samedi, septembre 02, 2006

L’enfant a voulu ramasser un objet qui ressemblait à une "bouteille de parfum"

Amnesty International a appelé Israël, le jeudi 31 août, à fournir sans délai les cartes des régions du Liban dans lesquelles des bombes à sous-munitions ont été utilisées au cours du récent conflit, afin de faciliter leur enlèvement et d’empêcher de nouvelles victimes civiles.
L’organisation a rendu publics les témoignagesde victimes de bombes à sous-munitions qui n’avaient pas explosé au moment de leur impact et appelé Israël à coopérer à une enquête impartiale et approfondie sur l’utilisation de ce type de munitions au cours du récent conflit.
Ces appels interviennent après la publication d’un rapport des Nations unies qui a révélé que 90 p. cent des frappes israéliennes utilisant des bombes à sous-munitions se sont produites au cours des dernières soixante-douze heures du conflit, alors qu’un cessez-le-feu était en vue.
Le Centre de coordination de l’action contre les mines des Nations unies a identifié à ce jour plus de 400 points contaminés par plusieurs centaines de milliers de petites bombes contenues dans ce type de munitions.
Les délégués d’Amnesty International au Liban ont trouvé d’innombrables bombes à sous-munitions non encore explosées dans les villages et même parfois dans les maisons. « L’utilisation de bombes à sous-munitions au coeur de zones habitées viole clairement l’interdiction de toute attaque menée sans discrimination et constitue donc une grave violation du droit international humanitaire, a déclaré Kate Gilmore, secrétaire générale adjointe exécutive d’Amnesty International. Il est scandaleux qu’en dépit des demandes officielles des Nations unies, Israël n’ait toujours pas fourni de cartes pour les régions visées par des bombes à sous-munitions. Cette situation met en danger la vie de civils libanais, d’enfants en particulier. »
Les bombes à sous-munitions libèrent en l’air plusieurs centaines de petites bombes sur une large zone. Ces bombes n’explosent pas nécessairement lors de leur impact, faisant ainsi planer une menace durable pour la population civile.
« Les bombes à sous-munitions sont de fait des mines antipersonnel. Leur utilisation par l’armée israélienne au Liban a déjà fait de nombreuses victimes parmi les centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants qui cherchaient à regagner leur domicile. Les États-Unis d’Amérique, principal fournisseur d’armes à Israël, ainsi que les autres pays ne devraient plus fournir ce type d’armes et devraient décréter un moratoire international sur leur utilisation », a déclaré Kate Gilmore.
Une mission d’Amnesty International actuellement au Liban a parlé avec certaines des victimes de bombes à sous-munitions parmi les centaines de milliers de civils qui tentent actuellement de regagner leur domicile dans le sud du Liban.
Abbas Yusef Shibli, six ans, a décrit aux délégués d’Amnesty International ce qui s’est passé quand il a tenté de ramasser une bombe à sous-munitions qui n’avait pas explosé dans le village de Blida, le 26 août. De son lit d’hôpital, Abbas a expliqué qu’il était en train de jouer avec trois camarades ; il avait voulu ramasser un objetqui ressemblait à une « bouteille de parfum » . Abbas a été victime d’une rupture du colon et de la vésicule biliaire, il a un poumon perforé, le nerf médian a été touché, il a déjà subi deuxtransfusions sanguines. Ses trois camarades ont aussi été blessés, mais ont quitté l’hôpital au bout de deux jours.
Dans la chambre voisine, Mahmoud Yaqoub, trente-huit ans, berger, est allongé, une jambe dans le plâtre après avoir marché sur une bombe à sous-munitions. Mahmoud dit avoir perdu quatre de ses 21 chèvres au cours des attaques israéliennes parce que les bêtes ne pouvaient accéder à l’eau. Il ne pouvait que rarement les faire sortir durant les combats ; maintenant que le cessez-le-feu est en vigueur, des bombes à sous-munitions se trouvent sur toutes les collines qui leur servent normalement de pâturage.
Dans un autre hôpital, les délégués d’Amnesty International se sont rendus au chevet de Hassan Hussein Hamadi, treizeans, dans le coma après avoir subi une intervention chirurgicale. Selon sa famille, Hassan Hussein et ses cinq frères et soeurs jouaient dans la cour de leur maison dans le village de Deir al Qanun, au sud de Tyr. Hassan Hussein aurait ramassé une petite bombe à sous-munitions qui aurait explosé. L’explosion lui a arraché quatre doigts de la main droite, sauf le petit doigt et il souffre de lésions importantes à l’épaule et à l’abdomen.
Hussein Qaduh, dix-neuf ans, étudiant en comptabilité à l’Institut technique islamique de Beyrouth a été gravement blessé par l’explosion d’une bombe à sous-munitions le 28 août, dans le village de Soultaniye, au sud du Liban, alors qu’il suivait une allée près du terrain de football, dans le village. Lorsque les délégués d’Amnesty International se sont rendus sur place le lendemain, ils ont constaté que l’endroit était parsemé de bombes à sous-munitions non explosées, certaines à quelques centimètres de l’allée sur laquelle on voyait encore des traces de sang. Hussein, victime d’une hémorragie au niveau des intestins et du foie, a subi une importante intervention chirurgicale. L’hémorragie a pu être stoppée mais des saignements persistent au niveau du cerveau. Son pronostic vital est extrêmement réservé.
Amnesty International a répété que l’utilisation par Israël de bombes à sous-munitions soulignait la nécessité, pour les Nations unies, de mener sans délai une enquête approfondie sur toutes les violations du droit international humanitaire, commises à la fois par Israël et par le Hezbollah au cours de ce conflit.

http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=3355
De : Al Farabysamedi 2 septembre 2006
Bellaciao

http://20six.fr/basta/cat/199850/0

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George W. Bush: l'Irak n'est pas en proie à la guerre civile

WASHINGTON (Reuters) - Au lendemain de la publication d'un rapport du Pentagone estimant que les conditions d'une guerre civile existaient en Irak, le président américain George Bush a écarté cette hypothèse, affirmant que les violences interconfessionnelles étaient le fait d'une minorité d'Irakiens.
La Maison blanche a lancé une vaste offensive dans les médias pour tenter de récupérer une partie de l'opinion, lassée par les trois années de conflit en Irak, à l'approche de deux échéances cruciales pour le président: l'anniversaire des attentats du 11 septembre 2001 et les élections de mi-mandat au Congrès début novembre.
Samedi, lors de son allocution radiophonique hebdomadaire, George Bush a une nouvelle fois inscrit le conflit en Irak dans le cadre plus large de la guerre contre le terrorisme.
La seule question qui se pose, a-t-il estimé, est de savoir s'il faut rester et continuer ou partir précipitamment en laissant le pays aux mains des terroristes.
Il a affirmé qu'une défaite en Irak signifierait que les prochaines générations devraient faire face à un Proche-Orient dominé par des Etats terroristes et des dictateurs radicaux disposant de l'arme nucléaire.
"UNE MAJORITE VEUT LA PAIX"
"Les terroristes ont conscience de la menace que pose un Irak démocratique à leur cause, alors ils ont lancé une campagne meurtrière de violences interconfessionnelles, dans l'espoir qu'elle plonge le pays dans une guerre civile", a-t-il déclaré.
"Nos chefs militaires et nos diplomates sur le terrain estiment que l'Irak n'est pas en proie à une guerre civile. Ils signalent que seul un petit nombre d'Irakiens se livrent à des violences interconfessionnelles, alors qu'une majorité écrasante désire la paix et une vie normale dans un pays unifié", a-t-il ajouté.
Un rapport du Pentagone rendu public vendredi concluait pourtant que "les conditions qui pourraient déboucher sur une guerre existaient en Irak" tout en précisant qu'elles n'étaient pas encore réunies pour l'instant.
Dans ce rapport commandité par le Congrès, le Pentagone estime que les attaques ont augmenté de 15% ces trois derniers mois par rapport au trimtrimestrestre précédent et que le nombre des victimes chez les Irakiens a bondi de 51%.
Les démocrates accusent George Bush de proposer aux Américains une campagne de communication plutôt que des politiques solides.
"Au lieu de mettre en oeuvre des politiques pour renforcer la sécurité dans notre pays et à l'étranger, l'administration nous débite des slogans et une campagne de communication", a déclaré le représentant démocrate du Mississippi Bennie Thompson à la radio.
samedi 2 septembre 2006, 16h14
Un attentat au sud de Bagdad fait trois morts et 14 blessés
BAGDAD (Reuters) - Un attentat à la voiture piégée près d'un poste de police d'une ville au sud de Bagdad a fait samedi trois morts et 14 blessés, a rapporté la police irakienne.
La bombe a explosé à Mahaouil dans la province de Babil, à 75 km au sud de la capitale, dans une zone où les violences intercommunautaires sont de longue date fréquentes.


samedi 2 septembre 2006, 9h59
http://fr.news.yahoo.com/

Mauvaise Guerre, mauvais ...
Mauvaise Guerre, mauvais termepar Katha Pollitt - The Nation.Si vous contrôlez le langage, vous contrôlez le débat. Au fur et à ...

Messieurs, vous me faîtes...Messieurs, vous me faîtes rire... !Après l'attentat du 11 Septembre 2001 Messieurs, vous me faîtes rigoler Pour le mensonge du nouveau ...

Irak: au moins 77
morts d...BAGDAD (AFP) - Les violences se poursuivent en Irak, où au moins 77 personnes ont été tuées mercredi, dont 24 dans ...

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Souriez vous êtes visés

LISTE NOIRE

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Hugo Chavez et Bachar Al-Assad unis contre Washington


Tout au long de son interminable tournée qui le mène aux quatre coins du globe, le président du Venezuela n'a eu de cesse d'appeler à la constitution d'un front de lutte contre l'hégémonie et l'impérialisme américains, trouvant un écho particulier chez son "ami" biélorusse Alexandre Loukachenko ou son "frère" iranien Mahmoud Ahmadinejad.

Après Pékin, c'est à Damas que M. Chavez a fait escale, mercredi 30 août, avant de rejoindre, jeudi, son homologue angolais José Eduardo dos Santos.
Les présidents syrien et vénézuélien ont d'emblée affiché la couleur : "Nous avons la même position : nous refusons l'impérialisme et les tentatives d'hégémonie de la part de l'empire américain", a lancé Hugo Chavez à son arrivée dans la capitale syrienne. Et de surenchérir : "Nous avons la même vision politique. Nous sommes deux pays et deux peuples qui résistent et font front à l'agression impérialiste."
Loin de contredire son hôte, le leader syrien, Bachar Al-Assad, a souligné que les positions de Damas et de Caracas étaient "très proches concernant les questions internationales". "Nous refusons un monde dominé par un seul pôle", a-t-il affirmé. "Nous allons coordonner nos politiques au plus haut niveau" et "renforcer la coopération sud-sud pour épargner à ces pays les pressions (...) comme celles exercées sur le Venezuela et la Syrie", a-t-il assuré.
COOPÉRATION PÉTROLIÈRE
Très vite, les deux chefs d'Etat en sont venus à la question de politique internationale du moment, la crise au Proche-Orient. Lors d'une conférence de presse, le président Assad a affirmé que les récentes résolutions adoptées par le Conseil de sécurité de l'ONU sur le Liban et la Syrie constituaient "une ingérence dans les affaires intérieures des Etats" et étaient "le résultat de l'hégémonie américaine". Il a donné en exemple la résolution 1680, qui demande l'établissement de relations diplomatiques entre la Syrie et le Liban, et la délimitation des frontières entre les deux pays.
Pour sa part, M. Chavez a demandé "une fois de plus" au gouvernement d'Israël de "retirer ses forces d'agression du Liban, de lever le blocus criminel qu'il impose au peuple libanais et de cesser ses massacres contre le peuple palestinien". "Je demande aux Israéliens de se retirer du Golan [occupé par Israël depuis 1967] car ce territoire ne leur appartient pas. C'est un vol flagrant perpétré devant le monde entier", a affirmé le président vénézuélien.
Hugo Chavez est aussi arrivé, comme à chacune de ses visites, porteur de propositions concrètes dans le domaine pétrolier. Le Venezuela est prêt à construire en trois ans une raffinerie de pétrole en Syrie d'une capacité de 200 000 barils, a indiqué M. Chavez, dont le pays est le cinquième exportateur de brut au monde.
A l'occasion de cette visite, les Etats-Unis avaient demandé au président vénézuélien de "rappeler" ses obligations internationales à la Syrie, prévues notamment par la résolution 1701 qui a permis de mettre fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah, soutenu par Damas.

LEMONDE.FR Avec AFP 31.08.06
BASTA

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Signez la pétition du million de visages


Réagissez!
Signez la pétition du million de visages

La pétition du million de visages constitue une nouvelle forme de militantisme. Notre but est de réunir un million de photos et d'autoportraits à travers le monde afin de montrer aux gouvernements que le problème du commerce des armes requiert une action urgente et efficace.

Pétition du million de visages
Souriez vous êtes visés
Souriez vous êtes visé

Dans le cadre de la campagne «Armes: un commerce qui tue !», la plate-forme Contrôlez les armes pilotée par Agir ici – membre observateur d’Oxfam International, Amnesty International France et le Secours Catholique-Caritas France, organise l’opération Souriez, vous êtes visés. Dans de nombreuses villes en France les 24, 25 et 26 février prochains ainsi que durant le mois de mars, des «studios photo» seront mis en place pour inviter le public à participer à la pétition du million de visages en faveur d’un traité pour le contrôle du commerce des armes. A ce jour, plus de 700 000 photos ont été collectées dans près de 150 pays. En France, des personnalités telles que Emmanuelle Béart, Lilian Thuram, Patrick Timsit, Renaud… soutiennent la campagne. Cette pétition photo sera remise aux dirigeants de la planète lors de la conférence des Nations Unies sur les armes légères le 26 juin 2006 à New York. Le public est également invité à transmettre une carte-pétition aux députés afin qu’ils se saisissent de la question.
Vous trouverez quelques témoignages de ces évènements ici

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jeudi, août 31, 2006

Israël dément avoir utilisé des bombes prohibées

Kofi Annan a dénoncé le recours à des bombes à sous-munitions par Tsahal. Israël affirme avoir agi conformément à la loi internationale.

Israël dément fermementl'utilisation de bombes prohibées au Liban. L'Etat hébreu a affirmé jeudi 31 août que les munitions utilisées par son armée répondaient aux critères de la législation internationale, après que le secrétaire général de l'Onu Kofi Annan a dénoncé le recours par Tsahal à des bombes à sous-munitions.Un responsable militaire a déclaré dans un communiqué que "toutes les armes et les munitions utilisées par l'armée sont légales aux yeux de la loi internationale et leur utilisation est conforme aux normes internationales".

Kofi Annan a dénoncé jeudi en Jordanie l'utilisation au Liban de bombes à sous-munitions par l'armée israélienne et demandé à l'Etat hébreu de révéler leur emplacement."Ce genre d'armements ne devraient pas être utilisés dans des zones civiles (...) et (nous devons) agir rapidement pour les neutraliser", a-t-il dit.Les bombes à sous-munitions sont des engins qui dispersent une multitude de petites bombes qui n'explosent pas nécessairementlors de leur impact, faisant ainsi planer une menace durable, à la manière d'une mine antipersonnel.
Enquête américaine
Mercredi, le coordinateur des affaires humanitaires de l'Onu, Jan Egeland, avait qualifié de "choquant" et d'"immoral" l'usage de ces bombes par Israël dans les tout derniers jours de la guerre au Liban.Les équipes spécialisées de l'Onu ont dénombré 359 endroits où des bombes à sous-munitions ont été utilisées, ce qui représente quelque 100.000 munitions non explosées, avait-il affirmé.Vendredi, les Etats-Unis avaient dit enquêter pour déterminer si Israël avait rompu des accords secrets en utilisant des bombes de fabrication américaine dans sa guerre au Liban.
Nouvel Observateur 31.08.06 18:17

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Messages des prisons israéliennes

de Samir Qintar, plus ancien prisonnier arabe dans les prisons de l’occupation

"Nous avons vaincu, des visages furent blanchis, d’autres noircis, et nous offrons cette victoire à ceux qui la méritent"
L’avocat du plus ancien prisonnier libanais, Samir Qintar, a transmis ce message après la visite qu’il lui a effectuée le dimanche, dans la section de l’isolementcollectif n°3 de la prison de Haddarim, près de Natanya, en Palestine occupée.
Dans ce message, Samir Qintar transmet ses plus chaleureuses salutations à sa famille et à tous ceux qui demandent de ses nouvelles, et dit :
"Saluts à la chère patrie et à tout engagement envers lui, Je m’adresse à vous, dans mon premier message depuis le déclenchement de la guerre israélo-américaine barbare contre le Liban et sa résistance héroïque. J’ai préféré me taire, toute cette période, car le silence parfois est plus éloquent que la parole.
Le silence face aux actes héroïques des combattants, ceux qui dont les visages sont rayonnants et qui ont relevé haut nos têtes, et dont j’écoutais les récits de leurs affrontements avec les soldats de l’ennemi, dans les villages frontaliers, récits qui me rendaient heureux, qui me tranquillisaient et accroissaient ma confiance en la victoireinéluctable. La victoire réalisée aujourd’hui, sous la direction du camarade de tout opprimé dans ce monde, son excellence sayyid Hassan Nasrullah.
Le silence face à la bassesse, l’infâmie et la lâcheté de ceux dont les visages sont noircis, ces responsables des régimes arabes qui nous ont accusés d’aventurisme et oublié qu’ils sont maîtres en paris et en trafic.

Le silence face aux corbeaux des écrans et des conférences de presse, qui attendent la victoire de l’occupant contre nous, et qui, lorsque notre victoire est apparue et lorsque les traits de notre courage sont devenus évidents, ont commencé à nous demander de définir à qui nous offrirons nos victoires. Ceux-là qui ont préparé l’agression depuis la proclamation de la résolution 1559, et lorsque le pari sur eux a échoué, il fut porté sur les sionistes. Dans mon message du 22 avril dernier, je leur avais promis la chute de 1559 par un coup très dur, et il est tombé sous les pas des combattants qui lui ont asséné le coup fatal.
Notre victoire, nous l’offrons à ceux qui la méritent, à tout ceux qui ont résisté et ont levé le V de la victoire, à tous ceux qui nous ont soutenu et s’est mis à nos côtés et qui l’est toujours, du Vénézuela du camarade révolutionnaire magnifique Chavez à tous ceux qui ont porté les photos des enfants de Qana et des crimes de la guerre israélienne dans les villages et les villes, à toutes les voix qui ont scandé pour notre victoire et soutenu notre résistance héroïque. Mais sûrement, nous ne l’offrons pas au criminel de guerre Bolton car votre protection néfaste lui suffit.
Dans son message, Samir Qintar poursuit : "je dis à Kufi Annan qui visitera demain le Liban que votre justice internationale est un mirage, et la résolution 1701 du conseil de votre sécurité est une résolution raciste et injuste envers la justesse de notre cause. En cas d’application du troisième paragraphe du préambule, cela signifie notre abandon dans les prisons sionistes pour toute notre vie, l’occasion pour nous d’être libérés sera annulée, occasion qu’avait revivifiée l’opération "Promesse sincère", menée par son excellence le secrétaire général du Hezbullah, Sayyid Hassan Nasrullah, et exécutée par les héros de la résistance, et qui fut protégée par les sangs de milliers de martyrs, victimes de l’agression barbare sur le Liban. Je vous affirme qu’il n’est pas nécessaire de réclamer d’Israël notre libération, les causes de notre liberté sont déjà en place, et nous serons libres malgré l’arrogance des ennemis. Tout ce que je vous demande, c’est de ne pas tromper les familles des soldats israéliens, comme l’a fait Olmert pendant tous les jours de la guerre, et de mettre en action les canaux d’une négociation indirecte pour l’échange de prisonniers.
En conclusion, Samir Qintar s’est adressé aux familles des martyrs et des blessés, à tous ceux qui ont perduun être cher, une maison ou une source de travail, "je vous l’affirme, vos sacrifices sont au bénéfice de la liberté, de la dignité, de l’honneur, de la fierté et de la grandeur. Soyez certains que notre liberté prochaine n’aura aucun goût ni aucune valeur si elle est pas liée à la victoire immense qui nous a fixés sur notre sol, qui a relevé nos fronts bien haut et qui a donné à notre ennemi et à tous ceux qui ont parié sur lui, une leçon très dure.
A la prochaine, la suite viendra... 28 août 2006
***
Appel urgent des prisonniers palestiniens de l’intérieur (de la ligne verte)
"Nous ne sommes pas des citoyens israéliens"
De temps à autre, notre situation désespérée qui dure depuis plus de vingt ans semble s’éclaircir lorsque nous nous sentons approcher d’une libération prochaine, mais nous revenons à notre douleur et tristesse, avec encore plus de désespoir, démoralisés et éclatés.Il nous faut préciser qu’il ne s’agit pas d’un désespoir par rapport à ce que nous sommes, car cela est notre choix, notre appartenance à la patrie, et le fait de nous considérer comme une partie vivance et essentielle de cette patrie et de son mouvement national qui mène la lutte pour la liberté depuis très longtemps, et nous ne voulons pas nous distinguer de nos frères, les prisonniers arabes et palestiniens qui gisent dans les prisons de l’occupation avec nous, mais nous lançons un cri à tous ceux écoutent ou qui n’écoutent pas. Sachez que nous ne nous considérons pas comme des citoyens israéliens, malgré l’insistance des gouvernements d’Israël à nous considérer ainsi, formellement du moins, qui s’appuient sur cette conception pour refuser de négocier avec toute partie pour notre libération. En même temps, nous ne jouissons pas nos droits quotidiens et humains, selon les lois de cet Etat.
C’est une situation difficile que nous vivons depuis toujoursdans les prisons de l’occupation.
Nous sommes là-bas, à Shatta, Ramleh, Ascalan et d’autres prisons, notre nombre augmente et se multiplie jusqu’à arriver à 150 prisonniers, parmi nous, 5 prisonnières qui sont détenues avec leurs coeurs dans la prison innommable de Asharon, qui attendent avec les autres soeurs leur libération.
Ce qui a nous mené à lancer cet appel, c’est la multiplicité des déclarations au sujet de négociations concernant les échanges de prisonniers, entre Israël, la partie palestinienne ou même libanaise, des opérations d’éhanges qui pourraient en sortir mais d’où nous sommes exclus. Et nous restons suspendus...
Vos frères et soeurs, prisonniers et prisonnières de l’intérieur de la ligne verte.
Transmis par Association Ansar el-sageen Munir Mansour, président Majdel-Kroum, Galilée
Traduction Palestine en marche
EXIGEONS LA LIBERATION IMMEDIATE DETOUS LES PRISONNIERS PALESTINIENS ET ARABES DETENUS DANS LES PRISONS DE L’OCCUPATION SIONISTEDe : Samir Qintar
mardi 29 août 2006
Bellaciao

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mercredi, août 30, 2006

Irak: au moins 77 morts dans les violences, dont 24 dans un attentat à Bagdad

BAGDAD (AFP) - Les violences se poursuivent en Irak, où au moins 77 personnes ont été tuées mercredi, dont 24 dans un sanglant attentat visant un marché du centre de Bagdad, en dépit des assurances de l'armée américaine selon laquelle la situation s'améliore dans la capitale. Le général américain George Casey, qui commande la Force multinationale en Irak, a estimé que les forces de sécurité irakiennes devraient être en mesure d'assumer la responsabilité de la sécurité du pays "dans les prochains 12 à 18 mois, avec un soutien minime de la Coalition".
Quelque 155.000 hommes, dont 141.000 soldats américains, sont actuellement déployés en Irak au sein de la Force multinationale.


La journée de mercredi a été particulièrement sanglante. Au moins 24 personnes ont été tuées et 35 blessées à Bagdad, lorsqu'une bombe a explosé vers 10H00 (06H00 GMT) dans le marché de Chorja, le plus important de la capitale, très fréquenté à ce moment de la journée.
Des mares de sang jonchaient les lieux de l'attentat, où des morceaux de chair brûlée témoignaient de la puissance de l'explosion.
Un double attentat a ensuite frappé Karrada, quartier commerçant du centre de Bagdad, vers 10H40, tuant trois personnes, dont un policier, et faisant 14 blessés dans la file d'attente d'une station service.
Dans d'autres attaques à travers la capitale, en particulier dans les quartiers de Doura (sud) et d'Amariyah (ouest), dix personnes ont été tuées, dont un officier de l'armée irakienne, selon une source à l'hôpital Yarmouk.
Deux assaillants ont également trouvé la mort, selon cette source.
Ces différentes attaques surviennent en dépit de l'opération "En avant ensemble" dans le cadre de laquelle 30.000 hommes, Américains et Irakiens, ont été déployés pour sécuriser les quartiers les plus dangereux de Bagdad.
D'après l'armée américaine, la violence a diminué de 46% à Bagdad depuis le début du mois d'août, par rapport aux mois précédents. Mais 14 soldats américains sont morts depuis dimanche en Irak, dont 12 dans des attaques, la plupart du temps dans la région de Bagdad.
La violence s'est aussi poursuivie dans le reste du pays, en particulier dans la région de Baaqouba, capitale de la province de Diyala située à 60 km au nord de Bagdad, l'une des plus dangereuses d'Irak, où 20 personnes, dont 15 civils ont été tués dans une série d'attaques et d'attentats.
A Hilla, c'est une moto piégée garée à proximité d'un centre de recrutement de l'armée qui a explosé vers 08H00 (04H00 GMT), faisant au moins 12 morts et 38 blessés parmi les volontaires venus s'engager dans l'armée irakienne, dans cette ville à 120 km au sud de Bagdad.
Trois civils ont été tués dans l'explosion d'une bombe à Kirkouk (255 km au nord de Bagdad).
Deux personnes ont été tuées et 9 blessées, dont trois policiers, lorsqu'une manifestation a tourné à l'émeute mercredi matin à Samawa, à 250 km au sud de Bagdad, selon une source médicale.

Un officier de l'armée a été tué dans l'explosion d'une bombe au passage de son véhicule, entre Bagdad et Kout (sud-est).
A Balad, à 70 km au nord de Bagdad, des hommes armés ont abattu une femme à son domicile, deux jours après la mort de son mari dans les mêmes conditions, et à Baiji (200 km au nord de Bagdad) un employé d'une boulangerie a été tué dans une fusillade.
Par ailleurs, les corps de cinq personnes tuées par balles, les mains liées et portant des traces de torture, ont été découverts dans le Tigre, près de Souwaira, à 60 km au sud de Bagdad. Un autre corps portant des impacts de balles a été retrouvé près de la capitale.
Enfin, le ministre de la Défense Abdel Kader Mohammed Jassim a dénoncé l'accord conclu entre les autorités locales de Diwaniyah et des miliciens chiites de l'armée du Mahdi, après des affrontements qui ont fait 81 morts dimanche et lundi, dans cette ville à 180 km au sud de Bagdad.

Publié le: 30/08/2006 à 20:12:13 GMT / http://avmaroc.com/

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mardi, août 29, 2006

Pendant que Bush tente de rassurer les sinistrés...

D'après la presse, le président des États-unis a assuré aux Américains de la côte sud , toujours sinistrés depuis le passage de l'ouragan Katrina, que l'État ne les laisserait pas tomber…tout en reconnaissant que plusieurs années seraient encore nécessaires au redressement.

Pendant que les sinistrés de Louisiane, du Mississipi et de l'Alabama, des Afro-américains pour 80% de la population, attendent encore de l'aide de leur gouvernement afin de retrouver un milieu de vie convenable, George Walker Bush dépense des centaines de milliards de dollars pour faire la guerre à l'Irak et des sommes astronomiques afin de doter l'État d'Israël d'armes jugées par l'ONU, la Croix Rouge et Amnistie Internationale d'armes illégales selon la convention de Genève.
Comme aux États-unis on fête tous les anniversaires, Mister Bush a eu l'outrecuidance d'aller rencontrer ces gens qui attendent encore quelques subventions. Voici ce qu'il dit à ces pauvres gens : « Je suis revenu à l'occasion de cet anniversaire pour vous remercier de votre courage et que le gouvernement fédéral est toujours avec vous ». Mais si j'insiste sur le discours de George Walker Bush, c'est pour vous démontrer chers lecteurs, jusqu'où peut aller l'indifférence doublée de mensonges de cet individu envers ceux qui ont pratiquement tout perdu lors de l 'ouragan qui en plus a fait 1500 morts.
Bush poursuit : « Une partie du travail, le plus dur reste à faire. Je dirais des années pas des mois ». Pourtant ce fier-à-bras, pendant ce temps, fait la guerre et dilapide tous les argents qui permettraient de reconstruire tous les États touchés par l'ouragan Katrina. « Mais nous serons à vos côtés aussi longtemps qu'il faudra pour finir le travail » a insisté ce va-t-en-guerre. Et comble de malhonnêteté politique, mister Bush a déclaré ce 29 août journée nationale du souvenir de Katrina.
Soyez assuré M. le président qu'il y a beaucoup de sinistrés qui vont se souvenir de votre administration et ce n'est parce que vous participerez, dans la cathédrale de la Nouvelle-Orléans, à un service religieux commémorant ce désastre que vous qualifiez de « d'inimaginable » que ceux qui souffrent encore de l'inaction de votre gouvernement, vont tout vous pardonner.
N'oubliez pas G.W.Bush, que seulement la moitié des 1.8 millions d'habitants qui ont fui la zone sinistrée y sont revenus. Tout comme les pétroliers, les nantis blancs ont effectivement retrouvé leurs foyers et leur façon de vivre. Par contre les quartiers Afro-américains dont vous vous foutez royalement, n'y ont pas retrouvé leurs habitants parce qu'invivables dans ces secteurs, faute d'électricité rétablie. De plus dans ces quartiers seulement le tiers des hôpitaux et la moitié des écoles ont rouvert leurs portes.
La déroute des secours en 2005 et le temps pris par G.W.Bush pour interrompre ses vacances texanes se sont conjugués aux vicissitudes irakiennes pour dégrader considérablement l'image du « conservateur compatissant ». George Walker Bush a été accusé d'indifférence, comme je le disais au début, envers le sort des pauvres et des noirs américains, si bien qu'il est devenu aux États-unis l'un des présidents les plus impopulaires de l'après-guerre. Nous pouvons au moins lui accréditer d'avoir reconnu depuis le 29 août 2005 la faillite de l'État fédéral et des autorités locales. Le maire de la Nouvelle Orléans n'est pas d'accords avec ce président de pacotille.
Oui bien sur ! G.W.Bush, s'étant aperçu de sa bourde rectifia le tir en avançant : « Nous comprenons que les gens soient toujours inquiets du moment où ils retrouveront leurs maisons. Nous comprenons que les gens entendent parler d'aide et se demandent où elle est ». Personnellement je suis capable de répondre à cette question. Comme je le disais ci haut, le pognon qui devrait être alloué à la reconstruction des États sinistrés, s'envole vers Israël et l'Irak. Autrement dit, l'administration Bush préfère dépenser le fric de ses administrés pour faire des guerres racistes au Moyen-Orient plutôt que de donner une qualité de vie aux sinistrés de l'ouragan Katrina.
C'est toujours la désolation à la Nouvelle Orléans et le cowboy texan s'en fou littéralement. Pouvons-nous avoir envers le président actuel des États-unis un quelconque respect ?

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Dépêches

La Nasa décide de ramener la navette Atlantis sur son pas de tir
La Nasa a décidé mardi de ramener la navette spatiale Atlantis sur son pas de tir, la tempête tropicale Ernesto s'étant affaiblie et ne présentant plus de danger pour l'orbiteur, a annoncé un porte-parole de l'agence américaine.
Mardi 29 août 2006 20:54
Patassé condamné à 20 ans de travaux forcés par contumace à Bangui
L'ex-président centrafricain Ange-Félix Patassé a été condamné par contumace mardi à 20 ans de travaux forcés pour "faux et usage de faux" par la Cour criminelle de Centrafrique, qui a disjoint le dossier de détournement de deniers publics.
Mardi 29 août 2006 19:16
Immigration: Madrid va réunir en urgence les pays méditerranéens

L'Espagne va réunir dans les plus brefs délais les pays méditerranéens de l'Union Européenne pour étudier les modalités d'un renforcement du contrôle des frontières maritimes, a annoncé mardi à Helsinki la vice-présidente du gouvernement espagnol, Maria Teresa Fernandez de la Vega.
Mardi 29 août 2006 18:32
Un Palestinien tué par des tirs israéliens à Gaza
Un Palestinien a été tué mardi et deux autres ont été blessés par des tirs de l'armée israélienne à Gaza, a-t-on appris de sources médicales.
Mardi 29 août 2006 17:56
Le dossier nucléaire iranien à nouveau devant l'Onu mi-septembre
Le Conseil de sécurité de l'Onu devrait examiner à la mi-septembre le refus de l'Iran de suspendre ses activités d'enrichissement nucléaire après l'ultimatum de la communauté internationale fixé au 31 août, a indiqué mardi l'ambassadeur britannique aux Nations unies Emyr Jones Parry.
Mardi 29 août 2006 17:54
Irak: 74 morts et 94 blessés dans l'explosion de l'oléoduc
Le "bilan final" de l'explosion accidentelle d'un oléoduc près de Diwaniyah, au sud de Bagdad, s'élève à 74 morts et 94 blessés, a indiqué un responsable local des services de santé.
Mardi 29 août 2006 17:20
Nigeria: l'employé italien du secteur pétrolier libéré
Des groupes armés du delta du Niger ont relâché mardi un expatrié italien, employé du secteur pétrolier, enlevé la semaine dernière dans cette région du sud du Nigeria, a annoncé un porte-parole du gouvernement.
Mardi 29 août 2006 17:07
La Maison Blanche rejette l'offre de débat d'Ahmadinejad à Bush
La Maison Blanche a rejeté mardi comme une "tentative de diversion" l'offre du président iranien Mahmoud Ahmadinejad proposant un débat télévisé en direct à son homologue George W. Bush.
Mardi 29 août 2006 16:58
La Nasa décide de ramener la navette Atlantis dans son hangar
La Nasa a décidé mardi matin de retirer la navette spatiale Atlantis de son pas de tir pour la ramener dans son hangar afin de la protéger de la tempête tropicale Ernesto qui menace la Floride, a indiqué un porte-parole.
Mardi 29 août 2006 15:46
Arrivée de Kofi Annan en Israël
Le secrétaire général de l'Onu Kofi Annan est arrivé mardi en Israël où il doit notamment rencontrer le Premier ministre Ehud Olmert pour discuter de la trêve avec le Hezbollah.
Mardi 29 août 2006 15:24
Ahmadinejad: "peu probable" que le Conseil de sécurité agisse
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a jugé mardi "peu probable" que le Conseil de sécurité des Nations unies agisse contre l'Iran à cause de son programme nucléaire, à deux jours de l'échéance fixée par le conseil pour qu'il suspende son enrichissement d'uranium.
Mardi 29 août 2006 14:48
Incident à proximité du lieu où déjeunait Villepin en Haute Savoie
Des gendarmes sont intervenus précipitamment mardi pour intercepter une voiture suspecte qui avait fait irruption à proximité du lieu où le Premier ministre Dominique de Villepin déjeunait avec des élus à Sallanches (Haute Savoie), a constaté un journaliste de l'AFP.
Mardi 29 août 2006 14:46
Kofi Annan a quitté le Liban pour Israël
Le Secrétaire général de l'Onu Kofi Annan a quitté mardi le Liban au terme d'une visite de 24 heures pour gagner Israël en hélicoptère, a annoncé un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul).
Mardi 29 août 2006 14:36
Ahmadinejad veut que la "racine" de la tension soit extirpée
L'Iran veut que la "racine de la tension" au Proche-Orient soit extirpée, a dit mardi le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui avait qualifié l'Etat d'Israël de "tumeur" l'an dernier.
Mardi 29 août 2006 14:36
Ahmadinejad propose un débat télévisé en direct à George W. Bush
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a proposé mardi de débattre à la télévision en direct des "questions du monde" avec son homologue américain George W. Bush, au cours d'une conférence de presse.
Mardi 29 août 2006 14:18
Liberation

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IL FAUDRAIT LE POÈME


Un ongle se casse un cheveux tombe
Crânes rasés abat-jour de chair
Cruautés trop ordinaires
La poésie garde mémoire
Du courage des femmes violées
Et des berceuses couvrant l'éclat des obus
Il faudrait inventer une autre langue
Pour les esprits devenus fous de rage
Quand l'eau déchire
La pierre chaude
Des volcans éteints
Imaginer les larmes
Mêlées aux vagues du fleuve
Métamorphose de la terreur
Il faudraitune parole
Peut-être simplement la compassion
Dans l'acuité de sa lumière
Contre la douleur et les rancunes stériles
Il faudrait le poème
Avec la voix endeuillée
Des morts sans visage
Dernier recours
Pour inscrire le mot
PAIX
Dans sa nudité
Et sa terrible exigence
****
Louise Cotnoir
Poètes contre la guerre
protection-palestine.org/IMG/jpg/l1573186.jpg

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Le rottweiler de l’Amérique

Après chaque énorme pas en avant, il y a eu un pas en arrière israélien. C’est comme si l’implant rejetait son acceptation par le corps. Comme s’il avait tellement l’habitude d’être rejeté qu’il fait tout ce qu’il peut pour que le corps le rejette encore.

DANS SON dernier discours, qui a irrité tant de gens, le président syrien Bashar al Assad a prononcé une phrase qui mérite attention : « Chaque nouvelle génération arabe déteste Israël plus que la génération précédente. »

De tout ce qui a été dit sur la seconde guerre du Liban, ces mots sont peut-être les plus importants.Le principal produit de cette guerre est la haine. Les images de mort et de destruction au Liban sont entrées dans chaque maison arabe, en fait chaque maison musulmane, de l’Indonésie au Maroc, du Yémen aux ghettos musulmans de Londres et de Berlin. Pas pendant une heure, pendant une journée, mais pendant 33 jours de suite, jour après jour, heure après heure. Les corps mutilés de bébés, les femmes en pleurs sur les ruines de leur maison, les enfants israéliens écrivant « Salut » sur les obus prêts à être tirés sur des villages, Ehoud Olmert baratinant à propos de « l’armée la plus morale du monde » alors que l’écran montrait un amoncellement de cadavres.Les Israéliens n’ont pas fait attention à ces images, qui en fait ont été peu montrées à notre télévision. Bien sûr, nous pouvions les voir sur Al Jazira et quelques chaînes occidentales, mais les Israéliens étaient beaucoup trop occupés par les dommages infligés à nos villes du nord. Ici, les sentiments de pitié et d’empathie pour les non-Juifs sont émoussés depuis longtemps.Mais c’est une terrible erreur d’ignorer ce résultat de la guerre. Il est beaucoup plus important que la présence de quelques milliers de soldats européens le long de notre frontière, avec l’aimable consentement du Hezbollah. Ce résultat va peut-être poursuivre des générations d’Israéliens, quand les noms de Olmert et de Halutz auront été oubliés depuis longtemps, et que même Nasrallah ne se souviendra plus du nom d’Amir Peretz.
POUR QUE les paroles d’Assad prennent toute leur signification, elle doivent être considérées dans un contexte historique.
L’entreprise sioniste a été comparée à la transplantation d’un organe dans le corps d’un être humain. Le système immunitaire naturel rejette l’implant étranger, le corps mobilise toute son énergie pour le rejeter. Les médecins utilisent de fortes doses de médicaments pour lutter contre le rejet. Cela peut durer longtemps, quelquefois jusqu’à la mort du corps lui-même, y compris l’implant.(Evidemment, cette comparaison, comme toute autre, doit être traitée avec prudence. Une comparaison peut aider à comprendre les choses, sans plus.)Le mouvement sioniste a implanté un corps étranger dans ce pays, qui était alors une partie de l’espace arabo-musulman. Les habitants du pays et l’ensemble de la région arabe ont rejeté l’entité sioniste. Pendant ce temps, la colonisation juive a pris racine et est devenue une authentique nouvelle nation enracinée dans le pays. Son pouvoir offensif contre le rejet s’est développé. Cette lutte a duré 125 ans, devenant de plus en plus violente à chaque génération. La dernière guerre n’en est qu’un nouvel épisode.
QUEL EST notre objectif historique dans cette confrontation ?
Un idiot dira : résister au rejet avec une dose supplémentaire de médicaments, médicaments fournis par l’Amérique et les communautés juives à travers le monde. Les encore plus idiots ajouteront : il n’y a aucune solution. Cette situation durera toujours. On ne peut rien y faire sauf se défendre guerre après guerre. Et la prochaine frappe déjà à la porte.Le sage dira : notre objectif est de faire en sorte que le corps accepte l’implant comme un de ses organes, afin que le système immunitaire ne le traite plus comme un ennemi qui doit être rejeté à tout prix. Et si tel est le but, il doit devenir l’axe principal de nos efforts. Autrement dit : chacune de nos actions doit être jugée à l’aune d’un simple critère : sert-elle ce but ou le contrarie-t-elle ?
Selon ce critère, la deuxième guerre du Liban a été un désastre.
IL Y A 59 ans, deux mois avant le déclenchement de notre guerre d’indépendance, j’ai publié un petit livre intitulé « Guerre ou paix dans la région sémite » qui commençait ainsi :« Quand nos pères sionistes ont décidé d’établir un « paradis sûr » en Palestine, ils avaient le choix entre deux options :« Ils pouvaient se présenter en Asie occidentale comme des conquérants européens qui se considèrent comme une tête de pont de la « race blanche » et un maître des « autochtones », tels les Conquistadors espagnols et les colonisateurs anglo-saxons en Amérique. C’est ce que les Croisés firent en Palestine.« La seconde option était de se considérer comme une nation asiatique retournant chez elle - une nation qui se voit comme porteuse de l’héritage politique et culturel de la race sémite, et qui est prête à rejoindre les peuples de la région sémitique dans leur guerre de libération de l’exploitation européenne. »Comme on le sait, l’Etat d’Israël, qui a été établi quelques mois plus tard, a choisi la première option. Il a donné un coup de main à la France coloniale, essayé d’aider les Britanniques à revenir au canal de Suez et, depuis 1967, il est devenu la petite sœur des Etats-Unis.
Ce n’était pas inévitable. Au contraire, au cours des années, il y a eu un nombre croissant d’indices montrant que le système immunitaire du corps arabo-musulman commençait à incorporer l’implant - comme un corps humain accepte l’organe d’un parent proche - et était prêt à nous accepter. Un de ces indices a été la visite d’Anouar al Sadate à Jérusalem. Un autre a été le traité de paix signé avec nous par le roi Hussein, un descendant du Prophète. Et, de loin le plus important, la décision historique de Yasser Arafat, le chef du peuple palestinien, de faire la paix avec Israël.Mais, après chaque énorme pas en avant, il y a eu un pas en arrière israélien. C’est comme si l’implant rejetait son acceptation par le corps. Comme s’il avait tellement l’habitude d’être rejeté qu’il fait tout ce qu’il peut pour que le corps le rejette encore.C’est sur cet arrière-plan que l’on devrait évaluer les mots d’Assad Jr, membre de la nouvelle génération arabe, à la fin de la guerre récente.
APRÈS QUE tous des objectifs de la guerre mis en avant par notre gouvernement se furent évaporés l’un après l’autre, une autre raison de la guerre a été mise en avant : cette guerre faisait partie du « choc des civilisations », la grande campagne du monde occidental et ses hautes valeurs contre l’obscurantisme barbare du monde islamique.
Cela nous rappelle, bien sûr, les mots écrits il y a 110 ans par le père du sionisme moderne, Théodore Herzl, dans le document fondateur du mouvement sioniste : « En Palestine... nous constituerons pour l’Europe une partie du mur contre l’Asie et servirons d’avant-garde de la civilisation contre la barbarie. » Sans le savoir, Olmert a presque répété cette formule dans la justification de sa guerre pour faire plaisir au Président Bush.Il arrive de temps en temps aux Etats-Unis que quelqu’un invente un slogan vide mais facilement assimilé, qui domine alors le discours public pendant quelque temps. Il semble que plus le slogan est stupide, meilleure sont ses chances qu’il soit repris par les intellectuels et les médias - jusqu’à ce qu’un autre slogan apparaisse et le détrône. Le plus récent exemple est le slogan sur le « choc des civilisations », inventé par Samuel P. Huntington en 1993 (prenant la relève de « La fin de l’Histoire ».Quel choc d’idées y a-t-il entre l’Indonésie musulmane et le Chili chrétien ? Quelle lutte éternelle entre la Pologne et le Maroc ? Qu’est-ce qui unit la Malaisie et le Kosovo, deux nations musulmanes ? Ou deux pays chrétiens comme la Suède et l’Ethiopie ?En quoi les idées de l’Ouest sont-elles plus prodigieuses que celles de l’Est ? Les Juifs qui ont fui les flammes de l’autodafé de l’Inquisition chrétienne en Espagne ont été reçus à bras ouverts par l’Empire ottoman musulman. La plus cultivée des nations européennes a élu démocratiquement Adolf Hitler comme son chef et perpétré l’Holocauste sans que le Pape élève la voix pour protester.En quoi les valeurs spirituelles des Etats-Unis, l’Empire actuel de l’Ouest, sont-elles supérieures à celles de l’Inde et de la Chine, les étoiles montantes de l’Est ? Huntington lui-même a été obligé d’admettre : « L’Ouest a gagné le monde, non pas par la supériorité de ses idées, de ses valeurs ou de sa religion, mais plutôt par sa supériorité en matière de violence organisée. Les Occidentaux oublient souvent ce fait, les non-Occidentaux, jamais. » A l’Ouest aussi les femmes n’ont gagné le droit de vote qu’au XXe siècle et l’esclavage n’a été aboli que dans la seconde moitié du XIXe siècle. Et dans la nation dominante de l’Ouest, le fondamentalisme relève maintenant aussi la tête.
Quel intérêt, bonté divine, avons-nous à vouloir être une avant-garde politique et militaire de l’Ouest dans ce choc imaginaire ?
LA VÉRITÉ est que toute cette histoire de choc des civilisations n’est rien d’autre qu’une couverture idéologique de quelque chose qui n’a rien à voir avec les idées et les valeurs : la détermination des Etats-Unis à dominer les ressources mondiales, et en particulier le pétrole.La seconde guerre du Liban est considérée par beaucoup comme une « guerre par procuration ». C’est-à-dire : le Hezbollah est le dobermann de l’Iran, nous sommes le rottweiler de l’Amérique. Le Hezbollah reçoit l’argent, les roquettes et le soutien de la République islamique, nous recevons l’argent, les bombes à fragmentation et le soutien des Etats-Unis d’Amérique.C’est certainement exagéré. Le Hezbollah est un mouvement libanais authentique, profondément enraciné dans la communauté chiite. Le gouvernement israélien a ses propres intérêts (les territoires occupés) qui n’ont rien à voir avec l’Amérique. Mais il ne fait aucun doute qu’il y a beaucoup de vrai dans l’argument que c’est aussi une guerre par procuration.Les Etats-Unis se battent contre l’Iran, parce que l’Iran a un rôle clé dans la région où se trouvent les plus importantes réserves de pétrole du monde. Non seulement l’Iran lui-même est situé sur d’énormes gisements de pétrole mais, à travers son idéologie islamique révolutionnaire, il menace également le contrôle américain sur les pays producteurs de pétrole voisins. La ressource pétrolière en voie d’épuisement devient de plus en plus essentielle dans l’économie moderne. Celui qui contrôle le pétrole contrôle le monde.Les Etats-Unis attaqueraient sournoisement l’Iran même s’il était peuplé de pygmées dévoués à la religion du Dalaï Lama. Il y a une similitude frappante entre George W. Bush et Mahmoud Ahmadinejad. L’un a des conversations personnelles avec Jésus, l’autre a une ligne directe avec Allah. Mais le nom du jeu est domination.Quel intérêt avons-nous à nous impliquer dans cette lutte ? Quel intérêt avons-nous à être considérés - à juste titre - comme les serviteurs du plus grand ennemi du monde musulman en général et du monde arabe en particulier ?Nous voulons vivre ici dans 100 ans, dans 500 ans. Nos intérêts nationaux les plus fondamentaux exigent que nous tendions la main aux nations arabes qui nous acceptent et que nous agissions avec elles pour la réhabilitation de cette région. C’était vrai il y a 59 ans, et cela sera vrai dans 59 ans.Des petits politiciens comme Olmert, Peretz et Halutz sont incapables de penser dans ces termes. Ils peuvent à peine voir aussi loin que le bout de leur nez. Mais où sont les intellectuels, qui devraient être plus visionnaires ?
Bashar al Assad n’est peut-être pas un des grand penseurs du monde. Mais sa remarque devrait en tout cas nous donner à réfléchir.

Article publié le 27 août 2006 en hébreu et en anglais sur le site de Gush Shalom - Traduit de l’anglais "Rottweiler’s America" : RM/SW
France-Palestine

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lundi, août 28, 2006

Le chef du Hezbollah fait son mea culpa

CAPTURE DES DEUX SOLDATS ISRAÉLIENS


Cheikh Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah libanais, a déclaré hier qu'il n'aurait pas ordonné l'attaque du 12 juillet dernier contre Israël s'il avait su que cela mènerait à une guerre comme celle qui vient de dévaster le Liban.


Israël a déclenché une campagne de bombardements, de sièges et d'invasion terrestre après la mort de trois de ses soldats et la capture de deux autres dans une attaque frontalière du Hezbollah le 12 juillet. Plus de 1000 Libanais ont été tués et le Liban, le sud notamment, est en ruines. «Vous medemandez ce que nous aurions fait s'il y avait eu même 1% de risque que l'attaque du 12 juillet mène à une guerre sur une telle échelle et d'une telle ampleur?
Je vous dis non, absolument pas, nous n'aurions pas ordonné cette attaque», a déclaré Nasrallah à la télévision libanaise.«J’aurais dit non pour des raisons humanitaires, morales, sociales, sécuritaires, militaires et politiques. Ni moi, ni le Hezbollah, ni nos prisonniers dans les geôles d’Israël ni les familles de détenus ne l’auraient accepté», a-t-il affirmé.Échange de prisonniersNasrallah a par ailleurs indiqué, sans plus de précisions, que «des contacts» avaient été entamés pour «rouvrir le dossier des prisonniers», et que l’Italie a souhaité agir à titre de médiateur. «Les négociations en vue d’un échange de prisonniers avec Israël seront menées par le président du Parlement, Nabih Berri», a-t-il indiqué.

Le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, a parléhier au téléphone avec Kofi Annan, le secrétaire général de l’ONU, qui est attendu aujourd’hui dans la région. Il lui a dit que la libération des soldats capturés par le Hezbollah était une priorité pour Israël.Le 12 juillet, Olmert avait refusé de négocier l’échange de prisonniers proposé par le Hezbollah et opté pour la guerre. Il n’a pas dit s’il regrettait d’avoir refusé alors un tel échange, et son gouvernement a nié hier avoir entrepris des «contacts» à ce sujet comme l’a affirmé Hassan Nasrallah. Nasrallah a en outre soutenu qu’il n’avait «aucun problème» avec le déploiement des Casques bleus d’une FINUL renforcée dans le sud du Liban «tant que sa mission ne sera pas de désarmer le Hezbollah».Kofi Annan entreprend aujourd’hui une vaste tournée du Proche-Orient. Du Liban, il se rendra également en Israël, en Palestine, en Syrie, en Iran, en Arabie Saoudite, en Égypte et en Turquie. Il a déclaré vendredi que «les troupes (de la FINUL) ne vontpas désarmer le Hezbollah». «Cette tâche incombe au gouvernement du Liban et ne peut pas être accomplie par la force», a-t-il dit.Annan a aussi déclaré que la FINUL renforcée à 15 000 hommes, qu’il espère déployer dès cette semaine, ne prendra pas position sur la frontière du Liban avec la Syrie. «Cela ne fait pas partie de la résolution 1701», a-t-il dit.

Blocus israélien
Mais un porte-parole israélien cité par le quotidien Haaretz a affirmé que la résolution 1701 prévoit un embargo sur les armes. De ce fait, la surveillance de la frontière libano-syrienne est selon lui le seul moyen d’empêcher le réarmement du Hezbollah. Il a ajouté qu’Israël ne lèverait pas le blocus aérien et maritime du Liban tant que la FINUL ne prendrait pas position à cette frontière.Les propos tenus hier par le chef du Hezbollah visaient, entre autres choses, à rassurerles communautés chrétienne et sunnite du Liban, qui sont plus unies que jamais contre Israël mais qui reprochent aussi aux chiites d’avoir provoqué les malheurs du pays. Ces sentiments sont surtout vivaces dans les villages sunnites et chrétiens du sud du Liban.

Avec Reuters, AP, AFP, Jpost, Haaretz, Ynews, DPA, Al-Jazira, BBCet ABC
Le lundi 28 août 2006
Cyberpresse

BASTA

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Gaza: quatre Palestiniens tués, l'offensive israélienne dans son 3è mois

GAZA (AFP) - Quatre Palestiniens, dont deux activistes du Hamas,ont été tués lundi par des tirs israéliens dans la bande de Gaza, où une offensive meurtrière lancée par l'armée israélienne après l'enlèvement d'un de ses soldats est entrée dans son troisième mois.

Les quatre Palestiniens ont été tués dans un raid mené par un appareil israélien dans le quartier de Choujaiya dans l'est de la ville de Gaza, ont indiqué des sources sécuritaires palestiniennes. Deux des morts, Mahmoud Joundiyeh, 19 ans, et Khaled Al-Ajleh, 20 ans, étaient des activistes du Hamas et membres de la "force exécutive" formée par le gouvernement contrôlé par le mouvement islamiste, selon les sources.
Les deux autres morts, Mohammad Hassanin, 20 ans, et Ibrahim Hillès, 21 ans, faisaient partie de la garde présidentielle du leader palestinien Mahmoud Abbas, ont ajouté les sources. Une porte-parole de l'armée israélienne a de son côté indiqué à l'AFP: "Nos soldats ont repéré à Choujaiyaquatre Palestiniens armés. Deux d'entre eux ont été tués dans des échanges de tirs, et deux autres à la suite d'une intervention de l'armée de l'air".
Selon des sources médicales et sécuritaires palestiniennes, huit Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis samedi soir à Choujaiya dans une vaste incursion menée par l'armée israélienne et qui se poursuivait lundi. La dernière victime, un Palestinien de 50 ans blessé samedi, a succombé dimanche.
La mort des quatre Palestiniens est survenue alors que l'offensive, baptisée "Pluies d'été", lancée par l'armée israélienne après l'enlèvement d'un de ses soldats le 25 juin par des groupes armés palestiniens est entrée lundi dans son troisième mois.
Au moins 192 Palestiniens et un militaire israélien ont péri dans les opérations militaires israéliennes lancées le 28 juin dans la bande de Gaza pour récupérer le soldat enlevé, Gilad Shalit, et mettre fin aux tirs de roquettespalestiniennes contre le sud d'Israël.
Le porte-parole du gouvernement palestinien a affirmé lundi que le soldat, dont les ravisseurs exigent la libération de détenus palestiniens, était "sain et sauf".
"Je peux dire qu'il (Shalit) est sain et sauf. Je l'ai confirmé lors d'un entretien avec son père avec lequel je suis en contact", a affirmé en hébreu à la radio publique israélienne Ghazi Hamad, soulignant que les "efforts se poursuivent en vue d'un échange" de prisonniers.
Gilad Shalit, dont le rapt a été revendiqué par trois groupes armés palestiniens, dont la branche militaire du Hamas, devait fêter lundi son 20ème anniversaire. Israël exige sa libération sans condition, refusant officiellement de négocier un échange de prisonniers.
En Cisjordanie, un sexagénaire palestinien a été tué par des tirs de l'armée israélienne dans la nuit de dimanche à lundi dans la région de Jénine ont indiqué des sources médicales etsécuritaires palestiniennes.
Sabri Khalil, 64 ans, a été mortellement atteint lorsque des soldats israéliens circulant à bord d'un véhicule ont ouvert le feu sur lui dans une école en construction où il travaillait comme vigile, dans le village de Birqin, selon les sources.
Un porte-parole de l'armée israélienne a pour sa part affirmé que des soldats opérant dans la région de Jénine dans la nuit avaient ouvert le feu "sur un homme qui se déplaçait d'une manière suspecte sur le toit d'un bâtiment".
L'homme, qui était armé selon le porte-parole, a été "touché" par les tirs des soldats.
Les derniers décès portent à 5.354 le nombre de morts depuis le déclenchement de l'Intifada en septembre 2000, en majorité des Palestiniens, selon un décompte de l'AFP.
http://fr.news.yahoo.com/

Modernité et holocaustes ...
La construction d’empires et l’assassinat de masse [1]IntroductionLes holocaustes comportent l’extermination, sur une grande échelle, d’un grand nombre de

Israël: un ghetto pour la...
Parmi les produits israéliens à boycotter :- Carmel (fruits et légumes) -Jaffa (fruits et légumes) - Kedem (avocats) - Coral (Cerises) ...

Questions sur Israel et l...
Dans le récent conflit entre Israël et le Liban il y a une chose quepersonne n’a soulignée avec suffisamment d’insistance ...

NOUVEAU TESTAMENT DE SATA...
NOUVEAU TESTAMENT DE SATANNous apprenons quelle était vraiment l'idéologie de Weishaupt par un document qui fut connu sous la désignation "NOUVEAU ...

Cette guerre est-elle la ...
La légitimité de cette question s'explique par la caution politique totale donnée par l'administration de Bush à l'agression barbare d'Israël contre ...

Liban: destruction d’infr...
Ladestruction par Israël de milliers de maisons au Liban et les frappes dirigées contre de nombreux ponts, routes et réservoirs ...

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dimanche, août 27, 2006

Israël: un ghetto pour la vie, la guerre pour toujours

Rien ne changera, aucun char, aucun tsahal au monde, aucune katioucha bricolée n'y feront quoique ce soit. Arafat disparaît et une fenêtre s'entrouvre, à peine. Retour rapide à la case départ et encore y a t il jamais eu un début si ce n'est le viol et le vol d'un petit tas de pierres sèches au sud des Europe meurtries par une guerre qui n'a jamais concerné les populations musulmanes, ni de près ni de loin. Le malentendu a démarré là, entre les grabataires de Yalta. Et aujourd'hui, un demi siècle plus tard de pauvres femmes, des enfants blessés et des hommes courageux sont mutilés ou avec un peu de chance et pour ne plus souffrir, meurent par dizaines sous les rafales de la haine.

Diplomates and co. Comme l'écrit Ilan Pape c'est « une charade, une parodie de Paix ». Les politiciens se rencontrent dans des palaces somptueux entre seconds couteaux, fonctionnaires aux frais de mission gonflés par les primes de risques, venus des quatre coins du monde pour rien, sans accréditation des belligérants qui eux, sont sur le terrain, trop occupés à faire leur guerre d'essentielle survie . On entend ces industriels de la paix en Lanvin et cravates Hermès se gargariser des habituels « processus de paix, cessation des hostilités, évacuation, désengagement…», et rien ne bouge. Deux jours plus tard on les retrouve à New York, Chypre ou Rome, avec le pli toujours impeccable. De leur côté, les travaillistes israéliens avec Yael, la fille de Dayan à leur tête s'agitent un peu, une ou deux manifs et quelques déclarations entre deux raids, mais ils savent qu'Israël ne se contentera pas d'une quelconque promesse onusienne. Le Hezbollah, loin d'être brisé, sait parfaitement qu'il lui faudra conduire une guerre longue et douloureuse. La puissance aérienne a ses limites face à un ennemi enterré et extrêmement mobile, complètement enraciné dans le peuple qui l'a élu et qu'il représente au parlement. Encore un fait démocratique bafoué sans état d'âme.
Le peuple n'a pas choisi qui il fallait, loin de là. Encore une fois le formatage occidental n'a pas fonctionné et on le lui fait payer au prix le plus fort. Celui du sang de ses populations civiles qui attendent de pieds fermes ces aviateurs presse-bouton qui du haut de leur suffisance et sans risque vont bien être obligés un jour de descendre sur terre pour confirmer leur « victoire » et là, comme au Viet Nam, les chocs se feront d'homme à homme, face à face, avec d'un côté des soldats frissonnants de vingt ans à peine et de l'autre des combattants animés par la foi et la détermination de l'ultime combat. Les recrues de tsahal le reconnaissent lorsque, hagards,ils rentrent épuisés de leurs opérations de nettoyage.

Israël, le plus grand ghetto de tous les temps. Ils ont accompli « la promesse » vieille d'un demi siècle avec un credo, la loi du retour, ce magnifique tour de magie sioniste d'un marketing bien ficelé. Ils se sont enfermés eux-mêmes dans la plus grande « cité interdite » du monde. En 1947 l'écœurant antisémitisme nazi a poussé 600.000 juifs en Israël. Ils ont occupé la terre d'environ autant de palestiniens et en ont immédiatement chassé plus des deux tiers n'hésitant pas à raser 25.000 maisons, jusqu'en Cisjordanie. Il faut savoir qu'il ne s'est jamais agi de terres arides, loin de là. Elles étaient toutes cultivées sauf quelques parcelles de déserts et de montagnes. Alors le mythe d'une terre morte que seuls les juifs auraient su faire vivre ne tient pas, et dès 1900 cette notion est confirmée dans les journaux intimes des pionniers sionistes et socialistes, au demeurant courageux et travailleurs avec une immense utopie dans les besaces.
Aujourd'hui ils sont 7.000.000 à avoir cru à cette terre promise qui n'en a tenu aucune. On ne peut rester une vie entière les yeux rivés sur le judas et les deux mains sur la porte d'entrée, surtout lorsqu'une démographie inexorable vous noie de toutes parts. La greffe n'a pas pris, et en plus de cinquante années vous n'avez pas réussi à vous faire aimer, l'avez-vous tenté seulement ! Quel échec, Freud a encore pas mal de boulot, non ! Alors vous êtes tous condamnés à vivre dans ce « bocal » aux murs plus honteux que tous les autres parce que vous y avez construit votre propre couloir de la mort. Mesquines… ! Lloyd George en choisissant la formule « foyer national » pour la Déclaration Balfour n'annonçait rien d'autre que la création d'un Etat juif. Nous y sommes, tout commence là et Ben Gourion, le 14 mai 1948, proclamant l'indépendance lance :« L'Etat juif en Palestine s'appellera Israël ». Et l'histoire écrira une suite que nous connaissons tous trop bien jusqu'à ce mur serpentaire qui étreint en ses nœuds un peuple paniqué qui se cloître ainsi définitivement. Le couvercle se referme, la boucle est bouclée, retour à Varsovie, Vienne, Syracuse, Tolède...
Comble des combles, je viens d'apprendre qu'un auteur français, Bernard-Henri Lévy vient d'ordonner à son architecte Andrée Putman de monter un mur aussi haut que solide tout autour de son palais de Tanger, mitoyen du bien connu café Haffa qui abrita les petits rencards et les rêveries enfumées des Bowles, Burroughs et autres icônes douteuses de la Beat Génération. Décidément impossible d'échapper à ces briques de l'infamie qui ressurgissent chaque fois qu'une installation se fait dans un pays arabe. Le symbole d'Israël ne serait-il plus l'étoile de David mais la briquette d'Haïfa ! Par ailleurs les jeunes accros aux barrettes de chocolate qui s'appuient déjà sur ce mur pour s'abriter des vents du détroit savent-ils que cette plume prolixe du boulevard Saint-Germain vient de rendre un hommage vibrant et presque filial à Shimon Pérès, en le caressant d'un « Cet homme à l'allure magnifique de prince-abbé du sionisme ». On croit rêver, enfin une bonne nouvelle pour ces chmakriya farcis de kif jusqu'à la moelle…

Quand tout a commencé. Ce n'est pas une élite, scotchée à New York ou dans le sud de la France, qui débarque en Palestine, mais au contraire les plus éreintés par les pogroms et les camps de la honte. Ils n'avaient plus rien et quelques « penseurs » bien intentionnés leur ont soufflé une idée tragique, celle du « sionisme romantique » et comme un seul homme ils ont lâché l'Europe, Madagascar, l'Argentine ou l'Afrique du Sud. La religion juive déracinée reconstitue alors ses forces et installe un nationalisme juif sur un désir de terre, d'une terre qu'on lui fait miroiter comme étant la sienne depuis la nuits des temps. Et immédiatement la nouvelle voix juive va se faire entendre par le canon des armes, se justifiant par une Thora revisitée qui séduit et s'enracine dans les cœurs d'une diaspora toute émue. Alors démarre une politique d'expulsions, de démolitions, de constructions de murs, de ségrégations, d'humiliations avec en filigrane le remplacement d'un groupe ethnique par un autre, cela s'appelle tout simplement de l'épuration ethnique et rien au monde ne peut justifier un telle barbarie morale et physique. En avril 1948, Beghin n'hésita pas une seconde à massacrer les 300 habitants de Deir Yassin. Et il est possible d'évoquer mille autres exemples de cet acabit. Les chassés ont le droit inaliénable et entier de retourner chez eux par tous les moyens, et même s'il le faut en utilisant ceux de leurs bourreaux. L'oubli n'existe pas, sachez le. J'aimerai faire comprendre les impossibles rapprochements en citant mot pour mot un interview de Golda Meir en 1969 « Il n'y a pas de peuple palestinien. Ce n'est pas comme si nous étions venus les mettre dehors et leur prendre leur pays. Ils n'existent pas » Net et clair et surtout n'oubliez pas de claquer la porte en sortant. Que chacun pense ce qu'il voudra, les larmes aux yeux. Et si un doute subsiste encore rappelez vous les mots du triste Beghin, encore lui, dans son discours d'Oslo de 1978 « Cette terre nous a été promise et nous avons un droit sur elle ». Et quoi encore !
Que peut-on attendre de tels responsables si ce n'est une chasse à l'homme destinée à voler les terres d'une manière délibérée et systématique, planifiée avec minutie et cynisme. 1940, un des penseurs du front national juif, Weitz, va encore plus loin si c'était nécessaire et martèle « Il est clair qu'il n'y a pour nous aucune place pour deux peuples dans ce pays. Il n'existe pas d'autres moyens que de les déplacer tous. Le territoire d'Israël n'est pas trop petit si tous les arabes s'en vont et si les frontières sont repoussées vers le nord le long du Litani (déjà…) et sur les hauteurs du Golan » Tout le programme des années à venir est là et ils vont s'y tenir, l'histoire n'est qu'un recommencement. Il ne peut y avoir de sionisme, de colonisation, d'Etat juif sans l'éviction des arabes et en corollaire leur expropriation.

Les colons sont entrés dans la ville, sans y être invités, par la seule force des armes et les duplicités du monde entier. Au lieu de s'approprier les problémes de cet Orient qui aurait pu devenir le leur en renonçant à l'Europe qui les avait tant et tant scarifiés, plutôt que d'imposer un transplant hors nature, ils auraient pu comprendre que pour appartenir au Moyen Orient il fallait et c'est la moindre des choses lorsqu'on arrive de l'enfer, s'adapter aux coutumes, en accepter les mécanismes et ne pas tenter d'imposer leurs visions d'une Europe qui vient de les rejeter par pleines cales d'Exodus poignants. Le voisinage, voilà le mot, ils auraient pu en comprendre les règles au lieu d'imposer les leurs. Du colonialisme classique exploitant les seuls bras des indigènes on passa vite au colonialisme de peuplement ordonnançant un flot d'immigrants qui allait tout naturellement remplacer le peuple de Palestine par un autre peuple venu pour la plupart de l'Est de l'Europe. Il leur fallait des terres et ce seront celles des arabes. On répéta Deir Yassin en plus large avec Kafr Kassem par exemple et Dayan puis Sharon s'en donnant à cœur joie vont vider des pans entiers de l'espace palestinien. Tout un arsenal de mesures installe les colonies juives et les légalise. Un Isaac Shahak par exemple n'hésite pas une seconde et écrit qu'« afin de prouver que la Palestine était une terre vide, un désert, des villages entiers ont été rasés avec leurs maisons, leurs cimetières, et leurs tombes… ». La messe est dite, les nouveaux Afrikaners ont débarqués, émules des bantoustans sud africains en plus durs, en plus armés, avec l'appui et la complicité de l'Occident. Désormais les frontières seront là où la botte de tsahal imposera sa trace, et chaque jour un peu plus loin. On peut rappeler une fois encore l'engagement sans faille d'un Bernard Henri Lévy qui en dit long sur le personnage « La souffrance et les droits des palestiniens ne sont plus, dans sa géopolitique intime, ni un litige ni un alibi ».Après cela, croyez vous être le bienvenu en terre d'Islam ! Restez donc à Haïfa que vous semblez tellement apprécier !
Pourquoi Israël ne cédera jamais ! parce qu'un terrible listing s'impose : . Retour aux frontières de 1967, seul protocole possible d'un règlement acceptable. Alors qu'avec le soutien aveugle des Etats-Unis les actions déjà entreprises se confirmeront de plus en plus avec l'achèvement du mur qui coupe la Cisjordanie, l'annexion des territoires d'implantation des colonies, l'occupation de la vallée du Jourdain… Les récents retraits de la bande da Gaza ne sont pas la Paix, mais simplement le début d'un courant de restitution qui pourrait mettre un terme aux crimes d'Israël contre l'humanité. L'Otan a bombardé Belgrade pour obtenir l'arrêt de la purification ethnique dans les Balkans et là, rien ne se passe. Onu, Otan, Quartet tous aux abonnés absents… ! Confirmation avec le zélé Tony Blair qui, invité par son ami le rockeur Cliff Richard, bronze sur les sables de la Barbade et envoie quelques sous-fifres aux « réunions de la Paix ». Alors qu'il s'était déplacé à l'époque pour « négocier » quelques juges et obtenir les jeux. On se moque de qui.... ! Des palestiniens et des libanais, mais surtout des musulmans comme toujours. Israël prend de plus en plus l'allure d'un « ghetto » entouré de terres palestiniennes morcelées et contrôlées par des forces militaires ne demandant qu'à lancer des raids punitifs et sanglants. La guerre s'installe à vie. Le Hezbollah de son côté sait parfaitement que tout le territoire sioniste est désormais à portée de ses tirs, qu'il a les moyens de faire durer un conflit désormais parfaitement circonscrit et que toute une population est derrière lui, pour longtemps. C'est tout simplement une vietnamisation ou mieux encore une irakisation du Moyen Orient, sables mouvants redoutés par les GI américains. .
Droit au retour. Abou Mazen sera le premier à placer cette légitimité fondamentale au centre de toute son action. Il faut le lui reconnaître. Chaque palestinien garde précieusement dans sa poche ou dans un coin des quatre murs de son bidonville des camp de réfugiés la clé de la maison abandonnée il y a plus de cinquante ans. Depuis, elle passe de père en fils et cette chaîne ne s'est jamais rompue. Chaque palestinien de la diaspora porte sur ses semelles un peu de terre de Palestine et celle-ci doit retrouver naturellement ses montagnes, ses plages, ses champs, ses racines. On ne peut dénier aux réfugiés leurs droits au retour. Israël le refusera toujours se considérant à jamais comme une démocratie ethnique, et non pas une démocratie juive. Par ce fait nous pouvons définitivement oublier la solution à deux états. Tout se mélange, des arabes vivent à une ruelle des familles juives, ils sont imbriqués et ne se supportent pas. Comment transférer autant de juifs et de palestiniens sans procéder encore une fois à une énorme épuration ethnique ! Imaginons peut être un magicien qui offrirait en une seconde les mêmes droits aux deux communautés, à tous les habitants de la Palestine. C'est impossible avec la mentalité des israéliens, alors il reste quoi ! La rupture, et elle sera dramatique.
. Plan de Paix inutile. Il est difficile de concevoir un véritable mouvement de Paix tant que les israéliens ne reconnaîtront pas ce qu'ils ont fait en 1948 lorsqu'ils détruisirent 500 villages en une seule journée pour y bâtir colonies ou autres immédiates « nécessités ». Ce crime originel sera la fondation légitime du mouvement national palestinien. La société civile doit se libérer de l'idéologie sioniste et avec Odon Vallet disons qu' « il faut que le peuple d'Israël cesse d'être juif pour devenir hébreu » .
Vider les prisons. Et pas seulement la douzaine de prisonniers de guerre capturés en uniforme que les Hamas ou Hezbolla confondus détiennent actuellement. Mais surtout et avant tout les milliers d'hommes, de femmes et d'enfants retenus depuis des années dans des centres israéliens aussi répugnants que ceux de Pologne ou de Russie. Sans parler de l'enfermement des députés du Hamas, ces élus kidnappés et mis aux fers depuis des mois, depuis une éternité. . Pressions internationales. Les dirigeants israéliens ne peuvent céder aux instances étrangères sans s'affaiblir. Ce serait renforcer le Hezbollah et reconnaître la victoire symbolique sinon militaire de Nasrallah. Ils sont habitués à combattre six jours ou quelques uns de plus et voici qu'une armée de l'ombre les tient en respect depuis plus d'un mois. C'est la toute première fois qu'on leur résiste autant avec des dégâts humains et matériels inattendus perpétrés par une « bande de terroristes » sur leur propre territoire. Les peurs les plus enfouies se réveillent et les rendent infiniment vulnérables. Le fanatisme de leur riposte excessive les rend douteux si ce n'est insupportables de suffisance. Et les mises en accusation pour crimes de guerre vont pleuvoir après les massacres de Canaa, n'en doutez pas. Même si Israël gagne la guerre, et il n'y rien de moins certain, tsahal restera à jamais marqué de l'infamie. Ils ont déjà perdu définitivement la bataille de l'opinion. .
Partage de Jérusalem. N'en parlons même pas. Nous connaissons tous cette épine et nous n'oublierons jamais la ballade de Sharon sur l'esplanade des mosquées, un certain 28 septembre. .Création d'un état palestinien. La bouteille à la mer qui arracherait à tout Israël un cri d'indignation et une riposte immédiate. Un drapeau noir, rouge et vert, celui qu'Arafat a réussi à maintenir. A mettre définitivement à son crédit.

Guerre pour toujours. Un seul schéma, l'augmentation de la violence. Tout a déjà été tenté en vain. Certes la lassitude est dans les deux camps et même si des palestiniens à bout de souffle nous rappellent qu'Arafat avait osé le, « Prenons ce qu'on nous offre, c'est mieux que rien ! » nous savons parfaitement que cette attitude est plus dangereuse qu'inacceptable et conduirait directement à la destruction totale de la Palestine et de son peuple. Chaque jour apporte ses cortèges d'insuffisances. L'occupation ne stoppera pas, le nettoyage ethnique s'insinuera jour après jour et pour achever le mur des milliers de palestiniens vont encore être déplacés hors de Cisjordanie. Un génocide, rien d'autre. Le camp de la Paix en Israël n'a aucun pouvoir, les suspensions des combats ne seront que provisoires et permettront tout simplement aux troupes de souffler un peu et de se réarmer. Les collisions comme celles d'aujourd'hui se reproduiront avec des militaires de plus en plus endurcis et revanchards.

Résolution 17.01. Un pas en avant, mais si petit. Cette pause passagère acceptée dans l'urgence et surtout par l'insistance de quelques pays conscients et responsables comme la France, ne règlera rien. Une accalmie n'a jamais été un projet de Paix. On ne rend pas les armes et l'ambiguïté du « droit à l'autodéfense » inscrit dans les textes laisse imaginer des litiges aussi nombreux que sanglants. Alors ce matin 14 août 2006 à 7h00 (heure française) la pluie de bombes se ralentit, une respiration est aumônée aux femmes et aux enfants des deux côtés. C'est bien, mais ce n'est rien. Les canons fument encore, les haines n'ont pas disparu et vont se nourrir dès demain du sang qui a coulé. Le pardon est difficile, il n'y a pas de vaincus à genoux qui permettraient au gagnant après une période de rééquilibrage de mettre en place des accords définitifs et qui sait l'oubli imposé par la volonté de vivre. Chacun campe sur ses positions et tout redémarrera à la première katioucha, au premier mépris d'un tsahal arrogant.
Le Hezbollah légitimé par la démocratie, n'a rien perdu de sa détermination et ses forces à peine écornées ont prouvé leur efficacité. Tsahal s'est heurté à ce qu'il n'avait jamais envisagé, une vraie résistance, une pugnacité. Les deux camps sont épuisés et ont besoin de respirer, cette résolution tombe à pic et sera mise à profit. Les avantages aériens d'Israël ont largement prouvé leur inefficacité au moment du corps à corps. La guerre sera longue, Nasrallah n'a pas été brisé, les rodomontades d'Olmert et de Peretz ont fait long feu. Les alliés sont toujours là et le talion juif, justifiera dès demain d'autres ripostes hors proportions, et nous savons bien que « L'état d'Israël n'est pas un état qui possède une armée, mais une armée qui possède un état ».
Israël s'est isolé dans les opinions. Les accusations de crimes de guerre ne manqueront pas et sa pseudo suprématie est plombée par ses exactions et ses massacres de civils. Il y a comme un parfum de défaite à Tel Aviv et on sait la persistance de certains arômes. L'odeur de la mort s'envole difficilement, elle est s'incrustée pour longtemps. Le droit international s'appliquera peut-être un jour, et aucun consensus militaire bricolé ne tient sans solution politique. Nous sommes toujours dans une impasse, désespérée. Stratégiquement le Hezbollah ne peut être vaincu, parce qu'il se régénère dans les cœurs des populations.
Le ghetto se referme dans ses propres murailles, la guerre est là pour longtemps. Les utopies politiques d'un Grand Moyen Orient à la Bush restent actuelles, alors même si dans un rêve, dans un scénario chimérique j'ai tellement envie d'avoir tort, je sais au fond de moi que la guerre est installée pour toujours. Faites moi mentir, et je reconnaîtrai volontiers avec mes amis rabbins, curés ou imams, hommes de Dieu que je respecte infiniment, que je ne suis qu'un sacré pessimiste trop endurci par tout ce qu'il a constaté depuis 1948.
« Je n'ai rien contre le peuple juif, gens du Livre, vraiment rien, mais j'ai tout contre Israël »

Youssef Chems, écrivain
www.saphirnews.com

LISTE NOIRE

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Le «message de paix» d'Ahmadinejab

Le président iranien a assuré que son pays « n'est pas une menace pour les pays étrangers ni même pour le régime sioniste ».

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré samedi que son pays défendrait "avec force" son droit au nucléaire et a assuré que l'Iran ne représentait pas une menace pour Israël. « On ne peut priver aucun peuple de ses droits, et le peuple iranien défendra avec force ses droits" à la technologie nucléaire », a déclaré le président lors d'une conférence de presse. Il a assuré par ailleurs que l'Iran « n'est pas une menace pour les pays étrangers ni même pour le régime sioniste », après avoir inauguré dans le centre du pays une usine de production d'eau lourde qui servira à un réacteur nucléaire controversé qui doit être achevé en 2009.L'Iran est sous pression de la communauté internationale pour suspendre ses activités nucléaires sensibles. Le Conseil de la sécurité lui a donné jusqu'au 31 août pour suspendre notamment son enrichissement d'uranium, faute de quoi il envisagera des sanctions pour l'y contraindre. Ahmadinejad a implicitement balayé cette dernière perspective en déclarant qu"ils peuvent nous créer quelques problèmes, mais ils ne pourront jamais empêcher les progrès scientifiques".

« Les ennemis, qu'ils le veuillent ou non, doivent savoir que le peuple iranien a pris sa décision pour faire des progrès; ils doivent accepter la réalité d'un Iran puissant, développé et partisan de la paix ». L'Iran considère que son accès à la technologie nucléaire est son « droit », alors que les grandes puissances craignent qu'il ne le détourne à des fins militaires, en cherchant à obtenir la bombe atomique. Israël considère ce programme comme une menace à son existence, alors que Ahmadinejad a jugé par le passé que l'Etat hébreu, qu'il a qualifié notamment de « tumeur », devait être « rayé de la carte ». « Le message du peuple iranien est un message de paix, de calme et de coexistence de tous les peuples sur la base de la justice », a assuré Ahmadinejad. Les Etats-Unis et Israël considèrent à l'inverse que l'Iran est l'un des principaux sponsors du terrorisme international, et l'ont accusé d'avoir notamment armé et financé le Hezbollah libanais dans son conflit contre les forces israéliennes, ce que Téhéran a démenti.

LIBERATION.FR : Samedi 26 août 2006 - 14:15
http://20six.fr/basta

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Questions sur Israel et le Liban

Dans le récent conflit entre Israël et le Liban il y a une chose que personne n’a soulignée avec suffisamment d’insistance sauf l’agence de presse Novosti. Pour la première fois sans doute dans l’histoire, fait remarquer un général russe, un pays attaqué par un autre pays ne réagit pas à l’attaque, se laisse détruire sans opposer de résistance. Est-ce crédible, est-ce acceptable par un homme normalement constitué qu’une aviation ennemie puisse jour et nuit tout détruire sans que la moindre riposte, aussi faible soit-elle, n’ait eu lieu ? Il serait intéressant de savoir ce que pense le Libanais moyen du fait que son pays fut bombardé et envahi et que son armée n’ait rien entrepris contre ? Le Liban est-il un cas ? Le Libanais un cas au carré. Les Egyptiens, les Syriens, les Jordaniens ont perdu les récentes guerres contre Israël mais ils ont réagi.
Ils ont réagi autant que leurs compétences et leur préparation militaires le leur permettaient. Pendant ce mois de guerre des reporters étrangers ont photographié des Libanais qui se baignaient placidement à Beyrouth, la vie qui continuait apparemment sans problèmes dans les parties non bombardées de la capitale. Dès le cessez le feu, des colonnes de réfugiés sont reparties vers le sud en sachant pour la plupart qu’ils ne trouveraient que des ruines mais surtout des ruines truffées de bombes non explosées et de bombes à retardement destinées précisément à tuer après le conflit. Les autorités libanaises semblent n’avoir rien fait pour les en empêcher, n’avoir rien mis en œuvre pour freiner ce dangereux exode à l’envers. De quoi donc est fait ce peuple ? Que cache cette faiblesse, cette inconscience ? cette façon finalement de se comporter comme le mouton du sacrifice ? A l’opposé, nous avons des Hezbollahi, Libanais eux aussi, qui se sont battus comme des lions et qui ont gagné. Les Hezbollahi sont-ils des Iraniens déguisés comme nous le suggère la propagande occidentale? des faux libanais? existe-t-il deux races de Libanais? des super courageux et des lâches ? que signifie sur le plan politique comme sur le plan humain un pays qui se laisse détruire, sans réagir ? Est-ce admissible ? Eh bien non. Il est logique de supposer que les militaires de l’armée libanaise ont reçus des ordres du gouvernement au début de l’attaque. Lesquels ? Espéraient-ils de tout leur cœur ces militaires, que le Hezbollah se ferait détruire en trois jours ? C’est une hypothèse vraisemblable.
Nous serions alors en présence dans ce cas de haute trahison et de haute trahison encouragée par un gouvernement aux ordres de qui ? Il parait donc clair que les élites dirigeantes de ce pays ont trahi. Elles ont laissé faire les agresseurs. Dans quel but ? que comptaient-elles retirer de la destruction de leur pays ? Voilà une énigme qui demandera du temps à se dévoiler.
On ne peut dès lors s’empêcher de revoir à cette étrange lumière les récents évènements. D’abord le départ des Syriens en 2005, obéissant sans rechigner aux injonctions onusiennes après 17 ans de présence musclée. Le meurtre d’Hariri, ensuite -grand financier devant l’Eternel et ami personnel de Chirac-, qui apparaît ainsi davantage télécommandé, soit par Israël, soit par la Cia, et mis sur le dos de la Syrie. Ou bien, plus grave encore, des services secrets syriens manipulés par les Etatsuniens pour faire le sale boulot.

Ainsi, place nette fut faite aux futurs agresseurs dont on pensait qu’ils ne feraient qu’une bouchée du petit Hezbollah et installeraient à Beyrouth le Quisling espéré. On ne peut s’empêcher de voir une vaste mais encore mystérieuse planification pour tous ces évènements. Quels intérêts sert-elle ? Neutraliser le Liban ? contre qui était-il dangereux ou menaçant ? Ça parait incongru. Même l’hypothèse du futur pipe-line sous marin Ceyhan-Haifa qu’il faudrait « protéger », semble tirée par les cheveux et trop précoce. Préparer une attaque contre l’Iran ? en quoi la destruction du Liban répond-elle à une préparation de cette attaque ? car enfin si menace il y avait c’était bien le Hezbollah concentré au sud sur quelques kilomètres carrés et pas le Liban en tant que tel, pas l’armée libanaise. Avons-nous à faire à une pure vengeance de la part de gens qui ont perdu la raison et qui, se sentant incapables d’atteindre leur objectif sur une minuscule surface, contre une minuscule troupe de guérilleros résolus, se sont « rattrapés » sur tous les innocents alentour ? En d’autres termes avons-nous à faire à une action planifiée consciente (la destruction totale du Liban et si oui, dans quel but ?) ou à une conséquence non prévue d’une guerre qui a échoué ? En d’autres termes encore, y a-t-il un mauvais génie à Jérusalem qui avait de grandes ambitions et qui a atteint son objectif ou qui, ne l’ayant pas atteint, a piteusement échoué et s’est petitement vengé? Certains Juifs disent « on voulait provoquer la Syrie pour avoir un prétexte pour l’attaquer elle et pas le Liban ». Mais dans ce cas il ne fallait pas la chasser du Liban, le prétexte aurait été tout trouvé. Pourquoi la forcer d’abord à évacuer ? était-elle dangereuse à ce point ? et pourquoi d’ailleurs a-t-elle obéi si facilement à la résolution de l’Onu alors qu’elle pouvait dire j’obéirai quand Israël obéira aux résolutions qui le concernent depuis soixante ans ? Dans tout ces étranges évènements on sent flotter un parfum de préparation de guerre de grande envergure. Les Allemands, ces anti-antisémites exemplaires, viennent de vendre à leurs chers amis Israéliens deux sous-marins de nouvelle génération, très peu détectables, et pourvus de missiles de croisières pouvant porter des têtes nucléaires. Des engins qui peuvent rester beaucoup plus longtemps sous l’eau que les sous marins ordinaires (les contribuables allemands en paieront d’ailleurs un tiers, sans doute en raison d’une vieille dette shoatique pas encore réglé depuis soixante ans). (1) Ces belles machines sont-elles destinées à surveiller, d’un périscope nonchalant, les affreux du Hamas faisant de la contrebande de cigarettes sur les plages de Gaza ou à aller patrouiller le long des côtes iraniennes en vu du prochain round ? Round que les Amerlos (et les Allemands aussi) ne peuvent ou ne veulent pas, pas encore, mener? Israël a maintenant cinq excellents U Boot made in Germany. Que lui manque-t-il encore pour faire le boulot des Bush-Chirac-Merkel-Blair ? des ogives ? il devrait en avoir, des Patriots ? il en aura bien besoin. Des Rafales peut-être ? Faudra en parler à Marcel, on peut être certain qu’il aura une oreille attentive ? Les « démocraties » feraient d’une pierre deux coups : achever le boulot d’Hitler et se débarrasser (peut-être) des ces immondes mollahs.
Il y a enfin une dernière question, peut-être la plus grave que personne n’ose poser et qu’un ami des Juifs a le devoir de poser. Depuis quelques années, des pays puissants font la guerre à des pays faibles. Soit des pays qui ne peuvent se défendre (Afghanistan, Palestine), soit des pays dont la puissance en comparaison est dérisoire (Irak). Au nom de la "lutte contre le terrorisme" les USA et leurs complices se sont permis de massacrer avec leur aviation des milliers voire des centaines de milliers de civils des pays en question. Depuis Hiroshima, Nagasaki, le Vietnam et tous les autres crimes contre l’humanité commis directement ou indirectement dans le monde entier, on était habitué à la façon décontractée qu’ont les Etatsuniens de tuer les innocents. Venant de barbares sans culture, sans civilisation et arrogants dès le berceau on pouvait « comprendre ». N’ayant pas été allaités au Cid de Corneille pour qui « vaincre sans péril c’est triompher sans gloire », c’était inévitable. Venant par contre d’un peuple dont la culture millénaire a été un des phares de l’humanité on comprend moins. Que des hommes nés dans cette culture soient capables, à l’instar d’un Halutz, de dire en lâchant une bombe de 500 kilos sur des innocents, « je ressens juste un secousse dans les ailes de mon avion », ça devrait interroger les quelques humanistes qui existent encore dans le monde. Je suppose que celui qui mettait le Zyklon B en route à Auschwitz devait ressentir la même chose et, comme Halutz, bien dormir le soir. La prophétie de Yesayahou Leibovitz (2), philosophe israélien, qui, en 1969 avait prévu que « dans les zones occupées, des camps de concentration pourraient être construits par les dirigeants israéliens, qu’Israël deviendrait un État qui ne mérite pas d’exister, qui ne vaut pas la peine d’être préservé », est-elle en train de se réaliser en Cisjordanie et surtout à Gaza, prison à ciel ouvert? La question se pose dans beaucoup d’esprits et va se poser très vite dans beaucoup d’autres. Israël demeure-t-il un état « qui vaut la peine d’être préservé » ?

(1) Le Jerusalem Post sous le plume de Yaakov Katz, 22 août, 2006 (2) Cité par Tanya Reinhardt dans le Yediot Aharonot du 20 avril 2004
Questions sur Israel et le Liban commentaires d’auguste suite a l’article de La Grande République en avant vers sa destinée (USA) http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=3085
De : anti guerredimanche 27 août 2006
Bellaciao

BASTA

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