samedi, septembre 16, 2006

Pourquoi la presse parle du "Mouvement pour la vérité sur le 11 Septembre"

La semaine dernière, le TIME Magazine et le Washington Post ont publié des articles équilibrés et plutôt sympathiques pour le "9-11 Truth Movement" (Mouvement pour la vérité sur le 11 Septembre).

Ces articles définissent une réalité pour des millions d’américains qui ne soupçonnent rien. Pourquoi légitimeraient-ils une vision conspirationniste qui implique leurs propriétaires, les banquiers internationaux Illuminati ? Pourquoi publieraient-ils les anomalies qu’ils n’ont cessé de cacher pendant 5 années ? Imaginez vous dans une réunion des banquiers internationaux qui contrôlent les mass média et le gouvernement américains. Vous êtes le successeur du professeur Edouard Bernays.

« Edouard, » disent-ils, « la matrice commence à se révéler. Un tiers des américains croient que leur gouvernement est responsable pour les attentats du 11 septembre. Maudit soit l’Internet ! Qu’allons nous faire ? »
Si j’étais Bernays, je répondrais : « Ca dépend si vous êtes en train de préparer un nouvel attentat que vous imputerez à quelqu’un d’autre, si vous préparez la loi martiale ou une attaque contre l’Iran. Si c’est le cas, je continuerais à ignorer et à marginaliser le Mouvement. Vous ne voulez pas leur donner une énorme impulsion de crédibilité à ce moment précis. »
« Eddie, » répondent-ils, « c’est trop tard pour tout ce sale boulot. Plus personne parmi ceux qui comptent ne croit encore à la menace terroriste. Israël s’est cassé le nez au Liban et n’est plus en mesure d’attaquer l’Iran. L’armée est complètement enlisée en Iraq. Les généraux sont en rébellion. Avec ça, l’Internet est plein d’histoires mettant en cause le Mossad et Israël. L’anti-sémitisme va grandissant. »
« Ne paniquez pas les gars » leur dis-je. « J’ai la solution. Ce dont nous avons besoin est d’une pause pour restaurer la confiance de chacun dans le système. Nous avons besoin d’un retour du parti démocrate au pouvoir, un retour au bon sens de l’ère Carter ou Clinton, d’une rupture avec ces républicains affreux, vicieux et corrompus. »
« Comment s’y prend-on? » demandent les banquiers.
« Pensez à Daniel Ellsberg et son livre "The Pentagon Papers" ("Les documents du Pentagone" à l’époque de la guerre du VietNam). Pensez à Michael Moore et son film "Farhenheit 911". Nous avons besoin de faire porter toute la responsabilité du 11 septembre à Dubya (G.W. Bush) et de l’éloigner de Silverstein et du Mossad, des néo-cons et de nous-mêmes. Nous devons repositionner les membres du "9-11 Truth Movement" dans le moule du mouvement anti-guerre des années 60 et pousser tout le monde à haïr le gouvernement. Alors nous ferons élire les démocrates en novembre et quelqu’un comme Bill Richardson (gouverneur du Nouveau-Mexique) aux présidentielles de 2008. Ce sera un moment de renouveau, un fascisme plus gentil, plus doux. Nous aurons tout le temps pour planifier la prochaine étape. »
« Par quoi commence t-on ? »
« Pourquoi ne pas faire une couverture du TIME à propos de ces étudiants qui ont réalisé la vidéo "Loose Change" diffusée sur Internet? Ils n’y mentionnent pas les agents du Mossad en train de danser en riant avec des explosifs dans leur camionnette, qui ont été arrêtés alors qu’ils filmaient les événements, n’est-ce pas ? Présentez les étudiants comme des participants à la grande tradition américaine de confiance en soi et de dissidence non-conformiste anti-autoritaire. Ils combattent le pouvoir [termes exacts que le TIME utilise]. On pourrait peut-être impliquer Bob Dylan dans le coup. »
« Eddie, c’est dangereux. Ce film montre Larry [Silverstein] ordonnant la démolition contrôlée du bâtiment 7 du World Trade Center (WTC7), le jour même. Les américains sont-ils si stupides pour croire que ce bâtiment de 47 étages était câblé pour une démolition contrôlée et que les deux tours (WTC1 et WTC2) ne l’étaient pas ? A coup sûr, ils vont réaliser que les trois bâtiments ont été démolis et qu’un avion était supposé frapper le bâtiment 7. On va tous être pendus pour assassinat à grande échelle. »
« Les gars, ne vous en faites pas. Les gens croient ce qu’on leur dit, pas ce qu’ils voient de leurs propres yeux ni leur bon sens. On ne mentionnera pas le bâtiment 7 dans l’article. On va juste se focaliser sur quelques points et on les fera réfuter par nos laquais corrompus, je veux dire nos « experts ». Ce seront nos experts contre les leurs et les gens seront dans la confusion. Ils désigneront Dubya comme coupable et penseront que les médias sont objectifs et font leur travail."
« Est-ce qu’un seul article sera suffisant ? »
« Mettez en un autre dans "The Washington Post" focalisé sur David Ray Griffin. Nous l’intitulerons quelque chose comme "The Disbelievers." (« Les Incrédules » Mentionnez le Mossad une ou deux fois en passant mais pas un mot sur le rapport des services de renseignements allemands qui affirme que le Mossad a organisé toute l’opération (en toute connaissance de Bush). Le point important est d’insister sur le fait que le gouvernement a fait ça. C’était l’œuvre des services de l’état. Dubya va endosser la responsabilité dans l’esprit du public. »
CONCLUSION
Au risque de sembler optimiste, la couverture du "9-11 Truth movement" par les mass media peut indiquer qu’il n’y aura pas d’attaque de l’Iran ni de nouvel attentat dans l’immédiat. Je pense que les banquiers ont peur de perdre le contrôle de l’esprit des américains. Dubya leur a été très utile mais il est temps pour lui de s’en aller.
Le seul danger est que lui et Cheney feront quelque chose de désespéré pour conserver leur pouvoir au-delà de leur second terme. Mais, sans la coopération des média, ils ne peuvent réussir. Je pense qu’ils le savent et qu’ils vont prendre leur argent et s’en aller poliment.
Pour une fois, je fais une prédiction qui, je l’espère, sera correcte !

De : Henry Makovsamedi 16 septembre 2006/ Bellaciao
http://20six.fr/basta/cat/35958/0

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Sommet des non-alignés : vers un front anti-américain ?

LA HAVANE (NOVOpress) - L’Iran, le Venezuela et d’autres pays s’efforcent de forger un front commun face à la politique américaine, au sommet des non-alignés qui s’est ouvert le 11 septembre à La Havane.
Pour le président iranien Mahmoud Ahmadinejad « Les Etats-Unis transforment le Conseil de sécurité en plate-forme pour imposer leur politique ( Nous devons renforcer le Mouvement des non-alignés et il devrait jouer son rôle avec davantage d’efficacité ». Le Venezuela a profité du sommet pour plaider sa cause afin d’obtenir un siège au Conseil de sécurité malgré l’opposition des Etats-Unis, et le président sud-africain Thabo Mbeki a de son côté plaidé pour une réforme de l’Onu.
Deux textes devraient être discutés pas la quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement : un document soutenant le droit de l’Iran à la technologie nucléaire et un texte critiquant la guerre menée récemment par Israël au Liban. Le Premier ministre indien Manmohan Singh a fait valoir que la lutte contre le terrorisme devait aussi figurer à l’ordre du jour du sommet, lequel « ne peut se permettre d’équivoque à propos du terrorisme. Un message doit émaner de nous (montrant) que nous sommes unis dans notre désir et notre détermination à identifier et d’éliminer le fléau du terrorisme ».
« Notre stratégie doit nettement s’opposer aux sinistres tendances à associer terrorisme et islam et à opérer des discriminations envers les musulmans, qui ont donné lieu à une inquiétante aliénation entre l’Occident et le monde de l’islam », a pour sa part déclaré le président pakistanais Pervez Musharraf qui estime erroné et dangereux de désigner des pays musulmans comme seuls auteurs du terrorisme. Des propos qui prennent une « saveur » particulière au moment de la polémique croissante après ceux de Benoît XVI sur le djihad et les liens avérés entre islam et violence.

16/09/2006 - 10h53
Novopress
BASTA

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vendredi, septembre 15, 2006

Voilà-t-il pas que même le Pape s’en mêle !

Bien des dignitaires musulmans dénoncent les propos de Benoit XVI, qu’il a lancés lors de son voyage en Allemagne. Le chef de la direction des affaires religieuses M. Ali Bardakoglu de la Turquie, s’est dit offensé par les propos tenus par le chef de l’Église Catholique sur le Djihad musulman, les qualifiant d’ « extraordinairement préoccupants, tristes et malheureux ».

Voilà les paroles du Pape durant son voyage en Allemagne rapportées par la presse. Benoît XVI a cité un livre évoquant une conversation entre l’empereur byzantin du XIV siècle, Manuel Paleologos II, de foi chrétienne, et un perse cultivé, à propos du christianisme et l’Islam. « L’empereur en vient à parler de la question du Djihad ou guerre sainte », a dit le Pape. Et Benoît XVI de poursuivre, « montre-moi ce que Mahomet a apporté de nouveau et tu ne trouveras que des choses diaboliques et inhumaines, comme son ordre de diffuser par l’Épée la foi qu’il prêchait » Le Pape citant l’empereur byzantin.
Par contre, Il y a des périodes de l’histoire de l’Église Catholique où les missionnaires convertissaient non seulement à plein tube, mais aussi avec les moyens les plus coercitifs. Le sabre et le goupillon ont très souvent été associés. Le plus bel exemple, pour ceux qui n’auraient que peu d’informations sur l’histoire de l’Église Catholique quant aux fameuses missions évangéliques missionnaires, allez louer le film de Roland Joffé « Missions » où Robert De Niro a le rôle principal. Et ces ignominies se sont passées autant en Amérique du sud, qu’en Amérique du nord, en Afrique, en Extrême Orient que dans les îles du pacifique. Elles ont fait le tour du monde. De plus, les soi-disant saintes croisades ne sont pas le fait de l’Islam. Souvenons-nous aussi de Tomas de Torquemada qui a poursuivit les Juifs avec une intransigeance qui a fait de lui le symbole du fanatisme. Quand les Arabes musulmans ont conquis l’Espagne, ils ont laissé aux Juifs tant qu’aux chrétien leur droit de culte. Peu de religions en ont fait autant. Mais poursuivons ….

….En Égypte, le chef des frères musulmans M. Mohammed Mahddi Akef estime que les « remarques du Pape, n’expriment pas une compréhension correcte de l’Islam, elles sont simplement fausses et sont des croyances erronées répandues en Occident ». Le député marocain Abdelilah Benkirane, n’y va pas non plus de main morte, puisqu’il affirme que les déclarations de Benoît XVI sont « une offense à plus d’un milliard de musulmans, à la religion la plus dynamique du monde et qui avance partout, même dans les territoires chrétiens ». Certains ont même dit, que l’Église ne devrait pas se péter les bretelles, car pendant une période noire de l’histoire mondiale qui n’est pas si loin de nous, l’Église Catholique aurait été récupérée par les nazis.

Tout cela pour dire, que le Pape Benoît XVI a manifestement raté une bonne occasion de se tourner plusieurs fois la langue dans la bouche. Ses paroles n’ont fait qu’envenimer une fois de plus les rapports entre le monde islamiste et le monde occidental. Est-ce bien là le rôle de l’Église Catholique ? Torquemada doit se marrer et se retourner dans sa tombe. Sommes-nous revenus à des guerres de religions ? À quand un dialogue intelligent entre nos religions monothéistes, afin que ces discours haineux cessent ? Nous ne sommes plus au Moyen-Âge ! Une chose est certaine, il ne fait pas bon vivre dans notre monde occidental pour les musulmans même les plus pacifiques. Ils sont devenus une cible même de la part d’un chef religieux comme le Pape. C’est une honte ! On aura beau me dire, comme c’est déjà le cas que le Pape a voulu dire ceci ou cela, pour moi il aurait mieux fait de se taire. Son discours devrait être de paix et non d’embraser par de tels discours une haine d’incompréhension déjà bien évidente.

Ce qui me gêne le plus, c’est que de proches collaborateurs du Pape, nous disent qu’il savait ce qu’il disait.
Mehr Licht 16-09-2006 YABASTA

http://20six.fr/basta

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jeudi, septembre 14, 2006

Nucléaire iranien: l'AIEA...

Iran
Nucléaire iranien : "aucun accord n'est possible si les menaces de sanctions persistent" menace l'Iran

L'Agence internationale de l'énergie atomique a accusé une commission du Congrès américain de mentir sur l'Iran. L'AIEA proteste contre un rapport du mois d'août qui contiendrait des informations erronées et trompeuses, présentant Téhéran comme une menace. Les Iraniens, de leur côté, ont réaffirmé vouloir reprendre les négociations sur leur programme nucléaire sans conditions préalables. Selon eux, un accord reste possible si aucune menace n'est brandie. L'ambassadeuriranien auprès de l'AIEA, Ali Asghar Soltanieh : "Le dossier du nucléaire iranien doit être rendu à l'AIEA et nous voulons un désengagement total du Conseil de sécurité des Nations unies. J'espère que le message est passé à tout le monde : l'Iran est en faveur d'un règlement pacifique de cette question, par le dialogue et la négociation".Depuis le début de l'affaire, la Chine, membre permanent du Conseil de sécurité, est contre l'idée de sanctions. Le Premier ministre chinois l'a rappelé à l'occasion de son voyage en Allemagne. Wen JiaBao estime que des sanctions auraient l'effet inverse. Pékin appelle néanmoins Téhéran à plus de coopération. Les six grandes puissances impliquées dans les négociations doivent se retrouver la semaine prochaine à New York.
EuroNews.net

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bush

CIA : Bush avoue l'existence des sites noirs
Jeudi matin, l'information faisait la Une des journaux : George W. Bush reconnaissait dans un discours prononcé à la Maison-Blanche, l'existence des sites de détention secrets de la CIA. Loin d'être contrit, il a défendu cette pratique en affirmant qu'elle avait permis de renforcer la lutte contre leterrorisme en donnant une plus grande marge à la lutte anti-terroriste. Il a annoncé à la même occasion que tous les "pensionnaires" de ces prisons secrètes avaient été transférés à Guantanamo et seraient jugés par des tribunaux américains. Alors que le Pentagone adoptait une réglementation qui interdit les pratiques assimilées à la torture, George W. Bush a plaidé pour que les interrogatoires de "terroristes" ne soient pas soumis à ce type de limitation. Il a argué que ceux-ci étaient spécialement entraînés pour résister aux méthodes conventionnelles. Le président américain s'est aussi insurgé contre une loi vieille de dix ans qui permet de poursuivre pour crime de guerre les responsables américains coupables de sévices sur des détenus.
lejournal-hebdo.com


Si Al-Quaida n’existait pas... Bush l’aurait inventé
Beaucoup d’émotion, ce 11 septembre 2006, à New York et lieux de célébration de la mémoire des 2992 victimes des attentats d’il y a 5 ans. Les médias ont montré les pleurs, moins la colère qui existe parmi les proches de salariés et employés qui ont perdu la vie ce matin-là, parmi les sauveteurs qui ont laissé leur santé sans bénéficier souvent de protection médicale. Comme plus largement parmi tous ceux qui savent que l’impérialisme américain est pour quelque chose dans le drame et ses suites. La discussion se poursuit d’ailleurs aux États-Unis sur les responsabilités des «services» américains (vieux amis de Ben Laden): si ce n’est comme fomentateurs, du moins commecomplices. Qui a profité du crime? Dès le 7 octobre 2001, au nom d’une croisade contre Al-Quaida, Bush faisait bombarder l’Afghanistan, puis y débarquait 50000 hommes, avec l’assentiment des grandes puissances et la bénédiction de l’ONU. N’était-ce pas la liberté et la démocratie contre le terrorisme international? Clinton avait déjà évoqué, quelques années auparavant, une telle croisade, et les attentats donnaient le prétexte rêvé d’envahir l’Afghanistan, d’occuper des régions proches de la Russie et des puits de pétrole du Caucase et de l’Asie centrale ex-membres de l’URSS.
Une façon aussi pour les USA d’obtenir pour la première fois l’usage d’aéroports du Kazakhstan et d’Ouzbékistan pour l’armée américaine, avant d’obtenir des bases militaires permanentes dans ce dernier pays et au Kirghizstan. La chasse au contrôle de la région et à de nouvelles voies d’accès au pétrole et au gaz de la Caspienne et d’Asie Centrale,évitant le transit par la Russie, a primé sur la chasse à Ben Laden. Après l’offensive contre l’Afghanistan, ce fut celle contre l’Irak. Le pays était envahi le 20 mars 2003, sous prétexte que Saddam Hussein détenait des armes de destruction massive (ce qui n’était pas le cas) et aurait eu des liens avec Al-Quaida (pas le cas non plus, comme le Sénat américain vient de le conclure). Il y avait eu la première guerre contre l’Irak de Bush père en 1991. C’était la seconde, de Bush fils. Pour resserrer l’étau sur le Moyen Orient. Contrôler et intimider ses peuples. Contrôler ses richesses et marchés pétroliers (la clique gouvernementale américaine, de Bush à Rice en passant par Cheney, étant quasiment née dans le pétrole). L’État d’Israël prit cette politique pour ce qu’elle était, un encouragement à de nouvelles offensives. Contre les Palestiniens, parqués dans les territoires de Gaza et de Cisjordanie, mitraillés, affamés et incarcérés (8000Palestiniens dans les prisons israéliennes, dont des députés et ministres du Hamas, régulièrement élus). Mais aussi contre le Liban, bombardé cet été pendant 34 jours, sous prétexte que quelques soldats avaient été enlevés par le Hezbollah. L’impérialisme français qui, vis-à-vis de la politique américaine en Irak avait affiché des intérêts économiques et politiques quelque peu divergents, saisit l’occasion du cessez-le-feu pour accepter d’envoyer des contingents et armements au Liban, sous casques bleus. Et sous autorité générale américaine. Dividendes de la reconstruction à l’horizon. Certes, la «loi» que les islamistes politiques veulent imposer aux peuples des pays dits musulmans est celle d’ennemis de l’émancipation, dont celle des femmes. En Iran comme en Irak, tout ce qui est militant syndical ou ouvrier est cible désignée des islamistes. Mais c’est précisément la «paix» américaine, celle des cimetières, qui apporte à ces courants politiques leurs billes.Enlisement dans la guerre au Liban, d’Israël soutenu et armé par les États-Unis. Enlisement en Irak où 2700 soldats américains ont été tués en deux ans, 120 Irakiens chaque jour, victimes d’attentats auxquels se livrent mafieux ou islamistes qui rivalisent pour le pouvoir. Tout se passe comme si les occupants américains s’en fichaient du chaos, pourvu que leur maillage militaire de la planète se renforce! 700 bases dans le monde. Et des contingents de l’ONU laissés derrière soi au fil des dévastations, comme autant de succursales sous-traitantes. Une politique qui fait marcher le commerce des armes (les États-Unis pouvant se flatter d’un budget militaire équivalent au total de tous les autres) et le commerce tout court, les investissements et implantations économiques, en particulier dans l’énergie. L’exploitation des richesses et de la main-d’œuvre mondiales, militairement contrôlée, pèse aussi sur la classe ouvrière américaine. C’est elleaussi qui est visée quand un Bush ou un Clinton brandissent la prétendue menace terroriste. Façon de dire qu’il faudrait se serrer les coudes, tous ensemble contre le terrorisme. Mais surtout se serrer la ceinture car pendant les attentats, les affaires et les restructurations des multinationales US continuent. En 1978, General Motors comptait 466000 salariés, aujourd’hui 112000 mais reste le numéro un de l’automobile mondiale, ce qui suppose quelques profits. Comme en réalisent les grands de l’aéronautique, de l’armement, du commerce, qui profitent de la guerre mais qui, à coups de compromis obtenus auprès des syndicats (ou en liquidant leur existence), rognent sur les salaires, les retraites ou la santé. À quoi il faut ajouter l’amputation juridique de libertés, pas seulement contre des milliers d’étrangers. Dans un tel contexte de paupérisation d’une partie de l’Amérique, la prétendue croisade contre le terrorisme se voudrait undérivatif. Mais pas si facile, il reste de la contestation dans l’air. Michelle VERDIER
Lutte Ouvrière n°1989 du 15 septembre 2006 http://www.lutte-ouvriere-journal.org/index.php

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Bain de sang à Bagdad


Deux attentats à la voiture piégée ont secoué Bagdad aujourd'hui. Ils se sont produits à deux heures d'intervalle à Bagdad, selon des sources de sécurité. En début de matinée, une voiture bourrée d'explosifs, garée sur un terrain vague près du siège de la direction de la circulation automobile, dans l'est de Bagdad, a explosé tuant vingt personnes dont cinq policiers, selon un dernier bilan fourni par le ministère de l'Intérieur.
Les chiffres ne cessent de s'alourdir, les sources de sécurité ayant fait état auparavant de trois puis de dix, puis 14 morts. Selon un témoin, le terrain vague jouxtant le bâtiment officiel et servant de parking aux véhicules, ressemblait à un champ de bataille après l'explosion. Plusieurs voitures garées ontété incendiées dont des véhicules de police. Le sol est jonché de morceaux de fer tordus tandis que des flaques de sang sont visibles, avec des chaussures et des lambeaux de tissus.
Deux heures plus tard, une deuxième voiture piégée garée au bord de la route, a explosé au passage d'une patrouille de police, tuant huit personnes dont trois policiers et blessant dix-neuf autres, selon une source de sécurité. Ailleurs dans Bagdad, un policier a été tué et six personnes ont été blessées par la chute d'obus de mortier sur un poste de police dans le quartier de Baghdad al-Jadida et sur le secteur de l'ancien aéroport de Mouthanna (centre) qui sert de centre de recrutement pour l'armée.
Toujours au chapitre des violences, la police a annoncé la découverte macabre ces dernières 24 heures de 49 corps à Karkh (ouest de Bagdad) et 15 à Rassafa (est). "Certains ont ététués pour des motivations confessionnelles, d'autres sont les victimes de crimes crapuleux", a dit un officiel.
Mise en ligne le 13-9-2006 15:16
http://www.rtl.be/page/rtlinfo/

LISTE NOIRE

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mercredi, septembre 13, 2006

Situation au Darfour

Le sous-Secrétaire Général de l'ONU pour les affaires humanitaires, Jan Egeland, a déclaré que la situation dans la région du Darfour, dans l'ouest du Soudan, était critique, et que la présence de forces de maintien de la paix de l'ONU était indispensable pour assurer la sécurité dans la région. Le PAM, Programme Alimentaire Mondial, la principale organisation caritative présente sur place, se plaint également que la détérioration des conditions de sécurité met en danger la vie de ses équipes.
Lors d'un discours prononcé mardi à Nairobi, au terme d'une visite de 8 jours au Congo, en Ouganda et au Soudan, Jan Egeland a évoqué avec pessimisme la situation au Darfour.
Il a expliqué que l'insécurité persistante forçait certaines ONG à envisager de quitter la zone.
Jan EgelandSous-secrétaire général de l'ONU pour les affaires humanitaires
"Et l'effondrement serait que ces ONG, qui sont actuellement en train de discuter pour savoir si elles partent, et qui sont sur le point de quitter le Darfour. Si elles partent, ce serait comme on coupait le contact, nous n'aurions plus de service dans la région, et des centaines des milliers de personnes ne recevraient absolument aucune aide."
L'ONU essaie de convaincre le Soudan de l'autoriser à remplacer le contingent des forces de maintien de la paix de l'Union Africaine qui n'est pas parvenu à refréner la violence, ce contingent de 7 mille hommes manquant de personnel et de financement.
Son mandat arrive à terme à la fin de ce mois.

Mais, le président du Soudan, Omar al-Bashir, a refusé à plusieurs reprises la proposition de l'ONU et il a déclaré que son armée prendrait les armes contre toutes forces de l'ONU envoyées au Darfour.
Les estimations du responsable des affaires humanitaires de l'ONU semblent être corroborées par les évaluation du Programme alimentaire mondial et d'autres ONG.
Selon eux, des milliers de personne au Darfour manquent d'aide alimentaire depuis 3 mois et les travailleurs humanitaires ne peuvent pas remplir leur mission à cause de l'intensification de la violence.
12 travailleurs humanitaires ont été tués au Darfour depuis mai dernier, soit beaucoup plus en quelques mois que depuis le début du conflit, il y a plus de 3 ans.
Brenda Barton Programme Alimentaire Mondial
"Le manque de sécurité des travailleurs humanitaires dans la région nous inquiète de plus en plus, nos véhicules sont devenus la cible d'attaques, fréquemment, des personnes sont tuées. C'est une situation épouvantable et une résolution doit rapidement être adoptée."
Environ 3 millions de personnes au Darfour dependent de l'aide internationale pour trouver de la nourriture, un toit ou recevoir des soins médicaux.

Zou Nan, CCTV
cctv.com 06-09-13 13:01

Droits de l'Homme

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Guerre et mondialisation

Entrevue avec Michel Chossudovsky
Michel Chossudovsky est l'auteur du best-seller international The Globalization of Poverty (titre français: "La mondialisation de la pauvreté», éd. Écosociété qui a été publié en 11 langues. Il est professeur d'économie à l'Université d'Ottawa, Canada, et directeur du Center for Research on Globalization Global Research. Il collabore également à l'Encyclopaedia Britannica. Son dernier ouvrage est intitulé ``America`s War on terrorism``, Global Research, 2005. Il est l'auteur de Guerre et mondialisation, La vérité derrière le 11 septembre.


R-F : Comment le simple citoyen peut-il s’y retrouveren entendant le langage hermétique, qu’emploient les spécialistes, pour expliquer les interactions complexes entre : les pouvoirs politiques et militaires, les organisations internationales de gestion (Banque Mondiale, Fonds Monétaire International (FMI), Organisation Mondiale du Commerce (OMC), les complexes militaro-industriels, les consortiums géants de l’énergie (pétrole et gaz naturel), les banques, les médias, etc. En d’autres termes, comment peut-on expliquer, d’une manière simple, la complexité des rapports de force entre tous ces intérêts, et ce, dans une perspective mondiale?
M-C : La façon de l’expliquer, c’est qu’une guerre n’est jamais menée pour des raisons à caractère idéologique. Le budget de la défense nationale aux États-Unis est de l’ordre de 450 milliards de dollars. Ça représente presque l’équivalent du produit national brut (PNB) de la Russie. Et le but de tout ce déploiement, c’est de combattre le terrorisme etd’aller chercher Ben Laden et son réseau Al-Qaida. Comme si Ben Laden et Zarquawi1 constituaient une grande puissance militaire dans le monde. C’est un camouflage! C’est un mensonge, car les objectifs d’une guerre sont toujours économiques en fin de compte. Ces objectifs se résument à contrôler : les ressources naturelles, les institutions, les personnes et leur travail, l’eau… bref, un ensemble de visées économiques. Et qui retrouve-t-on en arrière de ces projets? Les compagnies de pétrole et les grandes banques. Pourquoi les banques? Parce qu’elles sont créancières. Elles investissent dans les pays qui font l’objet d’opérations militaires. Et puis, au lendemain d’une guerre, il y a un phénomène de privatisation. C’est-à-dire qu’on confisque et qu’on vole les actifs des pays conquis. C’est le cas en Irak où la richesse pétrolière est à peu près cinq fois supérieure à celle des États-Unis. L’Irak possède 11% des réserves mondiales de pétrole contre 2,5% dans le cas desÉtats-Unis.
R-F : Dans votre livre Guerre et Mondialisation, vous affirmez que : dans une perspective historique, le 11 septembre constitue la pire fraude de l’histoire américaine (p.216). Qu’entendez-vous par cette déclaration?
M-C : Absolument! C’est une fraude parce qu’on essaie de nous faire croire que le 11 septembre est un acte perpétré par des terroristes islamistes alors que, de plus en plus, on a les éléments et les preuves que ce n’est pas le cas. Deuxièmement, on essaie de nous faire croire que cet acte constitue une attaque à l’endroit des États-Unis qui justifierait la guerre contre l’Afghanistan, l’Irak et l’Iran. La guerre contre l’Afghanistan a été enclenchée trois semaines après le 11 septembre. Quand on connaît la façon d’organiser des opérations militaires, on sait qu’une guerre ne se prépare pas en trois semaines. La phase opérationnelle d’un affrontement de cette envergure se prépare au moins un an àl’avance. Et actuellement, dans le cas de l’Iran, c’est deux ans à l’avance. Il est évident, pour moi, que le 11 septembre a servi de prétexte. Mais ce qui est particulièrement grave par rapport à cet événement, c’est que les organisations terroristes, qui sont les présumés auteurs des attaques, sont des créations des services de renseignements américains. Les preuves existent. Elles sont exposées dans le document Able danger2. On sait aujourd’hui que le Pentagone surveillait les agissements de ces groupes en sol américain, à peu près un an et demi avant que les événements du 11 septembre ne surviennent. On sait aussi qu’il y a eu, dans la région des Balkans, des opérations conjointes d’Al-Qaida et des services militaires américains peu de temps avant le 11 septembre. Qui plus est, les services secrets pakistanais, en plus de soutenir les présumés terroristes, collaboraient très étroitement avec leurs homologues américains. Je n’aurais pas dit cela en 2001 ou en 2002. On acependant les preuves aujourd’hui que l’explication officielle concernant le 11 septembre tient carrément du mensonge. Le rapport de Thomas Kean3 est erroné. Il est fabriqué.
R-F : Êtes-vous déçu de la faible mobilisation des gens lors des manifestations qui ont souligné la troisième année de l’invasion militaire américaine en Irak?
M-C : Je suis déçu mais je ne suis pas surpris. Ce mouvement anti-guerre a toujours été basé sur le principe des grands événements de rue. C’est important d’en faire, mais ce n’est pas suffisant. Le sentiment anti-guerre ne désarme pas un projet militaire. On devrait créer des réseaux et des bases anti-guerre qui s’étendraient dans les localités, les paroisses, les Cégeps et les universités. Il faudrait d’abord qu’on ait des réseaux de comités au niveau local qui, subséquemment, se mettraient ensemble pour les grandes manifestations. Ces réseaux constitueraient un poids quipourrait remettre en question la légitimité des acteurs. Ils informeraient les citoyens et cibleraient les médias. Mais qu’est-ce qui se passe présentement? Les gens qui forment le comité anti-guerre à Montréal sont supers. Et je ne veux pas critiquer là ou il ne faut pas critiquer. Mais ces gens n’ont pas de moyen, ils n’ont pas de bureau, ils n’ont pas l’appui des syndicats et des principales organisations non gouvernementales (ONG). Et certaines de ces ONG ont été un petit peu pro-guerre. Je le sais car, quand j’ai parlé contre les guerres de Yougoslavie et d’Afghanistan, ils m’ont quasiment mis sur leur liste noire. Ils disaient que l’Afghanistan était une guerre juste, étant donné qu’on y allait pour chercher des terroristes. Ils ont dit la même chose par rapport à la Yougoslavie; que c’était une guerre juste car on y était allé pour protéger les intérêts d’une minorité ethnique. Il y a beaucoup de confusion. Certains mouvements, comme Alternative, appuientl’occupation militaire canadienne en Haïti. Ces mouvements étaient pourtant invisibles lors des grandes mobilisations qui ont dénoncé les opérations militaires en Yougoslavie et en Irak. Il faut commencer à se regarder. Pourquoi les organisations de la société civile ont été si timides dans leur façon d’agir? De plus, elles se sont souvent comportées d’une manière qui était nettement contradictoire. Je pense aussi que toute la question concernant l’attitude vis-à-vis du 11 septembre est un élément clé là-dedans. Si on appuie la guerre au terrorisme, on donne une certaine légitimité à ce projet. Ce qui se passe typiquement, c’est que dans les réunions anti-guerre, on va souvent dire qu’on est contre l’administration Bush, vu qu’on la considère criminelle… mais qu’en même temps, on est pour la guerre aux terroristes. En dernière instance, ce genre de discours sert le projet militaire.

1Abou Mouss’ab Al-Zarquawi est un militant islamiste Jordanienâgé de 36 ans. Il est le présumé chef d’Al-Qaida en Irak. C’est l’homme le plus recherché par les services secrets américains après Oussama Ben Laden.
2 Document classifié conçu dans le cadre d’un programme ultra secret du Pentagone qui relève du US Special Operations Command (SOCOM). Ce document prouve que les services de renseignements américains avaient pisté, depuis au moins un an, la tête dirigeante des attentats du 11 septembre, Mohamed Atta, et 3 des 19 terroristes qui ont participé aux détournements d’avions. De plus, le document suspecte une relation entre ces membres et la cellule d’Al-Quaida qui fut à l’origine de l’attentat contre le World Trade Center en 1993. Le document Able Danger contredit ainsi la version officielle de la Maison Blanche selon laquelle, les autorités ne connaissaient pas Atta et les trois terroristes, antérieurement aux attentats du 11 septembre. Pour plus d’informations à ce sujet: href="http://www.wikipedia.org" mce_href="http://www.wikipedia.org">www.wikipedia.org
3 Thomas Kean a occupé le poste de gouverneur républicain de l’État du New Jersey de 1982 à 1990. Il a dirigé la commission nationale d’enquête sur les attentats du 11 septembre. Les conclusions de cette commission sont disponibles dans le rapport 9/11 Commission report: http://www.9-11commission.gov/ ). Ce rapport souligne la vulnérabilité des États-Unis, la faiblesse de la protection des frontières et les failles du Renseignement américain (CIA, FBI, etc). Il propose une réforme du système de sécurité américain et des relations des États-Unis avec le monde arabe. Source: http://www.wikipedia.org/ À voir aussi, les critiques pertinentes en ce qui concerne ledit rapport; notamment: la commission n’a pas tenu compte du document Able Danger, conflits d`intérêts au sein des membres qui la composent, manque de coopération de la part de la MaisonBlanche, commission utilisée à des fins partisanes. Source: www.en.wikipedia.org/wiki/911_Comission
par Roberto Franchi
La Galère, vol 4 no. 3
Le 13 septembre 2006 / Mondialisation
http://20six.fr/basta

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dimanche, septembre 10, 2006

Commémoration du 11 septembre



La communauté musulmane veut dissiper les malentendus
(Lundi 11 Septembre 2006)


Parmi ces New-Yorkais qui ne peuvent et ne veulent pas oublier le 11 septembre, on compte les membres de la communauté arabo-musulmane. Cette minorité se sent stigmatisée et marginalisée depuis le terrible événement. Chaque Arabe essaie de dissiper le malentendu à sa manière.
C’est avec la détermination féroce de ne jamais oublier que New York ainsi que toute la nation américaine s’apprêtent à commémorer le triste anniversaire du 11 septembre. Sur le lieu du drame, des reporters du monde entier ont déjà choisi l’endroit à partir duquel ils vont faire leur compte rendu de la journée d’aujourd’hui.Sur place, des dizaines de visiteurs d’ici et d’ailleurs prennent des photos de chaque coin du Ground Zero.

Agrippés au grillage qui les sépare du vaste chantier qu’est devenu le World Trade Center, ils scrutent son périmètre dans l’espoir de voir ce qui se construit sur les débris des deux tours jumelles. Hélas, à première vue on ne voit que des grues, des tas de matériaux de construction et des travailleurs qui ne se laissent pas déconcentrer dans leur tâche.Ne jamais oublier (never forget) est le slogan scandé par beaucoup de New-Yorkais en 2001. Ces même survivants du 11 septembre, dont la mémoire refuse d’être vaincue par le temps, semblent plutôt calmes et sereins à la veille du jour J. Mais derrière ces visages tranquilles, il y a des âmes troublées pour qui la vie à New York ne sera plus jamais comme avant. Soucieux d’aider les familles des victimes, beaucoup se sont organisés en association tandis que d’autres ont créé des fondations. Sur place nous avons rencontré un cycliste originaire du Kentucky qui depuis deux ans voyage à vélo à travers les États-Unis pour ramasser de l’argent destiné à aider les enfants et les familles de ceux et celles qui ont péri. Avec un sourire modeste, il nous invite à prendre une photo de sa bicyclette rouge et nous fait fièrement savoir qu’il a ramassé la coquette somme de 2,5 millions de dollars.
La presse écrite aussi bien que la radio et chaînes de télévision ont commencé leurs campagnes commémoratives des jours à l’avance en rediffusant et publiant des photos et vidéos du jour fatidique. Des journalistes se rappellent et en parlent comme de simples témoins de l’horreur. Ils se rappellent leurs choc, désarroi et profonde tristesse de voir un joyau historique disparaître de la carte géographique de leur chère ville en emportant avec lui des milliers de vies humaines laissant derrière cendres et débris. Les plus célèbres reporters reviennent sur chaque instant vécu avant l’attaque des deux tours jumelles, pendant et après leur effondrement. Ils parlent de leurs sentiments, de leurs premières réactions et tous s’accordent à décrire cette expérience comme surréelle. Parmi ces New-Yorkais qui ne peuvent et ne veulent pas oublier le 11 septembre, on compte les membres de la communauté arabo-musulmane. Cette minorité se sent stigmatisée et marginalisée depuis le terrible événement. Chaque Arabe essaie de dissiper le malentendu à sa manière. Certains expliquent à leur entourage non musulman que l’Islam est une religion de tolérance pendant que d’autres préfèrent attendre des jours meilleurs pour dire au monde et surtout aux Américains que les musulmans ne sont pas tous des extrémistes. En choisissant cette région du monde pour s’y installer, ils ont accepté le meilleur et le pire de ce que la vie à New York peut apporter. Alors, ils demandent simplement qu’on leur donne une deuxième chance afin qu’ils puissent prouver leur bonne foi et vivre le rêve américain après avoir vécu le cauchemar new-norkais.

http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=64021

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A propos du 11 septembre, de quel complot parlons-nous ?

A propos du 11 septembre : qui est le comploteur ? Celui qui accepte la version officielle, selon laquelle 19 inadaptés, guidés par un monsieur qui ne sait pratiquement rien de ce qu’ils sont en train de faire, et qui se trouve à une distance de 20 mille kilomètres, dans une grotte afghane, arrivent à réaliser 75 % de leurs objectifs (trois avions sur quatre) en tuant environ 3000 personnes et en semant la panique la plus totale dans la première et unique superpuissance mondiale ? Ou bien, celui qui ne croit pas à une telle fantaisie, ridicule et insoutenable version des faits, et demande, simplement, qu’on lui en donne une version plus crédible, correspondante aux données qui vont désormais s’accumulant depuis cinq ans et ne peuvent plus être démenties ?
Bien que le complot soit, selon toute évidence, celui qui est décrit et fourni par l’Administration américaine ; bien qu’on ait tous la preuve que le président des Etats-Unis, et son adjoint, sont des menteurs patentés ; bien que ceux-ci aient déjà fait mourir (en Irak), en les envoyant combattre sur la base d’une série de mensonges criants, au moins autant d’américains que ceux qui sont morts dans les attentats du 11 septembre (sans compter les morts civils en Afghanistan et en Irak, qui, pour l’occident, ne comptent de fait pour rien) ; bien que tout ceci soit déjà largement connu, ce sont ceux qui demandent la vérité qui sont qualifiés de « comploteurs » et leurs idées « des théories du complot ».
Et qui sont les accusateurs ? Tous les plus importants organes d’information du monde. Lesquels, au lieu de faire du journalisme, en soumettant la version officielle aux vérifications normales que requiert toute version officielle, sont devenus des mégaphones propagandistes, attachés de presse du gouvernement étasunien. Depuis cinq ans, une chape de silence lourd comme le plomb est tombée sur l’affaire qui « a changé l’histoire du monde ». Rien de moins. On a continué à parler du 11 septembre, comme d’un mantra répété à l’obsession ; de ses conséquences, la guerre contre le terrorisme international, on a rempli les pages et les écrans du monde entier. Mais toute question a été tue. Au contraire, les rares individus qui essayaient d’opposer quelque timide objection, en se fondant sur les plus gigantesques incongruités de la version officielle, c’est-à-dire du complot officiel, étaient simplement tournés en dérision, quand ils n’étaient pas traités de fous, déments, ou dangereux alliés de ces terroristes islamiques.
Arrivé en ce point, le mainstream de l’information s’est tu, a menti, déformé les faits, intimidé, censuré en s’autocensurant, au point de contraindre à en conclure que s’il y a eu un complot, ça a été celui des grands médias d’information : pour empêcher que le vrai complot, officiel, soit découvert et dénoncé. Une colossale opération de détournement de l’attention a été accomplie et la tromperie est devenu un fait historique d’une puissance granitique telle qu’il ne peut plus être, je ne dis pas démoli, mais même rayé de la moindre ombre de doute.
Mais, à cinq années de distance, les fissures se sont élargies dans le mur de silence. Et il n’est plus possible de se taire, pas même aux Etats-Unis où parler équivaut à être taxé de terroristes (en Italie à peine un peu moins). Ainsi s’explique que Matrix ait décidé de parler du 11/9 déjà deux fois au moins en quelques jours. C’est arrivé après que Beppe Grillo, sur son blog, ait décidé de publier une de mes lettres, invitant à « Rompre le mur du silence ». En conséquence de quoi, non seulement le blog a été envahi de commentaires, de soulagements en grande partie, des gens qui attendaient d’un moment à l’autre que le bouchon saute, mais le site de Megachip (www.megachip.info ), et son dossier 9/11, a été assailli par plus de 220 mille visites individuelles en l’espace de trois jours.
Histoires italiennes, de banlieue de l’empire, dira-t-on. Et au contraire, il ne s’agit pas de ça. Parce que quelques jours avant, le 23 mai précisément, le premier sondage d’opinion en la matière, effectué aux Etats-Unis par le très autorisé Zogby, pour le compte du groupe de recherche « Vérité sur le 9/11 » (celui qui a organisé une grande rencontre qui s’ouvre ces jours ci à Chicago) a permis de découvrir que 45 % des américains trouvent acceptable l’idée de rouvrir l’enquête sur les attaques du 11 septembre, pendant que 42 % pensent qu’il y a eu un complot (cover up), mais que ceux qui l’ont mené, pour cacher la vérité, ce sont les autorités fédérales. Ils sont minoritaires, ceux qui pensent ça, mais ils ne sont plus « marginaux ». Peut-être est-ce pour cette raison que quelque chose commence à filtrer, pour empêcher que le petit ruisseau ne devienne un torrent. C’est ainsi que sortent des films mystérieux qu’on gardait secrets, auparavant. Et d’autres choses sortiront, pour hausser des écrans de fumée, et brouiller les pistes. Le meilleur va arriver, il suffit d’être attentifs, et d’ouvrir les yeux.

Edition de vendredi 2 juin 2006 de il manifesto http://www.ilmanifesto.it/Quotidiano-archivio/02-Guigno-2006/art44.html Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio Mondialisation

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LE DRAPEAU

Des mains l’ont dressé plus haut que leur voix portaient
Et il flotte au vent, colorant le nuage
Il se teint de blanc, de bleu rayé ou d’orage
Devient multicolore, prend des airs de la paix
Il reste si haut qu’on doit renverser la tête
La sentir tourner un peu, vite fermer nos yeux
Et c’est alors qu’on sent jaillir comme une quête
Que nos rêves d’amour deviennent bien plus qu’un vœux...
La respiration saccadée rappelle le tremblement de terre
Une lourde violence a saisi même le quotidien des enfants
Peut-être qu’à les voir maintenant on pourrait
oublier la guerre
Mais comment rebâtir sur les cendres sans tout commencer par
un chant
Le sol est détrempé de larmes, comme il fait nuit sur chaque
moment
Où la haine empoigne toutes ses armes pour décimer des parents
Les siècles sans cesse se succèdent mais la guerre revient
toujours
Il faut dire la prière, laisser l’espoir dériver sur l’amour
Et ils ont compté tous les cadavres, l’avion a embouti la tour
Voici que l’heure se fait grave, à tâtons on cherche le jour
Délaissée et inutile la course pour faire fortune
Est remplacée sans qu’on y pense par mille mains qui ne font qu’une
Avez-vous vu qu’hier aussi d’autres pays faisaient bataille
Que l’humain pauvre cherchait la vie sans que dans mon monde il
ne faille
Changer de face, mettre son cœur au diapason de l’univers
Comme si toute suffisance devenait simplement un enfer !
Des mains l’ont dressé plus haut que leur voix portaient
Et il flotte au vent, colorant le nuage
Ilse teint de blanc, de bleu rayé ou d’orage
Devient multicolore, prend des airs de la paix
Planté dans un sol où la semence grandie, éblouie de soleil
Le drapeau sur son arbre s’élève fièrement, conduit par l’éveil
D’un jardin ébloui de la moisson du monde comme au cœur de l’été,
D’un jardin de semailles qui ne porte qu’un nom: la solidarité!
Rita Amabili-Rivet
La Poésie
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LA POÉSIE EST UNE ARME

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