samedi, février 14, 2009

Israël : une démocratie à l’occidentale ? (1ère partie)

Selon Amnesty International, il y a environ 5.000 instructions militaires israéliennes qui réglementent la vie des Palestiniens en territoires occupés.
Mourad Benachenhou - Le Quotidien d’Oran / 22 janvier 2009

Dans de nombreux cas, le Palestinien ne peut pas travailler, voyager, étudier, s’occuper de ses récoltes, transporter des marchandises, creuser un puits, créer une entreprise, se faire soigner - ou même visiter famille dans l’agglomération voisine - sans obtenir l’autorisation appropriée des autorités israéliennes. Et, au-delà de cela, sa vie est soumise à un réseau imprévisible de couvre-feux, barrages de contrôle, fermetures de routes, tranchées, enceintes, qui, établis de manière impromptue, maintiennent les Palestiniens en état de confusion constante. Ceci, sans compter l’ensemble formidable d’obstacles physiques, sous la forme de colonies juives en extension, et un réseau routier pour les colons juifs, construit sur de la terre appartenant aux Palestiniens, et dont l’accès leur est interdit. (Saree Makdisi : la Palestine sous toutes les coutures, 2008, Norton, New York p. 6)
Trois thèmes sont répétés ad nauseam, et à toutes les occasions, par les tenants de l’idéologie sioniste, pour justifier la légitimité de l’Etat d’Israël et les actions de nettoyage ethnique qu’il mène de manière systématique et brutale contre la population palestinienne, et dont la dernière est l’agression d’une sauvagerie inqualifiable contre la ville de Gaza et sa banlieue :
1. Les Palestiniens ont refusé le partage de la Palestine en 1948, décidé par l’ONU ;
2. Les terres occupées par Israël ont été vendues par les Palestiniens à des colons juifs ;
3. Israël est la seule démocratie occidentale au Moyen-Orient et pourrait servir de modèle aux autres pays de la région.
L’acceptation du partage de la Palestine par Israël, une simple manœuvre politique
Le premier thème escamote le fait que, non seulement, ce partage s’est effectué sans l’accord des Palestiniens, mais qu’également les Sionistes considéraient son acceptation comme un compromis nécessaire, une étape devant aboutir, à court ou moyen terme, à l’occupation de tout le territoire de la Palestine historique, et à l’expulsion des Palestiniens de ce territoire. Voici comment Ilian Pappe, dans son livre intitulé : Le Nettoyage ethnique de la Palestine (Oxford, 2006) présente la position du leadership sioniste, conduit par Ben Gourion, sur ce partage, sanctionné par une résolution de l’ONU que les pays arabes et, évidemment, les Palestiniens ont rejetée :
Ce fut Ben Gourion qui conduisit ses associés à simultanément accepter et ignorer la résolution de partage par l’ONU, résolution passée le 29 novembre 1947... Pour lui (Ben Gourion) et ses amis au sommet de la hiérarchie sioniste, un Etat juif valide voulait dire un Etat s’étendant sur la plus grande partie du territoire de la Palestine, et ne permettant qu’à une infime minorité de Palestiniens, d’y rester... Ce qui était important était la reconnaissance internationale du droit des Juifs d’avoir leur propre Etat en Palestine.(p. 36)
L’acceptation du partage par les Sionistes n’était ni sincère, ni dépourvue d’arrière-pensées ; il s’agissait d’obtenir la légitimation de l’Etat juif par l’institution internationale, et, ensuite de rétablir, par l’usage de la violence, les frontières « historiques » de l’Israël antique. Que les Arabes aient ou non accepté ce partage n’aurait rien changé à la suite des événements, telle que la concevaient les Sionistes, et ils auraient suivi exactement la même voie, en se couvrant, sans aucun doute, du même prétexte : se défendre contre les menaces posées à leur sécurité par les populations palestiniennes comme par les Etats arabes voisins. L’Histoire, telle qu’elle s’est déroulée depuis 1947, n’aurait pas changé, si, par un coup de folie collective, les Palestiniens, appuyés en cela par les pays arabes indépendants de l’époque, avaient accepté d’être volontairement dépossédés de leurs terres au profit de colonisateurs, porteurs d’une idéologie essentiellement génocidaire, et venus en majorité d’Europe de l’Est et des pays germanophones européens.
La plus grande partie d’Israël est constituée- de terres confisquées par la violence
Le second thème trouve son démenti dans les déclarations officielles des autorités israéliennes qui reconnaissent que seulement 7 pour cent de la superficie occupée par Israël a été soit acquise par des transactions avec les propriétaires palestiniens, ou était déjà la propriété de Juifs qui n’avaient jamais quitté la Palestine. Le reste, soit 93 pour cent, est le résultat de confiscations et d’expulsion des occupants locaux, menées par les Sionistes à partir des premiers jours de décembre 1947.
Différents prétextes ont été donnés à ces opérations, le plus récurrent étant la nécessité d’assurer la sécurité des colons juifs. En fait, il s’agissait de mettre en oeuvre, de manière systématique, une politique d’appropriation des terres palestiniennes, politique constituant le noyau central de l’idéologie sioniste, telle qu’elle avait été conçue par son fondateur, Jablonsky. Une fois légitimée l’existence d’un Etat juif, cette politique fut mise en application avec vigueur, sous le nom de « Plan Dalet », adopté par les leaders sionistes le 10 mars 1948. Voici les instructions données aux exécutants sionistes de ce plan :
Ces opérations (de nettoyage ethnique) peuvent être exécutées de la manière suivante : ou bien par la destruction des villages (en y mettant le feu, en les faisant sauter, en plaçant des mines dans leurs ruines) et plus particulièrement les centres de population qui sont difficiles à contrôler de manière continue ; ou en montant des opérations de ratissage et de contrôle en se guidant avec les directives suivantes : encerclement des villages, conduite de recherches dans leur intérieur. En cas de résistance, les forces armées doivent être détruites et la population expulsée en dehors des frontières de l’Etat. (Pappe, p. 39).
Ce plan n’est pas resté, suivant l’expression populaire, « de l’encre sur du papier. » Il a été mis en oeuvre avec continuité et obstination, sans état d’âme, par des fanatiques décidés à concrétiser leur rêve de reconstituer, à l’identique, un Etat, protectorat établi par les Romains, dirigé par Hérode, un Arabe converti au Judaïsme pour les besoins de la cause, Etat qui avait disparu 20 siècles auparavant.
Ces deux thèmes sont largement démentis, non seulement par les déclarations des dirigeants sionistes, qui n’ont jamais fait secret de leurs ambitions territoriales et de leur volonté de créer un Etat à composante ethnique et religieuse exclusivement juive, mais, également, par leurs actions, qui - au-delà des concours de circonstances que ces dirigeants ont créés pour justifier leurs actions au cours de ces soixante dernières années - se sont méthodiquement conformées à l’idéologie sioniste.
Deux thèmes démentis par l’Histoire du sionisme israélien
Les preuves du caractère absolument faux de ces deux thèmes, qui constituaient, à une certaine période, les leitmotivs de la propagande sioniste, se sont accumulées au cours des années, rendant leur pouvoir de persuasion nul, même aux yeux des partisans les plus fanatiques de cette idéologie qui veut restaurer l’Histoire de l’Antiquité, entre le cinquième siècle avant l’ère chrétienne, et le premier siècle de cette ère, alors que les doctrines « islamistes » les plus fondamentalistes ne veulent que le retour au premier siècle de l’Hégire, correspondant au 7ème siècle de l’ère chrétienne. Donc, ces thèmes n’ont plus le rôle légitimant, justificateur et mobilisateur qu’ils étaient supposés créer dans l’esprit des tenants du sionisme. Peu de gens sont dupes ; et même ceux qui s’accrochent à ces thèmes le font, soit par ignorance, soit - bien informés de la réalité des choses - sans conviction, car, avec le temps, les aspects les plus sanglants, et les plus secrets de la saga sioniste sont tombés dans le domaine public, et il est vain de vouloir continuer à les censurer.
Israël, une démocratie occidentale modèle, un thème vraisemblable ?
Le thème qui proclame le « caractère démocratique de l’Etat d’Israël » face aux « Etats arabes despotiques » semble plus porteur que les deux autres thèmes, et apparaît comme résister à l’usure du temps comme des faits.
Suivant ce thème, répété à l’envie pour justifier aussi bien les assassinats ciblés perpétrés par les autorités israéliennes contre le leadership de la résistance palestinienne, les destructions systématiques des maisons des Palestiniens impliqués dans des actes de résistance, que les attaques musclées contre les Etats voisins, coupables d’abriter des refugiés palestiniens et des organisations de résistance palestinienne, les bombardements de mosquées, de centrales électriques, d’hôpitaux, d’infrastructures routières, d’écoles, d’immeubles abritant la presse, des installations de l’ONU, la confiscation des terres palestiniennes, l’instauration de barrages routiers, la clôture totale des territoires palestiniens sous le moindre prétexte, l’érection de 561 barrages militaires sur 40 kilomètres, la division des territoires occupés en « 3 zones étanches », la construction d’une muraille d’emprisonnement de 8 mètres de haut sur 240 kilomètres, qui ferait de la muraille de fer légendaire une enceinte banale ! Etc., etc.
Par le massacre et la terreur, Israël ferait la preuve qu’il est une démocratie ?
Suivant ce thème, lui aussi répété à toutes occasions, Israël serait le phare de la démocratie dans la région géographique où elle est implantée, et toutes les atrocités, les exactions qu’elle commet contre la population de la région, n’auraient d’autre motif que de lui permettre d’assurer la survie de son système politique démocratique moderne, conforme aux idéaux de l’Occident, face aux menaces qui pèseraient sur son modèle du fait du caractère rétrograde des populations autochtones et de l’hostilité « irrationnelle et inexplicable » des pays environnants, mus par une haine « incompréhensible » à l’égard de « ce phare de l’humanité » et de cet « exemple du progrès de la race humaine », de ce « berceau de l’humanisme le plus tolérant et le plus éclairé » que serait Israël ».
Bref, Israël, par ses massacres perpétrés contre le peuple palestinien et les peuples environnants, ne fait que défendre les « valeurs de l’Occident », fondées sur « le respect de la personne humaine, l’acceptation du caractère sacré de la vie de chaque individu, et de son droit à la poursuite du bonheur et à la propriété privée sur cette terre », contrairement aux Nazis, dont elle a adopté pourtant beaucoup de leurs méthodes, y compris la proclamation de slogans et l’expression de valeurs qui sont en contradiction avec leurs actes (comme, par exemple, la fameuse devise placée à l’entrée des camps de concentration : « le travail donne la liberté »
Israël, un miroir des valeurs occidentales ?
Israël s’estime justifié à perpétrer ses atrocités, car elle se prétend fondamentalement un pays qui serait guidé par les principes moraux distinguant la civilisation occidentale des autres civilisations. Ce qu’elle commet comme actes jugés répréhensibles aussi bien par les règles de morale individuelle internationalement acceptées, que par les lois internationales de la guerre comme de la paix, elle les commettrait au nom de l’idéal judéo-chrétien de charité, d’humanité, de progrès, face à la barbarie des populations qu’elle tente d’exterminer.
Par définition, et quoiqu’elle fasse, Israël se placerait dans le « camp du bien » face au « camp du mal », représenté par tous ceux qui se défendent contre elle et refusent d’être massacrés. L’Occident, suivant cet Etat, devrait le remercier de tenir si haut ses valeurs et de les défendre avec tant de cruauté ; Israël se présente comme un modèle de ce que devrait être un pays occidental construit sur la glorification des valeurs humanitaires propres à l’Occident, et que ne partageraient aucun des peuples ou des pays qui lui résistent.
L’Occident, élève d’Israël et redevable envers lui ?
Les pays occidentaux ont, selon ce thème, une dette envers Israël ; et cette dette se paye par un soutien inconditionnel à toutes ses atrocités, qui, en comparaison, font du Nazisme une idéologie de grand humanisme. Ainsi, Israël se présente comme l’incarnation de l’Occident, un témoin de l’exceptionnalité historique de cette civilisation et des valeurs morales qui lui sont chères.
Et, effectivement, si l’on considère qu’il est acceptable pour un Etat d’éliminer physiquement et politiquement, toutes les populations qui ne remplissent pas des conditions d’origine ethnique et de croyances religieuses bien définies, Israël peut apparaître comme un Etat authentiquement démocratique. Elle a tout ce qu’il faut pour être qualifiée de telle : la séparation entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, un Parlement élu, le droit à la population de créer des partis politiques pour refléter la diversité des opinions et accéder au pouvoir par les urnes, une liberté de la presse totale.
Israël, une démocratie formelle qui rejette les fondements de la démocratie moderne
Sur le plan formel, il n’y a rien à dire : Israël répond à tous les critères définissant la démocratie, sauf les deux plus importants, à savoir la citoyenneté définie comme un ensemble de droits et d’obligations de tous les gouvernés, quelles que soient leurs origines ethniques, et l’égalité de tous devant la loi comme leur droit à la protection de l’Etat.
Dès lors que ces deux critères ne sont pas remplis, l’objectif de la démocratie, qui est d’assurer à tous les citoyens les mêmes chances dans la vie, est absent ; et cette démocratie n’est plus qu’un exercice formel au profit d’une majorité qui impose sa vue du monde à une minorité politiquement, économiquement et socialement maintenue en servage, même si elle constitue la majorité numérique de la population.
Israël ne peut prétendre à tenir hautes les valeurs de la démocratie et à constituer une île de liberté au milieu d’un océan de despotisme, si elle refuse à la population autochtone les droits de la citoyenneté. En fait, Israël est un Etat fondé sur l’exclusion d’une partie de sa population, et de ce fait, ne peut prétendre ni refléter les valeurs démocratiques propres à l’Occident - et tout le monde sait comment ces valeurs se manifestent -, ni donner des leçons de justice et de liberté aux autres pays de la région, si rétrogrades et si arbitraires qu’apparaissent leurs régimes parce qu’ils refuseraient la liberté d’opinion et le partage du pouvoir avec leurs citoyens.
Au-delà du formalisme qui permet à un groupe religieux de jouir de toutes les libertés, y compris celles d’être armé, de confisquer et d’expulser sans autres formes de procès, comme cela se fait de manière routinière sur le territoire reconnu de cet Etat, comme dans les territoires considérés par les lois internationales comme occupés, Israël n’a rien d’une démocratie au sens occidental du terme, bien que les dirigeants de ces pays lui reconnaissent ce caractère.
Et, pourtant, aucun d’entre eux ne fonde ses actions sur la discrimination, en termes de droits et d’obligations, entre les citoyens, sur la base de la couleur de leur peau, de leur origine ethnique, de leurs croyances religieuses, etc.
Il n’y a pas, dans ces pays démocratiques, de quartiers, et même de villes entières, interdites à telle ou telle partie de leur population ; les domiciles des personnes qui commettent des actes jugés répréhensibles ne sont pas systématiquement détruits, si ces personnes ont une origine ethnique déterminée ; et si les citoyens ont le droit de posséder des armes, ce droit leur est appliqué, quelle que soit leur origine, dès lors qu’ils sont des citoyens.
Si l’Etat prévoit des aides aux citoyens, aux municipalités entre lesquelles la population est répartie, la distribution de ces aides obéit à des critères de citoyenneté, non à des critères de religion ou d’ethnicité. Les citoyens ont les mêmes chances d’accéder à tous les postes publics, sans discrimination. La non-discrimination en matière de liberté de circuler, d’habiter et de construire où l’on veut, est non seulement reconnue, mais appliquée à tous de manière identique.
C’est une insulte pour les démocraties occidentales que d’assimiler le régime politique israélien, qualifié d’apartheid par Jimmy Carter, ancien Président des Etats-Unis, aux systèmes politiques qui les caractérisent. Israël est bien loin d’appliquer les valeurs occidentales, et son régime constitue une sorte de Nazisme amélioré au profit des Juifs, au lieu de l’être au profit des Aryens.
Israël, présenté comme modèle démocratique : une insulte pour l’Occident et ses valeurs
En Israël, on ne jette, certes, pas les membres de la « race inférieure » dans des camps de concentration ; et si on ne tente pas de les éliminer massivement, on ne les en empêche pas moins, et par tous les moyens imaginables les plus cruels et les plus vicieux, qui reflètent un despotisme dépassant de loin ce que les régimes de la région font subir à leurs peuples respectifs, de vivre une vie normale, y compris en leur refusant d’accéder aux ressources de base, de commercer, de s’instruire, de se soigner, de circuler, de construire, etc. Et, de temps à autres, lorsqu’ils font preuve d’excès de résistance, on les ramène à de meilleurs sentiments en les massacrant systématiquement et méthodiquement et cyniquement. Rien dans la pratique politique israélienne ne ressortit de la démocratie occidentale, telle que tout un chacun peut l’observer dans les pays occidentaux. Le refus même de définir ce que l’on doit entendre par citoyenneté israélienne, et la constante opposition à l’établissement de cette définition, qui est pourtant la base du système démocratique, renvoient la définition du régime politique israélien aux systèmes politiques de l’Antiquité, dont Israël tient à être une nouvelle incarnation.
La régression historique de l’Occident pour se mettre au niveau d’Israël ?
Si, malgré le gouffre insurmontable qui sépare la démocratie telle que l’Occident la pratique, de la démocratie à « l’israélienne », les Occidentaux considèrent ce pays comme un modèle, il ne leur reste plus qu’à aller jusqu’au bout de cette logique, et en revenir aux bonnes vieilles pratiques de discrimination religieuse et raciale de leur Moyen Age : massacrer, à la manière du sort réservé aux Albigeois au 13ème siècle, tous les dissidents religieux, rétablir l’Inquisition, entourer leurs villes et leurs quartiers de murailles hautes de 8 mètres, etc. La liste est longue de ce que devraient logiquement faire, pour en revenir aux pratiques de siècles révolus, ces pays, et surtout celui qui s’est récemment découvert un rôle de défenseur du droit d’Israël à faire partie d’un ensemble politique qui se targue d’être fondé sur la reconnaissance de l’indéfectibilité des droits de l’Homme, et sur le traitement équitable des individus par l’Etat, quelle que soit leur origine raciale et leurs croyances politiques ou religieuses.
Si Israël ne veut pas aligner son mode de gouvernement et sa philosophie politique sur ceux du reste de ce groupe continental, il ne lui restera plus à ce dernier qu’à adopter les critères démocratiques israéliens ! Le chemin sera long, dur et cruel pour cette régression historique. Mais que ne feraient pas les amis d’Israël pour soutenir et justifier son droit à l’élimination physique du peuple palestinien ?
Et dire que l’on refuse l’accès à ce regroupement régional, à un autre pays, qui certes a un problème de minorité à régler, mais dont le traitement de cette minorité apparaît teint de sainteté et d’humanisme exceptionnel, en comparaison de la façon dont les Palestiniens sont traités par Israël, et ce dès sa fondation, et avant même qu’un seul Palestinien ait tiré un coup de feu contre les nouveaux colonisateurs !
En conclusion :
1. Les légendes légitimant Israël, comme le refus des pays arabes et des Palestiniens d’accepter la division de la Palestine historique en deux Etats, et les suites que ce refus a eu sur le sort du peuple palestinien, de même que la « vente de la Palestine aux Juifs par les Palestiniens », cachant le fait que 93 pour cent des terres occupées par Israël ont été confisquées par la violence à leurs propriétaires légitimes, sont tombées en désuétude car elles ne font plus prime ;
2. Reste le thème porteur suivant lequel Israël serait un Etat démocratique, « le seul dans la région, » comme se plaisent à le répéter les thuriféraires de cet Etat ;
3. L’examen des pratiques formelles dans les domaines politiques et institutionnelles d’Israël pourrait laisser croire qu’effectivement il pourrait mériter le qualificatif d’Etat démocratique à la mode « occidentale » ;
4. Suivant ce thème, Israël emploierait la violence extrême contre les Palestiniens et les placerait en état de « hors de la loi », dans le but exclusif de défendre sa nature démocratique, et serait, ainsi, moralement justifié de mener une politique de discrimination raciale et religieuse, en vue de tenir haut les « principes moraux qui sous-tendent la démocratie » ;
5. le sionisme, comme doctrine génocidaire, constitue un démenti à cette présentation moralisante, qui donnerait à Israël un statut d’exemplarité dans une région dominée par le despotisme politique ;
6. Le problème avec cette présentation des pratiques démocratiques israéliennes est qu’Israël rejette les deux principes fondamentaux de la démocratie : le principe de citoyenneté qu’il s’est toujours refusé délimiter ou à adopter, et le principe d’égalité des droits et des obligations des citoyens, qu’il viole de manière continue contre les Palestiniens, le tout dernier exemple étant l’agression d’une sauvagerie inqualifiable et injustifiée contre les habitants de Gaza et sa banlieue ;
7. Sans caricaturer, on peut dire que l’image que les Sionistes voudraient projeter d’eux-mêmes et qu’ils seraient imbus de principes démocratiques, qu’ils seraient, par définition, humains et même « gentils », disposés à massacrer, à confisquer les terres des Palestiniens et à les expulser, en toute humanité ; le problème serait qu’au lieu de se laisser faire, les Palestiniens se défendent, et ils trouvent dans le monde des soutiens à leur résistance ! Qu’on laisse les Israéliens nettoyer la Palestine de ses habitants originaux, et la paix reviendra ! Donc, tout est de la faute des Palestiniens et de leurs soutiens ! CQFD !
8. Les pays qui défendent l’accès d’Israël à un regroupement régional, fondé sur l’acceptation de valeurs que ce pays rejette dans sa globalité et en détail, sont mis au défi soit d’exiger d’Israël qu’il définisse la citoyenneté, et donc, se proclame Etat raciste et intolérant sur le plan religieux, et se verrait interdire l’accès à cet ensemble, ou qu’il renonce au sionisme, et donc perdrait le caractère même de restauration historique d’un Etat de l’Antiquité ;
9. Et si ces pays continuent à considérer Israël comme une démocratie modèle, leurs principes s’opposant totalement à ceux qu’il suit, ils doivent aller jusqu’au bout de cette logique, rejeter les progrès accomplis au cours de ces six derniers siècles dans le domaine des droits de l’Homme, et prôner le retour au fanatisme religieux du Moyen Age ;
10. Il est quelque peu inconsistant de la part de ces pays de refuser l’adhésion à un pays qui n’emploie pas la violence et ne pratique pas la discrimination systématique contre sa minorité, alors que certains d’entre eux travaillent pour qu’Israël rejoigne ce groupe, bien qu’il soit, suivant les termes d’un ancien Président des USA, un pays pratiquant l’apartheid, en contradiction avec tous les principes politiques et moraux auxquels souscrivent ces pays !
19 janvier 2009 - Le Quotidien d’Oran - Débat
14.2.09 17:25

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Nazisme, Sionisme et Holocauste (2ème partie)

Le sionisme, de l’antisémitisme inversé ?
Mais, cela ne signifie pas également qu’ils doivent être prêts à accepter d’être les victimes indirectes de cet Holocauste ou d’appuyer ceux qui se cachent derrière lui pour perpétrer un génocide systématique contre un autre peuple, comme le fait actuellement Israël, en conformité avec l’idéologie dont elle se réclame.
M14 février 2009 / Mourad Benachenhou - Le Quotidien d’Oran

Les troupes coloniales qui ont pris part aux massacres du 8 mai 1945 à Sétif, Guelma et autres villes et villages de la région, ne pouvaient ni se prévaloir - ni être innocentés de leurs crimes - de la tragédie d’Auradour Sur Glane (village français dont toute la population, au nombre de 642, a été massacrée le 10 juin 1944 par les troupes SS allemandes qui voulaient récupérer le chef de bataillon Helmut Kämpfe, capturé quelques jours auparavant par les « terroristes français » Ce massacre, si affreux fut-il, ne donnait pas une sorte de droit divin aux troupes de la puissance coloniale, de mener des opérations de représailles sanguinaires contre une population civile aussi désarmée que les habitants d’Auradour sur Glane.
Mais, il faut remarquer que la violence crée une dialectique de vengeance qui conduit la victime à exercer, à la première occasion, son arbitraire sur une population plus faible qu’elle.
On constate un transfert de « compétences » entre la victime et son bourreau, qui fait que la victime utilise les mêmes justifications et les mêmes armes contre ceux qui lui donnent l’occasion de rétablir l’ordre normal des choses, dans lequel elle estime devoir toujours être la partie dominante, celle qui impose l’ordre du monde et ses règles morales. Pouvoir frapper sans risque de représailles devient un acte de rédemption et de disparition de la servitude passée.
Ainsi, la ressemblance entre les crimes nazis et le comportement d’Israël à l’égard des Palestiniens a été soulignée par un écrivain israélien, Les Levidow, dans un livre intitulé : »Le Retour », et qui note que :
« La paranoïa sioniste a des ressemblances avec l’antisémitisme européen, dans deux sens : les Palestiniens sont presque racialement définis comme anti-juifs, de même que les Juifs allemands persécutés étaient traités "d’anti-allemands". Et leurs attaques anticipées contre les Juifs ont déplacé un sentiment subconscient de culpabilité au sujet des pogroms israéliens contre les Palestiniens ».
Israël innocenté de tous ses crimes, du fait du Génocide ?
Comme l’explique Norman G. Finkelstein dans son livre : L’Industrie de l’Holocauste, Réflexions sur l’Exploitation de la Souffrance des Juifs : (2000, éditions Verso, New York) :
« Le dogme de l’Holocauste fondé sur la haine éternelle des non-Juifs a servi à la fois pour justifier la nécessité d’un Etat juif, et pour rendre compte de l’hostilité à Israël.. Si tout le monde veut la mort des Juifs, ce qui est vraiment extraordinaire, c’est qu’ils sont encore vivants - contrairement à une bonne partie de l’humanité, ils ne meurent pas exactement de faim... Ce dogme a également conféré à Israël le droit de faire n’importe quoi : comme les non-Juifs ont toujours l’intention de tuer les Juifs, les Juifs ont tous les droits de se protéger, de la façon qu’ils jugent appropriée. Quels que soient les stratagèmes auxquels les Juifs pourraient faire appel, même l’agression et la torture, ils constituent de l’auto-défense légitime... Boas Evron remarque : "Tous les peuples ont collaboré avec les Nazis dans la destruction des Juifs, donc, tout est possible pour les Juifs dans leurs relations avec les autres peuples". » (p. 50-51).
Au nom de l’Holocauste, Israël utilise, dans sa répression de la résistance du peuple palestinien, les techniques de punition collective, des plus « bénignes », comme de briser les os des personnes arrêtées, aux plus barbares, comme la torture systématique et le ciblage prémédité des populations civiles dans les opérations militaires, comme les assassinats ciblés qui aboutissent au massacre de familles entières.
Voici ce que dit Jacqueline Rose, dans son ouvrage intitulé : La Question de Sion (2005, Presses universitaires de Princeton) :
« Aujourd’hui, à titre de politique constante, l’armée israélienne brise les os des Palestiniens. Au début de la première Intifadha, Rabin avait donné cet ordre à l’armée : "Brisez-leurs les os". Et les soldats exécutent avec discipline, l’ordre qui leur a été donné : briser, avec la crosse de leurs armes, les bras et les jambes des Palestiniens » (p. 116).
Dans ce même livre, elle donne la liste de toutes les humiliations quotidiennes dont souffrent les Palestiniens et de tous les crimes commis en continu contre eux, et qui en font des parias dans leur propre pays ; elle rapporte également que les soldats et les officiers israéliens exécutent sommairement des enfants palestiniens, et se justifient en proclamant que le souvenir de l’Holocauste les conduit à perpétrer, de manière routinière, ce qui est considéré comme de patents crimes de guerres perpétrés contre des civils ne représentant aucun danger !
Justifiant également la résistance palestinienne, Rose rapporte également ce que Martin Buber, un philosophe sioniste : « Quelle nation se permettrait d’être déchue de la position de majorité à celle de minorité sans se battre ».
Israël en état permanent de crimes de guerre
Que la politique sioniste prônée à l’égard des Palestiniens, dès l’apparition de cette idéologie fondamentaliste vers la fin du 19ème siècle, puisse être qualifiée de génocidaire, ne fait plus l’ombre d’un doute : l’objectif est d’éliminer, par tous les moyens, toute la population non-juive de la terre historique de Palestine, et de donner la majorité démographique et culturelle à la population considérée comme juive par les autorités rabbiniques. Les déclarations les plus récentes des autorités israéliennes, faites pendant la campagne pour les élections législatives, n’ont rien de nouveau ; elles ne font que confirmer la détermination d’Israël à aller jusqu’au bout de cette politique, se sachant couverte par le bouclier de « l’Holocauste », qui sert de prétexte comme d’exemple de politique d’épuration ethnique « réussie ». La récente agression contre le peuple palestinien de Gaza a donné l’occasion à un des dirigeants de l’armée israélienne, de rappeler les objectifs du sionisme et le peu de cas qu’il fait des lois internationales.
Voici un extrait d’une proclamation que le rabbin en chef de l’armée israélienne, le colon et brigadier général Avichai Ronski, a distribué aux soldats qui ont envahi Gaza le 27 décembre 2008 :
« Il est interdit de par la Torah d’abandonner un millimètre de la terre d’Israël aux non-juifs. Ne la laissons pas aux mains d’un autre peuple, pas même un doigt de celle-ci, pas même un bout d’ongle de celle-ci ».
Ce rabbin en chef, qui occupe une fonction précise dans une armée régulière, et dont les écrits ont dû, sans aucun doute, être approuvés par les autorités politiques comme par ses supérieurs hiérarchiques dans l’armée israélienne, - qui se targue d’être l’une des armées les plus modernes et les plus disciplinées dans le monde - proclame et ordonne :
« Il n’y a pas de population innocente... La morale de la Torah décrète malheur au méchant et malheur à son voisin. Nous appelons à ne pas tenir compte des lois étrangères et ordonnances en tous genres qui entravent le cours logique de la guerre : la destruction de l’ennemi » (cité par Gideon Spiro, traduction de l’hébreu : Michel Ghys).
Cet appel au massacre des population civiles, cette expression du refus des lois internationales de la guerre par un haut gradé d’une armée régulière, ressortissent directement du crime de guerre. On comprend pourquoi le Premier ministre d’Israël a en quelque sorte précédé l’appel et promis de défendre les membres de son armée contre les poursuites internationales ! Si un général, tenant un office religieux dans l’armée d’un Etat sans séparation entre la hiérarchie religieuse et la hiérarchie politico-administrative, ose donner de manière aussi claire des ordres directs de cette nature, quelles variétés de crimes a-t-il autorisé, depuis l’exécution sommaire, en passant par le viol, le vol et le massacre des vieillards, des femmes et des enfants ?
En conclusion
1. Le Nazisme est la forme ultime des idéologies fondées sur la haine raciale ou de classe nées au cours du 20ème siècle dans les pays les plus avancés et les plus « civilisées » ;
2. Cette idéologie visait à créer un Reich de Mille ans, fondé sur la supériorité et la pureté raciale des Aryens, dont les Allemands représenteraient le type parfait ;
3. L’expression de cette idéologie se trouve dans « Mein Kampf », ouvrage rédigé par Hitler, et dans lequel il définit, sans détours, son programme politique d’épuration ethnique et de création d’un nouvel ordre mondial fondé sur la domination du peuple allemand ;
4. les dirigeants nationalistes maghrébins, au risque de leur vie, ont refusé toute collaboration avec les Nazis, sur la base du principe suivant lequel : « l’ennemie de mon ennemi peut être mon pire ennemi » ;
5. l’Holocauste est le massacre organisé, de manière systématique et industrialisé, des représentants des races jugées « inférieures » par les autorités nazies ;
6. Les victimes comme les concepteurs et les exécutants de cet Holocauste venaient de pays où les musulmans n’étaient ni majoritaires, ni en contrôle du système politique ou économique ;
7. Les gouvernements et la population des pays dits avancés se sont compromis dans l’exécution de ce massacre, et continuent à porter l’opprobre de cette complicité ;
8. La réalité historique de l’Holocauste ne saurait être niée, mais sa responsabilité ne saurait être partagée par les pays qui n’y ont pas pris part, et qui, donc, n’ont rien également à gagner à réfuter ce triste épisode de l’histoire des nations avancées ;
9. Les sionistes, aussi paradoxal que cela puisse paraître, ont cultivé l’amitié et l’alliance des Nazis, pour réaliser leur projet de création d’un Etat au Moyen-Orient : les preuves de cette compromission sont aussi nombreuses qu’accablantes ;
10. lsraël exploite, aux dires de chercheurs que l’on ne saurait accuser d’antisémitisme, l’Holocauste pour poursuivre sa politique de génocide du peuple palestinien ;
11. Les appels à l’expulsion et au massacre des Palestiniens, quand l’occasion en est donnée, comme c’est le cas pour l’agression contre la population de Gaza, sont faits par les autorités politiques, religieuses ou militaires israéliennes, sans crainte de poursuites judiciaires internationales, et au mépris des lois de la guerre et des autres conventions internationales, y compris la convention de 1948 sur le génocide ;
12. Le dernier en date de ces appel, si l’on exclut les discours des candidats au poste de Premier ministre israélien, viennent du rabbin en chef de l’armée israélienne, qui incite les troupes à massacrer les civils ;
13. Israël est devenu, paradoxalement au nom de l’Holocauste, comme l’affirme Jacqueline Rose et d’autres, une vaste usine à fabriquer des criminels de guerre, un chantier génocidaire à ciel ouvert fonctionnant au vu et au su de tout un chacun.
Nazisme-Sionisme-et-Holocauste-2-me-partie-

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jeudi, février 12, 2009

Rapport sur le village de Burj al-Mellousa Tanger Maroc



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Achèvement du général Sir Ali bin Hrazem pour le développement et la solidarité Février 2009

Au niveau des droits économiques et sociaux: Registre général de la alarmant parmi les chômeurs bien que les ateliers du complexe industriel Renault-Nissana avril plante de leurs terres ont été obtenues que les jeunes Almdashr de l'exclusion systématique de l'accès à l'emploi, et la population ont ressenti les "Grp" graves par les fonctionnaires.
Le niveau de la santé: il n'y a pas de clinique de domaine afin de garantir le droit à l'accès au traitement, à la suite de la hausse de la proportion de la population, ce qui rend tous les cas obstétricaux à devenir un lourd fardeau à leurs propriétaires, qui sont obligés d'aller dans la compétition pour rattraper le temps à Tanger, en l'absence du minimum de potentiel et des moyens.
Le niveau d'éducation: la situation si pas le meilleur de la situation est venu à l'Education Nationale de faillite a été marquée par le plein début de l'année scolaire 2008-2009, la détérioration des établissements d'enseignement dans la construction d'infrastructures de soudure et de l'absence d'un grand nombre des enseignants en l'absence de mouvement par le biais de l'effondrement de la route principale du village et le manque d'accès enfants à l'école.
Au niveau du secteur de la jeunesse: il n'ya pas de Maison des jeunes de la région terme en l'absence de terrains de jeux, des jeunes a souffert de négligence et de la marginalisation et de frustration, qui est expliqué dans l'attachement à des rêves de l'immigration clandestine, et de la baisse entre les pinces d'écart sous toutes ses formes, ainsi que le faible niveau de phénomène culturel et le niveau élevé de gaspillage et de l'école secondaire l'analphabétisme. Placer les initiatives et les échanges de vues avec tous les acteurs de la région, afin de parvenir à des suggestions pratiques qui contournera Chaque niveau. La terre et le capital sous la forme de rayonnement associés à avril le projet de complexe industriel Renault-Nissan dans la région.
Au niveau des ressources forestières: l'Assemblée souligne que les ressources de la forêt et cultiver des auteurs est une malédiction sur le pays et les sujets, où la destruction de terres agricoles et de forêts par vider la poussière et le manque de reboisement et de la destruction de la végétation et le bétail.
Au niveau du droit au développement: l'absence de l'enregistrement complet de village tour et la région. Même la position de Ramadan, le processus connu sous le nom de l'excès de les pauvres et les exclus

L'Assemblée de M. Ali bin Hrazem développement souligne que le développement est un droit fondamental de l'homme, pas la charité de tous, et dans la région, il faut d'urgence une intervention de l'Etat d'en tirer les grandes lignes de développement et d'urgence de soutien aux infrastructures de la région, mais sans ce projet prothèses de mettre de la poudre aux yeux dans la région ne bénéficient pas de rien.

Au niveau de l'infrastructure de support analytique de M. Ali bin Hrazem développement et la solidarité du village et le manque en raison des récentes pluies, la seul route est fermé sa fait 3 mois ,il ya aussi une farce pannes aléatoires endommagé le matériel électrique, électroménager et équipement de bureau pour les membres statiques de la télévision, tous devant les yeux des autorités et des élus .
L'Assemblée de M. Ali bin Hrazem pour le développement et la solidarité qui simplifie la réalité de la misère et la marginalisation vécue par les populations de la tour, ils prennent la responsabilité de cette situation à des fonctionnaires de la région qui s'occupent de la région par la présence de trois mines de produits pierre, pour une période de 25 ans d'exploitation sans licence, qui a été la raison de Bon nombre des problèmes sérieux , y compris: - L'effondrement de la route principale au village - 4 maisons endommagées neutre (la maison de: Abdul Qadir bin Ahmed Ayad et Acharki et conduire Ben Ayad Ayad bin et plus). - Près de la destruction de l'œil d'eau après l'érosion des sols
La carrière emploie ces travailleurs ne possèdent pas le minimum d'un document prouvant leur droits sans parler de la grave situation dans laquelle ils opèrent .

Association sidi Ali ben Harazem pou le développement et la solidarité
E_mail:asabhds_tanger@yahoo.fr جمعية سيدي علي بن حرازم للتنميةو التضامنtel 018757876
12.2.09 18:36

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mercredi, février 11, 2009

LE RETOUR DE LA PROPAGANDE NAZIE

Avertissement, cette synthèse d'article s'interroge sur la possible survivance du symbolisme Nazi aujourd'hui, il ne cherche donc pas à en faire l'apologie, ni à défendre une quelconque idéologie américano-sioniste divisant actuellement de manière machiavélique et manichéenne : état, religion, identité... Il s'agit donc de poser des questions ouvertes.

En premier lieu,Au niveau Europèen, en février 2005 à Bruxelles, des ministres ont renoncé à interdire le port d'insignes ou de symboles nazis ! En janvier 2007, une loi sur l'interdiction des symboles nazis a été rejetée ! Motif : le refus de la communauté hindoue britannique, pour qui la Svastika (croix gammée) est un symbole de paix depuis 5000 ans... Au niveau du Marketing, de nos jours, des marques de vêtements ostentatoires affichent des codes d'appartenance à l'extrême droite et à des groupes néo-nazis (ex les magasins Tonsberg à Berlin...). Remarque : en 1997, le Washington Post révéle que fondateur de la firme de prêt-à-porter, Hugo Boss était un membre actif du parti nazi et son entreprise était chargée de dessiner les uniformes des SS. Au niveau culturel, en Croatie, dans un contexte de pré-adhésion à l'Union européenne, le " U ", symbole du mouvement pro-nazi Oustachi de la Seconde Guerre mondiale devient à la mode chez les jeunes Croates. Toujours là-bas, des politiciens et l'Église catholique soutiennent des chanteurs qui font l' éloge du mouvement Oustachi et ses horreurs (camp de concentration...) !
En France, en octobre 2007, le site et un Flyer de la Tecktonik ont diffusé et diffuse encore aujourd'hui ! des images étranges illustrant un univers néo-militariste post-apocalyptique : (voir image au dessus) un visage caché derrière un masque à gaz, dégageant de la fumée, une casquette militaire de la Luftwaffe SS ou de l'armée de l'air allemande... Ces symboles indignent et inquiètent beaucoup de monde, dont l'association Sos-Racisme etc... et même Le Monde dans un article du 16 Janvier 2008, car beaucoup d'éléments ramènent à la guerre de 1939-1945 et aux crimes nazis. D'ou vient la mode Tecktonik ? Il s'agit d'un pure opération marketing. Plus exactement, " Tecktonik " est une marque déposée et protégée depuis 2002 par TF1 Licences, donc une tendance culturelle 100% française. Ayant en plus des droits en France et à l'étranger (Belgique, Suisse, Allemagne...). Cela a commencée au Métropolis (discothèque près d'Orly) avec les soirées " Tecktonik Killer " d'Alexandre Barouzdin et Cyril Blanc.
Ce phénomène fait sur mesure touche des 12-25 ans. Grosso modo, ses valeurs sont : l'énergie, le plaisir de la fête, la performance esthétique... A cause de succès, doit-on faire le constat d'un réel manque d'information de la jeunesse sur l' histoire des idéologies les plus sanguinaires ? La question reste ouverte. Au niveau politique, en avril 2007, au Danemark, un député du Parti du peuple danois (PPD, extrême droite) compare le foulard islamique à la croix gammée nazie, en l'assimilant à un symbole totalitaire. Soeren Krarup, du parlement, ajoute encore que l'Islam est un système totalitaire égale au système totalitaire nazi. Souvent, ce genre de discours absurdes et provocateurs a pour couverture, une soit-disante " liberté d'expression ". Il ne s'agit pas de liberté d'expression ici, mais d'une tentative d'Amalgame, d'Accusation arbitraire, de Stigmatisation et de Diabolisation de l'Islam, dans une configuration coloniale...
Au niveau médiatique, le Figaro (propriété de l'avionneur Dassault) prèpare psychologiquement son lectorat contre la République islamique d'Iran. Cela, par une filiation idéologique et tactique entre le Führer Adolf Hitler et le président iranien. Ce genre de comparaison banale est du même type que celle contre Saddam Hussein (Guerre du Golfe et Guerre d'Irak), Milosevic (Guerre au Kosovo) etc... Maintenant, c'est l'Amalgame ou l'Association Islamisme = Nazisme, ne repose sur aucun élément idéologique concret. Ce qui est de plus en plus fréquent dans la presse occidentale, maitresse pour la construction et la création de fantasmes (scénario de représentation). Ainsi, l'islamisme serait le " troisième totalitarisme ", après le Nazisme et le Stalinisme, une sorte d' islamofascisme par le néologisme des faucons états-uniens, " le pseudo-camp de la liberté ", encourage et finance ce genre de propagande nauséabonde et grossière.
Loin d'être clos, de véritable vélléités de réhabilitation du Nazisme semble être à l'aube. Comment comprendre la déclaration publique de Eva Herman, une présentatrice quinquagénaire de la chaîne TV régionale NDR, sur certains " aspects positifs " du nazisme (valeur de la famille surtout) ? En sachant que celle-ci fut chaleureusement applaudie lors d'un forum catholique à Fulda. Tandis que des militants néo-nazis (DVU...) ont vus là l'occasion de recycler son discours pour légitimer leurs idées, tout en défendant sa " liberté de parole ". En Autriche, des bizarreries existent, comme Martin Graf. Ce député autrichien d'extrême-droite (FPÖ de Heinz-Christian Strache) est membre d'une " Burschenschaft " : une corporation masculine sélective, appelée " Olympia ", qui serait, d'après le centre autrichien d'archives et de documentation sur la résistance (DÖW) : une organisation néonazie, pangermaniste, antisémite et négationniste. S'agit-il de " cellule terrorriste " latente de réhabilitation du Nazisme à l'heure actuelle ? La question reste ouverte. En tous cas, en 1997, l'Allemagne révèle verser encore des pensions à 50 000 anciens SS, un peu partout dans le monde... ...
Au niveau du symbole lui-même, il ne faut pas sous-estimer la puissance d'un symbole ! car celui n'est pas qu'une simple image, comme pour la Publicité, l'Art... celui-ci est fait pour atteindre une partie de notre psyché : la plus archaique, la plus primitive, au niveau basique de nos perceptions (visuel, auditive...). Par la répétition dans le temps, celui-ci pénètre de manière subtil et prolongé, soit, un véritable " coup d'état psychique ", capable d'endoctriner les nouvelles générations, à la manière des " jeunesses Hitlèriennes "...
Au Niveau des Symboles Nazis, on trouve : des croix celtiques, des croix gammées, des têtes de mort, des tridents, le chiffre 18 : 1= a comme Adolf et 8 = h comme Hitler, le 88, rune germanique du Dieu Tyr (dieu solaire et martial dans la religion nordique) = Jupiter et ses éclairs, le loup Fenrir incarnation des forces du mal et symbole des puissances mauvaises de l' Edda de Snorri(mythologie nordique), le triskèle, le phénix immortel, l'aigle impérialiste, le poing blanc, la "wolfsangel" : sorte de crochet pour chasser les loups, le marteau croisé avec une faucille, le pitbull, le marteau et le glaive croisés, le marteau de Thor, bref des élements de la mythologie ou de la géographie nordique (Narvik, Telemark, Asgard ou Heimdal, Steinar)... Donc, soyons vigilant et lucide...

mardi 10 février 2009
LA PROPAGANDE NAZIE ACTUELLE
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article80112
11.2.09 18:18
http://basta.20six.fr/basta/art/163319511/

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mardi, février 10, 2009

Entretien avec Mahmoud Al-Zahar

Dans ce qui est sa première interview après l'offensive israélienne contre la bande de Gaza, le Dr Mahmoud al-Zahar, un des premiers dirigeants du Hamas et membre du bureau politique du mouvement, s'exprime devant Al Jazeera depuis le Caire.
Al Jazeera : Quelle est la signification politique de l'envoi d'une délégation du Hamas au Caire en ce moment ?
Zahar : Le principal problème à résoudre est de s'occuper de ce qui a été démoli par les troupes d'occupation — des crimes dont le monde entier a été le témoin avec un grave impact sur notre peuple.
La trêve doit être acceptée dans des conditions qui ne soient pas injustes au regard des droits du peuple palestinien. En particulier, en ce qui concerne la possibilité de reconstruire les maisons qui ont été démolies, les mosquées, les hôpitaux, les écoles et tout le reste.
Ma présence, avec une délégation de haut niveau [du Hamas] reflète la réelle volonté des dirigeants du Hamas de l'intérieur comme de l'extérieur des territoires palestiniens, de mettre fin à cette crise par le maintien d'une trêve dans des conditions qui garantissent les droits du peuple palestinien. Pour faire appliquer par l'intermédiaire d'un cessez-le-feu leurs droits à la reconstruction de ce que l'occupation a détruit.
Al Jazeera : Est-il réaliste de penser qu'une trêve puisse être bénéfique pour le peuple palestinien et le Hamas et puisse lever le siège imposé à la bande de Gaza ?
Zahar : Absolument. Notre objectif n'est pas « une action armée ». Les « actions armées » ne sont qu'un élément de la résistance.
Nous avons maintes fois expliqué le concept de résistance. La résistance, c'est d'abord le rejet de l'occupation et de l'injustice, la résistance est le rejet de l'abus de pouvoir. Cette idée a conduit à [la création] du Hamas, le mouvement de la résistance islamique, lequel s'est donné ce nom bien avant qu'une seule balle n'ait été tirée en direction des Juifs.
En conséquence nous voulons appliquer le programme complet de la résistance. Mais nous voulons aussi nous donner la possibilité de reconstruire ce que l'occupation a détruit — tant que la partie israélienne ne cessera pas son agression contre le peuple palestinien.
Al Jazeera : Pensez-vous que la direction du mouvement à Damas, qui regarde à distance ce qui se passe dans la bande de Gaza et n'est pas le témoin de la souffrance réelle de ceux qui sont dans leurs maisons, pensez vous que cette direction a la même vision des choses ?
Zahar : C'est leur idéologie, de fait. Je n'ai pas à défendre qui que ce soit, mais je connais mes frères, leur idéologie et leur vision des choses.
La première expérience [de la trêve] a été un échec. Nous n'avons pas à répéter une telle expérience malheureuse, parce que finalement, nous ne ferions qu'éliminer le principe même d'une trêve « librement consentie ».
Par conséquent, c'est une erreur de vouloir représenter la position de ceux [les membres du Hamas] qui vivent à l'extérieur de la bande de Gaza comme différente de ceux qui vivent dans la bande de Gaza. Le mouvement a toujours été unanime dans ses décisions : ceux de l'extérieur respectent le point de vue de ceux de l'intérieur et réciproquement. Et les décisions sont déterminées par des consultations des deux côtés.
Je crois que nous avons maintenu l'unité du mouvement pour une longue période et nous sommes à l'abri de toute division ; tout cela s'est passé aussi dans d'autres organisations.
Al Jazeera : N'est-il pas exact que votre vie quotidienne est limitée par la géographie de l'Égypte, alors que ceux de Damas sont confinés en Syrie ?
Zahar : J'espère que les pays arabes ne pousseront personne à prendre parti. J'espère que l'Egypte ne favorisera pas une faction en particulier ou ne repoussera pas le Hamas d'un côté ou de l'autre.
Ce qui a affaibli l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) est d'avoir expérimenté ce genre de jeux. Nous ne voulons pas renouveler cette expérience.
Nous sommes avec tous ceux qui soutiennent le programme de la résistance.
J'ai vu ce que le peuple égyptien a fait lors de cette crise. Le peuple égyptien, le peuple turque, le peuple arabe, tous où qu'ils soient dans le monde, les musulmans, les Européens dans les états pro-israéliens. Ils ont tous manifesté en faveur de la bande de Gaza et de ses droits.
Nous voulons que tous les états arabes adoptent l'attitude du Hamas, la position de la résistance, la position de l'unité du peuple palestinien.
Nous voulons que tous ces peuples à travers le monde se consacrent à notre cause, la cause alternative. Nous voulons que tous ces gens se tiennent à nos côtés et nous soutiennent non seulement financièrement, mais aussi par tous les moyens qui seront utiles à la cause palestinienne.
C'est pourquoi nous appelons à la réorganisation et à la restructuration de l'OLP pour qu'elle devienne plus forte et puisse parler au nom du peuple palestinien, à l'extérieur comme à l'intérieur [des territoires palestiniens].
Cette OLP dans son état actuel ne peut pas faire le moindre pas en avant. Ce qui est gelé ne peut pas bouger. C'est pourquoi nous voulons pousser l'OLP à relancer ses activités.
Et notre relation avec l'ensemble du monde islamique doit être bonne.
Al Jazeera : Peut-on s'attendre à l'annonce d'une trêve dans les prochains jours au Caire ?
Zahar : Nous représentons la vision de la direction du mouvement depuis l'intérieur des territoires palestiniens et nous avons pris connaissance maintenant de l'évolution récente [au Caire].
J'ai entamé des pourparlers avec de réelles intentions de mettre fin à cette crise.
Nous allons faire tous les efforts requis pour parvenir à un accord qui garantisse l'honneur du peuple palestinien, protège ses droits et sa dignité.
Al Jazeera : Qu'en est-il des divergences politiques apparues dans les déclarations faites par les dirigeants du Hamas plus âgés, et dans celles de ses jeunes militants, qui ont tendance à utiliser un langage plus modéré ?
Zahar : le Hamas est connu pour avoir un langage clair. Nous n'avons jamais joué le jeu de la distribution des rôles, parce que la distribution des rôles classe les individus et mène éventuellement à la division. Nous n'avons ni « faucons » ni « colombes ».
Le problème réside parfois dans la compréhension de la part des médias, et aussi dans les médias qui parfois, essayent à tort de détourner le sens des mots. Tout comme ce qui s'est passé avec Khaled Meshaal et ses récentes déclarations sur le programme de la résistance ; ceci a été interprété à tort comme une « alternative » à l'OLP.
Al Jazeera : Donc les déclarations de Meshaal ne se référaient pas à la structure de l'OLP ... ?
Zahar : Pour être concis, nous avons trois options stratégiques, nous avons atteint l'une d'entre elles, mais nous n'avons pas encore atteint les deux autres.
La première option est la suivante : nous avons adopté la légitimité du Jihad, nous avons été sollicités pour obtenir la légitimité constitutionnelle et nous l'avons fait par le biais d'élections législatives et municipales. L'institution est restée comme elle est, mais son contenu, qui est d'un type particulier, a changé.
Nous voulons gagner la légitimité internationale, la légitimité arabe et tout ce que l'OLP a obtenu par le biais d'élections ; nous voulons entrer dans l'OLP. Si nous sommes minoritaires, nous aurons à le respecter, et si nous avons une majorité, les autres devront le respecter.
C'est pourquoi nous nous engageons avec l'OLP, avec sa structure mais pas son programme dont 28 points ont été supprimés.
Al Jazeera : En tant que dirigeant du Hamas, pensez-vous qu'après la crise du poste frontière de Rafah et d'autres crises, les relations du Hamas avec l'Égypte vont s'améliorer ou au contraire ... ?
Zahar : Elles doivent s'améliorer. Il est contre l'intérêt de l'Égypte, du Hamas et du peuple palestinien qu'il y ait des relations tendues entre les organisations palestiniennes, en particulier le Hamas, et n'importe quel pays arabe.
Par conséquent, notre relation avec l'Egypte doit s'améliorer.
Ceux qui considèrent le Hamas comme un ennemi de l'Égypte ont tort. Ceux qui croient que le Hamas peut être dangereux pour la sécurité nationale de n'importe quel état arabe se trompent.
Al Jazeera : Présentez-vous votre mouvement comme une organisation de résistance ou comme une branche du mouvement des Frères musulmans ?
Zahar : Ce n'est pas la question. La Syrie a de très bonnes relations avec le Hamas mais de terribles relations avec le groupe des Frères musulmans. Plus de 24 000 personnes ont été tuées en 1982 par le régime syrien et le groupe des Frères musulmans.
Il est faux de se limiter à une expérience particulière. Nous ne sommes pas de ceux qui peuvent affaiblir les pays arabes ou la nation islamique. Notre vision est de maintenir la communauté islamique active et alerte.
Il doit être fait bon usage de cette vigilance islamique.
Al Jazeera : Est-ce que le Hamas va poursuivre ou demander des comptes à ceux dans ses rangs qui se révèlent impliqués dans des opérations contre le respect des droits de l'homme ?
Zahar : Premièrement, nous devons garder à l'esprit que le Hamas craint Dieu avant toute autre chose. Nous croyons fermement en Dieu, à ses lois sur l'injustice.
L'injustice est une question centrale pour nous. Toutefois, il convient de distinguer entre ... par exemple, au cours de la dernière période, quelques personnes ont écrit sur les murs de Gaza « bienvenue à l'armée de défense d'Israël ». Ceux qui écrivent ce genre de choses, comment le peuple palestinien peut-il les considérer ? D'autres se sont sentis obligés d'abattre ces murs, car c'était une véritable honte.
Certains de ces collaborateurs, qui étaient dans les prisons de Gaza, se sont échappés au cours de la guerre. Ces gens dont les intérêts sont liés à ceux d'Israël ont voulu contribuer à la réalisation des objectifs de la guerre [israélienne]. Nous avons été obligés de faire face à ce genre de tentatives.

9 février 2009 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article ici : http://english.aljazeera.net/news/m...
Traduction de l'anglais : Claude Zurbach
10.2.09 16:05
http://basta.20six.fr/basta/art/163276191/Entretien-avec-Mahmoud-Al-Zahar

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lundi, février 09, 2009

Coalition internationale pour empêcher l'armement de la résistance palestinienne

Un partage des tâches très malsain... Ni le blocus international datant de plusieurs années, ni les massacres commis tout récemment par les troupes sionistes n'ayant réussi à abattre la détermination de la résistance palestinienne, les états mentionnés ci-dessous s'efforcent maintenant, pour le plus grand bénéfice de l'état raciste et colonialiste israélien, d'empêcher les organisations palestiniennes de se procurer des armes à travers la frontière égyptienne.
7 février 2009 / Ma'an News Agency

Des experts internationaux se sont réunis au Danemark, ce jeudi pour discuter des livraisons d'armes dans la bande de Gaza, promettant de se réunir à nouveau le mois prochain afin de définir une stratégie.
Les recommandations des experts internationaux de 10 pays, concernant ces armes, seront ensuite présentées, selon le secrétariat d'état danois, au nom de Michael Johns-Zilmer, ministre des Affaires étrangères.
L'agence Reuters a signalé que le groupe de travail, organisé par le Danemark, avait regroupé des experts et des diplomates des États-Unis, du Canada, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, des Pays-Bas, de la Norvège, de l'Espagne et du Royaume-Uni.
Les Palestiniens ne participaient aux pourparlers à Copenhague, tandis qu'Israël y participait en tant qu'observateur.
Zilmer-Johns a déclaré à Reuters que les experts égyptiens et palestiniens avaient refusé de participer à la réunion.
Selon un haut diplomate occidental, chaque pays membre de l'OTAN a convenu d'un certain nombre de points et espère être en mesure de produire un document officiel ou un programme d'action, lors d'une réunion au Royaume-Uni le mois prochain.
« Nous ne sommes pas prêts pour adopter un plan, mais nous allons nous rencontrer à Londres dans quelques semaines, et j'espère que vous prendrez connaissance d'un document convenant de ce que nous voulons faire », a déclaré le même diplomate à Reuters.
Les responsables gouvernementaux d'une majorité des pays impliqués dans les pourparlers ont décidé que l'utilisation de leurs forces navales serait nécessaire pour faire cesser les transferts d'armes vers la bande de Gaza, tandis que d'autres rejetaient l'usage de la force militaire.
Certains en effet doutent de la légalité d'une telle opération, a indiqué Reuters.
Aucun des états participants n'a encore pris de décision sur la façon d'entreprendre une telle mission, les discussions ayant porté sur l'analyse des itinéraires de passages d'armes vers la bande de Gaza.
Le même diplomate de haut rang a déclaré que les participants avaient travaillé sur un certain nombre de points, dont leur coopération sur la collecte de renseignements, et sur d'autres mesures pour réduire le flux d'armes vers Gaza.
« Un certain nombre d'entre nous envisagent d'utiliser des moyens militaires dans la région dans ce but. Mais il nous faut préciser sous quelle autorité », a déclaré le diplomate.

Note d'Info-Palestine.net
Selon Al Jazeera, dans la poursuite de leur participation au premier rang de la guerre contre la résistance palestinienne, les autorités égyptiennes ont entrepris depuis deux jours d'installer des caméras avec l'aide d'experts américains, français et allemands, pour surveiller les tunnels le long de la frontière palestino-égyptienne et veiller à empêcher tout passage d'armes ou de matériel de première nécessité ou d'urgence alimentaire qui pourrait saboter le blocus mondial auquel la France participe au même rang et avec la même détermination politique.
Pour rappel, les USA étaient engagés à hauteur de 32 millions de dollars pour fournir le matériel adéquat, et ils ont mis a disposition de l'administration Moubarak des équipes d'ingénieurs spécialisés pour accomplir cette mission de premier plan.

6 octobre 2009 - Ma'an News Agency 6 Vous pouvez consulter cet article ici
http://www.maannews.net/en/index.ph... [Traduction : Info-Palestine.net]
9.2.09 18:39
http://basta.20six.fr/basta/art/163241763/

Lire aussi
Rapport n° 5 sur les violations israéliennes des droits humains
Violations perpétrées par les forces d'occupation israéliennes dans les territoires palestiniens durant cette semaine du 29 janvier au 4 février :
Un Palestinien a été tué par les FOI dans la bande de Gaza et un autre en Cisjordanie, deux autres sont morts des suites de leurs blessures dans la bande de Gaza ;
la victime de Gaza a été exécutée de façon extrajudiciaire par l'occupant ;
44 Palestiniens, la plupart des civils, et dont 22 mineurs, une femme enceinte et un militant international ont été blessés par des tirs de l'armée d'occupation en Cisjordanie et dans la bande de Gaza ;
l'aviation israélienne a largué des bombes sur la bande de Gaza ;
un atelier a été complètement détruit et nombre de maisons civiles ont été endommagées ;
les attaques aériennes ont été intensives sur la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte, forçant des résidants à évacuer la zone ;
42 Palestiniens, dont 3 mineurs, ont été arrêtés ;
un autre Palestinien a été arrêté à un passage frontalier avec la Jordanie en Cisjordanie ;
la judaïsation de Jérusalem s'est poursuivie ;
4 maisons de civils palestiniens ont été démolies à Al-'Eissawiya et à Sho'fat ;
des bâtiments commerciaux ont été démolis dans la zone de Jabal al-Tour.
http://basta.20six.fr/basta/art/163241535/
Rapport-n-5-sur-les-violations-israeliennes-des-droits-humains

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