samedi, mars 07, 2009

Le mandat d’arrêt contre Al Bachir: Point de vue d’un expert

Le Soudan peut recourir à la Cour internationale de justice (CIJ)!

L’ancien vice ministre Egyptien des affaires étrangères, expert en droit et relations internationales, Abdallah Al Achaal, estime que la décision de la cour pénale internationale d’émettre un mandat d’arrêt contre le président Omar Al-Bachir, est inexécutable par le Conseil de Sécurité et qu’aucun Etat, même parmi ceux qui ont ratifié la convention de Rome, fondatrice de la Cour, n’est obligé de l’exécuter.
L’expert Egyptien, professeur de droit international à l’université américaine du Caire, a expliqué que cette cour n’a aucun rapport avec l’ONU, hormis le rôle qu’elle a donné dans ses statuts au conseil de sécurité « de surseoir ou de poursuivre» (1). Ajoutant que la Cour Pénale Internationale ne peut obliger un Etat à violer l’immunité de la personne demandée par la Cour, que l’immunité soit fondée sur une législation nationale ou internationale. Selon l’expert Egyptien, le Soudan a le droit de défier la CPI devant la Cour internationale de Justice (CIJ) de La Haye à travers une réunion extraordinaire de l’assemblée générale des Nations Unies qui demanderait l’avis consultatif de la CIJ sur le comportement de la CPI vis-à-vis du Soudan. Si le Soudan entreprend cette démarche, ce serait un bon précédent pour l’action future de la CPI, ajoutant que le Soudan devrait engager une contre attaque au plan du droit parce qu’il y a « une différence entre une décision de droit contestée par l’accusé (le Soudan) et la capacité de cette décision à être exécutée ». Une action directe du Soudan : Al Achaal a expliqué que le Soudan, membre de droit de la CJI a la possibilité d’engager une action auprès de cette cour et ce serait vraiment un précédent historique. Ce recours à la CIJ est prévu par les statuts de cette Cour. Il s’agirait dans le cas d’espèce d’un litige autour d’une convention internationale, en l’occurrence celle de Rome, vis-à-vis de laquelle le Soudan a une position claire. Il s’agirait aussi d’expliquer la convention des Nations Unies relative à la législation des traités, surtout son article 34 qui appuie sur la relativité des effets de la convention. Le Soudan pourrait donc provoquer une réunion extraordinaire de l’assemblée des nations Unies qui, à son tour, demanderait un avis consultatif de la CIJ sur la position de la CPI vis-à-vis du Soudan. Concernant l’exécution du mandat de la CPI contre le président Soudanais, l’expert Egyptien estime que cela ne pourrait nullement se faire par le Conseil de Sécurité, du fait qu’il n’y a pas d’autre rapport entre les deux institutions que celui qui concerne le sursis à enquêter ou à poursuivre.
Ajoutant qu’il serait difficile au Conseil de Sécurité d’intervenir légalement, comme le ferait la CJI, pour une raison bien simple qui est que le statut de la Cour Internationale de Justice fait partie de l’organisation des nations unies et que l’adhésion d’un Etat à la cour découle de son adhésion aux nations unies. Les Etats ne sont pas tenus de violer l’immunité : Répondant à une question concernant l’obligation des Etats signataires de la convention de Rome de coopérer avec la CPI, notamment dans l’exécution de ses décisions, Al Achaal confirme bien cette situation mais ajoute que « ces Etats peuvent échapper à cette obligation conformément aux dispositions de l’article 98 des statuts de la CPI » qui stipule que la Cour « ne peut obliger un Etat membre à violer l’immunité de la personne qu’elle demande, que l’immunité soit fondée sur une législation nationale ou internationale. Quant aux Etats nom membres de la convention de Rome, ils ne sont nullement concernés par elle et les jugements de la CPI ne les engagent en rien du tout. S’agissant du mandat lancé par la CPI contre le président Al-Bachir, l’expert Egyptien estime « qu’il ne reposait sur aucune base juridique et qu’il constituait un précédent dangereux parce qu’il réduit à zéro le principe de l’immunité, fondement essentiel des relations internationales ».
Al Achaal s’est déclaré très inquiet sur le sort de la CPI et sur son rôle futur au service de la paix et de la sécurité mondiales par la poursuite des responsables des grands crimes, alors qu’elle agit hors de tout cadre juridique, qu’elle a une interprétation peu rigoureuse de son statut et surtout du rôle du Conseil de Sécurité et de la valeur juridique de ses décisions de lui déférer les affaires. Cette situation est de nature à faire craindre à certains Etats membres de la CPI de subir son courroux eu égard à leur contexte interieur, dès lors qu’un Etat comme le Soudan, qui n’en est pas membre a subi ce sort. Al Achaal s’est demandé enfin « comment la CPI pourrait exécuter cette décision alors qu’elle crée un précédent grave de violation du droit international même si cela pourrait satisfaire les ONG des droits de l’homme. Puis comment elle pourrait affermir sa crédibilité et son intégrité alors que sa décision viole fondamentalement le droit et enfin comment elle pourrait défendre le caractère éminemment politique de son mandat contre Al Bachir alors qu’elle ignore les crimes d’Israël en Palestine et ceux des américains en Irak. Et d’ajouter « comment demeurer silencieux face au comportement de Luis Moreno Ocampo qui a failli aux obligations de sa profession en politisant l’affaire, en la médiatisant et en s’empêchant de respecter les devoirs que lui imposent le statut de la cour d’enquêter sur des crimes attestés ? Comment la cour pourrait-elle faire confiance au mandat de son procureur animé par des motifs politiques et déclarant que « les intentions criminelles étaient réunis chez Al Bachir, alors que le tribunal pénal international pour la Yougoslavie, avec toute son expérience et son poids a hésité à affirmer cette intention chez l’ancien président des Serbes dont la gravité des crimes et ses ordres écrits à ses combattants ne souffre aucune ambiguïté. Attestation de mort de la Cour Al Achaal a jouté à Al Arabya net que « ce faisant la CPI a signé son acte de mort par suite de la stupidité de son procureur et de l’incompétence de sa juridiction. Il est du devoir de la communauté internationale de réagir afin de sauver le rêve d’une justice pénale internationale, bafoué par le sionisme. Il s’agit d’un complot contre le Soudan et la nation, sous couvert de justice pénale. Le juriste Egyptien a ajouté d’autre part que la décision de la section préliminaire de la CPI a été annoncée dans une campagne médiatique et une guerre psychologique violente contre le Soudan et son président et ce directement après l’échec de la ligue arabe et de l’union africaine à obtenir une décision du conseil de sécurité pour surseoir à la décision et aux poursuites pendant au moins un an, conformément à l’article 16 de la convention de Rome. Cette période devant servir aux efforts de règlement d’aboutir. La CPI a ainsi choisi de poursuivre Al Bachir au lieu de presser les rebelles à signer l’accord de paix de Abuja au Darfour. Il ajoute : « l’entêtement du Conseil de sécurité, son rôle de déférer à la Cour et son refus de surseoir à l’application de la décision, sont des preuves manifestes du complot contre le Soudan. La délivrance du mandat d’arrêt portait la conviction que Al Bachir était déjà coupable sans la moindre enquête ni réflexion, alors que dans son jugement récent, le tribunal pour la Yougoslavie n’a pas été en mesure « de confirmer cette intention criminelle chez l’ancien président serbe malgré les crimes terribles commis contre la population Kosovar et dont les preuves ont été présentées à la cour. . .
Dubaï : 04/03/09 : Frej Ismaïl / tunisitri.wordpress.com/2009/03/06
http://www.alarabiya.net/articles/2009/03/04/67723.html/
traduit de l’arabe par Ahmed Manai et révisé par Madjid Aït Saadi
*Article 16: Sursis à enquêter ou à poursuivre
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SOUDAN : OMAR EL BECHIR VICTIME D’UN COMPLOT NEO-COLONIALISTE ?
Ainsi donc la Cour Pénale Internationale est allée jusqu’au bout de : elle a lancé son mandat d’arrêt international contre le Président de la République du Soudan El hadj Omar Hassan El Béchir le mercredi 04 mars dernier.

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jeudi, mars 05, 2009

"L’objectif final est le transfert des Arabes israéliens"


« La jeunesse est en train de remplacer l’espoir d’un avenir meilleur par le mythe d’une fin héroïque. Et pour une fin héroïque, Lieberman fait l’affaire. »

Le nettoyage ethnique et Israël
L’un des développements les plus troublants au Moyen-Orient est ce consensus grandissant parmi les Israéliens considérant comme acceptable l’expulsion - dans la bouche de ses partisans, le « transfert » - des citoyens arabes soit vers un Etat palestinien toujours non constitué, soit vers les pays voisins de Jordanie ou d’Egypte.
Une telle opinion n’est certainement pas nouvelle chez les extrémistes israéliens, et elle a été défendue par des organisations juives racistes comme le Kach, le parti du défunt rabbin Meir Kahane, et par des organisations comme l’Union nationale qui a doublé sa représentation à la Knesset aux dernières élections.
Mais le « transfert » n’est plus l’apanage des extrémistes, il est de plus en plus intégré dans le dialogue politique dominant. « Ma solution pour conserver l’Etat juif et démocratique d’Israël est d’avoir deux Etats-nations, avec quelques concessions, et des lignes rouges précises, » déclarait la dirigeante du Kadima et ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni à un groupe d’élèves d’un lycée de Tel Aviv en décembre dernier, « et entre autres choses, je serai capable de m’adresser aux résidents palestiniens d’Israël, ceux que nous appelons
les Arabes israéliens, et de leur dire : ‘Votre solution nationale est située ailleurs’. »
Un tel discours a des conséquences.
Selon l’Association israélienne pour les Droits civils, les incidents anti-arabes sont en nette progression. « La société israélienne atteint de nouveaux sommets dans le racisme qui portent atteinte à la liberté d’expression et à la vie privée, » dit Sami Michael, président de l’organisation. Entre autres conclusions de l’association :
pour quelque 55% des Israéliens juifs, l’Etat devrait encourager l’émigration arabe ;
78% des Israéliens juifs sont opposés à la participation de partis arabes au gouvernement ;
56% sont d’accord avec l’affirmation, « Les Arabes ne peuvent pas atteindre le niveau juif de développement culturel » ;
75% pensent que les Arabes sont enclins à être violents. Chez les Arabes israéliens, 54% pensent la même chose des juifs.
75% des Israéliens juifs disent qu’ils n’aimeraient pas vivre dans le même immeuble que des Arabes.
La crispation entre la démocratie israélienne et le caractère juif du pays a été au centre de la campagne du parti Yisrael Beiteinu d’Avigdor Lieberman aux dernières élections. Son parti a augmenté sa représentation à la Knesset de 11 à 15 sièges, et il est maintenant le 3ème plus grand parti au parlement.
Lieberman, qui vit dans une colonie de Cisjordanie près de Bethléhem, réclame « un serment de fidélité » de la part des Arabes israéliens pour, soit expulser ceux qui refusent, soit leur nier tous les droits de citoyenneté. Lors d’un débat à la Knesset en mars dernier, Lieberman déclarait aux députés arabes, « Vous n’êtes ici que temporairement. Un jour, nous nous occuperons de vous. »
De telles opinions progressent, surtout parmi les jeunes Israéliens juifs chez lesquels un enseignement politisé de l’histoire et un désespoir grandissant à propos de l’avenir ont suscité un fort glissement à droite.
Récemment dans Ha’aretz, Yotam Feldman a écrit un article sur ses visites dans des lycées d’Israël, où les élèves admettent librement leur haine des Arabes et ne se soucient aucunement de voir la démocratie se dégrader.
« Serge Liebliyanich, un élève des grandes classes, fait un lien entre la préparation au service militaire à l’école et le soutien des élèves en faveur de la droite », écrit Feldman, « Cela nous motive contre les Arabes. Vous voulez vous engager dans l’armée et ainsi vous pouvez vous colleter avec eux... J’aime ce que dit Lieberman sur les Arabes. Bibi (Benjamin Netanyau, dirigeant du parti de droite, Likoud) ne veut pas aller aussi loin. »
Feldman a réalisé un sondage dans 10 lycées et il a constaté que le parti Yisrael Beiteinu y était le plus populaire, suivi par le Likoud. Le parti de gauche Meretz arrive en queue de liste.
Pour une part, il faut blâmer la politisation du système éducatif.
Mariam Darmoni-Sharviot, ancien professeur de civisme qui a participé à la mise en œuvre des recommandations de la Commission Kremnitzar en 1995 sur l’enseignement et la démocratie, a déclaré à Feldman : « Quand je parlais dans un cours de civisme de la minorité arabe, et sur son caractère unique d’avoir été une majorité devenue minorité, mes élèves soutiennent que ce n’est pas vrai qu’ils (les Arabes) aient représenté une majorité. » Et lorsque elle se retrouvait avec les enseignants, qu’elle leur demandait pourquoi les élèves ignoraient que les Arabes étaient une majorité en 1947, les professeurs devenaient alors « évasifs et disaient que cela ne faisait pas partie de leur matière ».
Pour une part, les élèves reflètent la culture qui les entoure.
« La société israélienne parle deux langages » dit le ministre de l’Enseignement Yuli Tamir. « Nous nous considérons comme une société démocratique, et pourtant nous négligeons souvent des choses qui sont à la base même de la démocratie... Si les élèves voient la Knesset exclure les partis arabes, décision à laquelle je suis catégoriquement opposé, comment s’attendre à ce qu’ils intègrent les valeurs démocratiques ? ».
Tous les grands partis israéliens ont voté le retrait de deux partis arabes pour les élections, la Liste arabe unifiée-Ta’al et Balad, parce qu’ils s’étaient opposés à la guerre à Gaza. Balad appelle aussi à l’égalité des droits pour tous les Israéliens. Pour le porte-parole du Kadima, Maya Jacobs, « Balad vise à liquider Israël en tant qu’Etat juif et à le transformer en un Etat pour tous ses citoyens ». Le parti travailliste les a rejoints pour interdire Balad, mais pas Ta’al.
La Cour suprême israélienne a annulé la décision et les deux partis ont fini par avoir sept élus à la Knesset aux récentes élections.
« L’objectif final est là, » dit Dominic Moran, premier correspondant de INS Security Watch au Moyen-Orient, « il s’agit de rompre le peu de liens qui unissent juifs et Arabes, au point que l’idée de transférer la population arabe israélienne de l’autre côté des frontières de l’Etat, cheval de bataille du Yisrael Beiteinu, gagne de plus de plus en légitimité. »
Ce virage à droite reflète aussi une crise économique où la pauvreté est à la hausse, et le coût de l’entretien des colonies dans les Territoires occupés et de l’armée israélienne devient un fardeau écrasant. La Paix Maintenant estime que le coût de l’occupation atteint 1,4 milliard de dollars annuellement, sans compter le mur de séparation. Le budget militaire d’Israël est d’un peu moins de 10 milliards de dollars par an. Selon Ha’aretz, la guerre de Gaza a coûté 374 millions de dollars.
Quelque 16% de la population juive sont tombés au-dessous du seuil de pauvreté, un chiffre qui comprend 50% d’Arabes israéliens.
« La réalité israélienne ne peut plus dissimuler ce qu’elle a tenu caché jusqu’à présent : aujourd’hui, aucune mère un tant soit peu sensible ne peut honnêtement dire à son enfant : ‘l’année prochaine, les choses iront mieux’ » déclare un professeur de philosophie, Ilan Gur-Ze’ev. « La jeunesse est en train de remplacer l’espoir d’un avenir meilleur par le mythe d’une fin héroïque. Et pour une fin héroïque, Lieberman fait l’affaire. »
La tension entre les communautés se manifeste principalement dans les Territoires occupés, où l’expansion acharnée des colonies et l’humiliation constante de centaines de barrages routiers israéliens nourrissent la colère des Palestiniens. Décembre dernier, des colons à Hébron ont attaqué des Palestiniens après que le gouvernement israélien ait fait évacuer un immeuble appartenant à des Arabes qu’occupait un groupe de familles juives. En réaction, les colons ont lancé « l’opération Etiquette » pour infliger une punition aux Palestiniens si le gouvernement de Tel Aviv prenait des mesures contre les colons. Les émeutiers ont brûlé des voitures, profané un cimetière musulman, et abattu deux Arabes.
Les déchaînements de colons en Cisjordanie ne sont pas nouveaux, même s’ils ne sont pratiquement pas couverts par les médias aux USA. Mais une tendance inquiétante se manifeste avec l’apparition de colons extrémistes en Israël. Fin de l’année dernière, Baruch Marzel, colon de Cisjordanie et disciple de Kahane, a menacé d’organiser une marche dans Umm al-Fahm, une grande ville israélo-arabe près de Haïfa. (*)
« Nous avons un cancer capable d’emporter l’Etat d’Israël » a dit Marzel au Forward « et ces gens [les Arabes] représentent au cœur d’Israël une force capable de détruire Israël de l’intérieur. Je vais dire à ces gens que la terre d’Israël est la nôtre. »
Les Arabes israéliens accusent les colons - certains de ces extrémistes sont des colons qui ont quitté Gaza il y a trois ans - d’avoir joué un rôle dans les émeutes pendant le Yom Kippour l’année dernière, dans la ville mixte d’Acre et d’avoir obligé des familles arabes à quitter leur maison dans la partie est de la ville. Les Arabes représentent environ 14% de la population de la ville d’Acre et 20% de celle d’Israël.
Le rabbin Dov Lior, président du Conseil rabbinique de Cisjordanie, a décrété, « Il est absolument interdit d’employer des Arabes et de leur louer des maisons en Israël. »
Le centre juridique Adallah, pour la défense des droits de la minorité arabe, presse le procureur général israélien, Mernachem Mazuz, d’enquêter sur « l’incitation au racisme qui se déchaîne contre les Arabes en général et les habitants (arabes) d’Acre en particulier. »
Le 15 octobre, trois jours après les émeutes d’Acre, deux appartements arabes à Tel Aviv ont été attaqués avec des cocktails molotov. Sept hommes juifs ont été arrêtés. Les habitants arabes de Lod et de Haïfa se sont plaints d’avoir fait l’objet de pression pour les obliger à déménager.
Dans le cas de Lod, les autorités municipales expriment ouvertement leurs intentions. Le porte-parole de la municipalité, Yoram Ben-Aroch, a nié toute discrimination dans la ville contre les Arabes, mais il a déclaré au Forward que les autorités municipales voulaient que Lod devienne « une ville plus juive. Nous devons renforcer le caractère juif de Lod et les religieux comme les sionistes ont un grand rôle à jouer dans ce renforcement. »
Cependant, l’anarchie grandissante chez les colons de Cisjordanie et les nationalistes juifs commence à ébranler les autorités de Tel Aviv. Après que des extrémistes de droite aient tenté d’assassiner le professeur Zeev Sternhell, un militant de la Paix Maintenant, le directeur du Shin Bet, Yuval Diskin, a déclaré que les services de Renseignements se disaient « très préoccupés » à propos de la « droite extrémiste » et de sa volonté à recourir à la violence. Même le Premier ministre Ehud Olmert s’est exprimé en disant, « Nous ne sommes pas disposés à vivre avec un nombre significatif de personnes qui rejettent toute autorité » et il a qualifié l’opération Etiquette de « pogrom ».
Jusqu’à présent cependant, le gouvernement et le Shin Bet n’ont pas fait grand-chose pour freiner la marée montante du terrorisme de droite, qui vise aussi bien les juifs que les Arabes.
Pour Ahmad Tibi, du parti arabe Ta’al, même si les Israéliens arabes se sentent menacés par ce que Neve Gordon, scientifique politique à l’université Ben Gourion, appelle un « mouvement vers une politique xénophobe », Tibi avertit, « c’est la majorité juive qui devrait avoir peur de ce phénomène. » Conn Hallinan, analyste politique, peut être joint à l’adresse : ringoanne@sbcglobal.net
(*) - Voir sur ce point également : Une délégation israélienne de solidarité à Hébron
de Michel Warschawski.
3 mars 2009 - Counterpunch - traduction : JPP
Conn Hallinan - Counterpunch / 5 mars 2009 - Info-palestine

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mardi, mars 03, 2009

Des militants marocains des droits de l'Homme exigent la libération d'un journaliste

Le militant des droits de l'Homme Chekib El-Khiari est accusé d'avoir critiqué le gouvernement.

Depuis mi-février, des militants marocains des droits de l'Homme font part de leur totale réprobation au sujet de la détention prolongée du journaliste Chekib El-Khayari pour avoir "collaboré avec des entités étrangères".
Naoufel Cherkaoui /Rabat / Magharebia.com— 02/03/09
3.3.09 17:47

Plusieurs organisations de la société civile et des militants des droits de l'Homme au Maroc continuent d'exiger la libération du militant des droits de l'Homme et journaliste Chekib El-Khiari, détenu depuis le 17 février et accusé d'avoir "collaboré avec des entités étrangères" et terni la réputation du Maroc.
Jeudi 26 février, des responsables politiques, des militants des droits de l'Homme, des syndicalistes et des journalistes se sont rassemblés au centre culturel Charif Idrissi d'Al Hoceima pour parler des derniers développements de cette affaire.
Les participants sont convenus à l'unanimité de l'importance et de l'urgence de leur initiative et ont considéré l'arrestation d'El-Khiari comme "une violation flagrante des droits fondamentaux des individus et des groupes fixés par la législation locale et internationale, qui est le droit à l'expression d'une opinion."
El-Khiari, membre du Conseil Fédéral du Congrès Mondial Amazigh (CMA) et président de la Ligue Rifienne des Droits de l'Homme (LRDH), avait critiqué le gouvernement marocain pour avoir démantelé un réseau international de trafic de stupéfiants dans la ville de Nador, où se trouve le siège de l'association. Les membres des forces marocaines de sécurité avaient été arrêtés et accusés d'implication dans ce réseau.
A l'époque des faits, El-Khiari avait écrit dans un communiqué : "La campagne visait les petits trafiquants et excluait les icônes de la corruption politique et les responsables occupant des fonctions sensibles dans l'appareil de l'Etat."
Les autorités marocaines avaient alors accusé Khiari de "recevoir des commissions d'entités étrangères en retour du lancement d'une campagne médiatique visant à porter atteinte et à sous-estimer le sérieux des efforts consentis par les autorités marocaines dans leur lutte contre la promotion de la drogue".
El-Khiari est aujourd'hui détenu par la police judiciaire de Casablanca.
"Les charges retenues contre El-Khiari sont parfaitement infondées", a déclaré Mohammed Hamouchi, vice-président de la Ligue Rifienne des Droits de l'Homme. "La poursuite de l'association rifienne se résume purement à la poursuite d'un militant des droits de l'Homme afin de tromper l'opinion publique quant à l'implication de certains éléments de la sécurité dans le réseau de Nador."
M. Hamouchi a ajouté qu'El-Khiari n'avait fait que coopérer avec des médias étrangers pour produire des articles sur la drogue au Maroc.
La détention d'El-Khiari a été dénoncée publiquement par plusieurs organisations internationales et locales des droits de l'Homme et de défense de la liberté d'expression.
Dans un communiqué, Amnesty International a qualifié l'arrestation d'El-Khiari d'"attaque contre le droit des défenseurs des droits de l'Homme à réunir et à diffuser des informations."
"Amnesty International demande la libération immédiate et sans condition du défenseur des droits de l'Homme Chekib El-Khiari. Amnesty International le considère comme un prisonnier de conscience, détenu au seul motif de ses affirmations anti-corruption et de ses activités en faveur des droits de l'Homme."
L'Association pour la Défense des Droits de l'Homme au Maroc, basée en France, a également dénoncé cette arrestation, la qualifiant d'"oppressive". Elle a critiqué "les méthodes employées pour intimider les militants des droits de l'Homme qui luttent contre la corruption et les abus de pouvoir, qui sont fortement enracinés dans la société marocaine".
Khadija Ryadi, présidente de l'Association Marocaine des Droits de l'Homme, a déclaré que l'affaire d'El-Khiari présentait des contradictions. D'une part, explique-t-elle, les autorités ont arrêté plusieurs responsables de la sécurité dans le réseau de Nador, et d'autre part, elles poursuivent le président d'une association des droits de l'Homme au prétexte qu'il a parlé de l'implication de hauts responsables de l'Etat dans un trafic de stupéfiants.
"Les militants des droits de l'Homme au Maroc ne sont pas interdits d'exprimer leur opinion", a rétorqué Khalid Naciri, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. "Ils sont libres de traiter de toutes les questions sans aucun harcèlement. Je suis surpris par les allégations de harcèlement à l'encontre de M. El-Khiari."
M. Naciri a indiqué qu'il était surpris par le fait que des organisations de défense des droits de l'Homme et des militants aient accusé le gouvernement de porter atteinte à la liberté d'El-Khiari et lié son affaire à des questions de droits de l'Homme.
"L'affaire de Chekib El-Khiari comporte des accusations dangereuses qui n'ont absolument rien à voir avec les droits de l'Homme et le respect de la liberté d'expression", a-t-il déclaré à Magharebia.
Lors de la réunion de jeudi, un comité préparatoire a été chargé d'initier une campagne urgente pour la libération d'El-Khiari, sous le slogan "Nous sommes tous des Chekib El-Khiari."

3.3.09 17:47
http://basta.20six.fr/basta/art/164267535/

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Afghanistan : un nouveau cauchemar commence , communiqué Presse association elborje Tanger (Maroc) de la solidarité et de développement. , La réalité sur les États-Unis et Israël, Rage et désespoir parmi les jeunes de Gaza , L’Iran demande à Interpol d’arrêter les criminels de guerre israéliens

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lundi, mars 02, 2009

L’Iran demande à Interpol d’arrêter les criminels de guerre israéliens

Saïd Mortazavi, procureur public de Téhéran
Interpol commence à étudier la demande de l'Iran, d'arrêter 15 hauts responsables israéliens pour les crimes de guerre commis lors de l’offensive contre Gaza.

Lors d'un point de presse dimanche, le procureur de Téhéran, Saïd Mortazavi, a déclaré que l'Iran avait soumis l'affaire à l'Organisation Internationale de la Police Criminelle (OIPC ou Interpol), en s'appuyant sur la charte de l'organisation et sur la violation des Conventions de Genève par Israël.
Il a déclaré que, « Les gouvernements de 180 pays ont reçu les informations nécessaires pour identifier les suspects. » Dans une déclaration lundi, l'Iran a signalé avoir demandé à Interpol d'émettre une Notification Rouge [Red Notice] d'alerte de sécurité pour 15 responsables israéliens impliqués dans les 23 jours de l’offensive israélienne contre Gaza. La déclaration ajoute que le pouvoir judiciaire examine aussi des plaintes à l’encontre de 100 autres Israéliens, notamment de hauts gradés militaires et des titulaires de postes gouvernementaux. En décembre 2008, le corps judiciaire iranien a annoncé être résolu à instaurer un tribunal d’investigation sur les plaintes formulées contre Israël par des blessés de Gaza et remises à l'Iran par l’envoyé palestinien. Le pouvoir judiciaire a déclaré qu'il serait prêt à juger par contumace l'implication des responsables israéliens. L’IRIB, la télévision dÉtat iranienne a cité Mortazavi disant : « Dans la semaine en cours, nous avons terminé notre enquête sur environ 15 individus qui étaient parmi les criminels. » « Sur la base de notre enquête et conformément à l'article 2 de sa charte, nous avons demandé à Interpol d'arrêter les suspects. » Mortazavi a précisé que les accusations comportaient des crimes de guerre, l’invasion, l’occupation, le génocide et des crimes contre l'humanité. Le procureur iranien faisait allusion aux attaques israéliennes, qui ont commencé le 27 décembre contre les territoires côtiers palestiniens densément peuplés et qui n’ont pas pris fin avant d'avoir provoqué la mort de plus de 1.330 habitants de Gaza, civils pour la plupart. Mortazavi a ajouté que de nombreuses ONG internationales et des organisations des droits humains, des Palestiniens blessés lors de l'attaque contre Gaza, plus de 5.700 conseillers juridiques et avocats iraniens de l’Iran Bar Association, ainsi qu'un grand nombre de médecins sont aussi parmi ceux qui porté plainte contre Tel Aviv. La liste des criminels de guerre israéliens comporte : 1 Ehud Olmert, Premier ministre sortant, 2 Ehud Barak, Ministre de la Défense, 3 Tzipi Livni, Ministre des Affaires étrangères, 4 Gabi Ashkenazi, lieutenant général, chef d'état-major, 5 Ido Nehoshtan, commandant en chef de l'armée de l'air israélienne, 6 Yoav Galant, major général, commandant de l’Opération Plomb Jeté dans la guerre contre Gaza, 7 Amos Yadlin, major général, chef de la direction du renseignement militaire, 8 Oren Cohen, lieutenant-colonel, commandant du bataillon 13 de la brigade Golani, 9 Ron Ashrov, colonel, adjoint à la brigade Givati, 10 Halevy Hertzi, colonel, commandant de la brigade parachutiste d'Israël à Gaza, 11 Yigal Slovik, colonel, commandant du 401ème corps de brigade blindés, 12 Avi Blot, lieutenant-colonel, commandant du 101ème bataillon de la brigade parachutiste, 13 Yoav Mordechai, lieutenant-colonel, commandant d’infanterie dans la brigade Golani à Gaza, 14 Tomer Tsiter, colonel, commandant de la brigade Givati, 15 Avi Peled, colonel, commandant de brigade du bataillon 51.
le 1er mars 2009.Traduction : Pétrus Lombard.
Mondialisation.ca, Le 2 mars 2009

2.3.09 18:56
http://basta.20six.fr/basta/art/164217603/

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Gaza. « Nous accusons les dirigeants israéliens de crimes contre l’humanité », Afghanistan : un nouveau cauchemar commence , communiqué Presse association elborje Tanger (Maroc) de la solidarité et de développement. , La réalité sur les États-Unis et Israël, Rage et désespoir parmi les jeunes de Gaza

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dimanche, mars 01, 2009

Rage et désespoir parmi les jeunes de Gaza

Les jeunes Gazaouis Mohammad al-Mukayed, 22 ans (à gauche) et Hassan Abu al-Jeddian, 23 ans (au centre). Mohammad pense à rejoindre les militants, mais Hassan insiste pour rester un “civil”.
Dix jeunes gens sont assis et fument à la lumière d’une lampe à pétrole dans une pièce au rez-de-chaussée. Les drapeaux de groupes militants - Hamas, Jihad Islamique - flottent à l’extérieur au milieu des maisons en moellons densément peuplées du camp de réfugiés de Jabalya à Gaza.

La zone est un repaire-clé des factions qui sont derrière les attaques de roquettes et que le récent assaut israélien sur Gaza visait à liquider.
Ces jeunes, frustrés, généralement chômeurs, sont les premières cibles de recrutement pour les militants.
Mais tandis que les jeunes gens, assis bien emmitouflés dans cette pièce non chauffée, ruminent les 22 jours de l’opération israélienne, le désespoir est un thème aussi commun que la revanche.
Près de la moitié du groupe disent qu’ils ont été membres de groupes armés à un moment donné. D’autres disent qu’ils veulent à présent les rejoindre.
« Je me tenais habituellement à l’écart de toute activité militaire » dit l’étudiant Ahmad al-Khateeb, 21 ans. « Je voulais décrocher mon diplôme et quitter le pays. J’avais parfois peur de la mort ».
Mais maintenant, empêché de passer ses examens parce que ses papiers d’identité sont ensevelis sous les décombres de sa maison, il dit qu’il a « complètement changé » de point de vue.
L’étudiant en sciences du sport Mohammad al-Mukayed, 22 ans, dit qu’il a vu trois enfants tués par un bombardement aérien alors qu’ils jouaient dans la rue à quelques mètres de lui.
« Ils n’étaient plus que des morceaux de viande. Je voulais aider mais je n’ai pas su. Je pense rejoindre un groupe. Je préférerais être tué en défendant mon pays plutôt que mourir comme ces enfants, sans rien faire ».
Hassan Abu al-Jeddian, 23 ans, dit qu’avant la guerre l’activité militante ne l’intéressait pas et que son point de vue n’a pas changé.
Il dit que son cousin a eu la tête arrachée dans un bombardement aérien et décrit comment il a vu trois jeunes garçons tués quand une voiture a été touchée, juste devant lui, mais il ajoute simplement : « Je suis un civil ».
‘Des morts vivants’
Avec le blocus de Gaza, la plupart des jeunes sont chômeurs et ne peuvent quitter la bande de terre surpeuplée.
Israël a intensifié le blocus lorsque le Hamas, qu’il considère comme une organisation terroriste, a remporté les élections de 2006 et a consolidé son contrôle par la force un an plus tard.
Avec peu de possibilités de travail pour ceux qui peuvent se permettre d’étudier, beaucoup de jeunes gens rêvent d’émigrer.
« Nous sommes morts - soit à cause des armes israéliennes soit comme des morts vivants », dit Mohammad Abuqammar, 22 ans.
Rabah Mohanna, un dirigeant politique du Front Populaire pour la Libération de la Palestine, l’une des factions militantes plus petites, dit que depuis le conflit l’organisation connaît une augmentation du nombre de volontaires pour les attentats-suicides à la bombe.
Beaucoup parmi eux sont des jeunes ; la plupart ont perdu des proches ou leur logement, ou bien ils ont vu d’autres victimes, dit-il.
Mais face à la puissance de feu massive utilisée par les Israéliens, et avec les Palestiniens déchirés par de cruelles divisions internes, il y a aussi beaucoup de désillusion.
Jihad al-Ajramy, 24ans, porte encore une balafre sur la joue après ses deux années de militance qui, dit-il, se sont achevées lorsqu’une guerre ouverte a éclaté entre le Hamas et l’Autorité Palestinienne liée au Fatah.
L’atelier où il travaillait a fermé depuis longtemps, quand le flux de matières premières s’est tari à cause du blocus.
« Je gagnais 200 shekels (50$) par jour, maintenant je dois emprunter même des cigarettes. Aucune de ces factions militaires ne m’aide. Pourquoi est-ce que je les rejoindrais ? »
« Pendant la guerre, tout le monde pensait à combattre, à prendre une revanche, à retourner à l’action militaire - mais quel combat ? Se battre contre des F16 israéliens ? ».
En quête d’une vie normale
Depuis 30 ans, le Dr Iyad Sarraj travaille comme psychiatre à Gaza et il a réalisé de nombreuses études.
Il dit que les enfants qui ont vu leurs pères dépossédés adoptent souvent d’autres rôles de pouvoir et d’autorité - et en fin de compte celui du combattant militant ou du « martyr ».
Donc, dit-il, la génération qui a vu ses pères battus par les troupes israéliennes pendant les lancers de pierre de la première intifada palestinienne a grandi pour devenir les kamikaze de la seconde intifada.
Au cours de la guerre récente, dit-il, « les enfants ont perdu leur père deux fois » - une fois en tant que père nourricier, lorsque le blocus a entraîné un chômage massif, et une fois en tant que protecteur.
« Il n’y avait aucun endroit sûr à Gaza ... les pères étaient tellement impuissants ». Il craint que Gaza ne finisse avec « une nouvelle génération encore plus militante que les précédentes ».
Et les jeunes gens traumatisés sont particulièrement difficiles à traiter : « Ils ont cette identité en tant qu’arabe, de macho, d’homme fort ... exprimer de la douleur est une faiblesse » dit-il. Mais depuis le conflit il a senti un changement dans la manière dont sont perçus les groupes militants.
« Certains ont été frappés très durement et ont un puissant désir de revanche, mais je pense que de plus en plus de gens se rendent compte que la violence palestinienne ne fera qu’entraîner les Israéliens vers davantage de brutalité encore ».
Emad Ali Darweesh est directeur de l’organisation de jeunesse Save Youth Future.
Il souligne que Gaza a une population jeune, avec 56% de son million et demi d’habitants qui ont moins de 18 ans.
Mais il croit que seule une petite proportion d’entre eux est intéressée par l’activité militante.
Selon lui, même les Gazaouis rendus furieux par des pertes personnelles préféreraient sans doute la paix en fin de compte, soulignant que certains sondages ont montré une chute du soutien au Hamas dans le sillage de la guerre.
« Au début ils sont bouleversés et veulent se venger ... mais ils oublieront le sang de leurs fils s’il existe une solution pacifique ».
Mahmoud Abuqammar dit que tout ce qu’il veut en réalité, c’est « fonder une famille, vivre, comme toute personne normale ». Hassan Abu al-Jeddian dit que son rêve le plus cher est « de se marier. »
« Nous avons 24 ans. Nous n’avons pas le moindre shekel à donner à la famille d’une fille que nous voulons épouser » dit Jihad al-Ajramy.
Je ne vois pas le moindre espoir, aucun futur. J’espère qu’un tremblement de terre va raser cet endroit ».

février 2009 - BBC News - Vous pouvez consulter cet article ici : http://news.bbc.co.uk/2/hi/middle_e... Traduction de l’anglais : Marie Meert / 1er mars 2009 / [Info-palestine
1.3.09 16:35
http://basta.20six.fr/basta/art/164165619/

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