samedi, août 19, 2006

Notes les plus récentes

"Le libéralisme, c'est plus de choix et des meilleurs prix pour le consommateur"FAUX: Selon le dogme libéral lui-même, le libéralisme ...
Les crimes de guerre commis par Tsahal relèvent du terrorisme d'état. La résistance Libanaise n'a fait que très peu de victimes ...
La vie est devenue une sorte de machine folleQui s'entête à continuer de fonctionner alors qu'elle n'a plus ni usage ni ...
JERUSALEM, 19 août (XINHUA) -- L'armée israélienne a déclaré qu'un officier avait été tué et deux autres blessés dans une ...
Le cessez-le-feu doit ten...Tes Larmes sont tes Armes...La fin du droit internati...A mon âge Des combattants du Hezbollah inspectent la zone où ...
Afin de mieux comprendre pourquoi Israel s'est lancé aussi rapidement et violemment dans une guerre contre le Liban, un rappel des ...
Dans le village de Cana, un cortège funèbre de près de 5.000 personnes a accompagné la procession funéraire organisée pour l'enterrement ...
Pourquoi tu pleures Libanais ?Pourquoi tu pleures Palestinien ?Parce que tu as peur ?Non ! Pour que mes larmes ! Arrosent ...
Trente-trois jours de guerre. La plus longue de nos guerres depuis 1949. Et pour quel résultat ?Côté israélien : 154 morts ...
de Rita Di Leo Dans le conflit libanais, Israël est le samouraï, prêt avec la violence la plus rapide possible à ...
À Sidon, au Liban, des Libanais qui ont été obligés de fuir de chez eux écoutent la radio pour obtenir des ...
La politique américaine au Moyen-Orient est de plus en plus critiquée aux États-Unis, une vingtaine d'anciens diplomates et militaires ayant appelé ...
Prochainement une note passionnante sur... les jeunes et les valeurs de la république. Si si passionant je vous dit! ...
Jeudi, un juge fédéral américain a ordonné l’arrêt immédiat du programme secret de surveillance intérieure mené par l'Agence nationale de sécurité. ...
La famille Bush, c'est bien sûr du pétrole et du pouvoir. C'est aussi et surtout un fantastique tissu de relations aux ...

Partager

Histoire d'Israel

Afin de mieux comprendre pourquoi Israel s'est lancé aussi rapidement et violemment dans une guerre contre le Liban, un rappel des principales déclarations des dirigeants Sionistes depuis avant même la création de l'Etat d'Israel peut éclairer.En 1948, Ben Gourion disait : "Un Etat Chrétien devrait être établi (au Liban), avec sa frontière Sud sur le fleuve Litani. Nous ferons une alliance avec lui. Quand nous écraserons les forces de Légion Arabe et que nous bombarderons Amman, nous éliminerons aussi la Transjordanie, et puis la Syrie tombera."

"Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un Foyer national pour le peuple Juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non Juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les Juifs jouissent dans tout autre pays."
Déclaration de Balfour au Baron Rothchild, le 2 novembre 1917

"Les anciens dirigeants de notre mouvement nous ont laissé un message clair : donner à Eretz Israël la terre qui va de la mer au Jourdain, et ce pour les générations futures, pour une "Aliya" (immigration) massive et pour les Juifs, tous ceux qui seront rassemblés dans ce pays"
Déclaration de l'ancien Premier Ministre Yitzhak Shamir, lors d'un service mémorial des anciens partisans du Likoud à Tel Aviv, en novembre 90. Jerusalem

"Nous devons expulser les Arabes et prendre leur place... et si nous devons employer la force -- pas pour déposséder les Arabes du Néguev et de Transjordanie, mais pour garantir notre droit de coloniser ces lieux -- nous avons des forces à notre disposition"
David Ben Gurion, futur Premier Ministre d'Israel, 1937, Ben Gourion et les Arabes de Palestine, Oxford University Press, 1985.

"Chassez la population pauvre au-delà de la frontière en lui refusant du travail. Le processus d'expropriation et de déplacement des pauvres doit être mené discrètement et avec circonspection."
Théodore Herzl, fondateur de l'Organisation Sioniste Mondiale, parlant des Arabes de Palestine, "Complete Diaries", note du 12 juin 1895.

"Les réfugiés trouveront leur place dans la diaspora. Grâce à la sélection naturelle, certains résisteront, d'autres non (...). La majorité deviendra un rebut du genre humain et se fondra dans les couches les plus pauvres du monde arabe."Moshe Sharett, président israélien "modéré". (Archives ministère des Affaires Etrangères, dossiers des réfugiés, n° 2444/19)

"Nous sommes sortis, accompagnés par Ben Gourion. Allon a répété sa question : "Que devons-nous faire avec la population palestinienne?"
Ben Gourion a levé sa main dans un geste qui voulait dire : Chassez-les"Yitzhak Rabin, version censurée des mémoires de Rabin, publiée dans le New York Times, 23 octobre 1979.

"Nous devons utiliser la terreur, les assassinats, l'intimidation, la confiscation des terres et l'arrêt de tous les services sociaux afin de débarrasser la Galilée de sa population Arabe ."
Ben Gourion, s'adressant à l'Etat Major en mai 1948 . Ben-Gurion, A Biography, de Michael Ben-Zohar, Delacorte, New York 1978

Description de Rabin au sujet de la conquête de Lydda après l'achèvement du plan Dalet. "Nous réduirons la population Arabe à une communauté de coupeurs de bois et de serveurs."
Uri Lubrani, conseiller spécial de Ben-Gourion aux Affaires Arabes, 1960. Tiré de "The Arabs in Israel" de Sabri Jiryas.

"La colonisation sioniste doit être exécutée contre la volonté de la population autochtone. C'est pourquoi cette colonisation doit continuer seulement sous la protection d'une puissance indépendante de la population locale, tel un Mur de Fer capable de résister à la pression de la population locale. Ceci est notre politique à l'égard des Arabes..."
Vladimir Jabotinsky, Le Mur de Fer, 1923.

"Une réconciliation volontaire avec les Arabes est hors de question, que ce soit maintenant ou dans le futur. Si vous souhaitez coloniser un pays dans lequel une population vit déjà, vous devez fournir une armée pour le pays ou trouver quelque riche personne ou bienfaiteur qui vous en fournirait. Sinon, abandonnez la colonisation, parce que sans une force armée, qui rendrait physiquement impossible toute tentative de détruire ou d'empêcher cette colonisation, la colonisation sera impossible, pas difficile, pas dangereuse, mais IMPOSSIBLE.Le Sionisme est une aventure coloniale et c'est pour cela qu'elle est dépendante d'une force armée. Il est important... de parler Hébreu, mais, malheureusesement, il est encore plus important d'être capable de tirer - ou bien je termine le jeu de la colonisation."
Vladimir Jabotinsky, Fondateur du Sionisme Révisionniste (précurseur du Likoud), The Iron Wall, 1923

"Il y en a qui croient que la population non-Juive, même dans un pourcentage élevé, à l'intérieur de nos frontières sera plus efficacement sous notre surveillance ; et il y en a qui croient le contraire, c.-à-d., qu'il est plus facile de surveiller les actions d'un voisin que celles d'un locataire. J'ai tendance à soutenir la dernière opinion et j'ai un argument complémentaire : … la nécessité de soutenir le caractère de l'Etat qui sera dorénavant Juif… avec une minorité non-Juive limitée à 15%.J'étais déjà arrivé à cette position fondamentale dès 1940 (et) c'est écrit dans mon journal."
Joseph Weitz, chef du Département de la colonisation de l'Agence Juive. Tiré de Israel : an Apartheid State - Uri Davis, p.5.

"Des villages Juifs ont été construits à la place des villages Arabes. Vous ne connaissez même pas le nom de ces villages et je ne vous le reproche pas, car les livres de géographie n 'existent plus. Et non seulement les livres, mais les villages n 'existent plus.Nahahal a remplacé Mahahul, le Kibbutz Gevat a remplacé Jibta, le Kibbutz Sarid a remplacé le Kibbutz de Hanifas et Kafr Yehoushua le Kibbutz de Tel Shamam. Il n'y a pas un seul endroit contruit dans ce pays qui n'a pas une ancienne population Arabe."
Moshe Dayan, Discours à Technion, Haifa, repris dans Haaretz, 4 Avril 1969.

En 1899, Davis Triestsch écrivait à Herzl : "Je vous suggère d'en arriver au programme de la "Grande Palestine" avant qu'il ne soit trop tard. Le "Programme de Bâle" doit contenir le mot "Grande Palestine" ou "Palestine et ses pays voisins" autrement cela n'a pas de sens. Vous ne pouvez pas faire venir 10 millions de Juifs dans un pays de 25'000 km2"."
La carte actuelle de la Palestine a été dessinée sous le Mandat britannique. Le peuple Juif possède une autre carte que les jeunes et les adultes doivent s'efforcer de mener à bien : celle du Nil à l'Euphrate."Ben Gurion

"La population doit se préparer à la guerre, mais il revient à l'armée israélienne de poursuivre le combat avec l'objectif ultime qui est la création de l'Empire Israélien."
Moshe Dayan (Ministre israélien de la Défense et des Affaires Etrangères), le 12 février 1952. Radio "Israel."

"La seule solution est Eretz Israël (Grand Israël) ou au moins Eretz Israël Ouest (toutes les terres à l'ouest du Jourdain), sans les Arabes. Il n'y a pas de place pour un compromis sur ce point. Nous ne devons pas laisser un seul village, une seule tribu."
Joseph Weitz, Directeur du Fond National Juif, l'agence Sioniste chargée d'acquérir les terres de Palestine, Circa 194. Machover Israca, 5 janvier 1973 p. 2.

"Entre nous soit dit, il doit être clair qu'il n'y a pas de place pour deux peuples dans ce pays. Nous n'atteindrons pas notre but si les Arabes sont dans ce petit pays. Il n'y a pas d'autre possibilité que de transférer les Arabes d'ici vers les pays voisins - tous. Pas un seul village, pas une seule tribu ne doit rester."
Joseph Weitz, chef du Département Colonisation de l'Agence Juive en 1940. Tiré de "A Solution to the Refugee Problem"

"Nous devons tout faire pour nous assurer qu'ils (les Palestiniens) ne reviendront pas." En rassurant ses copains Sionistes que les Palestiniens ne reviendraient jamais dans leurs maisons, il disait : "Les vieux mourront et les jeunes oublieront."
David Ben-Gourion, dans son journal, 18 Juillet 1948, cité dans le livre de Michael Bar Zohar : "Ben-Gourion : le Prophète Armé", Prentice-Hall, 1967, p. 157.

L'un des slogans les plus persistants et trompeurs du Sionisme a été inventé par Israel Zangwill, il y a près de 100 ans : La Palestine était "une terre sans peuple avec un peuple sans terre."Après avoir visité la Palestine en 1891, l'essayiste Hébreu Achad Ha-Am a commenté : "A l'étranger, nous sommes habitués à croire qu'Israël est presque vide; que rien n'y pousse et celui qui veut acheter de la terre peut aller là-bas et acheter les terres qu'il désire. En réalité, la situation n'est pas ainsi. Dans tout le pays, il est difficile de trouver une terre cultivable qui ne soit pas déjà cultivée.""Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n'y a personne à qui les rendre."
Golda Meir, 8 Mars 1969.

"Il n'y a jamais rien eu de tel puisque les Palestiniens n'ont jamais existé."
Golda Meir, Premier Ministre Israélien, 15 juin 1969"

...si les gens s'habituent à cette donnée et que nous soyons réellement obligés d'accepter le retour des réfugiés, il pourrait être difficile pour nous, quand nous serons confrontés à des hordes de plaignants, de convaincre le monde qu'ils ne vivaient pas tous sur le territoire israélien. Quoi qu'il arrive, il serait souhaitable de réduire au minimum leur nombre… sinon."
Arthur Lourie, responsable israélien, dans une lettre à Walter Eytan, directeur général du Ministère des Affaires Etrangères israélien (ISA FM 2564/22). D'après Benny Morris, "La Naissance du Problème des Réfugiés Palestiniens 1947-49", p. 297.

"C'est le devoir des leaders israéliens d'expliquer à l'opinion publique, clairement et courageusement, un certain nombre de faits qui ont été oubliés avec le temps. Le premier de ces faits est qu'il n'y a pas de Sionisme, de colonisation ou d'Etat Juif sans l'éviction des Arabes et l'expropriation de leurs terres."
Yoram Bar Porath, Yediot Ahronot, 14 Juillet 1972.

"Nous devons nous préparer à l'offensive. Notre but est d'écraser le Liban, la Transjordanie et la Syrie. Le point faible est le Liban, parce que le régime Musulman est artificiel et facile pour nous à destabiliser. Nous devons y établir un Etat Chrétien, puis nous écraserons la Légion Arabe, nous éliminerons la Transjordanie et la Syrie tombera. Ensuite nous bombarderons et prendrons Port Saïd, Alexandrie et le Sinaï."
David Ben-Gurion, Mai 1948, à l'Etat major général. Tiré de "Ben-Gurion, A Biography", par Michael Ben-Zohar, Delacorte, New York, 1978.

"Un Etat Chrétien devrait être établi (au Liban), avec sa frontière Sud sur le fleuve Litani. Nous ferons une alliance avec lui. Quand nous écraserons les forces de Légion Arabe et que nous bombarderons Amman, nous éliminerons aussi la Transjordanie, et puis la Syrie tombera. Si l'Egypte ose toujours continuer à se battre, nous bombarderons Port Said, Alexandrie et Le Caire… Et de cette façon, nous mettrons fin à la guerre et nous règlerons les comptes de nos ancêtres avec l'Egypte, l'Assyrie et Aram."
David Ben-Gurion, un des pères fondateurs d'Israel, a décrit les objectifs Sionistes en 1948

"Israël aurait dû exploiter la répression des manifestations en Chine, lorsque l'attention du monde s'est focalisée sur ce pays, pour mettre à exécution des expulsions massives parmi les Arabes des Territoires."
Benyamin Netanyahu, alors Député israélien au Ministère des Affaires étrangères, ancien Premier ministre d'Israël, s'exprimant devant des étudiants à l'Université de Bar Ilan, Tiré du journal Israélien "Hotam", 24 novembre 1989

"Chacun doit bouger, courir et s'emparer d'autant de collines qu'il est possible pour agrandir les colonies, parce que tout ce que l'on prendra maintenant restera à nous… Tout ce que nous ne prendrons pas leur restera."
Ariel Sharon, Ministre israélien des Affaires étrangères, s'exprimant lors d'un meeting des militants du parti d'extrême-droite Tsomet, Agence France Presse, 15 novembre 1998.

"A-t-on vu un seul peuple abandonner son territoire de sa propre volonté ? De la même façon, les Arabes de Palestine n'abandonneront pas leur souveraineté sans l'usage de la violence."
Vladimir Jabotinsky (fondateur et partisan des organizations terrorists Sionistes), cité par Maxime Rodinson dans "Peuple Juif ou Problème Juif" (Jewish People or Jewish Problem).

"Si j'étais un leader Arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C'est normal, nous avons pris leur pays. C'est vrai que Dieu nous l'a promis, mais en quoi cela les concerne ? Notre dieu n'est pas le leur. Il y a eu l'antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce de leur faute ? Ils ne voient qu'une seule chose : nous sommes venus et avons volé leur pays. Pourquoi devraient-ils l'accepter ?"
David Ben Gourion, le premier "Premier ministre israélien", cité par Nahum Goldmann dans Le Paradoxe Juif, p. 121.

"On peut mentir, dans l'intérêt de la Terre d'Israël"
Avishai Margalit, "The Violent Life of Yitzhak Shamir", The New York Review of Books, 5/14/92

"Lorsque nous aurons colonisé le pays, il ne restera plus aux Arabes que de tourner en rond comme des cafards drogués dans une bouteille."
Raphael Eitan, Chef d'Etat-Marjor des Forces de la Défense Israélienne, New York Times, 14 Avril 1983.

"Si nous avions pensé qu'au lieu de 200 morts palestiniens, 2.000 morts auraient mis fin au combat, nous aurions utilisé beaucoup plus de force…."
Premier Ministre Israélien, Ehud Barak, cité par Associated Press, 16 Novembre 2000.

"La thèse du danger d'un génocide qui nous menaçait en juin 67 et qu'Israël se battait pour son existence physique était seulement du bluff, créé et développé après la guerre."
Général israélien Matityahu Peled, Ha'aretz, 19 Mars 1972

"Nous déclarons ouvertement que les Arabes n'ont aucun droit de s'établir sur ne serait-ce un seul centimètre du Grand Israël… La force est l'unique chose qu'ils comprennent. Nous devons utiliser la force absolue jusqu'à ce que les Palestiniens viennent ramper devant nous."
Rafael Eitan, Chef d'Etat-Major des Forces de la Défense Israélienne - Gad Becker, Yediot Ahronot 13 Avril 1983, New York Times 14 Avril 1983.

"Il y a une énorme différence entre nous (Juifs) et nos ennemis. Pas seulement dans la capacité, mais dans la morale, la culture, le caractère sacré de la vie et la conscience. Ils sont nos voisins ici, mais c'est comme si, à une distance de quelques centaines de mètres, il y avait un peuple qui n'appartenait pas à notre continent, à notre monde, mais qui appartenait véritablement à une autre galaxie
Président israélien, Moshe Katsav. Jerusalem Post, 10 Mai 2001

"Les Palestiniens sont comme les crocodiles, plus vous leur donnez de viande, plus ils en veulent"
Ehud Barak, alors Premier Ministre israélien, 28 août 2000. Repris dans le Jerusalem Post le 30 août 2000

"(Les Palestiniens) sont des bêtes qui marchent sur deux jambes."
Menahem Begin, discours à la Knesset, cité dans Amnon Kapeliouk, "Begin and the Beasts". New Statesman, 25 juin 1982.

"Puisse le Nom Divin répandre le châtiment sur les têtes arabes, et faire égarer leur semence et les annihiler. Il est interdit d'avoir pitié d'eux. Nous devons leur lancer des missiles avec joie et les annihiler. Ils sont malfaisants et damnés."
Ovadia Yosef, grand rabbin sépharade, à l'occasion de la commémoration de le destruction du premier temple en 2001, cité par Ha'aretz, 12 Avril 2001

"Si l'Assemblée Générale devait voter par 121 voix contre une le retour aux frontières de l'armistice (frontières d'avant juin 1967), "Israël refuserait de se plier à cette décision."
Aba Eban, Ministre israélien des Affaires Etrangères. Tiré du New York Times, 19 juin 1967.

"Israël peut avoir le droit de mettre d'autres en jugement, mais certainement personne n'a le droit de mettre le peuple juif et l'Etat d'Israël en jugement"
Le Premier Ministre israélien, Ariel Sharon, 24 mars 2001, cité par BBC News Online.

"Parmi les phénomènes politiques les plus inquiétants de notre temps, il y a l'émergence, dans l'état nouvellement créé d'Israël, d'un Parti de la Liberté (Herut), un parti politique très proche, dans son organisation, sa méthode, sa philosophie politique et son appel social, des nazis et partis fascistes."
(Begin et Yitzhak Shamir qui étaient membres de ce parti sont devenus Premiers Ministres). Albert Einstein, Hanna Arendt et d'autres Juifs Américains célèbres, ont écrit dans le New York Times, pour protester contre la visite en Amérique de Begin, en décembre 1948.

"Nous devrons affronter la réalité qu'Israel n'est ni innocent, ni rédempteur. Et que lors de sa création et de son expansion; nous les Juifs, avons créé ce dont nous avons souffert historiquement; une population de réfugiés dans une Diaspora."
Martin Buber, Philosophe Juif, s'adressant au Premier Ministre Ben Gurion sur le caractère moral de l'Etat d'Israel en faisant référence aux réfugiés Arabes en Mars 1949

"Quand nous (disciples du Judaïsme prophétique) sommes retournés en Palestine… la majorité des Juifs ont préféré apprendre d'Hitler plutôt que de nous."
Martin Buber, à un public de New York, Jewish Newsletter, 2 Juin 1958.

"Le pouvoir légal d'Hitler était basé sur le "Décret de Loi", qui était voté tout à fait légalement par le Reichstag et qui permettait au Fuhrer et à ses représentants, en langage simple, de faire ce qu'ils voulaient, ou en langage juridique, de publier des arrêtés ayant pouvoir de Loi. Exactement le même type de loi votée par la Knesset (le Parlement Israélien) juste après la conquête de 1967, accordant au gouverneur israélien et à ses représentants le pouvoir d'Hitler, qu'ils utilisent d'une façon Hitlérienne."
Dr. Israel Shahak, Président de la Ligue israélienne pour les Droits de l'Homme et civiques, et survivant du camp de concentration de Bergen Belsen, commentant les règles d'urgence de l'armée israélienne suite à la Guerre de 1967. Palestine, vol. 12, Decembre 1983. "Si nous devions admettre des réclamations suite aux conquêtes de milliers d'années, le monde entier serait sens dessus dessous."Lord Sydenham, Hansard, Chambre des Lords, 21 Juin 1922.

ism-france.org
BASTA

Partager

vendredi, août 18, 2006

Tes Larmes sont tes Armes!


Pourquoi tu pleures Libanais ?
Pourquoi tu pleures Palestinien ?
Parce que tu as peur ?
Non ! Pour que mes larmes !
Arrosent la terrePourvue qu’il pleuve
La terre sent la mort
Le sang l’odeur de la guerre
Oui la terre a si soif
La terre exhale une odeur
De sang et de chair
La Mort rode autour de nous
A chaque heure et pire encore
Elle arrache des êtres très chers
On ne connaît pas le bonheur,
On vit dans la crainte, le remord et la peur
Nos rêves sont volés par les fous pugnaces
Assoiffés de vengeances et de guerres
Qui massacrent les humains froidement !
Et les bombardements fusent de partout
Démolissent nos villages et nos villes.
Des innocents écrasés sous les décombres
De leurs maisons, mon Dieu!
Comme elle estmonstrueuse cette guerre!
Ces enragés tuent et anéantissent
Des enfants aux visages apeurés
Comme des petits chatons
Et même des hommes de Paix
Sont massacrés aveuglément
Histoire de prouver au monde entier qu’ils sont forts
Ces rapaces n'ont aucun humanisme!
Aucune dignité, ils tuent, tuent des hommes
des femmes, des vieillards, des enfants sans pitié
Le plus fort c’est Dieu !
Le Maître du Monde
Celui qui saura les châtier, un jour au Crépuscule
Le ciel changera de couleur
Le jour deviendra la nuit
Et le vent sera chaud, l’herbe sera sèche
La terre exhalera une odeur
Une odeur de chair
Pourquoi tu pleures Libanais ?
Pourquoi tu pleures palestinien ?
Parce que tu as peur ?
Non ! Pour que mes larmes !
Arrosent la terre
Pourvue qu’il pleuve
La terre sent la mort
Le sang l’odeur de la guerre
Oui la terre a si soif
Les larmes coulent, ils arrosent
La terre qui a si soif de
Paix!
Nassima Chérifpalestine-info.cc
casafree.com/modules/xcgal/albums/userpics/19498/normal_palestino.jpg

Partager

Le cessez-le-feu doit tenir


Le cessez-le-feu réclamé par le Conseil de sécurité des Nations unies dans sa résolution 1701 a été mis en place le 14 août. Il demeure cependant fragile. Des milliers de civils tentent de retourner chez eux en espérant que le conflit ne va pas reprendre. Israël et le Hezbollah (Parti de Dieu) doivent l’un et l’autre faire en sorte que l’assistance humanitaire dont la population civile du Liban a besoin d’urgence puisse être fournie sans ingérence.

La communauté internationale doit veiller à ce que l’aide humanitaire dont le Liban a si cruellement besoin soit organisée et distribuée. Les civils font depuis trop longtemps les frais de ce conflit.Une enquête internationale doit par ailleurs être menée sans délai sur les graves atteintes au droit international humanitaire qui ont été commises par les deux camps, afin que les responsables de ces agissements répondent de leurs actes.Que pouvez-vous faire?

Agir immédiatement!1. Demandez que tous les objecteurs de conscience emprisonnés soient relâchés
Veuillez écrire aux autorités israéliennes et demandez que tous les objecteurs de conscience emprisonnés soient relâchés immédiatement et sans condition. Emprisonnés pour avoir refusé de participer aux attaques, les objecteurs de conscience israéliens regroupent les pacifistes, les opposants à la politique israélienne dans les territoires occupés, ainsi que tous ceux qui ne veulent pas participer au conflit avec le Liban.2. Informez les gens autour de vous sur ce conflit

Nous allons continuer à publier des informations et à lancer des actions sur ce conflit sur www.amnesty.org, n’hésitez pas à créer des liens vers nos pages.http://web.amnesty.org/pages/lebanonisrael-index-fra

Partager

jeudi, août 17, 2006

Le Messie américain est prêt pour une nouvelle croisade

Bush critiqué à Washingto...
La politique américaine au Moyen-Orient est de plus en plus critiquée aux États-Unis, une vingtaine d'anciens diplomates et militaires ayant appelé ...

Coup d’arrêt pour «la gue...
Jeudi, un juge fédéral américain a ordonné l’arrêt immédiat du programme secret de surveillance intérieure mené par l'Agence nationale de sécurité. ...

Les Bush, une si puissant...
La famille Bush, c'est bien sûr du pétrole et du pouvoir. C'est aussi et surtout un fantastique tissu de relations aux ...

Les mensonges du libérali...
"Le libéralisme, c'est plus de choix et des meilleurs prix pour le consommateur"FAUX: Selon le dogme libéral lui-même, le libéralisme ...

Partager

La fin du droit international ?

On l’a souligné, depuis le 11-Septembre, un débat agite les responsables politiques :
dans la guerre contre le terrorisme, dans l’affrontement entre « la civilisation » et « la barbarie », le droit international, le droithumanitaire, peuvent-ils s’appliquer ?
Le président George W. Bush a instauré une nouvelle catégorie, celle d’« ennemis combattants », qui ne sont pas justifiables des procédures légales, et que l’on peut enfermer à Guantanamo, voire torturer, au nom de la défense de « la civilisation ».
La sixième guerre israélo-arabe, qui se déroule au Liban, et qui est (provisoirement ?) suspendue, a fourni une nouvelle occasion aux partisans de ces théories de défendre leur point de vue.
John Podhoretz, un des théoriciens néoconservateurs américains, s’interroge dans un article du New York Post du 25 juillet :
« Est-ce que les démocratieslibérales n’ont pas évolué à un point où elles ne peuvent plus mener de guerres efficaces à cause du niveau de leurs préoccupations humanitaires pour les autres... ? »
Et il poursuit :
« Et si notre erreur tactique en Irak était que nous n’avions pas tué assez de sunnites au début de notre intervention pour les intimider et leur faire tellement peur de nous qu’ils accepteraient n’importe quoi ?
Est-ce que ce n’est pas la survie des hommes sunnites entre 15 et 35 ans qui est la raison de l’insurrection et la cause fondamentale de la violence confessionnelle actuelle ? »
Tuer tous les hommes entre 15 et 35 ans, c’est ce que les milices serbes ont fait à Srebrenica...class=spip>Podhoretz de poursuivre : « Qu’en serait-il si Israël avait toutes les capacités d’atteindre ses objectifs, mais ne pouvait se déployer sans contrainte contre un ennemi plus dangereux, avec moins de scrupules et de principes, plus barbare même que les monstrueux leaders de l’Intifada... »
Et il conclut :
« Est-ce que c’est un terrifiant paradoxe de l’art de la guerre au XXIe siècle ?
Si Israël et les Etats-Unis ne peuvent être défaits militairement au sens conventionnel, est-ce que nos ennemis ont découvert un nouveau moyen de gagner ?
Est-ce qu’ils ne cherchent pas la victoire à traversnotre démoralisation seulement, en nous mettant au défi d’atteindre leur niveau de barbarie et en sachant que nous ne le ferons pas ? (...)
Serait-il possible que la grandeur morale de notre civilisation - son étonnante attention à la valeur de l’individu - ne mette pas en cause aussi l’avenir de notre civilisation ? »
Ce raisonnement terrifiant, on aurait tort de le croire confiné à quelques cercles isolés.
Certes, il est avant tout porté aux Etats-Unis par le courant néoconservateur.
Ainsi, le professeur de droit à Harvard Alan Dershowitz, un défenseur acharné de toute action israélienne, explique-t-il que « le droit international et ceux qui l’administrent devraient comprendre que les vieilles règles » ne s’appliquent pas à cette guerre sans précédent contre unennemi brutal et fanatique et que « les lois de la guerre et les règles de morale doivent s’adapter à ces réalités » [1].
Par ailleurs, Michael Rubin appelle tranquillement le gouvernement américain à revoir sa politique de refus d’assassinat des dirigeants politiques [2]. Voici bien longtemps qu’Israël n’existerait plus s’il ne réagissait pas avec démesure, affirme Claude Lanzmann, dans Le Monde du 4 août, reprenant l’argument développé par Bernard-Henri Lévy (voir « Droit humanitaire ».
Tous les deux semblent ignorer que même les « guerres justes » sont contraintes par des lois internationales.
Ou plutôt, ils ne l’ignorent pas, mais pensent qu’elles ne peuvent s’appliquer qu’aux « civilisés ». On retrouve là l’argumentation qui prévalait à l’époque de la colonisationtriomphante.
En 1898, Heinrich von Treischke, un expert en sciences politiques, soutenait ce qui, pour nombre de ses contemporains, apparaissait comme une banalité : « Le droit international ne devient que des phrases si l’on veut également en appliquer les principes aux peuples barbares. Pour punir une tribu nègre, il faut brûler ses villages, on n’accomplira rien sans faire d’exemple de la sorte. Si, dans des cas semblables, l’empire allemand appliquait le droit international, ce ne serait pas de l’humanité ou de la justice, mais une faiblesse honteuse [3]. »
La balle dum-dum fut inventée à la fin du XIXe siècle ; elle causait des blessures particulièrement graves. En 1897, la convention internationale de La Haye adoptée par les Etats « civilisés » la bannissait ; elle fut réservée à « la chasse au grosgibier et aux guerres coloniales ».
Pour les « barbares » d’aujourd’hui, pour l’essentiel des Arabes, on peut user de bombardements massifs, indiscriminés, de bombes à fragmentation, ils ne comprennent pas un autre langage...
Ces visions d’un droit international qui ne s’appliquerait que de manière sélective ne sont pas simplement une extraordinaire régression de la pensée et de la morale.
Elles discréditent tout le discours sur les droits humains dont l’Occident prétend se faire le champion et renforce ceux-là même que nous prétendons combattre...
Il est donc important de ne pas laisser les crimes commis au Liban impunis, et l’appel de Jean-Claude Lefort, député (PCF), et de Jean Paul Boré, vice-président (PCF) du conseil régional Languedoc-Roussillon, à porter ces crimes devant la Cour pénaleinternationale, devrait recevoir un large écho [4].
Alain Gresh Le mercredi 16 août 2006
Notes
[1] Cité par Norman Finkelstein, « Should Alan Dershowitz Target Himself for Assassination ? », Counterpunch, 12-13 août 2006. [2] « Why the US government should consider assassination », National Review, 11 août 2006. [3] Sven Lindqvist, Exterminez toutes ces brutes, Le Serpent à plumes, 1998 [4] L’Humanité, 14 août 2006. Amir-Peretz, criminel de guerre, 6 août 2006
Source
e-torpedo.net

LISTE NOIRE

Partager

A mon âge


Je me demande encore
comment
tout est l'impossible,
ou vraisemblablement
tout reste possible.
J'ai bien peur
de l'ânerie,
de la cochonnerie
ainsi de vacheries,
et de commanderies,

J'ai peur de la bêtise.

J'ai des espoirs aussi,
sans désespoir aucun
assis,
debout je reste.

Souvent,
il m'en coûte de vivre,
Un coquelicot me souffle
qu'il coûterait
encore plus
de mourir.

Je suis las sur le toit,
couché,
à travers toi.

Je t'attends.
Viens !
Liberté,
je te prends entièrement
sans faux semblants


Pat- Amiko
rougesvifs.free.fr/images/revolte.jpg
La Poésie

Partager

Liban

Des dizaines de volontaire s'affairaient jeudi pour nettoyer la plage de Ramlet el-Bayda près de BeyrouthLe port de Byblos au Liban ...
.BEYROUTH (AP) - Son prestige était sorti déjà grandementrenforcé de la guerre. Aujourd'hui, le Hezbollah, renouant avec son action sociale traditionnelle, ...
Hussein Haj Hassan est l'un des quatorze députés du Hezbollah élus au printemps 2005 au parlement libanais. Il précise les positions ...
lefigaro.fr (avec AFP, AP). Publié le 17 août 2006 - Actualisé le 17 août 2006 : 08h39Des soldats libanais quittent leur ...
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a rejeté mardi la résolution du Conseil de sécurité exigeant une suspension de son enrichissement d'ici ...
De l'échec militaire à la manœuvre politique Le résolution franco-américain présenté au conseil de sécurité de l'ONU, il y a déjà ...
De l'échec militaire à la manœuvre politique Le résolution franco-américain présenté au conseil de sécurité de l'ONU, il y a déjà ...
Des soldats libanais près de Baalbeck; Le gouvernement de Beyrouth a approuvé le plan de déploiement à partir de jeudi de ...
Droit de réponse à « Israël, sentinelle de notre liberté » de Mischaël MODRIKAMEN paru dans la très mal nommée « Libre Belgique ». On reconnaît ...

Partager

Le Hezbollah s'attaque à la reconstruction du Liban


BEYROUTH - Son prestige était sorti déjà grandementrenforcé de la guerre. Aujourd'hui, le Hezbollah, renouant avec son action sociale traditionnelle, s'attaque à la reconstruction du Liban, dans laquelle il compte bien jouer un rôle central.
Quelques heures à peine après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu lundi après 34 jours de combats contre Israël, le leader du parti de Dieu, Cheikh Hassan Nasrallah, apparaissait à la télévision pour promettre d'aider les Libanais à reconstruire, s'engageant également à financer loyers et achats de meubles.


Mercredi, des centaines de personnes faisaient donc la queue dans un centre d'enregistrement de fortune du Hezbollah dans un lycée de la banlieue de Beyrouth, déposant leur dossier de demande d'aide auprès des "fonctionnaires" du mouvement chiite.
Dans l'est et le sud du Liban, tout comme dans Dahiyeh, banlieue-sudchiite de la capitale, des dizaines de milliers de personnes sont rentrées chez elles, pour retrouver des maisons endommagées, voire totalement détruites par les combats. D'après Hassan Nasrallah, au moins 15.000 logements ont été touchés pendant la guerre.
Les programmes sociaux et l'aide aux démunis ne sont pas une nouveauté pour le Hezbollah: financé par l'Iran, il a depuis des années pallié les manques du gouvernement libanais, ses réseaux de soutien jouant un rôle central dans la reconnaissance et la fidélité de la population chiite envers le parti de Dieu.
Aujourd'hui, Hassan Nasrallah n'explique pas comment l'aide à la reconstruction sera financée. Mais Téhéran, ravi des succès des miliciens libanais, aurait largement mis la main au portefeuille pour ce programme.
Mercredi, à Haret Hreik, bastion du Hezbollah en banlieue sud de la capitale libanaise, Salim Kenaan effectue le parcours administratif des aspirants à l'aide du partichiite. Un panneau indique "dégâts", un autre "destruction". Il donne son nom et ses coordonnées à l'homme assis sous le panneau "destruction", qui lui promet: "nous allons bientôt vous contacter". "Ma maison a été totalement détruite. Après avoir entendu le discours de Cheikh Nasrallah, j'ai commencé à chercher un appartement", explique Salim Kenaan.
A Tyr, port du Sud-Liban particulièrement bombardé par Israël, le commandant régional du Hezbollah, Nabil Kaouk, promet lui aussi des compensations à ceux qui ont tout perdu. "Nous voulons ramener le Sud-Liban à sa vraie vie, le reconstruire mieux qu'il n'était avant la guerre", lance le religieux au turban blanc.
D'après lui, il faudra au moins un an aux Libanais pour reconstruire leurs maisons détruites. Et pendant ce laps de temps, affirme-t-il, le Hezbollah devrait payer les loyers de ceux qui ont perdu leur logement jusqu'à ce que les travaux soient achevés. Des compensations directes, sans passerpar le gouvernement.
Le responsable du Hezbollah qui gère le centre d'enregistrement de Haret Hreik et requiert l'anonymat, fait état d'un dispositif similaire pour ceux dont la maison a été totalement détruite, soit une somme équivalant à un an de loyer plus le financement de nouveaux meubles. Ceux dont le domicile n'est qu'endommagé effectueront les travaux eux-mêmes et recevront ensuite de l'argent, ou bien le Hezbollah leur enverra directement des ouvriers.
Mercredi, à Dahiyeh, des centaines de personnes s'employaient à nettoyer les rues et déblayer les gravats. Certaines zones étaient totalement bouclées par le Hezbollah, par crainte des pillages, et seuls les résidents y étaient autorisés, après délivrance d'un laissez-passer spécial par le parti de Dieu.
Ahmed al-Mileeji, Palestinien de 67 ans habitant Haret Hreik depuis 1979, est ressorti satisfait du bureau d'enregistrement du Hezbollah, avec la promesse depouvoir dans un an récupérer l'appartement dont il détient le titre de propriété. Pourtant, ce qui était son domicile a disparu, proche qu'il était des locaux d'Al-Manar, la chaîne de télévision du Hezbollah, dans un secteur particulièrement touché.
Mais, affirme le responsable du Hezbollah en charge du centre d'enregistrement, tous les bâtiments détruits seront reconstruits à l'identique. "Nous utiliserons les mêmes plans. Nous leur rendrons leurs appartements, mais ce sera des appartements neufs".

Yahoo! Actualités
BASTA

Partager

Le Liban a encore besoin de résistance

Hussein Haj Hassan est l'un des quatorze députés du Hezbollah élus au printemps 2005 au parlement libanais. Il précise les positions du Parti de Dieu sur le désarmement et sa relation à Israël.

La résolution 1701 des Nations unies demande que le gouvernement libanais étende son autorité sur l'ensemble de son territoire et qu'aucune autre autorité que la sienne ne s'y exerce. Le Hezbollah est-il prêt à retirer ses combattants de la zone tampon qui va de la frontière libano-israélienne au fleuve Litani ?
-Il n'y a pas de relation entre le déploiement de l'armée et le retrait de la résistance. L'armée peut se déployer librement dans la région frontalière. Elle sera bien reçue. Elle ne rencontrera aucun obstacle. L'essentiel, c'est que la résistance soit présente dans la région et que l'armée puisse s'y déployer sans aucun inconvénient.

La résolution stipule que le Hezbollah doit désarmer...
-Nous discutons actuellement de cette question, et nous allons continuer à en discuter au sein du gouvernement. Il s'agit d'une question intérieure libanaise. Maintenant, j'aimerais juste poser une question. Pourquoi parle-t-on toujours de désarmer la résistance ? On ferait mieux de penser à comment défendre notre pays qui a toujours été agressé par Israël.

Vos combattants pourraient-ils être intégrés dans l'armée libanaise ?
-C'est une possibilité dont on doit discuter.

Des ministres de la majorité parlementaire vous demandent avec insistance d'abandonner votre arsenal. Qu'allez-vous faire ?
-C'est leur opinion, et ils peuvent penser ce qu'ils veulent, mais ils devraient être un peu moraux. Les fermes de Chebaa sont toujours occupées, les prisonniers ne sont pas revenus, nous n'avons pas les cartes des mines dans le sud. Il y a aussi l'armée israélienne qui est toujours sur le terrain, et les combattants résistent encore. Et ils posent la question du désarmement ! Vous croyez que c'est moral ? Est-ce que lorsque le gouvernement de Vichy était à Paris, on parlait de désarmer la résistance française ?

Quelle confiance accordez-vous à la Force intérimaire des Nations unies (Finul) au Liban ?
-Nous nous fions aux actes. Pendant des années, la Finul n'a rien pu faire et n'a même pas pu défendre ses propres soldats tués au Liban. Nous espérons une Finul renforcée qui puisse arrêter les agressions israéliennes. Mais il faut qu'elle soit active. J'entends par-là qu'elle défende le Liban, pas Israël, et qu'elle ne fasse rien avec Israël.

Pensez-vous que les hostilités soient réellement finies ?
-Je l'espère. Mais si les Israéliens recommencent à tuer nos civils, nous répliquerons.

Comment allez-vous financer l'aide que vous avez promise aux déplacés ?
-Ne vous en faites pas. Nous avons tous les moyens nécessaires. Nous sommes bien aimés par notre population, et nous avons beaucoup d'amis. L'Iran, si vous voulez, entre autres, mais si la France veut aussi nous aider un peu, pourquoi pas ?

Que pensez-vous du rôle de la France pendant ce conflit ?
-La France a mal commencé, et elle a fini moyen. Au début, elle était avec les Israéliens, et, après, elle s'est rendue compte que ce qu'ils faisaient était atroce. Plus largement, je pense qu'il n'existe rien, aujourd'hui, que l'on puisse qualifier de «politique de la France dans le monde arabe». Où est la politique française en Palestine, en Arabie Saoudite, en Egypte, en Irak, en Algérie ou au Maroc ?
Depuis plusieurs semaines, au Liban, nous voyons beaucoup votre ministre des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy. Il va, il vient. Mais il n'a pas de politique. Il ne peut rien faire sans les Américains, et les Américains ne donnent rien. Ni aux Français ni aux autres. J'aimerais que la France redevienne ce qu'elle était avant, un pays de premier plan.

QUOTIDIEN : Jeudi 17 août 2006
Liberation

Partager

mercredi, août 16, 2006

Israël, cavalier de l’Apocalypse...


Droit de réponse à « Israël, sentinelle de notre liberté » de Mischaël MODRIKAMEN paru dans la très mal nommée « Libre Belgique ».

On reconnaît la qualité d’un penseur à la qualité de sa dialectique et à l’usage qu’il fait des faits. Et force est de constater que monsieur Modrikamen use et abuse de la reductio ad hitlerum, la plus piètre des rhétoriques. On dénombre dans son texte prés de dix occurrences du terme « nazi », seul ou accompagné... Cette tactique polémique, plutôt triviale, vise à disqualifier, à exclure une personne, une organisation, un pays, du « champ politique », par la comparaison intempestive à un personnage répulsif du passé, tout en évitant un débat de fond avec ceux-ci. Ou sur ceux-ci. Et pourtant cette rhétorique est comme une mise en abyme, de la politique Israélienne de ces soixante dernières années.Comme un schème d’intelligibilité.

Voici un Etat qui bafoue toutes les lois internationales, car Israël est au dessus des lois, au point ou l’ONU n’a plus de raisons d’être aujourd’hui, et ce depuis bientôt cinquante ans ; qui qualifie tout ce qui lui résiste de terroriste en s’arrogeant le droit de vie et de mort à son encontre ; qui porte le terrorisme d’Etat à son paroxysme sous le regard bienveillant d’une « communauté internationale » fantomatique. Et qui se prétend aujourd’hui le bouclier et le modèle de la « civilisation occidentale » (sic), rien de moins. Mais là où monsieur Modrikamen dit juste c’est qu’aujourd’hui Israël fait effectivement le « sale travail », elle en a l’habitude voyez la Palestine, car ces obus sanctifiés par de rabbins israéliens produisent bien chaos et désolation en terre libanaise (meurtres de civils, destruction de l’infrastructure du pays, marée noire en méditerranée...). Ont-ils oublié ces rabbins, les propos du prophète Samuel sur ce roi tant attendu qui finira par leur manger la laine sur le dos... Ces « mains sales » cependant ne servent nullement à la défense d’une quelconque civilisation judéo-chrétienne (existe-t-elle seulement ?). Et très peu les intérêts d’Israël, qu’ils soient à moyen ou à long terme, cette guerre ne lui est en rien bénéfique. Sans parler des juifs de la diaspora, c’est-à-dire la majorité... Et si l’ennemi d’Israël est l’Iran, pourquoi Israël ne s’en prend-il pas à son ennemi directement ? Deux cents têtes nucléaires qui pointent sur Téhéran, n’est ce pas assez ? Ces « mains tachées de sang » sont plus prosaïquement l’instrument, « les petites mains » supplétives des volontés de puissance américaines au Proche-Orient, c’est-à-dire, tout à la fois « petit gendarme » et contremaître du « Nouveau Moyen-Orient » souhaité par les faucons de Washington . Ce « Nouveau Moyen-Orient » est le dernier avatar des aventures coloniales du XIXème siècle, un jeu de domino qui jusqu’ici a tourné au fiasco dans la région. Ainsi par « Israël a le droit de se défendre », il faut entendre « a le devoir de défendre son maître ». Tout cela est bien moins épique que la lutte à mort contre « l’axe du mal », la magie du verbe a aussi ses limites... Et son maître en a bien besoin, lui totalement empêtré en Irak. Car le conflit israélo-libanais est en même temps une diversion visant à faire oublier le fiasco irakien (l’inénarrable « guerre contre le terrorisme » des néo-conservateurs) et une guerre par procuration contre l’Iran et la Syrie, ce qui ne manquera pas, croit-on bizarrement à Washington, de retourner la situation en Irak. Mais à Washington on n’a pas fini de croire ! D’où l’obligation de résultat, de retour sur investissement, dans cette guerre au Liban, coûte que coûte et le permis de tuer octroyé, vaille que vaille, et le temps qui faudra, par le grand frère américain, qui décide de qui est dans « l’axe du bien » et qui ne l’est pas. Aussi quelle « disproportion » y a-t-il ? « Si tu regardes longtemps un abîme, l’abîme regarde en toi » disait Nietzsche. Car qui n’avance pas recule, même au bord du précipice, n’est-ce pas monsieur Modrikamen ?... Le malheur est qu’Israël partage avec son maître un rapport déréalisé au monde. Ainsi qualifier des mouvements de résistance d’ « islamistes » ou de « terroristes » pour pouvoir invoquer un vaste complot mondial et aussitôt sonner le tocsin pour la civilisation occidentale en attendant le prochain attentat est épuisant de sottise. Et cela fait près de cinq ans que cela dure. Les cerveaux aliénés et enfiévrés d’experts en tous genres sont trop aveuglés par leur propre aveuglement et l’arrogance qui va avec pour s’en apercevoir. Cette vision du monde n’a de cesse pourtant de renforcer continuellement ces mêmes forces de résistance, notamment en les agrégeant en un front du refus. Rien n’illustre mieux ce décalage face au réel que la stratégie de guerre technologique qu’Israël partage également avec son maître. Jusqu’ici avec les mêmes résultats désastreux ! D’où l’obligation d’opération terrestre et de ranger le « zéro mort » aux oubliettes, car « la réalité, c’est ce qui fait mal quand on éteint l’ordinateur. » Mais la folie d’Israël et de son maître, comme toute les folies, est communicative. On a vite fait de passer du statut de naufragé à celui de naufrageur. Ainsi depuis peu, un pays est en ligne de mire. La « communauté internationale » à la sensibilité à géométrie variable, comme on le sait, a fait son choix. Cela avait été l’Irak, il y a peu ; aujourd’hui c’est l’Iran. Car le pays le plus menacé aujourd’hui, ce n’est pas Israël, c’est l’Iran. Si les discours excessifs sont en Iran, les armes de destruction massive sont en Israël. Allez savoir pourquoi, à l’ONU, on préfère les discours. Brossons le contexte : des mouvements de troupes U.S aux frontières (Irak, Afghanistan...), des ogives nucléaires pointées sur son territoire et une des plus grandes réserves d’hydrocarbure de la planète... Un interdit pourtant : l’impossibilité de se munir tant en nucléaire civil qu’en nucléaire militaire, traité de non-prolifération oblige. En un mot, se résoudre à devenir une seconde Arabie Saoudite, chiite certes, mais docile, heureuse... et américaine, comme il se doit. L’Iran ne s’y résout pas ! On est au pays de Mossadegh... Mais l’Iran est un très gros morceaux, on y entre pas comme dans un moulin : gigantesque territoire, population importante (70 millions d’habitants) niveau culturel élevé (75% de personnes alphabétisées), influence sur ses coreligionnaires chiites de l’extérieur... Cela réclame des moyens importants, en infanterie notamment, puisque les guerres ne se gagnent plus par les cieux. Les Etats-Unis sont embourbés en Irak, Israël est très peu peuplée et très occupée... Aussi voit-on apparaître en Europe, ici et là, la rhétorique du « choc des civilisations » et toutes ces billevesées : Nous l’Occident etc. Il s’agit de préparer les opinions publiques, de chauffer les foules, bientôt il va y avoir du sport... Car ce discours de l’irréductibilité des cultures, insidieux, lancinant et dans toutes les têtes, ne nous y trompons pas, équivaut à répondre à cette si belle annonce, de la beauté de la mort : Cherchons désespérément un troisième cavaliers de l’Apocalypse, pour en finir... L’Europe est-elle prête pour une folie à trois ? Parce que, monsieur Modrikamen, sans nul doute, lui l’est...
Jamal Es samri
YABASTA

BASTA

Partager

Israël doit être jugé !

Les crimes de guerre commis au Liban doivent être jugés par la Cour pénale internationale !
Citoyennes et Citoyens du monde, attachés aux valeurs universelles qui fondent la civilisation et au respect absolu de la Charte de Nations unies ainsi qu’à d’autres Conventions internationales qui énoncent les principes majeurs qui doivent impérativement être respectés par tous les Etats de la planète sous peine d’un recul tragique des droits humains, nous exprimons notre vive condamnation contre les crimes perpétués par l’armée israélienne à Cana, qui ont entraîné la mort volontaire de dizaines de civils libanais, en particulier d’enfants et de bébés.


Ces crimes, qualifiables de « crimes de guerre », ne peuvent et ne doivent pas rester impunis pas plus que d’autres qui se révéleraient. Il en va du respect de la justice humaine sur cette planète et de l’avenir des relations internationales.
Citoyennes et Citoyens du monde, nous considérons comme un devoir et un droit imprescriptibles de traduire les responsables de ces crimes, en particulier le Premier ministre israélien, M. Ehud Olmert, devant la Cour pénale internationale absolument qualifiée pour en juger.
La Cour pénale internationale peut être saisie de diverses manières et non pas seulement sur décision du Conseil de sécurité de l’ONU. En particulier, le Procureur de la Cour pénale internationale peut en décider sur la base et au vu des plaintes déposées qui lui sont transmises.
Estimant que les autres voies de saisine de la Cour pénale internationale se révèlent actuellement bouchées du fait d’un blocage prévisible de la part de certaines grandes puissances et de l’impossibilité pour le Liban de la faire actuellement, alors qu’il n’est pas partie du traité instituant cette Cour, nous décidons de prendre fermement le relais des défaillances des institutions actuelles et de rassembler, au niveau mondial, toutes celles et tous ceux qui ont à cœur et veulent défendre la justice et le droit mais aussi porter un coup d’arrêt aux politiques de force aveugle et brutale en les sanctionnant.
Cet « Appel de Paris » est lancé à travers le monde. Il se veut rassembleur de toutes les individualités et sensibilités respectueuses des droits humains et décidées à apporter leur contribution à leur pleine réalisation sur terre.
Pour que l’avenir ne répète à l’infini pas ce triste et insupportable passé, qui s’est déroulé à Cana mais aussi à Gaza, la Cour pénale internationale doit être saisie et doit juger.
Nos signatures valent plaintes. Elles seront déposées et transmises au Procureur de la Cour dès que leur nombre sera significatif pour que notre démarche citoyenne soit efficace.
Il y a urgence. Sans attendre nous décidons de former une chaîne humaine sur les cinq continents pour exiger justice et réparation. Justice et droit pour le Proche-Orient !
Jean Claude Lefort ( Député )
publié le mercredi 16 août 2006

PS : Cet Appel sera traduit en 10 langues. Il est suggéré de le reproduire et de le faire circuler le plus largement possible sous forme papier ou électronique. Les signatures, avec les noms, prénoms, coordonnées, titres de chaque signataire et le pays d’origine de chacune et chacun sont nécessaires.
Elles doivent être rassemblées à l’adresse électronique suivante : solidariteliban@orange.fr
Un site Internet global sera ouvert et porté à la connaissance de tous. Des sites nationaux peuvent aussi voir le jour. Chacun s’organisera comme il souhaitera. Un maximum d’initiatives individuelles ou collectives s’impose pour aboutir.

Partager

mardi, août 15, 2006

Damas critique les plans américains pour le Proche-Orient

Le président syrien Bachar al Assad a affirmé que la "victoire" du Hezbollah contre Israël avait mis à mal le projet des Etats-Unis de remodeler le Proche-Orient.
Son discours a amené le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier à annuler sa visite prévue le jour même en Syrie.
Lors d'une allocution devant l'Union des journalistes syriens, Assad a estimé que le Proche-Orient ne connaîtrait pas la paix à court terme et en a fait porter la responsabilité aux Etats-Unis et à Israël.


"Leur 'nouveau Proche-Orient', basé sur la soumission et l'humiliation, le déni des droits et de l'identité, est devenu une illusion", a affirmé le président syrien, faisant référence au projet des Etats-Unis de participer au façonnement d'un nouveau Proche-Orient démocratique.
"Il est évident qu'après six ans de cette administration américaine, la paix n'existe pas et elle n'existera pas dans un avenir proche", a-t-il ajouté.
Assad a salué la résistance du Hezbollah lors des cinq semaines de la guerre du Liban et a jugé que, du fait de l'action du mouvement, Israël réfléchirait à deux fois avant de mener à nouveau une "politique terroriste" dans la région.

L'IRAN SE FELICITE DE LA "VICTOIRE" DU HEZBOLLAH
Il a aussi affirmé qu'Israël devait rendre les territoires arabes occupés depuis 1967 sous peine de connaître une nouvellepériode d'instabilité.
"Les responsables israéliens (...) se trouvent à un croisement historique. Soit ils font un pas en direction de la paix et cèdent leurs droits, soit ils devront affronter une instabilité constante jusqu'à ce que les générations futures viennent régler la question."
La Syrie, dont le plateau du Golan est occupé depuis 1967 par Israël, est l'un des principaux soutiens du Hezbollah.
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a qualifié le discours du président syrien de "contribution négative" et il a annulé une visite en Syrie prévue dans la journée.
"Le discours prononcé aujourd'hui par le président syrien Assad est une contribution négative qui ne se justifie en rien compte tenu des défis et des possibilités actuels au Proche-Orient", dit Steinmeier dans un communiqué publié à Berlin par son ministère.class=Loupe>L'autre parrain du Hezbollah, l'Iran, s'est également félicité mardi de la "victoire" du Hezbollah.
"Cette guerre a montré que toute nation qui se place entre les mains de Dieu et combat pour ses droits remportera assurément la victoire", a déclaré le président Mahmoud Ahmadinejad à Ardebil dans le nord-ouest du pays.
"La Grande-Bretagne et l'Amérique sont les principaux alliés du régime sioniste dans son offensive au Liban et devraient offrir des compensations au Liban pour les dommages causés", a-t-il déclaré dans un discours diffusé à la télévision.
"Ces gouvernements devraient répondre de leurs crimes au Liban", a-t-il ajouté.

Lexpress

Partager

SALUT D'AMOUR

A tout animal qui mange ou tire sur sa propre espèce
A chaque chasseur en 4x4 avec fusil à lunette monté à l'arrière
A chaque tireur d'élite ou ninja de Forces spéciales
A chaque redneek botté avec pitbull et fusil a canon scié
A chaque membre des forces de l'ordre avec chiens dressés pour traquer et tuer
A chaque flic ou indic en civil ou agent secret avec holster rempli de mort
A chaque serviteur du peuple tirant sur le peuple ou visant un malfaiteur en fuite pour tuer
A chaque guarde civil de tout pays gardien des citoyens avec menottes et carabines
A chaque garde frontière devant n'importe quel Check point Charley de n'importe quel côté de n'importe quel Mur deBerlin de Bamboo ou Totilla Curtain
A chaque motard CRS d'élite patrouille fédérale en pantalon de cheval fait sur mesure casque en plastique cravate lacet
A chaque voiture de patrouille avec fusil à pompe sirènes hurlantes chaque blindé anti-émeute avec lance-à-eau et matraques prêtes à servir
A tout pilote d'élite avec missile laser et napalm plein les ailes
A chaque commandant au sol donnant la bénédiction aux bombardiers qui décollent
A n'importe quel Département d'Etat de n'importe quelle superpuissance marchande d'armes vendant aux deux côtés de n'importe quel conflit à la foisA n'importe quel nationaliste extrêmiste de quelque nation que ce soit dans n'importe quel monde tiers est ouest nord sud
Qui tue pour sa nation chérie
A n'importe quel prophète poète enflammé armé de fusils de symboles ou de rhétorique
A chaque propagateur de la foi et de la raison de la lumière spirituelle par laforce des armes
A chaque instrument attitré de la légitime puissance publique de n'importe quel pouvoir d'état
A tous et à chacun qui tuent tuent tuent encore et toujours au nom de la paixJe lève - seul et unique salut possible! - mon doigt majeur.
-------------------------------------------
Lawrence Ferlinghetti (Traduction de Patrick Hutchinson) / La République des Lettres
republique-des-lettres.fr
ramage.typepad.com/photos/ramage/pouvoir.jpg

Partager

Des sources américaines parlent de 400 soldats sionistes tués et de plus de 200 tanks Mirkava détruits dans la sixième guerre

Un rapport diplomatique américain dévoile lefait que les Sionistes ont perdu, dans les affrontements avec le Hezbollah, du 12 juillet jusqu’au 7 août 2006, 343 soldats et ont eu 617 blessés. En ajoutant les pertes qui ont suivi cette date, le nombre de soldats tués a atteint les 400.Le rapport, venant de diplomates se trouvant au Liban en relation avec des collègues dans l’Entité sioniste et diffusé par les médias, dit que le nombre de tanks « Mirkava » brûlés au Liban et dans les positions militaires visées est arrivé à 118. 46 tanks ont été endommagés, difficile à les remettre au travail. De plus, 96 transporteurs, jeeps et bulldozers ont aussi été brûlés.Et avec les pertes des derniers jours, le nombre de tanks brûlés et endommagés a dépassé les 200 tanks.Les forces de l’occupation israélienne positionnées sur le front ont consommé 90% de leurs munitions. La direction s’est trouvée obliger d’ouvrir les magasins fermés depuis plus d’une dizaine d’années.Le véritable nombre desoldats sionistes, répandus au nord des territoires palestiniens occupés en 48, est estimé à 40 mille soldats dont 15 mille réservistes, ajoute le rapport.Il dévoile aussi qu’après la première semaine de toutes ces opérations aériennes et terrestres sionistes, et suite aux combats des Maron Al-Ras et Bent Djbail, les Etats-Unis ont fourni à l’Entité sioniste non seulement des bombes intelligentes, mais de plus, des bombes silencieuses. Ces bombes ont été utilisées dans la banlieue sud de la capitale libanaise Beyrouth. Pire encore, des pilotes américains ont participé à conduire les chasseurs F16 en bombardant la banlieue et partout au Liban.

Des experts et des soldats américains de différents niveaux ont participé dans quelques combats, affirmele rapport. Plusieurs d’entre eux ont trouvé la mort sur les confins de Bint Djbail et Aytiroun et leurs corps ont été transportés à leurs familles en prétendant qu’ils sont mort en Irak ! La direction américaine dans la région du Moyen-Orient se trouve obligée de les retirer du front.L’armée sioniste a rejoint les armées arabes depuis le 9 août 2006, estime le rapport. Elle n’a plus le prestige qu’elle avait. Elle n’est plus la force sur laquelle les Etats-Unis peuvent compter.En résumé, le gouvernement Olmert a perdu la guerre ; le Liban, via le Hezbollah, a gagné. Il faut désormais traiter avec ces réalités avec objectivité.De son côté, le journal hébreu Maariv prétend que dans la guerre, qui a duré 34 jours, seulement 115 soldats sionistes sont morts, en plus de 41 colons. 4228 roquettes Katioucha sont tombées sur les colonies sionistes des territoires palestiniens occupés en 1948.Et en ce qui concerne les pertes économiques, elles ontatteint, dans le domaine de la production seulement, environ 4.3 milliards de shekels (environ un milliard de dollars). Le ministère des finances de l’Entité sioniste estime le total des pertes à 23 milliards de shekels dont 12 milliards pour les coûts. Et 5 pour les pertes directes et indirectes.

Aug 15, 2006
palestine-info.cc
BASTA

Partager

dimanche, août 13, 2006

Notes les plus récentes

Le Député Georges Galloway sur SKY NEWS A VOIR ABSOLUMENT VIDEO / Galloway on Israel and lebanon 06/08/2006 Interview du Député ...
a guerre au Liban est un "échec total pour le régime sioniste", a déclaré dimanche le porte-parole de la diplomatie iranienne, ...
Considérant qu'aucun cessez-le-feu n'est encore entré en vigueur qui puisse entraver son offensive contre le Hezbollah, Israël mène depuis samedi dans ...
Reuters L'armée israélienne a annoncé qu'un de ses hélicoptères avait été abattu samedi par le Hezbollah au dessus du Sud-Liban.C'est la ...
Le leader du groupe islamiste, Cheikh Hassan Nasrallah, a toutefois affirmé qu'il continuera le combat jusqu'au retrait des troupes de ...
Les foules de Beyrouth, qui exigeaient l’an dernier une révolution du Cèdre, « les premières pousses de la démocratie » soi-disant plantées par ...
Oui, nous sommes fiers de vous, Monsieur le "Présidente". Nous avons besoin, chez nous, des CHAVEZ pour purifier nos pays de ...
Le vice-président du groupe Juif « B’nai Brith Canada », monsieur Frank Dimant, demande au gouvernement Harper d’interdire les manifs pro-Hezbollah dans ...
©2006 - Fares Garabat, SyrieEhoud Olmert, criminel de guerreAmir Peretz, criminel de guerre BEYROUTH - L'armée israélienne semble avoir bombardé délibérément des ...
Exposition A partir du 11août 2006 Tous les jours à partir de 17 h CIUP-Maison du Liban 9 E Bd Jourdan ...
En parallèle avec les pourparlers tenus à New York, Le Conseil des droits de l´homme de l´ONU a condamné majoritairement ...
Le Hezbollah aurait déjà détruit au moins une division de blindés sur les sept dont dispose Tsahal. Ces pertes ont compromis ...
Raids israéliens dans le sud et le nord du Liban BEYROUTH (AP) - L'aviation israélienne a visé plusieurs cibles au cours ...
© Radio Chine Internationale 2006-08-12 18:18:13 cri Au moins 15 civils d'un village au Liban sud ont été tués au cours ...
TYR - Les forces israéliennes ont effectué leur poussé la plus profonde au Liban, progressant vers le fleuve Litani. Avec des ...

Partager

La guerre au Liban est un "échec total" pour Israël, dit Téhéran

La guerre au Liban est un "échec total pour le régime sioniste", a déclaré dimanche le porte-parole de la diplomatie iranienne, Hamid Reza Assefi, dans son point de presse hebdomadaire.

"Après un mois de guerre, le régime sioniste a subi un échec total et le mouvement de la résistance libanaise et le Hezbollah ont obtenu une victoire totale", a déclaré M. Assefi.
Outre ses pertes humaines, militaires et économiques, "le régime sioniste (...) est totalement isolé sur le plan international", a dit le porte-parole.
"Le mythe de l'invincibilité du régime sioniste a été détruit et la haine contre ce régime est à son apogée", a-t-il ajouté.
M. Assefi a ensuite expliqué que l'Iran, tout en jugeant "non équilibrée" la résolution 1701 des Nations unies, était "satisfait" de la demande d'arrêt des hostilités.
"L'échec des Etats-Unis et d'Israël à imposer totalement leurs points de vue dans la résolution constitue une victoire pour le peuple et le gouvernement libanais", a-t-il encore dit.
L'Iran avait initialement jugé, avant l'adoption de la résolution, qu'elle "servait plutôt les intérêts" de l'Etat hébreu. Il avait ensuite rectifié le tir après son adoption en la qualifiant de "nouvel échec" pour Israël.
La résolution 1701 appelle à la cessation des hostilités au Liban entre les forces israéliennes et du Hezbollah libanais.
Le texte prévoit que le Liban et la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), dont les effectifs passeront de 2.000 actuellement à 15.000 hommes, déploient leurs forces ensemble dans le sud du Liban, et qu'Israël en retire parallèlement ses forces.
Le Hezbollah, soutenu par l'Iran, s'est engagé à respecter toute cessation des hostilités négociée par l'Onu et à ne pas faire obstacle aux décisions du gouvernement libanais, a déclaré samedi son chef, Hassan Nasrallah.
M. Assefi a également affirmé que l'Iran était hostile au désarmement du Hezbollah.
"Le gouvernement libanais l'a rejeté. Tant qu'il y aura occupation, il y aura résistance. Israël ne peut pas occuper une terre et dire que les Libanais et le Hezbollah n'ont pas le droit de résister. La demande de désarmement du Hezbollah est illogique", a déclaré M. Assefi.

13.08.06 12h59
© Le Monde.fr


La guerre au Liban est un...la guerre au Liban est un "échec total pour le régime sioniste", a déclaré dimanche le porte-parole de la diplomatie iranienne, ...

Derniers tirs ?
Considérant qu'aucun cessez-le-feu n'est encore entré en vigueur qui puisse entraver son offensive contre le Hezbollah, Israël mène depuis samedi dans ...

Un hélicoptère israélien ...Reuters L'armée israélienne a annoncé qu'un de ses hélicoptères avait été abattu samedi par le Hezbollah au dessus du Sud-Liban.C'est la ...

Partager