vendredi, novembre 10, 2006

Beit Hanoun : le conflit subi par les enfants

© Reuters/Salem
Jeune palestinien regardant une maison détruite par les bombardements à Beit Hanoun au nord de Gaza.
7 novembre 2006 Unicef

Le regain de violence a Gaza a tué 14 mineurs palestiniens en près d'une semaine. Les bombardements du 8 novembre, alors que les tanks israéliens se retiraient de Beit Hanoun, ont été particulièrement meurtriers.
La reprise de la violence dans la bande de Gaza rend la situation des civils particulièrement préoccupante et en particulier celle des enfants. En une semaine, le conflit a coûté la vie à une cinquantaine de Palestiniens, dont la moitié étaient civils. 18 Palestiniens de plus ont été tués dans les bombardements menés alors que les tanks istraéliens quittaient Beit Hanoun le 8 novembre avant l'aube, faisant ainsi monter à 68 le nombre de morts estimé.« La situation dans le nord de Gaza, et en particulier à Beit Hanoun, est très sérieuse et s'aggrave, avait indiqué un peu plus tôt dans la semaine Dan Rohrmann, représentant de l’Unicef dans les Territoires occupés. Un nombre exceptionnel d’enfants ont été tués en cinq jours. Tanks, bombardements, destruction de maisons, combats de rue... Les enfants sont effrayés par tout ce qui se passe, y compris lorsque des membres de leurs familles sont retenus hors du foyer ».
Deux fois plus d'enfants tués en 2006 qu'en 2005
Plus de 350 personnes ont été blessées dans cette nouvelle incursion à Gaza et 14 enfants ont été tués. Depuis le début de l’année 2006, plus de 100 enfants sont morts dans le conflit israélo-palestinien, plus du double du total de l’année dernière. La ville de Beit Hanoun, avec une population d’environ 35 000 personnes (plus de la moitié est mineure), a été encerclée et reste sous couvre-feu. La partie ouest de la ville est privée d’électricité et de services d’eau, pénalisant ainsi 10 000 personnes. Depuis le 1er novembre, les denrées alimentaires s'épuisent progressivement car les marchés et les magasins ne peuvent pas renouveler leurs stocks. En même temps, les organisations d‘aide ont été privées d’accès à certaines des zones les plus démunies. Dan Rohrmann ajoute : « La santé est un problème majeur. Les gens n’ont pas accès aux moyens de santé de base à cause du couvre-feu, du manque de personnel de santé et du manque de médicaments. Ils ont peur de quitter leurs maisons pour aller jusqu’aux centres de santé ». Pour faire face à cette crise humanitaire, l’Unicef a travaillé en étroite collaboration avec des partenaires comme l’Agence des Nations unies pour les secours et la reconstruction, le Programme alimentaire mondial et le Comité international de la croix-rouge/croissant rouge. Les agences partenaires fournissent des vivres et de l’eau, et ont aidé à réparer les systèmes d’eau. L’Unicef a distribué des kits d’eau familiaux ainsi que des kits d’hygiène pour bébés. Ces secours sont particulièrement nécessaires à ceux qui n’ont pas accès à l’eau potable et aux familles avec des enfants en bas âge et vulnérables.
Pour Dan Rohrmann, "La priorité aujourd'hui est de stopper la violence et de garantir pour les Nations unies et les ONG un accès sans obstacles à Beit Hanoun pour apporter l'assistance décisive qui est nécessaire".
L'Unicef répète que la protection des civils dans de telles circonstances est une obligation du droit international.
Lire aussi le communiqué officiel du siège new-yorkais de l'Unicef
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jeudi, novembre 09, 2006

Appel urgent: La lutte des paysans pauvres d'Ouzioua au Maroc pour le droit aux biens publics


La marche rouge du 7 mai 2006 des paysans pauvres d’Ouzioua pour leurs droits à l’électrification,à l’eau potable, à l’eau d’irrigation et à l’exploitation des ressources naturelles autour du barrage Mokhtar Soussi a été suivie d’une répression judiciaire.
Comme son habitude, le régime marocain poursuit les militants de la société civile d’Ouzioua devant le tribunal de première instance à Taroudant. La première audience du 28 septembre 2006 a été reportée une première fois au 2 novembre 2006 puis une deuxième fois au 7 décembre 2006.
Les cinq militants poursuivis sont :
Aakik Driss, secrétaire général du syndicat des paysans pauvres. Amal Lahoucine, président de l’association Ifghelen. Chkib Boubker, vice président de l’association Atlas. Bouichou Mohamed, membre du conseil de la commune d’Ouzioua. Id bouichou Mohamed, paysan pauvre membre de l’association Atlas.
Les paysans pauvres continuent leur lutte.
Voici l’arrière-fond de cette lutte.
1- Vue générale sur la vallée du Souss
La rivière Souss constitue le cœur battant de la vallée située entre le Haut-Atlas et l’anti-Atlas au sud du Maroc. La rivière est d’une superficie de 3960 Km2.
La province de Taroudant (Aoulouz, Ouled Berhil et Taroudant) occupe 740 000 hectares . Les ressources forestières occupent 580 000 ha , et 200 000 ha de la superficie générale disponible à l’agriculture dont 100 000 ha irrigués par pompage.
La nappe phréatique est d’une valeur de 50 milliards de mètres cubes dont 8 milliards mètres cubes disponibles à l’exploitation par pompage.
Une démographie très importante de 90 personnes par km2 et 60 personnes par km2 à la campagne (la province de Taroudant compte 800 000 habitants).
Les ressources qu’offre l’environnement de la vallée du Souss donnent une idée pour le développement agricole de cette rivière. Mais le système d’irrigation par pompage d’une agriculture des agrumes basée sur l’exportation vers l’Europe depuis les années quarante du vingtième siècle et l’accélération de ce système vers un surpompage pendant les années soixante, provoquent les déséquilibres sociaux au niveau de l’exploitation des ressources naturelles de la vallée.
Le tableau suivant montre l’évolution de la culture d’agrumes dans la vallée :
Année 1940 1950 1955 1960 1976
Agrumes en hectare 100 2200 5300 10600 19000
Aujourd’hui, les agrumes occupent 12 000 hectares dans la région Ouled Behgil-Aoulouz seulement depuis l’an 2000.
2- Nécessité de la protection de la forêt d’arganiers
L’arganier a de multiples utilisations qui sont autant de sources de revenu :
l’alimentation du cheptel (bovins, caprins et camelins), le bois utilisé en menuiserie, en cuisine traditionnelle (fours) et en chauffages et l’huile, à double usage, alimentaire et cosmétique.
La fabrication de l’huile est réalisée par les femmes, entièrement manuellement, depuis la collecte, le concassage des fruits, le grillage et le broyage des amandes jusqu’au malaxage de la pâte dans un moulin en pierre.
La fabrication d’un litre d’huile par une femme demande au moins 16 heures, ce qui montre l’exploitation de la femme paysanne pour un revenu de 50 dirhams.
Les forêts d’arganier couvrent 400 000 ha dans la région de Taroudant, soit 56 % de l’arganeraie nationale. Elles occupent 74 % de la superficie forestière totale de la province
Taroudant produit 1830 tonnes d’huile d’argane par an, soit 53% de la production nationale.
Le revenu brut procuré par l’arganier est de 1,8 milliards de dh/an, soit 430 dh/ha/an, correspondant à plus de 2,2 millions de journées de travail.
Le classement de l’arganeraie en « réserve de la biosphère », la réorganisation de la recherche sur l’arganeraie et ses produits et l’utilisation des moyens modernes peuvent faire de l’arganeraie l’axe essentiel du développement à Taroudant.
La destruction de la forêt d’arganiers dans la plaine du Souss par l’implantation des agrumes et le surpompage d’une part et la malproduction de ses ressources par les paysans dans la montagne d’autre part provoque la dégradation du développement de la vallée.
(Lire à ce sujet Arganier (Histoire d’une destruction)
3- La situation des paysans pauvres à Ouzioua
Les deux barrages Aoulouz
et Mokhtar Soussi
sont construits dans la région d’Aouzioua, dans l’ l’Est de la province de Taroudant
Conséquences de la construction des barrages :
Les paysans pauvres vivent dans des conditions catastrophiques, après avoir perdu leurs terres et leurs ressources naturelles contre des indemnisations très faibles (trois dirhams seulement le mètre carré de terre irriguée et deux dirhams le mètre de terre bour (uniquement arrosée par la pluie) non-irriguée).
50% habitent dans la zone près du barrage, 10 douars de la commune Tisrass au barrage Aoulouz et sept douars de la commune Ouzioua au barrage Mokhtar Soussi, ils vivent dans les conditions très difficiles.
15% habitent dans la commune d’Aoulouz. 35% ont quitté la région vers Ouled Berhil et Taroudant.
Il a dans la zone d’Ouzioua 750 fermes d’une superficie qui varie de 10 à 500 hectares . Il y a 13 stations d’emballage (l’essentiel de la production est exporté
De 15 à 17 000 ouvriers agricoles sont au travail selon les saisons, 90 % d’entre eux se sont des femmes qui travaillent dans des conditions d’exploitation proches de l’esclavage : journées de 10 à 12 heures, salaire de 4 Euro par jour, pas de carte de travail, pas d’inscription dans la CNSS , pas d’indemnités familiales...
Entre 3500 et 4000 ouvières et ouvriers travaillent dans les stations d’emballages ; ils vivent dans les mêmes conditions que les ouvriers agricoles.
Par le surpompage qui épuise la nappe phréatique dans les grands domaines, le niveau de l’eau atteint plus 200 mètres ce qui rend impossible l’accès à la nappe pour les paysans pauvres, Ils se sont donc retrouvés obligés de vendre leurs terres et leur force de travail aux qrands propriétaires.
La nappe phéatique est endommagée par le surpompage dans les domaines des grands agriculeurs. Les agrumes consomment 25 fois plus d’eau que l’arganier,
Les deux barrages d’Ouzioua sont d’une importance stratégique pour le régime marocain, qui doit garantir la consommation d’eau aux grands propriétaires, qui font partie de la nomenklatura (ministres, députés, compradores, officiers supérieurs de l’armée et leurs femmes et enfants) .
Après avoir pris le contrôle de la plaine, ce capitalisme foncier agressif s’attaque désormais à la montagne, où les paysans pauvres sont à leur tour chassés par les cinq autres barrages implantés dans dans la province.
L’objectif est double : faire main basse sur les réserves d’eau et sur les forêts d’arganiers d’arganier ( plus de 500 mille hectares) pour transformer ces terres en champs de production d’agrumes et de primeurs pour l’exportation.
4- Conséquences de cette situation
La construction de ces deux barrages a eu des effets néfastes sur le développement de la région en général, et en particulier sur la vie des paysans pauvres.
La politique agricole de l’État marocain dans la vallée du Souss depuis les années quarante du vingtième siècle qui tend vers l’accélération de l’exploitation de la nappe phréatique par le surpompage a créé dans certaines régions (El Guerdain dans la région de Ouled Teima) une situation catastrophique, ce qui explique la décision de l’État d’implanter plus de 12 000 ha d’agrumes dans la région d’Aoulouz et Ouled Berhil.
Les études faites par des spécialistes de PNUD et de la FAO pendant les années 1970 envisageaient le drame que vit la région d’Aoulouz aujourd’hui et le rôle des deux barrages pour améliorer l’irrigation dans la vallée.
La vie des paysans dans la vallée du Souss et dans les deux barrages en particulier est en dégradation.
L’exploitation qu’ils subissent dans les fermes d’agrumes après la perte de leurs terres et leur transformation en ouvriers agricoles dans des conditions juridiques dignes du Moyen âge.
La double exploitation de la femme au travail (bas prix, sexe) et au sein de sa famille (travail sans salaire).
La couverture sanitaire reste faible, 15% couvre par mode fixe, 43% couvre par l’itinérance, 42% par équipe mobile.
La dégradation de la santé de la population et donc l’augmentation de la morbidité et mortalité materno-infantile.
En effet la prévention reste l’arme la plus efficace pour améliorer l’état de la santé de la population rurale.
De jour en jour les paysans pauvres perdent la terre, l’eau, et l’arganier, et leur culture amazight (berbère) va vers une marginalisation absolue.
5- Problème de l’électrification et de l’eau potable
Malgré les ressources naturelles très importantes de la région d’Ouzioua et les dons de l’Agence française du développement, 35 douars de la commune d’Ouzioua sont dépourvus d’électricité et d’eau potable. L’État marocain oblige trois douars qui ont perdu leurs terres à cause du barrage Mokhtar Soussi de payer 4900 dirhams par maison pour être branchés au réseau électrique national, sachant que la commune rurale avait payé un montant très important en coopération avec le bureau national de l’électricité depuis 2001, et que le ministère de l’Équipement avait déjà financé le branchement électrique au barrage Mokhtar Soussi.
Les habitants de sept douars qui ont perdu leurs maisons après la construction du barrage sont dépourvus d’électricité et d’eau potable depuis 2001, cela malgré le financement du projet de réhabilitation des paysans pauvres par l’État, qui a alloué un fond de 215 millions de centimes à l’électrification et à l’approvisionnement en eau potable.
L’Agence de l’eau de Souss Massat n’hésite pas à piétiner le droit naturel des paysans pauvres à l’eau d’irrigation provenant du barrage en faisant stopper l’écoulement naturel de l’eau, pour réserver l’eau aux fermes des grands propriétaires.
En 2003 les paysans pauvres ont perdu plus de 1200 oliviers à cause de l’arrêt total de l’eau du barrage. L’Agence de l’eau de Souss Massat est intervenue pour mettre en place des « associations de l’eau » contrôlées par le président de la commune, pour accepter un débit de 100 litres par seconde, ce qui va encore multiplier les dégâts dans les champs des paysans pauvres.
6- Intervention des paysans pauvres
Pour défendre leurs droits, les paysans pauvres ont constitué des associations de développement. Ils ont contacté tous les responsables locaux, régionaux et nationaux sans recevoir aucune réponse positive à leurs problèmes.
Le 7 mai 2006, la société civile à Ouzioua avait organisé une marche pacifique du barrage au siège de la commune rurale. Le régime marocain, pour sa part, au lieu d’ouvrir des négociations avec les responsables des associations et de sanctionner les vrais responsables de ces problèmes, décide de poursuivre 5 responsables de ces associations devant le tribunal de première instance de Taroudant.
Les paysans pauvres ont contacté les responsables nationaux des partis politiques de la gauche, la CDT , l’UMT et l’AMDH ; une commission a déposé le dossier sur les problèmes des paysans pauvres d’Ouzioua auprès de ces organisations. En attendant une réponse à leur demande de soutien, une rencontre entre cette commission et le Front de défense des biens publics et des droits fondamentaux à Taroudant, constitué par Annahj addimocrati, PADS, PCU, PPS, AMDH, UMT et CDT, a été organisée après l’audience du 2 novembre 2006 au siège de la CDT. Le but de cette rencontre est de soutenir le sit-in des paysans pauvres qui va être organisé le 14 novembre 2006 et tracer un programme de soutien aux luttes des paysans pauvres d’Ouzioua.
Soutenez la lutte des paysans pauvres marocains pour leurs droits aux biens publics que sont l’eau, la terre et l’électricité !

Amal Lahoucine
Amal Lahoucine est enseignant, responsable syndical de l’Union Marocaine du Travail, membre de la section de Taroudant de l’Association Marocaine des Droits de l’Homme, membre de la commission nationale de la Voie Démocratique et secrétaire de la Commission locale de la Voie démocratique à TAROUDANT,et président de l’Association Taroudant sociale et culturelle.
Visitez son blog Le site Web associattarwdant
Voici comment le Conseil régional du Souss Massa Drâa présente l’agriculture de la région :
Une des activités fondamentales de la région est l’agriculture. Elle est souvent associée à l’élevage intensif ou extensif en nomadisme. Toutes espèces confondues (camelins, bovins, caprins et vins), la totalité des troupeaux est estimée à 2 605 400 têtes, sans oublier les 4 millions de volailles
L’agriculture génère un PIB de 4 milliards de dirhams (12 % du PIB régional) et emploie 150 000 personnes (16 % des emplois). La superficie agricole utile approche les 561 000 hectares dont 190 000 hectares irrigués.
Le Souss Massa est la 1re zone primeuriste du Maroc, maraîchage en tête avec 685 000 tonnes produites dont 95 % des exportations nationales de tomates. Vient ensuite l’agrumiculture, qui couvre près de 30 000 hectares et produit 666 000 tonnes, dont 50 % des exportations nationales d’oranges.
Quant aux vallées de Dadès et du Drâa, elles pratiquent plutôt les cultures vivrières (céréales, fourrage), la culture des arbres fruitiers (les 185 00 hectares de palmiers dattiers donnent 21 000 tonnes soit 63 % de la production nationale) et les cultures spécialisées comme le henné, le safran et les rosiers de parfumerie.
DEVENIR L’UNE DES RÉGIONS LES PLUS DYNAMIQUES DU MONDE DANS LE SECTEUR DE L’AGRICULTURE
À horizon 2015, imposer la région comme un des centres agricoles les plus dynamiques au monde, en commençant par gagner une place dans le trio de tête du marché européen. Il faut pour cela se focaliser sur les cultures porteuses et diversifier les activités vers le secondaire (industrie agroalimentaire) et le tertiaire (agrotech).
Pour la partie extensive, conduire 50 % des petits agriculteurs pratiquant une agriculture traditionnelle vers des niches de croissance plus modernes et prometteuses.
Pour l’ensemble, veiller au développement durable et à la pérennité de cette activité en rétablissant un équilibre entre la consommation d’eau et les sources hydriques, renouvelables ou non.
Source : regiosmd
ACTION DEMANDÉE
Nous vous demandons d’exprimer votre solidarité et votre protestation contre les poursuites des cinq militants. Vous pouvez envoyer une lettre de protestation aux responsables suivants :
M. Le Premier Ministre : courrier@pm.gov.ma Fax : 212 037761010
M. Le Ministre de la Justice : courrier@mj.gov.ma Fax 212 037723710
M. Le Ministre de l’Intérieur : courrier@mi.gov.ma Fax 212 037766861 212 037767404
M. le gouverneur de Taroudant Fax 212 028852018
M. le Wali (Préfet) d’Agadir Fax 212 028840249
Copie de vos messages à tarwd_orgs@yahoo.fr
Message proposé
NOUS VOULONS EXPRIMER NOTRE SOLIDARITÉ AVEC LES 5 PERSONNES D’OUZIOUA QUI SERONT DEVANT LE TRIBUNAL DE PREMIÈRE INSTANCE À TAROUDANT LE 7 décembre 2006 À CAUSE DE LEUR MANIFESTATION du 7 mai 2006 NOUS PROTESTONS CONTRE CETTE RÉPRESSION CONTRE DES MILITANTS ASSOCIATIFS QUI ONT SEULEMENT LUTTÉ POUR LEURS DROITS : À L’ÉLECTRIFICATION,À L’EAU POTABLE, À L’EAU D’IRRIGATION ET À L’EXPLOITATION DES RESSOURCES NATURELLES AUTOUR DU BARRAGE MOKHTAR SOUSSI. NOUS APPUYONS LEUR DÉFENSE DE LA TERRE , DE L’EAU, DE LA FORÊT D ’ARGANIERS ET DE LA CULTURE AMAZIGHE
Source : regionsmd
Le 9 novembre 2006 par Amal Lahoucine
source : Mondialisation.ca
Droits de l’Homme
Publié le 9 novembre 2006 par nul
http://e-torpedo.net/

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mercredi, novembre 08, 2006

Elections américaines 2006: la crise devant le peuple américain

Déclaration du Parti de l'égalité socialiste (Etats-Unis)
Peu importe le résultat des élections au Congrès et pour les postes de gouverneurs qui ont lieu aujourd’hui [cette déclaration a été publiée le matin du jour des élections], après 7 novembre, les travailleurs des Etats-Unis feront face à un régime politique à Washington qui continuera à soutenir la guerre impérialiste en Irak et les attaques sur les droits démocratiques et le niveau de vie aux Etats-Unis
WSWS Le 8 novembre 2006 / Mondialisation

Cette élection a encore une fois démontré l’incapacité du système bipartite à s’adresser sérieusement aux questions les plus essentielles devant le peuple américain : la guerre, la menace pesant sur les droits démocratiques, la croissance de l’insécurité économique et l’inégalité sociale. En conséquence, la plus grande partie de l’électorat sera celle qui ne se donnera pas la peine d’aller voter.
Si, comme les sondages faits avant les élections le suggèrent, le Parti démocrate faisait des gains importants au Congrès et qu’il regagnait le contrôle de la Chambre des représentants, le Sénat ou encore les deux chambres, il ne peut y avoir d’illusions que cela signifiera un changement de cap pour l’élite dirigeante américaine.
Des dizaines de millions d’Américains sont opposés à l’administration Bush à cause du nombre dévastateur de morts, tant américaines qu’irakiennes, résultant de cette guerre depuis trois ans et demi. La principale raison pour voter pour les démocrates, selon les sondages pré-électoraux, est le désir de mettre fin à la guerre en Irak et d’en retirer les troupes américaines.
Mais le parti qui recevra ces votes anti-guerres est lui-même un supporteur inébranlable du « succès » en Irak, ce qui signifie assuré la domination sans partage des Etats-Unis sur les ressources en pétrole du pays et utilisé l’Irak comme une base pour des actions militaires plus larges dans la région.
La véritable attitude des démocrates a été exprimée par le congressiste Rahm Emanuel, le président du comité électoral démocrate en chambre, dimanche lors de l’émission Meet the Press sur la chaîne NBC. Sa contrepartie républicaine, Elizabeth Dole disait à l’animateur Tim Russert que la position républicaine sur l’Irak était d’obtenir la « victoire », alors que « les démocrates semblaient accepter de perdre ». Emanuel a explosé, protestant et demandant une rétractation. « Je ne vais pas rester assis tranquillement alors que l’on accuse les démocrates d’accepter la défaite, a-t-il dit. Nous voulons gagner et nous voulons une nouvelle direction en Irak. »
Que signifie la « victoire » en Irak ? Elle signifie la subjugation complète de la population de ce pays, qui s’oppose très majoritairement à l’occupation américaine. Tous les sondages demandés par l’administration Bush ont trouvé qu’une majorité importante des Irakiens désiraient que les soldats américains quittent le pays et considéraient les attaques armées sur les forces américaines comme légitimes.
La « victoire » dans un tel contexte ne peut être obtenue qu'en exterminant en grande partie de la population irakienne — beaucoup plus que l'estimation de 655 000 morts engendrées par les trois premières années de guerre et d'occupation — et au prix de morts de milliers d'autres soldats américains ou de leur mutilation.
La grande majorité du peuple américain rejette une telle avenue. Mais cette majorité anti-guerre a vu dans les faits son droit de représentation bafoué dans les élections 2006, qui maintiendront la domination de la droite sur la vie politique américaine, même si la tendance politique parmi les masses travailleuses est vers la gauche.
En ce sens, l'issue des élections 2006 est déjà préétablie. De hauts représentants du Parti démocrate se sont affairés, après leur défaite à l'élection présidentielle de 2004, à recruter des candidats engagés à des politiques plus ouvertement à droite sur les questions sociales et politiques : des opposants à l'avortement et aux droits des homosexuels, des défenseurs de l'austérité fiscale et d'une répression accrue au pays au nom de la « guerre au terrorisme », des défenseurs avoués du militarisme et de la guerre.
Le résultat est que si un important vote anti-guerre et anti-Bush donne le contrôle du Congrès aux démocrates, les nouveaux membres du Congrès et sénateurs seront des partisans de la guerre en Irak, des défenseurs de coupes dans les budgets plutôt que du développement des services sociaux, et seront sympathiques aux perspectives réactionnaires des fondamentalistes chrétiens qui dominent le Parti républicain.
On peut être certain que dans le cas d'un tel succès électoral, le premier geste que poserait un leadership démocrate au Congrès serait de s'engager dans une collaboration bipartite avec l'administration Bush et de demander à la Maison-Blanche d'accueillir les démocrates en tant que partenaires à part entière dans la lutte pour la « victoire » en Irak.
Encore une fois, l'élection 2006 confronte les travailleurs avec la nécessité d'une alternative politique au système biparti existant dans lequel les deux partis, les démocrates autant que les républicains, sont des instruments politiques de l'oligarchie financière.
Voilà la question centrale que les candidats du Parti de l'égalité socialiste ont cherché à exposer à la classe ouvrière. Dans les Etats où nos candidats se présentent — Maine, New York, Michigan, Illinois, Californie et Oregon —, nous incitons au plus grand vote possible pour l'alternative socialiste. Mais la grande majorité du peuple américain n'aura pas la chance de voter socialiste à cause des lois électorales antidémocratiques qui sont particulièrement onéreuses pour les partis qui représentent la classe ouvrière et qui ne reçoivent pas d'aide financière de la grande entreprise.
Dans plusieurs Etats, il y a des candidats du Parti vert sur la liste électorale, mais ils ne représentent pas une véritable alternative au système de profit. Les verts défendent des réformes modestes du capitalisme, cachant à la classe ouvrière les véritables sources de l’oppression, de l’injustice et de la guerre : la domination de la société par une aristocratie financière. Ils cherchent à pousser le Parti démocrate vers la gauche au lieu de mobiliser la classe ouvrière comme une force politique indépendante contre le système politique et économique existant.
Le SEP fait cet avertissement additionnel : dans la mesure où les résultats électoraux de mardi expriment, même d’une façon limitée et de manière très distordue, l’opposition croissante du peuple américain à la guerre, aux attaques contre les droits démocratiques et contre la destruction des emplois et des services sociaux, l’élite dirigeante va tirer la conclusion qu’elle doit maintenant passer outre les formes creuses de démocratie et aller de l’avant vers des méthodes de gouvernance ouvertement dictatoriales.
C’est clairement ce qui est impliqué dans les déclarations répétées de Bush et Cheney, particulièrement lors de la semaine avant l’élection, que les résultats du vote du 7 novembre n’auront pas d’effet sur la politique de l’administration en Irak.
« Ce n’est peut-être pas populaire auprès du public. Ça ne fait rien, en ce sens que nous devons continuer ce que nous croyons être juste », a dit Cheney à ABC News. « C’est exactement ce que nous faisons. Nous ne cherchons pas à rester en poste. Nous faisons ce que nous croyons être juste. »
Cheney continue, « Le président a clairement dit quel était son objectif. C’est la victoire en Irak. Et c’est en avant à toute vitesse sur cette base. Et c’est exactement ce que nous allons faire. »
Ce programme d’agression militaire à tout crin a des implications sinistres, non seulement pour le peuple irakien et le Moyen-Orient dans son ensemble, mais pour les droits démocratiques du peuple américain. L’escalade de la guerre face à la montée de l’opposition massive de la population mène inexorablement vers la répression de masse au pays.
La période postélectorale va être témoin de nouvelles mesures antidémocratiques qui viendront s’ajouter à celles qui ont été adoptées durant les cinq dernières années — le Patriot Act, le programme secret de torture de la CIA, l’établissement des camps de concentration américains à Guantanamo, l’interception illégale en masse des communications et l’espionnage des transactions financières, la loi sur les commissions militaires qui abolit le droit à l’habeas corpus.
L’impact combiné de ces mesures a été d’établir le cadre légal pour un Etat policier aux Etats-Unis. Ces pouvoirs répressifs vont être dirigés principalement contre la classe ouvrière et contre tous ceux qui s’opposent à la politique de guerre de l’élite dirigeante.
La classe ouvrière peut défendre ses droits démocratiques uniquement en rompant avec la ploutocratie des deux partis et en construisant un parti politique de masse indépendant qui lui est propre, basé sur un programme socialiste et cherchant à unifier la classe ouvrière américaine avec le peuple ouvrier à travers le monde dans une lutte commune contre le système de profit.
par Parti de l'égalité socialiste
8.11.06 23:00

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mardi, novembre 07, 2006

Procès de Saddam Hussein


PARIS DIT SON OPPOSITION À LA PEINE DE MORT APRÈS LA CONDAMNATION DE SADDAM HUSSEIN

Saddam Hussein à l'énoncé du verdict lors de son procès à Bagdad. La France a rappelé son opposition générale à la peine de mort, sans toutefois demander expressément à Bagdad d'épargner l'ancien président irakien Saddam Hussein, condamné à la pendaison. /Photo prise le 5 novembre 2006/REUTERS/David Furst/Pool • (Reuters - dimanche 5 novembre 2006, 19h28)
dimanche 5 novembre 2006, 19h24
http://fr.news.yahoo.com PARIS (Reuters) -

La France a rappelé dimanche son opposition générale à la peine de mort, sans toutefois demander expressément à Bagdad d'épargner l'ancien président irakien Saddam Hussein, condamné à la pendaison.
Le Quai d'Orsay annonce que la France consultera ses partenaires européens pour faire connaître cette position au gouvernement irakien.
"En ce qui concerne la peine de mort, la France et, au-delà, l'Union européenne, ont une position constante en faveur de son abolition universelle", dit un communiqué du ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy.
"Nous devons donc avec nos partenaires européens définir prochainement les modalités pour faire connaître cette position aux autorités de Bagdad", ajoute-t-il.
Le Quai d'Orsay ne condamne pas explicitement la sentence irakienne mais dit en "prendre acte", et elle ne demande pas expressément que la condamnation ne soit pas appliquée. "Cette décision appartient au peuple irakien", estime le ministre.
"J'espère que cette décision n'entraînera pas de nouvelles tensions et que les Irakiens, quelle que soit leur appartenance communautaire, sauront faire preuve de retenue", conclut-il.
"C'est bien que les Irakiens aient pu, avec leurs institutions judiciaires, faire la lumière sur les crimes qui étaient reprochés à Sadda Hussein. Quand à la peine de mort (...) je suis profondément contre", a ajouté le ministre dans la soirée sur Europe 1, sans souhaiter davantage dire s'il demandait à Bagdad d'épargner l'ex-raïs.
Philippe Douste-Blazy, qui s'est dit "très préoccupé" de la situation en Irak, a estimé que les Etats-Unis devait accélérer le transfert du pouvoir aux Irakiens.
"Il ne doit y avoir qu'une seule obsession aujourd'hui en Irak, transférer des pans entiers de souveraineté aux Irakiens (...) Il faudra qu'il y ait un calendrier de retrait des troupes américaines", a-t-il dit.
Procès de Saddam Hussein
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La FIDH dénonce avec la plus grande fermeté la condamnation à mort par pendaison, prononcée aujourd’hui par le Haut tribunal pénal ...
Document public
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lundi, novembre 06, 2006

Hu Jintao: de nombreux consensus lors du Sommet de Beijing

BEIJING, 5 novembre (XINHUA) -- Les dirigeants chinois et africains ont échangé des points de vue sur les relations sino- africaines ainsi que sur d'importants problèmes internationaux et régionaux lors des deux jours du Sommet de Beijing et ils sont parvenus à de nombreux consensus, a déclaré dimanche à Beijing le président chinois Hu Jintao.
2006-11-06 09:20:27 Xinhuanet

Hu a fait cette remarque au moment du bilan pendant la table ronde entre les dirigeants chinois et africains au Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine. Présidée par Hu, la table ronde a adopté une déclaration et un plan d'action pour 2007-2009.
"Nous avons convenu à l'unanimité d'établir un nouveau type de partenariat stratégique entre la Chine et l'Afrique sur la base de l'égalité politique, de la confiance mutuelle, de la coopération économique, du principe gagnant-gagnant et des échanges culturels", a-t-il annoncé.
Les deux parties ont aussi affirmé leur position sur d'importants problèmes internationaux et régionaux, décidé de se soutenir l'une l'autre et de coordonner étroitement leurs actions sur les affaires internationales afin de sauvegarder les intérêts légitimes des pays en développement, selon le président chinois.
La coopération sino-africaine apporte un bénéfice réel aux deux peuples et elle a des perspectives réjouissantes, a-t-il ajouté.
Le Sommet de Beijing a posé une base solide pour le nouveau type de partenariat stratégique sino-africain, a estimé le président chinois qui a demandé aux deux parties de saisir cette opportunité pour élargir les domaines de coopération.
La Chine fait partie des pays en développement et le renforcement de l'unité et de la coopération avec les autres pays en développement constitue la base de la diplomatie chinoise, a souligné Hu.
Ami sincère de l'Afrique, la Chine continuera à fournir aide politique, économique et diplomatique pour la paix et la stabilité en Afrique, à soutenir le rôle des Nations Unies et de l'Union Africaine et à prendre une part active aux actions de maintien de la paix de l'Onu en Afrique, a-t-il poursuivi.
La Chine renforcera progressivement l'ouverture de son marché, ses investissements, son assistance, ses transferts de technologie et la formation personnelle, en soutenant fermement l'Afrique pour développer sa capacité d'auto-développement et pour participer aux affaires internationales, selon Hu.
Tous les sujets au programme du Sommet de Beijing ont été traités, a annoncé Hu qui a demandé aux deux parties de créer un meilleur avenir pour la coopération sino-africaine. Fin

6.11.06 11:46
http://20six.fr/basta

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