samedi, janvier 06, 2007

Somalie : des secours pour un pays en guerre

© Unicef HQ06-2273 Brendan Bannon
Une mère et son enfant, près de la frontière kenyo-somalienne.
Le point sur l’aide apportée ces derniers jours par les agences onusiennes.
OCHA annonçait en début de semaine que le gouvernement de transition somalien et les forces éthiopiennes avaient consolidé leur contrôle du pays et de la capitale Mogadiscio (port, aéroport, bâtiments de gouvernement) même si des segments de la population restaient lourdement armés. La violence et les inondations de ces derniers mois ont provoqué d’importants déplacements de personnes. Le relatif apaisement du conflit et la décrue dans les vallées de la Juba et de la Shabelle permettent un meilleur accès des secours au centre et au sud du pays. Une interdiction de circuler avait été posée par les autorités le 25 décembre, mais cette interdiction a été par la suite levée pour les vols humanitaires de telle sorte que le 31, l’Unicef a pu transporter par avion 3,5 tonnes de secours non alimentaires à Jowhar. Les 24 et 25 décembre, le PAM, pour sa part, avait pu délivrer 28 tonnes de nourriture jusqu’au district d’Afmadow, destinées aux populations affectées par les inondations. Par la suite, pendant l’interdiction des vols aériens, l’amélioration de la qualité des routes avait permis au PAM de distribuer 1 200 tonnes de nourriture pour 61 000 personnes.
Assainissement pour les villages ayant été inondés
Les inondations ont entraîné une détérioration des conditions d’hygiène. Aujourd’hui les gens retournent dans des villages encore boueux, où l’eau stagnante a contaminé les latrines et où de nombreuses maisons se sont écroulées. L’Unicef et ses partenaires interviennent dans le domaine de l’eau et l’assainissement dans la vallée de la Juba, en distribuant des tablettes de purification d’eau, du savon, du chlore et en faisant de la formation à l’hygiène. Pour la période à venir, la répartition des tâches entre agences a donné le leadership à l’Unicef sur les questions d’eau et d’assainissement, mais aussi d’éducation et de nutrition. En ce moment, l’OMS assure pour sa part un soutien aux hôpitaux des principales zones affectées par le conflit en fournissant des kits d’urgence et de premiers secours, des médicaments et du matériel médical.
4 janvier 2007 / Unicef /
6.1.07 12:23
© Unicef HQ96-1186 Giacomo PirozziUne mère attendant de pouvoir faire vacciner son enfant dans un centre de santé en Somalie. Unicef ...

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vendredi, janvier 05, 2007

Bilan militaire de l’année 2006 : l’impuissance de la force

L’administration Bush et les États membres de sa Coalition ont oublié à leur dépends une vérité d’évidence : on peut vaincre des États, pas des peuples. Au cours de l’année écoulée, les armées les mieux dotées du monde ont été tenues en échec du Liban à l’Afghanistan, en passant par l’Irak, par des va-nus-pieds.
par Viktor Litovkine/ Mondialisation , Le 5 janvier 2007 / Réseau Voltaire

L’un des événements les plus marquants de l’année 2006 aura été, dans le domaine militaire, la défaite de la coalition dirigée par les Etats-Unis en Irak, l’échec de l’armée israélienne au Liban et le retour des Talibans en Afghanistan malgré la présence de 20 000 hommes des forces de l’OTAN.
C’est quelque chose d’incroyable. Des détachements de semi maquisards, armés tout au plus de kalachnikovs, de lance-grenades et d’explosifs entassés dans un véhicule ou enroulés à la ceinture de kamikazes remportent des guerres face à des armées régulières, équipées d’un matériel dernier cri et de hautes technologies. C’est-à-dire de systèmes satellitaires complexes de communication et de commandement, de viseurs à infrarouges, de stations radars détectant tout ce qui bouge, et même des objets immobiles et des personnes isolées, de moyens de lutte électronique. De blindés ultramodernes, de chasseurs, de bombardiers et de missiles de croisière… De tout ce qu’ont su créer les grands constructeurs de la fin du XXe et du début du XXIe siècle, dotés de la pensée militaire la plus pointue, maîtrisant l’art de la tactique et des opérations, nourris de l’expérience et de la sagesse des guerres précédentes. Des guerres sont perdues par des armées dans lesquelles servent des professionnels hautement qualifiés, dont la préparation et la formation ont coûté des sommes astronomiques.
C’est même incroyable : des troupes pour lesquelles on dépense chaque année plus d’un demi trillion de dollars - autant que pour toutes les autres forces armées du monde réunies - ne peuvent rien contre des moudjahiddines dont les armes ne représentent pas plus de cinquante dollars par personne. Comment cela se fait-il ? Essayons d’y voir clair.
Quand on leur pose la question sacramentale de « l’inutilité de la force », les chercheurs commencent par dire, et c’est leur principal argument, que toutes les armées régulières modernes sont faites pour se battre contre des armées analogues et des États. Mais pas pour s’opposer à des francs-tireurs, qu’on les appelle terroristes, moudjahiddines, combattants ou insurgés. Souvent, de plus, tous ces résistants n’ont pas de centre unique de commandement. Ils agissent par petits groupes qui n’ont aucun lien entre eux. Ils opèrent parfois avec l’aide de la population locale qui a de la sympathie pour eux et les soutient totalement. C’est d’ailleurs en son sein qu’ils recrutent, le paysan ou l’ouvrier, le jour, devenant un combattant de la résistance la nuit. Ces gens ne vont pas à l’engagement avec de grosses unités bien organisées et armées, ils privilégient l’embuscade, se planquent dans les coins, attaquant des colonnes en mouvement, lors des moments de repos de petites unités. Et se font sauter dans les rues et sur les places des villes occupées.
Cette tactique repose sur un principe simple : l’attaque, un tir nourri et meurtrier et un retrait immédiat. En ordre dispersé. Qui faut-il chercher et où, qui faut-il poursuivre, on n’y comprend rien. C’est la tactique qu’a adoptée le Hezbollah. C’est ainsi qu’agissent les moudjahiddines afghans, les hommes des Talibans, les autres groupes terroristes, y compris en Tchétchénie.
Les théoriciens de la guerre ont même un terme pour désigner ce type d’opérations. Ils parlent de « guerre asymétrique ». Mais ils ne savent toujours pas comment la faire.
On peut vaincre n’importe quelle armée régulière, vaincre n’importe quel État, surtout si les forces sont inégales : l’armée états-unienne du début du XXIe siècle contre l’armée de Saddam, dont la modernisation s’était arrêtée au milieu du XXe siècle et qui était épuisée par des décennies de sanctions économiques. Mais il est impossible de vaincre un peuple, qu’il soit sunnite, chiite, kurde ou autre. Même si, à l’intérieur du pays, ces peuples ou ces clans nationaux se déchirent. Parce qu’arrive le moment où ils s’unissent pour combattre l’agresseur. Même s’ils n’ont pas toujours conscience d’être unis par un même but.
Tel a d’ailleurs été le cas en Afghanistan, où des tribus ennemies depuis des siècles se sont retrouvées d’un coup unies dans la lutte contre les troupes soviétiques. Elles agissent aujourd’hui ensemble ou séparément, par clan, par communauté, contre les troupes de l’OTAN. Même si cette lutte revêt également un caractère sporadique, inorganisé, lorsque telles ou telles unités de la coalition sous commandement de l’OTAN commencent à les agacer un peu trop, se mêlent de changer un ordre des choses établi au fil des siècles, veulent leur imposer un concept tel que la démocratie à l’occidentale. Le peuple a déjà sa propre démocratie qui veut que tous les membres de la tribu se soumettent sans broncher à un chef unique, soient prêts à donner leur vie pour lui, pour les traditions léguées par les ancêtres.
Qu’on le veuille ou non, des phrases de Lénine à moitié oubliées aujourd’hui reviennent en mémoire : « on ne vaincra jamais un peuple dont les ouvriers et les paysans ont, pour la plupart d’entre eux, compris, senti et vu qu’ils défendaient le pouvoir des Soviets qui est le leur ». Enlevez les mots « pouvoir des Soviets », remplacez les par « religion », « valeurs nationales, traditions populaires », « mode de vie séculaire » et vous verrez que Lénine, hélas, avait raison. Hélas pour ceux qui ne veulent pas tenir compte d’évidences plutôt banales. Ce reproche concerne pleinement l’administration états-unienne actuelle.
Les amis des États-Unis (dont Moscou) ont averti George Bush que la guerre contre l’Irak, d’autant plus sous un faux prétexte, pouvait se révéler une aventure aux conséquences difficilement calculables. Il ne les a pas écoutés. Voilà maintenant que les recommandations de la commission James Baker ne le satisfont pas et que la défaite du Parti républicain lors des élections au Congrès ne l’a pour l’instant incité à aucune conclusion radicale, alors qu’en Irak, le nombre des soldats états-uniens tués se rapproche très vite du seuil funeste de trois mille. Et le départ des États-uniens de ce pays, qu’il ait lieu l’an prochain ou dans trois ou quatre ans, ne peut que conduire à un nouveau chaos selon Sergueï Rogov, directeur de l’Institut des États-Unis et du Canada près l’Académie des sciences de Russie. Non plus au Proche-Orient, mais bien au-delà…
L’impuissance de la force d’un des super-États ou de la coalition des États qui se rapprochent de ce statut, à qui font défaut le sens de la mesure et de la responsabilité politique envers leurs propres citoyens et les citoyens des autres pays, se transforme en catastrophe générale. C’est l’une des tristes conclusions de l’année 2006.
Viktor Litovkine est commentateur militaire de l’Agence RIA Novosti.

5.1.07 22:43

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mercredi, janvier 03, 2007

La peine de mort contre Saddam Hussein, pierre angulaire de la haine

Le président des Etats-Unis a déclaré que la pendaison de Saddam Hussein serait une « pierre angulaire ».Ce sera un pas en avant décisif sur la grand route de la justice, de la liberté et de la démocratie en Irak. Il s’agit d’une imposture, identique aux mensonges avec lesquels Georges Bush a motivé la guerre d’agression contre l’Irak en 2003.
Cette guerre a déjà provoqué le massacre de milliers d’innocents – plus de 650.000 - et provoque chaque jour d’autres centaines de victimes. Ce qui aurait dû être le lit de la démocratie dans le monde musulman – l’Irak sauvé par les armées étasuniennes du joug d’une tyrannie impitoyable- est un lac de sang. Au dessus de ce lac pendra le cadavre de Saddam Hussein : un spectacle exaltant pour un ex-gouverneur du Texas qui n’a jamais accordé de grâce à un seul condamné à mort.
Mondialisation.ca, Le 2 janvier 2007 / par Danilo Zolo / Il manifesto

Il s’agit d’une imposture parce que ce n’est pas le peuple irakien, ni une cour légitime, nationale ou internationale, qui ont décidé la condamnation à mort du raïs. La sentence a été émise par un Tribunal spécial, promulgué en décembre 2003 par les forces anglo-étasuniennes occupantes. Sur le plan formel, le pouvoir qui a institué ce tribunal a été le gouvernement provisoire de l’Irak c’est-à-dire, de fait, le gouverneur militaire étasunien Paul Bremer. Personne ne peut penser que le Gouvernement provisoire, qui n’avait aucune autorité législative et ne disposait pas de sources de financement autonomes, ait été le pouvoir réel qui a lancé le Tribunal. C’est donc une puissance occupante, les Etats-Unis d’Amérique, qui ont voulu l’institution d’un tribunal spécial pour mettre sous procès les représentants du régime vaincu. Les juges du tribunal ont en majorité été désignés par le Gouvernement provisoire, entraînés par des experts étasuniens et soumis à un contrôle politique étroit. Même le Statut du tribunal a été rédigé par des juristes étasuniens. Et le pouvoir qui a voulu, organisé et financé le tribunal a été un pouvoir conquis en une guerre d’agression qui a violé et la Charte des Nations Unies, et le droit international général. Les Conventions de Genève n’attribuent certes pas à une puissance occupante le pouvoir de créer des tribunaux pénaux pour juger les dirigeants du régime déposé. Il s’est donc agi d’un tribunal dépourvu de légalité internationale, de légitimité politique et d’un minimum d’autonomie.
On doit ajouter que le Tribunal spécial a exercé sa juridiction sur la base de formes de délit –les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité- qui n’étaient pas prévus par le droit irakien, et qui n’ont été introduites dans le Statut qu’aux fins de permettre l’accusation et la condamnation à mort de l’ex-dictateur. En outre, les droits de la défense ont été gravement limités et on a même violé le principe nulla culpa sine judicio, qui exige une rigoureuse présomption d’innocence en faveur des accusés. L’ex-dictateur est toujours détenu en un lieu secret par les milices étasuniennes qui l’ont capturé et soumis à de lourds interrogatoires, proches de la torture. De plus, le Statut du Tribunal prévoit que la cour puisse se prononcer sur une éventuelle agression décidée par le régime baathiste contre un pays arabe, par exemple le Koweït, et exclut implicitement sa compétence à juger de crimes d’agression commis contre des pays non arabes. Cette disposition a été conçue par les rédacteurs étasuniens du Statut pour éviter que le tribunal n’enquête sur la guerre d’agression que l’Irak avait déchaîné dans les années 1980-1988 contre l’Iran, pays de religion musulmane mais non arabe. La raison en est très simple : les Etats-Unis ont soutenu sur le plan économique, militaire et diplomatique cette agression, qui a causé pas moins de 800 mille morts. En outre, les Etats-Unis ont été de fait complices de Saddam Hussein en ne dénonçant pas certains crimes gravissimes commis par les troupes irakiennes : les attaques faites avec des armes chimiques contre la population iranienne. Il s’agissait donc d’empêcher que la défense de Saddam Hussein fasse usage de l’argument tu quoque, juridiquement et politiquement embarrassant pour les sponsors du Tribunal.
Les Etats-Unis ont monté un procès contre Saddam Hussein qui radicalise la logique de la stigmatisation et de la vengeance de rançon. L’anomie juridique (absence de lois, NDT), le vide de pouvoir légitime et le déchaînement de violence provoqués par la guerre sont tels que la condamnation à mort de l’ex-dictateur irakien se réduit à une utilisation propagandiste de la justice qui n’a comme unique objectif que celui de déshumaniser l’image de l’ennemi et de l’exécuter pour en faire un trophée de démonstration de sa propre supériorité morale.
Mais répandre le sang de Saddam Hussein n’offrira aucune contribution à la pacification et à la démocratisation de l’Irak. Ce sera une pierre angulaire le long de la voie de la haine, de la violence et de la terreur qui finira par rejoindre aussi ceux qui ont impitoyablement pratiqué la « justice des vainqueurs ».
*Danilo Zolo est professeur de droit international à Florence, il a été professeur associé d’université anglaises et étasuniennes, et auteur de nombreux ouvrages de droit international ; il est le coordinateur du site Jura Gentium(http://www.tsd.unifi.it/juragentium/it/index.htm ) Edition de vendredi 29 décembre 2006 de il manifesto
http://www.ilmanifesto.it/Quotidiano-archivio/29-Dicembre-2006/art6.html
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mardi, janvier 02, 2007

Saddam : Un de pendu.

Saddam, déchu, a été exécuté à l’aube après avoir été hâtivement condamné. Ce n’est que justice, bien qu’une peine d’emprisonnement à vie eût été plus appropriée du point de vue de ceux qui, comme moi, sont opposés à la peine de mort.


En voilà un de pendu. Il a été condamné pour avoir fait exécuter près de 150 Chiites à Doudjaïl au temps de sa splendeur. La pseudo coalition américaine, menée par George W. Bush, est directement responsable de plus de 650.000 morts en Irak, Chiites et Sunnites, hommes, femmes, et enfants. Et il n’est pas inquiété, par aucune juridiction du monde. Alors, à l’aune de quoi décrète-t-on que quelqu’un mérite la condamnation suprême ? Sûrement pas au nombre des gens qu’il a fait mourir, sinon Bush aurait été pendu avant Saddam.
Blair, à lui tout seul, en a aussi fait tuer des milliers. Ça ne l’empêche pas de rentrer tous les soirs voir Chérie, et de n’avoir aucun remords. Lui, comme Bush, ont pour eux la conviction que les crimes qu’ils commettent n’en sont pas. Et Olmert, avec ses crimes envers les Palestiniens et les Libanais ?
Le monde accepte tout cela comme si c’était donné à certains de pouvoir impunément tuer au nom de la morale en vigueur, et en plus d’être loué par une partie de leur opinion. C’est aussi donné à certains pays d’avoir la bombe atomique, mais gare à ceux qui veulent l’acquérir. Au nom de quoi auraient-il ce droit ?
Deux poids, deux mesures. On pend Saddam, mais d’autres grands criminels en col blanc ne sont pas inquiétés, bien au contraire. Si tous les hommes étaient égaux, si tous les chefs politiques étaient égaux, si tous les pays étaient égaux, et bien Saddam se balancerait au bout d’une corde en bonne compagnie, avec des Présidents aujourd’hui au-dessus de tout soupçon, drapés dans leur honorabilité qui abuse de moins en moins de gens.
Ne rêvons pas, il y a peu de chances que les chefs politiques « honorables » des pays « honorables » finissent un jour au bout d’une corde. Saddam a payé pour ses crimes, et aussi pour son statut peu honorable. Mis au ban du club des Présidents honorables, victime de la machination du 11 Septembre, des vraies fausses armes de destruction massive, de la collusion avec Al-Qaéda, Saddam est mort. Il n’y a pas d’égalité dans ce monde, et encore moins de justice, car il n’est pas le seul à mériter l’enfer. Maintenant qu’il y est, il n’a plus qu’à attendre la ribambelle de pourris qui iront un jour le rejoindre.

02-01-2007 / YABASTA

2.1.07 21:34 / BASTA

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lundi, janvier 01, 2007

Bonne Année 2007 !!!


BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2007
A TOUS CEUX QUI LUTTENT !

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
Je veux que vous me l’appreniez vous-même.
Vous et moi, nous ne sommes pas des parts de marché,
mais des esprits et des corps tremblants de vie.
Que tous le sachent.Je voudrais une année de feu et de lumière,
où il fasse chaud vivre le même monde que vous,
et que cette chaleur fasse fondre ces cœurs gelés,
et que cette lumière venue de la rencontre des humains
éclaire l’obscurité jusqu’à l’horizon.
Je voudrais une année où la peur de l’autre
et la haine de l’étranger,
ces deux faces du même monstre,
se racornissent, se calcinent à notre flamme.
Je voudrais une annéedont notre mémoire puisse avoir soif tranquille.
Cette année encore, je vous parle.
Parlons-nous,dépouillés des oripeaux du pouvoir et de la méfiance,
heureux, dans la nudité des sentiments.

http://20six.fr/basta/cat/196469/0


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