corps de Marine dit qu'Al Qaeda est « l'organisation dont l’influence domine » dans la province d'Anbar, et qu’elle est plus important que les autorités locales, le gouvernement irakien et les troupes US « dans la capacité à contrôler jour après jour la vie du sunnite moyen. »
La détermination surprenante de Bush à nier la réalité Irakienne est arrivée le jour même où les USA ont installé Al-Maliki comme premier ministre irakien et où le Roi Abdullah II, la marionnette US en Jordanie, s’est brusquement désisté d’une réunion avec Bush alors que ce dernier était déjà en route pour la Jordanie à bord d’Air Force One.
Bush ne pourrait pas rencontrer Maliki en Irak, parce que la violence à Bagdad est hors contrôle. Pour des raisons de sécurité, le service secret US ne permettrait pas au président Bush d'aller en Irak, où il est « en train d’établir une démocratie stable. »
Bush a fait son étonnante déclaration confronté aux fuites d’informations du Groupe d'Étude sur l’Irak qui demande le retrait de toutes les forces de combat US d'Irak. Le Groupe d'Étude sur l'Irak est mené par l’agent de la famille Bush James A Baker, ancien chef du personnel de la Maison Blanche, ancien Secrétaire du Trésor, et ancien Secrétaire d'État. Baker a été chargé par le père Bush de sauver son fils. Apparemment, le fils Bush n’est pas assez sain d’esprit pour se permettre d'être sauvé.
Le déni de Bush de la réalité irakienne arrive alors même qu'un des plus influents leaders chiites irakiens, Moqtada Al-Sadr, construit une alliance parlementaire anti-US pour exiger le retrait des troupes US d'Irak. Maliki lui-même semble au bord de l'abandon par ses sponsors US. La Maison Blanche a à ce qu’on dit « perdu la confiance » dans la « capacité de Maliki à contrôler la violence ».
L'agence de désinformation Fox « News » a immédiatement commencé rendre responsable Maliki de la défaite que subissent les USA en Irak. Pataki, le gouverneur de New York, a dit à Fox « News » que « Maliki ne faisait pas son travail. » Pataki a prétendu que les troupes US faisaient « un immense travail ».
Un certain nombre d'autres politiciens et chefs palabrants se sont associés au haro sur le bouc émissaire Maliki. Personne n'a expliqué comment Maliki pouvait espérer sauver l'Irak alors que les troupes US sont incapables de fournir assez de sécurité au gouvernement irakien pour qu’il puisse sortir de la « zone verte » fortifiée qui occupe un petit quartier de Bagdad. Si les Marines US ne peuvent pas contrôler la province d'Anbar, quelle chance a Maliki ? Que peut faire Maliki quand la sécurité fournie par des troupes US est de si mauvaise qualité que le président US ne peut même pas visiter le pays ?
Les seules personnes sûres en Irak dépendent d’Al Qaeda et des insurgés sunnites ou des milices chiites comme Al-Sadr.
Un groupe américain, le Centre pour des droits constitutionnels, a intenté une action en charge de crimes de guerre en Allemagne contre l'ancien Secrétaire de la Défonce US Donald Rumsfeld. Un certain nombre d'anciens procureurs US pensent que le président Bush et le vice-président Cheney méritent la même chose.
Bush a détruit entièrement le tissu social, politique, et économique de l'Irak. Saddam Hussein était assis sur le couvercle de la boîte de Pandore des antagonismes sectaires, mais Bush a ouvert le couvercle. Des centaines de milliers de civils irakiens ont été massacrés dans les « dommages collatéraux » de la guerre de Bush destinée à amenner une « démocratie stable » en Irak. Des dizaines de milliers d'enfants irakiens sont devenus orphelins et estropiées. Des centaines de milliers d'Irakiens se sont enfuis de leur pays. Le Moyen-Orient est embrasé par la haine de l'Amérique, et la terre tremble sous les pieds des marionnettes du gouvernements US au Moyen-Orient. Les victimes US (tués et blessés) se dénombrent à 25.000.
Et Bush n'en a pas eu assez !
Quelle meilleure preuve de la folie de Bush pourrait-on avoir ?
Original : Le 2 décembre 2006,
Traduction de Pétrus Lombard

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mardi, décembre 05, 2006

Campagne en faveur des défenseurs des droits humains

10 DECEMBRE 2006-2007 Campagne en faveur des défenseurs des droits humains En Colombie, Fédération de Russie, Chine, Tunisie, et Soudan
Le 10 décembre est la journée de célébration de l’adoption, il y a 58 ans, de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Véritable reflet des convictions fondamentales sur la valeur de la personne humaine et de la dignité de la vie, elle énumère un certain nombre de droits élémentaires "inhérents" à tout être humain.
Amnesty.asso / Droits de l'Homme

Bien que non contraignante, le respect de cette Déclaration est primordial. Nombreux sontcelles et ceux qui la défendent, non sans risque: les défenseurs des droits humains sont ces femmes et ces hommes qui, parce qu’ils veillent à sa mise en œuvre, deviennent les premières victimes des violations qu’ils dénoncent.
Reconnaissant leur rôle indispensable, l’Assemblée générale des Nations unies, a d’ailleurs adopté la Déclaration des Nations unies sur les défenseurs des droits humains le 9 décembre 1998 qui reconnaît et donne une légitimité à leur travail, et tente de leur apporter protection. La journée du 10 décembre est ainsi l’occasion au sein d’Amnesty International France, et depuis plusieurs années maintenant, de rappeler l’importance de ces textes et de soutenir le travail des défenseurs.
La précédente campagne a permis de recueillir plus de 80 000 signatures, qui seront officiellement remises aux Ambassades, et constituent autant de leviers pour attirer l’attention du grand public et des autorités françaises sur leur situation, souvent critique.Aucune amélioration n’étant perceptible dans les pays choisis l’année dernière, et les représailles à l’encontre des défenseurs demeurant toujours élevées, Amnesty International France a décidé de continuer l’action sur les 5 mêmes pays, particulièrement emblématiques des difficultés et des dangers rencontrés par les défenseurs des droits humains.
Toute la journée du 10 décembre 2006, Amnesty International France invite donc ses sympathisants ainsi que le grand public à signer des cartes pétition en faveur des défenseurs des droits humains en Colombie, Fédération de Russie, Chine, Tunisie et Soudan qui serons ensuite adressées aux autorités de ces pays. Cette campagne de signatures se prolongera jusqu’au 10 décembre 2007 et s’inscrit dans la continuité des précédentes campagnes en faveur des défenseurs « Ne laissez personne priver les défenseurs des droits humains de leur liberté de parole ».
5.12.06 12:35

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lundi, décembre 04, 2006

"Que personne n'ait peur du socialisme!"


Reportage à Caracas, au Venezuela, après que le président Hugo Chavez a été réélu triomphalement à la tête de l'EtatDans le centre historique de Caracas dimanche soir, à quelques encablures du palais présidentiel, d’énormes enceintes crachent dela musique et des slogans pro-Chavez. Plusieurs milliers de personnes les reprennent en cœur, entre les trombes d’eau qui tombent du ciel et les feux d’artifice qui y montent. Sofia est venue « célébrer le triomphe du peuple, la victoire de ceux que l’on avait voulu faire taire. Et si l’opposition veut sortir dans la rue, qu’elle le fasse mais pacifiquement, comme nous, qu’ils fassent la fête dans la défaite. Après tout, Noël a commencé ».
Si c’est Noël, au quartier général du candidat de l’opposition Manuel Rosales, installé dans une villa de l’est de la capitale, on n’est pas content du cadeau. Beatriz est une fidèle du gouverneur du riche état pétrolier de Zulia : « Je suis déçue mais j’essaie de me dire que Rosales a obtenu beaucoup en seulement trois mois de campagne. C’est désormais le vrai chef de l’opposition. Cela dit, je ne crois pas aux chiffres officiels. »
Annoncés à 22 heures, heure locale, par la présidente du Conseil national électoral (CNE), ils confirment la facile réélection du président Chavez. Les résultats partiels, portant sur 78% des bureaux de vote le donnent en effet vainqueur, comme le prévoyaient les sondages, avec 61% des voix contre 38 à son adversaire Rosales.
Une heure auparavant cependant, l’opposant radical Pablo Medina affirmait : « Nous disposons des preuves de la victoire de Manuel Rosales. Si le CNE ne la reconnaît pas, tous dans la rue ! ». Jusque-là pourtant, la journée électorale s’était déroulé dans le calme, dans une ambiance bonne enfant et sans incidents majeurs. Les rumeurs de dénonciations de fraude de la part des antichavistes s’étaient dissipées à mesure que passaient les heures.
On attendait donc avec beaucoupd’intérêt le discours de Rosales qui s’est montré plus responsable que la branche dure de ses partisans. « Je ne peux pas mentir au peuple vénézuélien. Aujourd’hui, ils nous ont vaincu ». « Ce n’est pas le moment de se rendre, de se cacher, je serai présent. Tête haute, j’annonce qu’à partir d’aujourd’hui, je recommencerai à parcourir le pays ». Contrairement aux anciens chefs de l’opposition depuis 1998, qui une fois vaincus disparaissaient, Rosales semble donc vouloir installer son leadership dans la durée.
Il aura malgré tout fort à faire face au charisme ravageur du président Chavez. Un Chavez qui s’est adressé à ses sympathisants depuis le « balcon du peuple » du palais présidentiel. Il a dédié sa victoire à son allié et ami, le Cubain Fidel Castro, mais a repoussé les craintes générées par cette amitié. « Aujourd’hui commence une nouvelle ère ( de la démocratie révolutionnaire, vers lesocialisme à la manière vénézuélienne ». Avant d’ajouter : « Que personne n’ait peur du socialisme ! »
20Minutes.fr 04.12.06 11h56
Et lire aussi :
Chavez réélu salue Castro et défie Bush

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dimanche, décembre 03, 2006

Le camp pro-syrien continue de bloquer le centre de Beyrouth


Des partisans du mouvement chiite libanais Hezbollah campaient dans la nuit de vendredi à samedi dans le centre de Beyrouth après une gigantesque manifestation qui a réuni des centaines de milliers de personnes réclamant la démission du gouvernement libanais. Photo prise le 2 décembre 2006/REUTERS/Eric Gaillard
samedi 2 décembre 2006, mis à jour à 21:16
Lexpress
Des milliers de partisans de l'opposition pro-syrienne libanaise bloquaient samedi le centre de Beyrouth, pour la deuxième journée consécutive, dans l'espoir de faire chuter le gouvernement pro-syrien de Fouad Siniora, dont les ministres chiites ont démissionné.
Des dizaines de tentes ont été dressées dans la nuit, les manifestants s'installant sur des parkings, sur des places et dans des rues menant au siège du gouvernement, paralysant le quartier des affaires d'ordinaire très animé.
Des dizaines de soldats ont établi un cordon de protection autour du siège du gouvernement, déroulant des fils de fer barbelés et des barrières métalliques pour empêcher que la foule ne tente de pénétrer à l'intérieur.
De nombreux partisans du Hezbollah chiite et de ses alliés - le mouvement chiite Amal et le Mouvement patriotiquelibre du général chrétien Michel Aoun, ont fait savoir qu'ils resteraient sur place jusqu'à la chute de Fouad Siniora.
Les restaurants et les cafés, d'habitude bondés pendant le week-end, étaient fermés. Bon nombre de banques n'ont pas ouvert leurs portes.
"Beyrouth est libre, Siniora dehors!", ont scandé des milliers de manifestants rassemblés samedi soir sur une place non loin des bureaux du Premier ministre.
Mais ce dernier a déclaré à des journalistes que ces manifestations de rue ne mèneraient à rien.
"Descendre dans la rue ne donnera aucun résultat et nous ne parviendrons à aucune solution si nous ne asseyons pas à la table des négociations", a déclaré Siniora à la presse.
Le Premier ministre libanais a reçu le soutien du ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, et de la secrétaire britannique au Foreign Office, MargaretBeckett, en visite à Beyrouth.
"Il est nécessaire de dire que dans cette situation si délicate, ici au Liban, (...) personne n'a intérêt à déstabiliser le pays", a souligné Steinmeier, qui a plaidé pour "un Liban fort et indépendant, dégagé de l'influence de forces extérieures".
"Il s'agit d'un gouvernement élu par le peuple libanais et d'un gouvernement qui a l'autorité constitutionnelle que lui confèrent les élections", a dit pour sa part Margaret Beckett.
MOUBARAK CRAINT QUE LA SITUATION DÉGÉNÈRE
Dans un communiqué, les services de Siniora ont précisé que le Premier ministre avait également reçu des appels téléphoniques de plusieurs dirigeants arabes et de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, qui ont tous "apporté leur appui total à son gouvernement et à sa politique".
Vendredi, plusieurs centaines de milliers de partisans del'opposition avaient défilé pour exiger la démission du gouvernement, soutenu par les puissances occidentales.
Le Hezbollah, organisation chiite soutenue par la Syrie et l'Iran, entend faire tomber le gouvernement Siniora, qu'il qualifie d'"américain". Pour les ministres antisyriens qui le composent, l'opposition cherche ni plus ni moins à faire un coup de force.
Saad al Hariri, dirigeant sunnite antisyrien et fils de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri assassiné en février 2005, a assuré lui aussi que les manifestations ne feraient pas chuter le gouvernement.
Bien que l'origine de la crise soit politique, de nombreux Libanais craignent qu'elle ne dégénère en affrontements entre les différentes communautés. Une forte tension règne entre sunnites et chiites et les chrétiens sont divisés.
Six ministres d'opposition, dont cinq chiites, ont démissionné le mois dernier et legouvernement a encore été affaibli par l'assassinat, le 21 novembre, du ministre chrétien antisyrien Pierre Gemayel.
Le camp majoritaire antisyrien accuse l'opposition de vouloir faire tomber le gouvernement pour saboter le projet de création d'un tribunal international chargé de faire la lumière sur l'assassinat en février 2005 de Rafic Hariri, dans lequel beaucoup voient la main de Damas.
La Syrie a nié toute implication dans l'affaire mais a dû retirer ses troupes du Liban sous la pression de la communauté internationale - en particulier des Etats-Unis et de la France.
Une enquête de l'Onu a mis en cause des responsables de la sécurité syrienne et libanaise dans l'assassinat d'Hariri. Le cabinet Siniora a approuvé la semaine dernière le projet de tribunal.
Le roi Abdallah d'Arabie saoudite, qui dispose d'une forte influence dans la région, a assuré le gouvernement libanais dusoutien de son pays, selon le cabinet de Siniora.
Le président égyptien Hosni Moubarak, allié de Washington, a appelé samedi les deux camps libanais à faire preuve de "sagesse".
"Ce que je redoute, c'est que si les manifestations continuent, et prennent un caractère sectaire, les partisans des différentes communautés, en dehors du Liban, ne viennent participer à l'agitation et que la situation échappe à tout contrôle, surtout si elle perdure", a dit le raïs à la presse à Charm el Cheikh. "Et le résultat, ce sera la transformation du Liban en un champ de bataille(...)".
2.12.06 22:31

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