samedi, avril 15, 2006

ENTRE HAINE ET BÊTISE...

Que fais-je donc ici ?
Et que puis-je rêver,
En ce monde
briséAvant d'avoir grandi ?
Que fais-je donc ici ?
Moi qui suis quiétude,
Qui rêve d'infini,
Et de mansuétude ?
Que fais-je donc ici ?
Au son de leurs canons,
De sorciers apprentis
Sourds aux adjurations ?
Que fais-je donc ici ?
Entre haine et bêtise,
Cherchant un alibi,
A trouver l'heur' exquise ?
Que fais-je donc ici ?
Si loin de la raison,
En cet après-midi,
Où je suis affliction ?
Que fais-je donc ici ?
En mon cœur il fait noir,
Le désert est ici,
Qui sait vraiment le voir ?
Que fais-je donc ici ?
Avec mon impuissance,
Dans ce charivari,
Et réduite au silence ?
Que fais-je donc ici ?
Je me nomme " La Paix ",
Je suis un confetti,
Soufflée par les guerriers.
Que fais je donc ici ?
Moi qui ne suis plus rien,
Je suis à l'agonie,
Voyez mon quotidien !
Que fais-je donc ici ?
Et que puis-je rêver,
En ce monde brisé,
Avant d'avoir grandi ?
Sylvie Delaune-Laval

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L’humanité est malade de la violence


MANIFESTE CAMINO
Agir pour la non-violence Nous, citoyen-ne-s, élu-e-s, associations, institutions
DÉCLARONS
L’humanité est malade de la violence : Injustices quotidiennes, relations de domination/ soumission ou d’exclusions, guerres, crimes contre l’humanité, terrorismes, violations des droits de l’homme, course aux armements de destruction massive… menacent désormais l’avenir de la planète et mettent en péril l’idée même de civilisation humaine.
Toute violence est un échec, un mal et un malheur. Toute violence porte atteinte à la dignité de l’autre. La violence est le viol de l’humanité de l’homme et la négation de sa personnalité. C’est pourquoi aucune violence n’est légitime. Toute philosophie, toute spiritualité, toute religion, toute politique qui ne délégitime pas radicalement la violence porte en elles les germes de l’intolérance, du racisme, de l’intégrisme et de la guerre.
La violence n’est pas un droit de l’homme. Répondre à la violence par une autre violence, c’est s’enfermer dans le cycle sans fin des ressentiments, des revanches et des vengeances. Une cause juste ne justifie pas des moyens injustes. C’est le contraire qui est vrai : des moyens injustes déshonorent une cause juste. Seuls des moyens justes peuvent construire une société juste. Avec Gandhi, nous disons : la fin est dans les moyens comme l’arbre dans la semence.
Dire « non à la violence » ne suffit pas. Le « non » que la non-violence oppose à la violence n’est pas un non de négation, mais un non de résistance. La non-violence est une sagesse pratique qui ne nie pas le conflit, mais combat les injustices et les discriminations avec des méthodes de lutte qui respectent l’humanité de l’homme. La non-violence nous invite également à inventer des modes de vie respectueux de tous et indissociables de la protection de l’environnement.
La non-violence peut être une force d’action collective puissante qui a montré toutes ses potentialités dans les luttes pour les droits de l’homme et pour le respect de l’identité des peuples. La stratégie de l’action non-violente permet également d’intervenir sans armes dans les zones de conflit afin de faire cesser les violences et de construire la paix.
Choisir la non-violence, c’est refuser que notre existence et notre histoire soient soumises à la fatalité de la violence, c’est vouloir ouvrir un chemin de liberté qui permette aux hommes de se réconcilier avec leur propre humanité et de construire un avenir fraternel.
Avec les Nations Unies qui ont proclamé 2001-2010 « Décennie internationale de la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde », nous déclarons aussi que l’enjeu pour les décennies à venir est d’oeuvrer pour :
• Sortir de la culture de la violence qui domine l’humanité ;
• Inventer et construire une culture de la non-violence et de la paix qui offre une nouvelle espérance à nos civilisations.
ET PROPOSONS
A tous les acteurs de la société civile, citoyens et institutions, de s’engager dès aujourd’hui dans une réflexion et une action pour promouvoir cette culture de la non-violence.
Sur le plan éducatif :
Développer et diffuser les initiatives pour l’éducation à la non-violence (délégitimation de la violence, respect, solidarité, coopération) et à la gestion positive des conflits, de l’école à l’université.
Lutter contre la valorisation de la violence, de la guerre et des armes à feu particulièrement dans les jeux vidéo et à la télévision.
Développer la pratique des jeux coopératifs, outils pédagogiques qui initient des comportements d’entraide et de solidarité.
Sur le plan culturel :
Engager un dialogue interculturel qui permette de discerner dans chaque tradition les valeurs qui constituent des pierres d’attente sur lesquelles il est possible de construire une culture de la non-violence.
Développer les pratiques artistiques porteuses de messages de non-violence.
Sur le plan politique :
Institutionnaliser la formation à la non-violence dans toutes les strates de la société, dans les quartiers, les écoles, les clubs sportifs, les entreprises, les institutions politiques et sociales.
Rechercher les voies d’un exercice non-violent de l’autorité dans toutes les situations de pouvoir pour sortir des relations de domination/soumission, sources de violences.
Articuler initiatives citoyennes et programme constructif pour donner à la démocratie les perspectives d’une gestion participative de la cité.
Sur le plan social :
Encourager et multiplier le recours à l’action citoyenne non-violente pour lutter contre les injustices économiques et sociales ainsi que toutes les discriminations.
Promouvoir les droits des exclus et la dignité de la personne humaine.
Sur le plan économique :
Développer les initiatives alternatives en faveur de l’économie solidaire, de la protection de l’environnement, du commerce équitable, de l’agriculture biologique pour que l’économie soit au service de l‘homme et respectueuse de l’environnement.
Sur le plan international :
Valoriser et développer les interventions civiles non armées sur les lieux de conflits afin de rétablir ou construire la paix sur des bases solides.

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Des milliers de palestiniens manifestent

Des dizaines de membres de la sécurité palestinienne ont occupé samedi un bâtiment public de la bande de Gaza pour exiger du gouvernement dirigé par le Hamas, sous le coup d'un blocus des aides financières internationales, le versement de leurs salaires.

"Nos salaires, ou partez", ont scandé les manifestants à Khan Younès.
Il s'agit de la plus importante manifestation de Palestiniens contre le gouvernement depuis que le Hamas a remporté en janvier les législatives.
Les manifestants, masqués pour la plupart, ont tiré en l'air avant de forcer les fonctionnaires travaillant dans le bâtiment occupé à sortir. Ils ont par ailleurs bloqué la principale route menant à Rafah, dans le sud du territoire.
L'Autorité palestinienne a deux semaines de retard dans le versement des salaires de ses 140.000 fonctionnaires.
Les Etats-Unis et l'Union européenne ont suspendu leurs aides au gouvernement palestinien pour pousser le Hamas à renoncer à la violence, à reconnaître Israël ainsi que les accords de paix conclus par l'Autorité palestinienne avec l'Etat juif.
L'ECOEUREMENT DU MINISTRE
"L'économie est paralysée. On ne peut rien acheter chez l'épicier car on ne nous fait pas crédit", a dit Abou Mohamed, un manifestant. "Les chauffeurs de taxi refusent de nous prendre car nous n'avons pas d'argent".
"La manifestation d'aujourd'hui ne constitue qu'une première action", a-t-il averti.
La plupart des manifestants étaient issus des rangs du Fatah, le mouvement du président Mahmoud Abbas.
Omar Abdel-Razek, le ministre palestinien des Finances, s'est dit "écoeuré et surpris" par cette manifestation.
"Tout le monde sait que notre manque de liquidités est le résultat de l'isolement imposé au peuple et au gouvernement palestiniens", a-t-il dit sur Al Djazira. "Ils savent que les caisses sont vides et que nous n'avons pas assez d'argent pour verser les salaires".
Le Hamas affirme que la dette palestinienne se chiffrait à 1,3 milliard de dollars à son entrée en fonction.
Abdel-Razek a accusé les Etats-Unis de mener une "guerre économique" et promis que le Hamas ne se laisserait pas pousser à des "concessions politiques".
Le Hamas compte désormais sur la solidarité des pays arabes et musulmans pour faire face à ses difficultés financières.
Lexpress

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Des sans-papiers évacués à Paris

Quelque 150 sans-papiers ont été évacués par les forces de l'ordre d'un bâtiment qu'ils occupaient dans le XIIIe arrondissement.
Quelque 150 sans-papiers ont été évacués par les forces de l'ordre vendredi 14 avril au soir d'un bâtiment qu'ils occupaient dans le XIIIe arrondissement de Paris, selon des membres d'associations de défense des migrants et la préfecture de police. L'opération s'est passée dans le calme entre 21h10 et 22h, a-t-on déclaré à la préfecture, précisant que l'intervention avait été demandée par l'Agence nationale de l'accueil des étrangers et des migrations (ANAEM), créée en 2005, à laquelle appartient le bâtiment de la rue Auguste-Perret.
"Sans ménagement"
Sur place, Magali Jacquemin, de l'association Droits Devant, a déclaré par téléphone à l'agence Associated Press que l'évacuation des squatteurs, originaires d'Afrique du Nord et subsaharienne, se déroulait sans incident mais que, de l'autre côté du cordon de CRS et gendarmes, des étudiants soutenant le mouvement étaient traités "sans ménagement". "Tout le monde est embarqué" par les forces de l'ordre, a-t-elle ajouté. L'occupation avait commencé le 18 mars, date du dixième anniversaire de l'évacuation forcée des sans-papiers de l'église Saint-Bernard à Paris, a précisé Mme Jacquemin, expliquant que les participants protestaient ainsi contre le refus des autorités de régulariser le séjour des sans-papiers, "l'immigration jetable" et "la globalisation de la précarité". (AP)
© Le Nouvel Observateur

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Attaques sanglantes contre des églises coptes à Alexandrie

Une personne a été tuée et au moins dix ont été blessées vendredi dans des attaques simultanées perpétrées contre trois églises coptes à Alexandrie (nord de l'Egypte) par trois assaillants armés de couteaux.
Noshi Atta Guirguis est mort des suites de ses blessures après son hospitalisation. Il a été blessé dans l'attaque contre l'église al-Quidissine à Sidi Bichr (est d'Alexandrie) où au moins deux autres personnes ont été blessées, a-t-on appris de source hospitalière.
Les trois assaillants, armés chacun de deux couteaux, ont attaqué presque simultanément vers 09H00 locales (07H00 GMT) trois églises dans trois quartiers différents de la ville et ont poignardé des fidèles coptes, a-t-on indiqué.



© Jeuneafrique.com 2006

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vendredi, avril 14, 2006

Mahmoud Ahmadinejad affirme qu'Israël sera anéanti

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a qualifié Israël vendredi d"'arbre pourri et asséché" qui pourra être anéanti par "une seule tempête".
"Qu'on le veuille ou non, le régime sioniste se dirige vers l'anéantissement", a-t-il déclaré lors d'une conférence de soutien au peuple palestinien qui s'est ouverte à Téhéran. "Le régime sioniste est un arbre pourri et asséché qui sera éliminé par une seule tempête".
Il a ajouté que l'Etat hébreu constituait une "menace perpétuelle" pour le Moyen-Orient qui sera "bientôt" libéré, avant de s'interroger une nouvelle fois sur la réalité de l'Holocauste. "Si un tel drame s'est bien produit, pour quelle raison les populations de la région devraient-elles en payer le prix? Pour quelle raison le peuple palestinien doit-il être opprimé et sa terre occupée?" Le président iranien avait réaffirmé en décembre que l'Holocauste était un "mythe" utilisé par les Européens pour créer un Etat juif au coeur du monde islamique.
Selon des propos rapportés par l'agence officielle IRNA, il avait estimé deux mois plus tôt que l'Etat hébreu devait être "rayé de la carte". Le général Amos Yadlin, chef des services de renseignements militaires israéliens, a affirmé mercredi que l'Iran pourrait fabriquer l'arme nucléaire "dans les trois ans, avant la fin de la décennie". Des responsables du Hamas participent à cette conférence de trois jours sur la Palestine.

http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20060414.FAP0565.html?1633

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Le roi contre l'Etat ?

Dans le premier cas, il s'agit d'une reconnaissance tacite d'un dysfonctionnement structurel de l'appareil judiciaire. Dans le deuxième, on permet aux institutions de l'Etat de perpétuer les comportements d'antan alors qu'on lance l'IER. Dans les deux cas, la monarchie prétend corriger le fonctionnement d'un Etat qu'elle ne se résout pas à réformer.


Le cas représente la caricature par excellence des rapports entre la monarchie et la justice, sa justice. La fille d'un ex-haut dignitaire fidèle du régime écrase un agent de police, en l'occurrence, une femme. L'accident ne semble pas être « accidentel ». Ce serait volontairement que la gente dame a foncé sur la pauvre fonctionnaire de police. Cette dernière porte plainte. Nouvellement nommé à la tête de la Direction Générale de la Sûreté Nationale, Hamidou Laânigri en fait une affaire d'honneur.
Fille de dignitaire ou pas, elle doit être jugée pour son délit. Surtout qu'à la clé, celui qui a présidé aux arrestations en masse et aux exactions et tortures en tout genre sur la personne des suspects extrémistes de l'après 16 mai, a besoin de rallier les troupes. L'occasion est en or. Et puis n'est-ce pas la nouvelle ère ? Une ère où personne n'est censé être au-dessus de la loi. Sauf qu'une fille d'un fidèle de la monarchie reste la fille d'un fidèle de la monarchie. Trouvée coupable par une justice qui aurait beaucoup de mal à faire autrement, la « chauffarde » est jugée en appel une semaine seulement après sa condamnation en première instance, record absolu de célérité de la justice. Et puis surtout, recondamnée en appel, elle obtient la grâce royale…. deux jours après son procès. Du jamais vu dans les annales judiciaires. Cet épisode à tout de la pièce de théâtre. Le patron de la police qui protége ses troupes, la justice qui fait son travail et la monarchie miséricordieuse qui gracie. Sauf qu'en réalité c'est bien l'intérêt général qui en prend un sacré coup. Car dans cette affaire, les intérêts du régime sont saufs, alors que ceux de la société sont foulés du pied. L'Etat n'a pas rempli sa mission. Il a servi de décor en carton-pâte à la préservation d'intérêts autres que ceux de la collectivité.
Le phénomène est antérieur au règne de Mohammed VI. La monarchie de Hassan II a utilisé, et de façon encore plus flagrante, les institutions de l'Etat comme outil de consolidation de son pouvoir. Elle s'en cachait à peine. On se rappelle encore du « Je peux nommer mon chauffeur ministre si je veux », lancé par Hassan II au début des années 70. Dans un autre registre, on se rappellera aussi Hassan II en père de la Nation soucieux du bien-être des Marocains défavorisés, fustiger son gouvernement au lendemain d'une augmentation du prix de certains produits alimentaires de base. Il va sans dire que Hassan II avait suivi de près les négociations avec le FMI et accepté d'appliquer ces mesures. Mais face au peuple, le sans cœur c'est le gouvernement.
Dans une optique de démocratisation, les effets pervers de cette stratégie deviennent bloquants. Dernier exemple en date, la grâce accordée par le souverain à des détenus sahraouis condamnés à la suite des manifestations de mai 2005. En tournée au Sahara, l'initiative du roi se voulait un geste de bonne volonté à l'égard des populations locales. Le message subliminal qu'envoie cette décision ternit davantage l'image de la justice marocaine et donc de l'Etat marocain. Si la monarchie est tellement bienveillante à l'égard de ses sujets, sahraouis en particulier, comment se fait-il qu'elle n'ait pas entrepris les réformes nécessaires pour que la justice fonctionne équitablement ? Si on considère la grâce royale comme un mécanisme de correction d'un système, la multiplication de son application dans des sujets aussi médiatisés et importants que ceux des journalistes condamnés à de la prison ferme, les condamnés de l'après 16 mai et enfin des manifestants sahraouis, signifie que le système lui-même est structurellement défectueux. En d'autres termes, si une injustice flagrante, -occurrence très probable si le système ne fonctionne pas-, n'attire pas l'attention du roi, celui qui en est la victime n'a plus de recours. Ainsi les Sahraouis, que le Maroc veut convaincre d'un projet d'autonomie dans lequel le système judiciaire restera le même, ont de quoi s'inquiéter, comme tous les Marocains d'ailleurs. La justice n'est pas seule en cause.
Alors que les promoteurs de l'Instance Equité et Réconciliation font le tour du monde pour vanter l'expérience marocaine, les cas de tortures refont la une des journaux : après les suppliciés de l'affaire du vol des ustensiles du Palais royal de Marrakech éclate l'affaire des techniciens de la RAM, sauvagement torturés par les enquêteurs. Rappelons que l'enquête est conjointement menée par deux piliers du régime, Hmidou Lâanigri et Hosni Benslimane respectivement patrons de la police et de la gendarmerie. La thèse du roi démocrate, comme l'assure Nourredine Ayouch dans une interview accordée cette semaine à l'hebdomadaire "Assahifa", en prend un sacré coup. Désavouer les services de l'Etat, et par contraste présenter la monarchie comme le garant de la liberté et de l'équité, devient intenable tant les contradictions sont nombreuses. L'adhésion au discours d'une monarchie vecteur de démocratie bute sur la réalité incontournable de l'exercice du pouvoir. Car si le roi gracie des victimes, il ne permet pas aux mécanismes de la loi de punir les fauteurs. Serviteurs du trône, leur immunité est assurée. Or combien d'exactions commettent-ils sans que cela se sache ? Quand la monarchie décide de ne pas permettre à la Cour des comptes d'instruire deux affaires impliquant Mohammed Benaïssa, l'une relative à sa gestion du ministère de la Culture et l'autre concernant la gestion de la municipalité d'Asilah, le laissant ainsi multiplier les déconvenues diplomatiques à la tête du ministère des Affaires étrangères, elle fait passer la loyauté de serviteurs zélés devant l'intérêt général. Ce comportement est l'antinomie de l'Etat de droit. Le fait du prince se substitue à la règle. Puisque l'Etat ne fonctionne pas au bénéfice des citoyens, la monarchie vient substituer ses décisions à celles d'une règle fatalement mauvaise puisqu'elle gouverne l'Etat. Après avoir été torturés au commissariat de Marrakech, les anciens employés du Palais royal accusés de vol n'ont pas demandé l'application de la loi contre leurs tortionnaires. Ils ont demandé l'intervention du roi pour les rétablir dans leurs droits et leur rendre justice. Est-ce vraiment la meilleure façon de construire une démocratie ?

Par Aboubakr Jamaï & Taëb Chadi
lejournal-hebdo.com

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jeudi, avril 13, 2006

Nigeria : Les violences intercommaunautaires font 100 morts

Lagos, 13/04 - Plus de 100 personnes, dont des officiels de sécurité ont perdu la vie et plusieurs millions de nairas de biens détruits après quatre jours d`affrontements inter-ethniques dans la ville de Namu, située dans la collectivité locale de Quaan Pan, dans l`Etat de Plateau (Nord du Nigeria), ont rapporté jeudi les médias locaux.
Le gouvernement local a imposé le couvre-feu sur cette ville que revendiquent les peuples Gamai et Pan, tandis qu`une équipe de policiers et de soldats a été déployée dans la zone pour aider à rétablir l`ordre. On craint que les combats se propagent alors que des "mercenaires" des villes voisines de Doemak, Kwa, Bwol et d`autres localités peuplées par les Pan, se sont joints aux affrontements. Ces violences ont contraint des centaines d`habitants de la ville qui fait l`objet de conflit à s`installer dans les cités voisines de Shendam, Lafia et Assaikyo, dans les Etats de Plateau et de Nasarawa. Le porte parole de l`Etat de Plateau Yakubu Dati, a assuré que le gouvernement avait pris des mesures pour contenir la crise.

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Appel à l’Europe

Nous, patriotes israéliens concernés par l’avenir de notre Etat, en appelons à vous, dirigeants de l’Union européenne et chefs des gouvernements européens : arrêtez le blocus sur le gouvernement palestinien !

N’affamez pas un peuple afin de renverser son gouvernement élu !
Il y a seulement trois mois, des observateurs européens supervisaient les élections palestiniennes. Ils ont confirmé que la Palestine était la première démocratie dans le monde arabe (tenant ses secondes élections, les premières ayant été remportées par le mouvement Fatah).

Cette fois-ci un parlement avec une majorité Hamas a été élu. Aujourd’hui, vous êtes en train de donner aux Palestiniens des leçons en matière de démocratie : vous leur dites que s’ils ne renversent pas le gouvernement qu’ils viennent d’élire, ils n’auront pas de lait pour leurs enfants, pas de médicaments pour leurs malades, pas de travail pour leurs chercheurs d’emplois, pas de salaires pour leurs médecins et leurs enseignants.
Vous suivez la prescription cynique du conseiller de notre Premier ministre : « Nous devons leur faire perdre du poids, mais pas les faire mourir. »
C’est non seulement une politique barbare, c’est aussi une terrible erreur : aucun peuple au monde ne se soumettra à une si brutale et humiliante pression de l’extérieur. Le résultat inévitable sera une radicalisation de l’opinion palestinienne, et un accroissement de la haine pour Israël et pour l’occident dans son ensemble de la part du monde arabe et musulman.
Cela éloignera encore même la perspective de la paix, la paix dont nous avons tous besoin comme de l’air pour respirer. Elle conduira à des effusions de sang, qui coûteront la vie de milliers de personnes - Israéliens, Palestiniens, Européens et Américains.
Parlez au gouvernement palestinien !
Entamez un dialogue avec Hamas !
Certes, ils doivent reconnaître le droit d’exister à l’Etat d’Israël, tout comme Israël doit reconnaître le droit d’exister à l’Etat de Palestine. Mais une telle reconnaissance sortira de négociations, pas d’une autre façon.
Certes, ils doivent arrêter la violence, tout comme Israël le doit aussi. Mais, à cette étape, une armistice prolongée peut être conclue.
Certes, ils doivent accepter la solution des deux Etats, comme le doit Israël. Mais leurs dirigeants ont déjà laissé entendre qu’ils y sont prêts - et cela doit être mis à l’épreuve dans des négociations.
Nous faisons appel à vous, dirigeants d’Europe :
Il est dans l’intérêt de l’Europe, comme il est dans l’intérêt d’Israël et de la Palestine, d’aboutir à la paix. Ne cédez pas à la pression d’intérêts extérieurs, dont la politique a déjà conduit à plusieurs catastrophes récentes au Moyen-Orient.

Pour nous tous, suivez une voie indépendante, guidée par la sagesse et la moralité.

GUSH SHALOM
Le Bloc de la paix israélien
P.O.Box 3322, Tel-Aviv 61033 * www.gush-shalom.org * info@gush-shalom.org
Annonce spéciale, publiée le 12 avril 2006 A la fois dans les éditions en anglais et en hébreu de Haaretz et dans le Jérusalem Post.
traduction :SW, Afps
Appel à l’Europe
publié le jeudi 13 avril 2006

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mercredi, avril 12, 2006

L’UE irresponsable : les crimes israéliens impunis, la démocratie palestinienne sanctionnée


GUPS-Union Générale des Etudiants de Palestine

Dans les territoires palestiniens occupés, Israël mène actuellement un offensive d’une violence inouïe ces derniers mois.
Meurtres en série dans la Bande de Gaza
Profitant du mutisme de la « communauté internationale », Israël multiplie ses exactions contre le peuple palestinien, sans faire de différence entre résistants armés et civils.
Hier, encore, une fillette de 10 ans a été tuée par un obus israélien alors qu’elle jouait dans la cour de sa maison de la Bande de Gaza. Pour justifier ses 300 bombes quotidiennes sur la Bande de Gaza, l’armée d’occupation israélienne clame qu’il s’agit de représailles aux tirs de roquettes artisanales palestiniennes. Depuis qu’on nous parle de ses roquettes Qassam, aussi dangereuses que des gros pétards, ces dernières n’ont jamais causé de dommage sérieux à Israël. En trois jours, ce sont presque 30 Palestiniens qui ont été tués par les bombardements « de représailles » israéliens.
Destruction de la Cisjordanie et fanatisme israélien
Ce déséquilibre de la violence ce retrouve en Cisjordanie. Charcuté par le Mur de l’apartheid, ce territoire est étranglé par des barrages militaires israéliens qui se multiplient. Jérusalem, Al Qods, est en proie à l’annexion et à la judaïsation.
Les colonies israéliennes continuent de s’étendre sur les terres palestiniennes. La répression est sauvage contre les villes et les camps de réfugiés palestiniens. Les accords internationaux sont foulés aux pieds par Israël, comme l’ont illustré les images écoeurantes de l’attaque de la prison de Jéricho : des prisonniers à genoux, ligotés, nus, et le kidnapping au grand jour de leaders palestiniens.
Les élections israéliennes ont confirmé la progression de partis racistes prônant l’accélération du nettoyage ethnique contre le palestiniens, et de nombreux criminels de guerre israéliens ont été élus.
Impunité d’Israël
Résumons : le gouvernement israélien est loin d’avoir renoncé à la violence, il ne reconnaît ni la Palestine, ni les droits internationalement reconnus des Palestiniens, il bafoue chaque jour le droit international et les accords passés. Et en plus, le gouvernement israélien s’en vante, annonçant l’annexion prochaine de la moitié de la Cisjordanie. Aucun Etat ne demande des sanctions contre Israël, malgré l’appel lancé par la société civile palestinienne et de trop rares voix dans les sociétés civiles européennes.
L’Union Européenne irresponsable
C’est dans ce contexte que nous apprenons avec indignation que l’Union Européenne, dans un parfait consensus, va suspendre son aide économique à l’Autorité Palestinienne.
Cette aide, à défaut de courage politique, était la seule contribution de l’Europe pour contenir le désespoir dans les territoires palestiniens occupés. Un maigre palliatif, quand on sait que des pressions sur Israël pour que soient relâchées les entraves à la circulation des Palestiniens seraient bien plus efficaces pour réduire la pauvreté qui frappe cette moitié de la population qui vit avec moins de deux euros par jour.
L’Union Européenne condamne ainsi l’Autorité Palestinienne à la banqueroute et les Palestiniens à la misère.
Deux poids, deux mesures
Incapable de faire appliquer le vote du parlement européen qui demande depuis 3 ans la suspension de l’accord d’association Union européenne / Israël, l’Union européenne a décidé de sanctionner la démocratie palestinienne. C’est la première fois qu’une entité démocratique est soumise à de pareilles sanctions. L’Autorité palestinienne subit un traitement encore plus dur que la Biélorussie ou le Zimbabwe.
Ce tournant politique majeur de l’Union Européenne est injuste, et injustifiable. Tant qu’Israël n’aura pas renoncé à la violence, reconnu les droits des Palestiniens et refusera de se conformer aux accords signés, il est impossible que le gouvernement et le peuple palestiniens acceptent les conditions qui lui sont imposées. Le refus d’accepter de dialoguer sainement avec le gouvernement palestinien issu du Hamas préfigure une accélération de la logique du « choc des civilisations ».
Unie derrière les Etats-Unis et Israël, l’Europe n’a pas le courage de présenter une alternative, alors que la démocratisation du monde arabe annonce la montée de mouvements issus de l’Islam politique, avec lesquels il faut dialoguer si l’on veut faire progresser la paix et le justice.
Ainsi, la GUPS condamne énergiquement le refus de la France d’accorder leurs visas aux députés palestiniens du Hamas invités à un débat au Conseil de l’Europe.
Etudiants palestiniens de France, nous demandons à l’Union Européenne de mettre fin à son chantage et de rétablir son aide économique à l’Autorité Nationale Palestinienne. Dans le cas contraire, elle et ses Etats membres seront responsables d’une recrudescence de violence et de chaos qui ne feront qu’éloigner la perspective de la paix fondée sur le droit international que nous appelons de nos voeux.
GUPS - Union Générale des Etudiants de Palestine
http://www.gupsfrance.org/ /

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Comment va la Terre?



http://20six.fr/nul

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Nucléaire : l'Iran fait monter la pression

Le directeur adjoint du programme nucléaire iranien a annoncé mercredi 12 avril que l'intention de Téhéran d'étendre son programme d'enrichissement jusqu'à l'utilisation finale de 54.000 centrifugeuses, amenant ce programme au stade de la production à grande échelle, alors que les Nations unies exigent l'arrêt de ce programme.Mardi, le président iranien Mahmoud Ahmanedinejad avait déjà jeté un pavé dans la mare en annonçant que l'Iran était parvenu, pour la première fois, à enrichir avec succès de l'uranium, étape majeure dans sa quête pour produire du combustible nucléaire.
Dans une allocution télévisée, le chef d'Etat ultraconservateur a appelé l'Occident à "ne pas causer une haine éternelle dans le cœur des Iraniens" en voulant forcer le pays à abandonner l'enrichissement d'uranium.

"Moment historique"

Le Conseil de sécurité de l'ONU a donné à l'Iran jusqu'à 28 avril pour cesser toute activité d'enrichissement, une demande jusqu'ici rejetée par Téhéran. Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Mohamed ElBaradeï est attendu en Iran mercredi pour des entretiens sur le dossier.
"En ce moment historique, avec la bénédiction de Dieu tout-puissant et les efforts de nos scientifiques, je déclare ici que le cycle de combustible nucléaire (...) a été réalisé, et de jeunes scientifiques ont produit l'uranium enrichi au taux nécessaire pour des centrales nucléaires électriques dimanche", a souligné Mahmoud Ahmadinejad. "Je déclare solennellement que l'Iran a rejoint le club des pays nucléaires", a-t-il ajouté devant des hauts gradés et des religieux dans la ville sainte de Mashhad (nord-ouest).

TNP

Le président iranien a affirmé que l'Iran voulait mener son programme nucléaire sous la supervision de l'AIEA et dans le respect des droits prévus par le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).
Cette annonce ne signifie pas pour autant que l'Iran est capable de produire suffisamment de combustible pour faire fonctionner un réacteur ou se doter de la matière nécessaire à la fabrication d'une ogive nucléaire. Mais elle montre combien il sera difficile pour l'Occident de convaincre Téhéran de renoncer à cette technologie.

Washington : L'Iran "fait fausse route"

A Washington, la Maison Blanche a réagi à l'annonce de Mahmoud Ahmadinejad, qui selon elle, montre que l'Iran continue à "faire fausse route". De son côté, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld a déclaré qu'il se garderait de toute spéculation "fantaisiste" sur l'hypothèse d'une attaque contre l'Iran. "Les Etats-Unis sont engagés dans une voie diplomatique", a-t-il souligné. L'Iran est parvenu à enrichir de l'uranium à des fins civiles et sur une échelle limitée, en utilisant 164 centrifugeuses, ont précisé des responsables iraniens. Le vice-président iranien Gholamreza Aghazadeh, chef du programme nucléaire, a de son côté annoncé que l'Iran avait produit 110 tonnes de gaz d'uranium, qui est utilisé pour l'enrichissement. Une quantité presque deux fois supérieure aux 60 tonnes d'hexafluorure d'uranium (UF-6) que la République islamique avait annoncé l'an dernier avoir produites.Selon Gholamreza Aghazadeh, l'Iran compte étendre son programme d'enrichissement de manière à pouvoir utiliser 3.000 centrifugeuses à la fin de l'année. Les Etats-Unis et certains en Europe accusent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique, ce qui nie Téhéran, qui affirme que son programme nucléaire vise uniquement à produire de l'électricité.

© Le Nouvel Observateur

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Nucléaire : l'Iran fait monter la pression

Le directeur adjoint du programme nucléaire iranien a annoncé mercredi 12 avril que l'intention de Téhéran d'étendre son programme d'enrichissement jusqu'à l'utilisation finale de 54.000 centrifugeuses, amenant ce programme au stade de la production à grande échelle, alors que les Nations unies exigent l'arrêt de ce programme.Mardi, le président iranien Mahmoud Ahmanedinejad avait déjà jeté un pavé dans la mare en annonçant que l'Iran était parvenu, pour la première fois, à enrichir avec succès de l'uranium, étape majeure dans sa quête pour produire du combustible nucléaire.
Dans une allocution télévisée, le chef d'Etat ultraconservateur a appelé l'Occident à "ne pas causer une haine éternelle dans le cœur des Iraniens" en voulant forcer le pays à abandonner l'enrichissement d'uranium.

"Moment historique"

Le Conseil de sécurité de l'ONU a donné à l'Iran jusqu'à 28 avril pour cesser toute activité d'enrichissement, une demande jusqu'ici rejetée par Téhéran. Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Mohamed ElBaradeï est attendu en Iran mercredi pour des entretiens sur le dossier.
"En ce moment historique, avec la bénédiction de Dieu tout-puissant et les efforts de nos scientifiques, je déclare ici que le cycle de combustible nucléaire (...) a été réalisé, et de jeunes scientifiques ont produit l'uranium enrichi au taux nécessaire pour des centrales nucléaires électriques dimanche", a souligné Mahmoud Ahmadinejad. "Je déclare solennellement que l'Iran a rejoint le club des pays nucléaires", a-t-il ajouté devant des hauts gradés et des religieux dans la ville sainte de Mashhad (nord-ouest).

TNP

Le président iranien a affirmé que l'Iran voulait mener son programme nucléaire sous la supervision de l'AIEA et dans le respect des droits prévus par le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).
Cette annonce ne signifie pas pour autant que l'Iran est capable de produire suffisamment de combustible pour faire fonctionner un réacteur ou se doter de la matière nécessaire à la fabrication d'une ogive nucléaire. Mais elle montre combien il sera difficile pour l'Occident de convaincre Téhéran de renoncer à cette technologie.

Washington : L'Iran "fait fausse route"

A Washington, la Maison Blanche a réagi à l'annonce de Mahmoud Ahmadinejad, qui selon elle, montre que l'Iran continue à "faire fausse route". De son côté, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld a déclaré qu'il se garderait de toute spéculation "fantaisiste" sur l'hypothèse d'une attaque contre l'Iran. "Les Etats-Unis sont engagés dans une voie diplomatique", a-t-il souligné. L'Iran est parvenu à enrichir de l'uranium à des fins civiles et sur une échelle limitée, en utilisant 164 centrifugeuses, ont précisé des responsables iraniens. Le vice-président iranien Gholamreza Aghazadeh, chef du programme nucléaire, a de son côté annoncé que l'Iran avait produit 110 tonnes de gaz d'uranium, qui est utilisé pour l'enrichissement. Une quantité presque deux fois supérieure aux 60 tonnes d'hexafluorure d'uranium (UF-6) que la République islamique avait annoncé l'an dernier avoir produites.Selon Gholamreza Aghazadeh, l'Iran compte étendre son programme d'enrichissement de manière à pouvoir utiliser 3.000 centrifugeuses à la fin de l'année. Les Etats-Unis et certains en Europe accusent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique, ce qui nie Téhéran, qui affirme que son programme nucléaire vise uniquement à produire de l'électricité.

© Le Nouvel Observateur

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mardi, avril 11, 2006

Il y a une vie derrière les barreaux !


Centre de réinsertion des jeunes détenus
La vie ne s’arrête pas à la prison, ni au fait d’en avoir fait ! A l’intérieur de ce bâtiment à la façade grise, moche, même monstrueuse, des centaines de jeunes détenus, enfants et adolescents, continuent de vivre leur vie. Leur désormais «ordinaire» qui ne leur ferme en rien les portes de l’avenir. Dans cette prison pour mineurs, on apprend un métier, on fait des études, du dessin ou du jardinage… rien de monstrueux !

Le temps semble s’arrêter devant cette énorme porte en fer, à peine trouée d’un côté pour permettre au gardien d’entrevoir les visiteurs. Une dizaine de femmes chargées de paniers et autres sacs ont commencé à arriver depuis la matinée. Formant des petits groupes, elles ne manquent pas de sujets de conversation. Car derrière ce mur, chacune à un fils emprisonné. Nous sommes devant le centre de réinsertion de jeunes détenus de Aïn Sebâa à Casablanca. 11h précise, la porte s’ouvre pour les quelques visiteurs. Les visites étant permises tous les jours à l’exception du week-end. Les familles ne se bousculent pas pour autant. Pas moins de 1055 jeunes prisonniers sont enfermés dans ce bâtiment. Le nombre de visiteurs ne dépasse pas une petite dizaine par jour. Parmi les détenus, aussi jeunes soient-ils, il y en a qui ont passé des mois dans cette prison sans jamais avoir reçu la visite d’un seul proche.
Houssine en est un. Cet enfant de 13 ans n’a jamais reçu une seule visite, même pas de ses propres parents, depuis son incarcération il y a 9 mois. “Ils habitent loin dans la campagne. Ils ne peuvent pas se déplacer pour me voir”, explique-t-il sans rancune. Petit chouchou du centre et de sa «Mama Assia», Houssine est a priori un gentil garçon, discret, presque timide. Derrière son air visiblement calme et réservé, le petit cache décidément un sacré caractère nerveux. Preuve en est la raison de son incarcération : “J’ai commis un meurtre!”, lance-t-il, timidement, mais sans état d’âme… “Je travaillais dans le commerce de poisson. Un matin j’avais commencé normalement ma journée de travail lorsqu’un gars est venu me déranger, il m’a provoqué et poussé à bout. Je lui ai mis le couteau que j’avais dans la main à l’intérieur du ventre”. Le détenu, très jeune, complètement inconscient certainement en effectuant cet assassinat attend toujours que le jugement final le concernant tombe. En attendant, il ne perd pas son temps. Les neuf mois qu’il a passé dans le centre lui ont permis de suivre des cours de menuiserie dans le cadre de la formation professionnelle ouverte à tous les jeunes détenus. L’enfant habile se balade désormais avec son luth. Son désormais motif de fierté, puisqu’il a réussi à le fabriquer lui-même. “Maintenant que j’ai l’instrument, j’ai envie de me mettre à apprendre de la musique. Je voudrais devenir musicien”, confie-t-il tout sourire.
«Mama Assia», une bouffée d’oxygène quotidienne
Dès qu’elle apparaît derrière les barreaux, les adolescents montrent des signes de joie. Assia El Ouadie ne laisse pas passer un jour sans aller à la rencontre de ses enfants des différents centres de détention de mineurs qu’elle dirige. A peine arrivée, Assia commence par faire un saut très rapide à son bureau où elle vérifie l’avancement des demandes de sorties de certains pour les fêtes. “A présent, les enfants peuvent enfin bénéficier de leur droit à la sortie pendant quelques jours, le temps de passer certaines fêtes avec leurs familles”, signale-t-elle.
Le droit de certains prisonniers à sortir pour les fêtes existe pourtant depuis longtemps dans la loi marocaine sans jamais être appliqué. Certaines conditions sont tout de même à remplir. Pour se voir accorder ce privilège, le détenu demandeur doit ainsi avoir déjà fait l’objet d’un jugement final, avoir purgé au moins la moitié de sa peine et, enfin, présenter l’assurance d’avoir une famille pour l’héberger à l’extérieur. Tout en examinant les demandes, Assia El Ouadie parle affectueusement du centre, de ces centaines d’enfants et d’adolescents qu’elle materne. “Notre travail ici est simple : faire sentir et surtout faire comprendre à ces jeunes qu’ils ne sont pas différents de ceux restés à l’extérieur. Qu’ils ne sont que des êtres humains susceptibles de commettre des fautes. Des fautes, ils en ont commis mais peuvent tout aussi bien se faire pardonner. Généralement, nous arrivons à leur transmettre ce message à notre niveau, encore faut-il que la main leur soit tendue à l’extérieur… ce n’est souvent pas le cas malheureusement !”, regrette El Ouadie. La main leur est effectivement rarement tendue à l’extérieur. Une fois dehors, ils sont agressés par les jugements de leur entourage. Souvent prénommés “ouled lhebss” (les enfants de prison), il leur devient difficile de s’intégrer socialement, encore moins professionnellement. La réintégration scolaire devient, pour sa part, des plus difficiles…
La tournée d’Assia El Ouadie fait le plus grand bien aux jeunes détenus. Dès qu’elle dépasse les barreaux de fer pour se mélanger avec les centaines de jeunes détenus, ces derniers se précipitent l’un après l’autre, pour lui faire une demande, se plaindre d’un problème, partager une bonne nouvelle venue de l’extérieur, ou alors simplement se contenter de l’embrasser affectueusement sur la tête. Le premier réflexe de la directrice était de s’assurer auprès de l’un des éducateurs que «ses» enfants avaient bien chanté l’hymne national la matinée.
Et c’est parti pour une longue tournée de 2 bonnes heures dans l’ensemble des pavillons du centre. Elle commence par la cuisine, où certains jeunes semblaient absorbés par leurs marmites. Une dizaine de détenus se sont ainsi improvisés cuistots. De la bonne ambiance dans l’air, nécessaire pour supporter la charge du travail qui les attend : faire à manger à plus de 1000 jeunes, dont la plupart sont des adolescents en pleine croissance. On s’est soigneusement réparti les tâches. Les uns s’occupent donc de préparer le pain par centaines d’unités, d’autres épluchent les légumes, d’autres encore s’occupent de nettoyer instantanément la cuisine pour éviter d’être encombrés. Au menu de cette journée, “des tajines aux sept légumes”, annonce fièrement l’un des garçons complètement absorbé devant une petite montagne de pommes de terre. Ils n’oublient pas les bonnes manières en invitant chaleureusement leurs visiteurs à rester pour le déjeuner…

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LAMIA BOUZBOUZ
lagazettedumaroc.com

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Je prends congé, je rentre

Je prends congé, je rentre
chez moi, dans mes rêves,
je retourne en Patagonie
où le vent frappe les étables
où l’océan disperse la glace.
Je ne suis quet je vous aime tous,
je vais errant par le monde que j’aime :’un poète
dans ma patrie
on emprisonne les mineurs et le soldat
commande au juge.
Mais j’aime, moi, jusqu’aux racines
de mon petit pays si froid.
Si je devais mourir cent fois,
c’est là que je voudrais mourir
et si je devais naître cent fois
c’est là aussi que je veux naître
près de l’araucaria sauvage,
des bourrasques du vent du sud
et des cloches depuis peu acquises.
Qu’aucun de vous ne pense à moi.
Pensons plutôt à toute la terre,
frappons amoureusement sur la table.
Je ne veux pas revoir le sang
imbiber le pain, les haricots noirs,
la musique : je veux que viennent
avec moi le mineur, la fillette,
l’avocat, le marin
et le fabricant
Que nous allions au cinéma,
que nous sortions
boire le plus rouge des vins. de poupées
Je ne suis rien venu résoudre.
Je suis venu ici chanter
je suis venu
afin que tu chantes avec moi.
Pablo Neruda, Extrait de "El Canto General"
Pablo Neruda

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Fini le CPE

http://www.oulala.net/

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Le chef suprême de la mafia, Bernardo Provenzano a été arrêté



ROME - La police italienne a annoncé avoir arrêté Bernardo Provenzano, chef suprême de Cosa Nostra, la mafia sicilienne. Le dernier "boss" historique de l'association criminelle était en cavale depuis 42 ans.

Bernardo Provenzano, 73 ans, a été arrêté dans la région de Corleone, près de Palerme, ont indiqué à l'agence italienne Ansa le procureur adjoint Giuseppe Pignatone et les magistrats de la direction régionale antimafia. Le veil homme n'aurait pas opposé de résistance à l'unité d'élite de la police italienne venue l'arrêter.Selon Ansa, le "boss" a été appréhendé dans une "cabane isolée, à proximité d'une bergerie".

La date précise de son arrestation n'a pas été précisée, mais le chef mafieux aurait déjà subi des tests génétiques prouvant son identité avant d'être transféré dans un lieu tenu secret.
Originaire de Corleone, près de Palerme, Bernardo Provenzano, né le 31 janvier 1933, était passé à la clandestinité en 1963. Il est devenu le chef suprême de Cosa Nostra après l'arrestation en janvier 1993 de Toto Riina, commanditaire des assassinats en 1992 des juges antimafia Giovanni Falcone et Paolo Borsellino.Il a été condamné au total à une dizaine de peines de prison à perpétuité dont trois définitives, passées en cassation."La capture de Bernardo Provenzano est l'extraordinaire résultat d'un travail discret, patient, déterminé et professionnel, de la part des services des forces de l'ordre", se sont félicités le procureur adjoint et les magistrats de la direction régionale antimafia Michele Prestipino et Marzia Sabella.

Cette arrestation "constitue un succès d'une importance exceptionnelle car elle permet de remettre à la justice le chef actuel de Cosa Nostra (la mafia sicilienne) et met fin à une fuite qui durait depuis trop longtemps", ont-ils souligné.

L'actuel procureur national anti-mafia, Piero Grasso, avait fait diffuser en 2005 un portrait robot de Provenzano réalisé sur la base des témoignages recueillis auprès de médecins de Marseille, où l'homme aurait été hospitalisé pour une tumeur à la prostate sous un faux nom.Le chef de la mafia, dont la dernière photographie date de 1959, était montré comme un vieil homme malade mesurant 1,65 mètre, pesant 68 kg et portant une cicatrice au cou.
Le président de la République italienne Carlo Azeglio Ciampi a immédiatement félicité le ministre de l'Intérieur Giuseppe Pisanu et ses services.
(ATS)
tsr.ch

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Attentats de Londres : le rapport officiel écarte la piste « Al Qaïda »

Attentats de Londres : le rapport officiel écarte la piste « Al Qaïda »

Flagrants délits
Après les déclarations récentes du responsable de l’enquête officielle sur les attentats du 11 mars 2004 à Madrid, qui écartaient la piste d’un réseau international, c’est au tour des enquêteurs britanniques de dissiper les rumeurs selon lesquelles les attentats qui ont frappé Londres le 7 juillet 2004 étaient l’œuvre du « terrorisme international ».

L’agence Associated Press a révélé les conclusions de l’enquête officielle diligentée par le ministre de l’Intérieur Charles Clarke qui sera publiée dans les prochaines semaines : d’après celles-ci, les auteurs des attentats n’ont pas bénéficié de l’aide d’un réseau islamiste international. Force est de constater qu’à ce jour, aucune enquête officielle n’a pu établir de lien organisationnels entre les attentats de New York (11 septembre 2001), de Bali (12 octobre 2002), de Casablanca (16 mai 2003), de Madrid (11 mars 2004) et de Londres (7 juillet 2004). Aucun élément concret ne permet donc d’affirmer qu’il existerait un réseau islamiste ayant une activité terroriste mondiale.

Sans base factuelle, la théorie du complot islamique mondial « Al Quaïda » est une hypothèse invérifiée de porte-paroles gouvernementaux et de médias à sensation. (Illustration : détail de l’organigramme des attentats de Londres tel qu’imaginé par le journal The Times).

Réseau de presse non-alignée
http://www.voltairenet.org/fr

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lundi, avril 10, 2006

L'UE suspend son aide au gouvernement palestinien

Photo prise le 10 avril 2006/REUTERS/Mohammed Salem

A Gaza, un policier palestinien surveille une manifestation contre les resctrictions d'aide au gouvernement dirigé par le Hamas. L'Union européenne a rompu les contacts politiques avec le gouvernement palestinien et lui a provisoirement retiré son aide directe pour l'amener à reconnaître Israël, à renoncer à la lutte armée et à accepter les accords de paix existants.

© Reuters

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LES TUEURS D'ARC-EN-CIEL

L'homme est fait de la matière de l'arc-en-ciel,
C'est façon de dire qu'il est de couleur:
Le jaune, le bleu touareg, le noir, le rouge d'Amérique,
Le blanc, car le blanc aussi est une couleur,
Il est d'autres couleurs que je ne connais pas, qui sont à l'intérieur, dans les cœurs et les âmes,Couleurs qui parfois paraissent, transparaissent
Dans les yeux des femmes et des hommes, dans l'iris de l'œil de l'enfant,
Iris bleu, iris violet, iris marron, iris vert,
Bel iris noir, et tous ceux-là, tous ces iris,
Tournés, comme les fleurs du même nom, en beau bouquet,
En grand jardin d'iris vers le soleil visible,
Vers la transparence de l'air, vers le feu de l'orage, vers l'invisible aussi,
Que seul l'homme voit, même s'il ne le voit qu'avec un troisième œil, œil voyant,
Tout cela, mes amis, fait de nous l'humanité,
L'humaine humanité et ses mélanges,
Tissage et métissage est l'humanité humaine:
Celle qui vit, qui rêve, qui crée, qui s'interroge,
Humanité admirablement cosmopolite
Admirablement unie par ses racines de vérité, quand elle est vraie, quand elles sont vraies,Hommes et femmes et enfants,
ô vous mes enfants d'Iraq
,Pleurant de vos yeux d'enfants du pétrole!

Salah Stétié

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Prison ferme pour cinq policiers ripoux

Ces fonctionnaires de Saint-Denis ont été reconnus coupables de vols ou d'agressions sexuelles sur des prostituées.
Lors du réquisitoire, le procureur avait exprimé sa consternation face à ces policiers qui "avaient jeté le discrédit sur toute la profession".
Les jeunes îlotiers de Saint-Denis qui comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Bobigny se livraient à "un pillage systématique sur la voie publique", dépouillant les vendeurs à la sauvette ou les prostituées, les forçant parfois à avoir des relations sexuelles avec eux.Hier, Sébastien Courant, 28 ans, et David Berouty, 30 ans, ont été condamnés respectivement à cinq et quatre ans d'emprisonnement dont un avec sursis pour "agressions sexuelles" sur des prostituées.
Trois autres policiers ont été reconnus coupables de "complicité d'agression sexuelle". Loïc Dewaele, 28 ans, également coupable de vols, a écopé de trois ans dont un avec sursis. Bernard Michel et Laurent Spies, tous deux âgés de 29 ans, ont été condamnés à trente mois de prison dont dix-huit fermes pour complicité d'abus sexuel mais relaxés pour les vols. Les deux hommes ne pourront exercer de métier dans la fonction public pendant cinq ans. Les trois autres sont radiés à vie.En revanche, un sixième homme, Nicolas Taillard, accusé de "vol" et "non-assistance à personne en danger", a été relaxé.
Il a six mois pour demander réparation des trois mois et demi passés en détention provisoire."C'est un jugement assez nuancé mais on est quand même très surpris des décisions concernant certains gardiens de la paix", a commenté Jérôme Hanarte, secrétaire régional du syndicat de policiers Alliance pour qui ce procès "a montré encore une fois les gros problèmes d'encadrement et de hiérarchie au sein de la police nationale".
afp
metrofrance.com

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La paix!


On oppose souvent ces deux termes « guerre » et « paix », mais nous le savons, la paix n’est ni l’antidote à la guerre, ni sa solution. Elle est une qualité particulière de la vie caractérisée par de la confiance, de l’harmonie, de la compassion envers soi et envers les autres. Faire la paix, être en paix me semble être la résultante d’une démarche personnelle, c'est à dire d'un travail d’éveil, de conscientisation et d'archéologie intime, ce que j’appelle un travail sur soi.

Nous le savons l’homme a toujours été un prédateur; un prédateur pour sa survie, unprédateur pour la conquête de son territoire, un prédateur pour imposer l’impérialisme de ses idées ou de ses croyances. Il est devenu aujourd'hui un redoutable prédateur non seulement pour l'ensemble du vivant de cette planète, mais surtout pour lui-même Car les violences les plus terrifiantes qu’il peut imposer, sont parfois celles qu’il va s’infliger à lui-même au présent et semer pour l’avenir de sa descendance.

La paix dans le monde ne peut résulter du seul équilibre des rapports de force, de la négociation ou des alliances entre les états. La paix dans le monde ne peut s’installer de façon durable qu’à partir d’un apaisement intérieur, aboutissant à la paix en soi.

Et la paix en soi ne relève pas du seul développement harmonieux d’un individu, ni de la réponse satisfaisante à ses besoins vitaux, maisde deux grands facteurs qui me semblent aujourd’hui sous estimés dans l'éducation familiale et scolaire) :

la satisfaction des besoins relationnels primaires.
l’ancrage de certaines valeurs posées comme des balises (points de repères fixes) pour permettre à tout enfant, à tout être humain de se relier aux autres dans une réciprocité, une mutualité qui n’aliène ni son autonomie, ni ses ressources, ni celles de l'autre.
Je vois la paix comme uneminuscule graine reçue en cadeau par chacun dans les premiers moments de la vie, dont la maturation supposera des soins, de l’attention, de la rigueur dans l’éducation, dans l’accompagnement d’un enfant.

Je vois la paix comme un ancrage central, liée à une reconnaissance essentielle, celle que la parcelle de vie que nous avons reçue en dépôt au moment de notre conception, fait partie du Tout primordial et qu’elle nous relie ainsi à la totalité de la présence du vivant.
Les fondements les plus archaïques, les plus profonds, les plus vitaux de la paix sur notre planète, sont la nécessité non seulement de maintenir vivante, la vivance de la vie, mais de l’agrandir, de l’embellir, de lui donner tout l’espace qu’elle mérite aux fins de la prolonger ainsi, bien au-delà de l’existence de chacun, dans un futurplus apaisé.

En ce sens, on pourrait dire que la recherche de la paix serait une des missions les plus essentielles qui incomberait à chaque être humain, pour donner un sens à son passage sur la terre. L’humanité, jusqu’ici n’a pas suivi cette voie, la voie de la paix qui consiste à protéger le vivant, sous toutes ses manifestations, des déviances du vivant.

Quelques individus, quelques sages, quelques prophètes se sont aventurés sur cette voie; quelques mouvements aussi, se sont mobilisés avec des modalités souvent réactionnelles, pour sensibiliser à la nécessité de la paix et pour lutter contre la violence, la guerre, la destruction.
Il y a eu souvent ce mouvement de balancier, de restauration nécessaire, mais qui ne devrait pas nous faire oublier qu’un seul jour de guerre laisse plus detraces et plus de dégâts dans un paysage, dans le cœur, le corps et l’esprit d’une nation, d’un individu, que cent jours de paix.
Il ne suffit pas de ne plus vouloir la guerre, aujourd’hui il faut rechercher et défendre la paix, il faut même être plus exigeant, il faut vouloir implanter les bases d’une éducation, d’un enseignement universel à la paix, qui puisse toucher chaque enfant, chaque être en devenir.
Nous sommes aujourd’hui, plus que jamais dans l’histoire de l’humanité, des êtres planétaires concernés, touchés, associés à tout ce qui surgit, à tout ce qui se passe en chacun des points de cette planète. La Terre nous a accueilli, il y a quelques millions d’années, elle nous a permis de grandir et aussi de l’exploiter, de la maltraiter, de la violenter avec des moyens et des efforts qui nesont plus aujourd’hui simplement manuels ou ponctuels, circonstanciels ou aléatoires pour répondre à notre survie, mais avec des outils technologiques d'une efficacité redoutable, avec des impacts qui sont devenus excessifs, durables et parfois irrémédiables.

Aujourd’hui, sommes-nous vraiment des êtres responsables quand nous acceptons de laisser en dépôt, en héritage au fond des océans, dans la couche d’ozone, dans des grottes ou des bunkers, de quoi polluer, de quoi assassiner la vie de nos arrières petits enfants et d'une foultitude d'espèces végétales et animales, qui disparaissent chaque année ?
Oui, je suis pour faire la paix avec chacune des parcelles de vie qui m’habite !

Oui, je suis pour une éducation à la paix (pour une éducation qui pourrait être) enseignée à l’école comme une matière à part entière, (mais qui pourrait faire aussi l'objet d'une transmission, d'un approfondissement tout au long de la vie.)

(Oui je me sens partie prenante pour m'engager à ne plus maltraiter la vivance de la vie. La vie, ce miracle permanent dont nous sommes chacun porteur à tout instant)

par Jacques Salomé – psychosociologue et écrivain
Posté par littlesun à:

Souffledevent

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Les ministres des Affaires étrangères de l'UE confirment le gel de l'aide au gouvernement palestinien

LUXEMBOURG (AP) --

Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont confirmé lundi le gel de l'aide européenne au gouvernement palestinien dirigé par le Hamas, mais ils ont ajouté qu'ils chercheraient des alternatives pour financer des projets humanitaires.
"Il n'y aura pas d'aide pour les organisations du gouvernement (du Hamas) mais nous maintiendrons l'aide humanitaire", a déclaré le ministre néerlandais des Affaires étrangères Ben Bot.

"Les Palestiniens ont opté pour ce gouvernement, alors ils devront en supporter les conséquences" Un peu plus tôt, la commissaire aux Relations extérieures Benita Ferrero-Waldner avait affirmé que l'Europe continuerait à "se tenir aux côtés des Palestiniens" et fournirait des fonds pour l'électricité, l'alimentation, l'éducation et d'autres projets, afin que "leurs besoins de base soient pourvus dans l'avenir".

Elle a répété que si la nouvelle direction palestinienne voulait que toute l'aide puisse à nouveau être envoyée, le Hamas devait "renoncer à la violence, reconnaître l'existence d'Israël et respecter les accords" précédents que les gouvernements palestiniens ont signé avec Israël. Dans un projet de communiqué qui doit être diffusé dans la journée de lundi, l'UE dit être préoccupée par le fait que "le programme du nouveau gouvernement palestinien ne contient pas d'engagement clair vis-à-vis de (ces) trois principes".

L'Union européenne avait annoncé vendredi le gel de l'aide directe au gouvernement dirigé par le Hamas en raison de son refus de respecter ces principes.

Le vice-Premier ministre palestinien Nasser Shaer a appelé lundi l'Union européenne à ne pas geler l'aide, affirmant que cela entraînerait davantage de privations pour les habitants de Cisjordanie et de la Bande de Gaza. "Nous avons besoin de l'aide qu'ils nous envoient pour les hôpitaux, les écoles, le pavage des routes", a-t-il déclaré.


AP 10.04.06 16:41
© Le Nouvel Observateur

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Liste noire

Rabat. Le complexe de la mémoire

Le Forum vérité et justice (FVJ) organise, le 28 avril, un sit-in devant le complexe de police d’Agdal, à Rabat, ancien lieu de détention arbitraire et de torture. C’est le groupe d’anciens prisonniers politiques connus sous le nom de “groupe Bnouhachem” qui a été derrière cette initiative. “Il y a très exactement 30 ans que nous avons été enlevés et amenés au complexe, explique Abdennacer Bnouhachem, au nom du groupe. Ce lieu fourmillait d’agents de tous les services de sécurité (DST, DGED, armée, gendarmerie, etc). Il a connu le passage, dans un état lamentable, de figures connues comme Abdelhamid Amine, Ahmed Benjelloun ou Mohamed Elyazghi. Aujourd’hui, nous entendons le réhabiliter pour en faire le complexe de la mémoire. Fermé dans les années 1980, il ne sert plus aujourd’hui que de résidence pour des fonctionnaires de la Sûreté nationale.

TelQuel Magazine. Maroc

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dimanche, avril 09, 2006

Révolte


Nous sommes les persécutés de tous les temps et de toutes les
guerres
Toujours nous fumes exploités par les tyrans et leur cerbères
Mais nous ne voulons plus fléchir sous le joug qui courba nos
pères
Car nous voulons nous affranchir de ce qui cause nos misères
Eglise parlement magistrature état militarisme
Patrons et gouvernant débarrassons-nous du capitalisme
Pressant est notre appel donnons l'assaut au monde autoritaire
Et d'un coeur fraternel nous réaliserons l'idéal libertaire
Ouvriers ou bien paysans travailleurs de la terre ou de l'usine
Nous sommes dès nos jeunes ans réduits au labeur qui nous mine
D'un bout du monde à l'autre bout c'est nous qui créons
l'abondance
C'est nous tous qui produisons tout et nous vivons dans
l'indigence
L'état nous écrase d'impôt il faut payer ses juges sa flicaille
Et si nous protestons trop haut, au nom de l'ordre on nous
mitraille
Les maîtres ont changé cent fois c'est le jeu de la démocratie
Quelque soit ceux qui font les lois c'est toujours la même
supercherie
Pour défendre les intérêts des flibustiers de la grande industrie
On nous ordonne d'être prêts à mourir pour notre patrie
Nous ne possédons rien de rien nous avons l'horreur de la guerre
Voleurs défendez votre bien ce n'est pas à nous de le faire
Chants de révolte et d'espoir
René BINAMÉ

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Le Premier ministre palestinien ne fait aucune concession après la réduction d'aides occidentales

GAZA, 8 avril (XINHUA) -- Le Premier ministre palestinien Ismail Haneya a affirmé samedi que son gouvernement dirigé par le Hamas, ne ferait aucune concession politique après la réduction d'aides à l'Autorité nationale palestinienne par les Etats-Unis et l'Union européenne (UE).

"La décision de l'Occident de réduire des aides est injuste et destinée à nous faire du chantage", a déclaré M. Haneya à la presse à Gaza.
M. Haneya a fait cette déclaration un jour après que les Etats- Unis et l'UE, principaux médiateurs et donateurs de la paix du Proche-Orient, eurent annoncé leur décision de susprendre leur aide financière directe à l'Autorité nationale palestinienne du fait que le Hamas maintient ses positions dures.
Les Etats-Unis et l'UE ont demandé au Hamas, ou le Mouvement islamique de la résistance, de renoncer à des violences, de reconnaitre le droit d'Israël à exister et d'accepter les accords palestino-israéliens, mais le Hamas a réfusé tous ces appels.
Cependant, les Etats-Unis et l'UE se sont engagés à poursuivre leurs aides humanitaires au peuple palestinien par le biais d'organisations non-gouvernementales.

Xinhua

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Bush envisagerait de frapper l'Iran

NOUVELOBS.COM 09.04.06 16:26

Selon le Washington Post, les Etats-Unis étudient l'option de raids aériens contre des sites nucléaires. Téhéran crie à la "guerre psychologique".
L 'Iran a qualifié de "guerre psychologique" les informations publiées dimanche 9 avril par le Washington Post, qui fait état de projets américains de frappes militaires contre l'Iran.
"Il s'agit d'une guerre psychologique. Elle est due à la colère et l'impuissance des Etats-Unis", a déclaré M Hamid Reza Assefi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
Le Washington Post affirme que l'administration Bush veut contraindre Téhéran à abandonner son programme nucléaire, quitte à faire usage de la force. Pour le président américain, l'Iran est une menace sérieuse qu'il voudrait écarter avant la fin de son mandat.
Le magazine New Yorker indique pour sa part, dans son édition datée du 17 avril, que les Etats-Unis préparent une campagne de bombardement massive, avec l'utilisation de charges nucléaires pour détruire une base militaires où l'Iran est soupçonné de fabriquer des armes atomiques.
Menaces
Le Washington Post appuie ses informations par des citations de responsables américains et d'analystes indépendants. Selon ces derniers, une attaque ne serait pas imminente.
Il s'agirait davantage d'une option possible et utilisée à des fins de menaces contre les iraniens.Les hypothèses d'attaques se tournent autour de raids aériens limités sur des sites nucléaires clés, à une campagne de bombardement plus extensive destinée à détruire des cibles militaires ou politiques.
Selon le journal, les principales cibles envisagées par le Pentagone et la CIA, seraient l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz et un laboratoire de conversion d'uranium d'Ispahan.
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De nombreux experts et militaires voient cet éventuel recours, plus comme un risque d'attiser les critiques de l'opinion mondiale, et tout particulièrement celles du monde musulman. Or, toujours selon ces derniers, la seule avancée de cette opération serait de retarder le programme nucléaire iranien de quelques années.Le journal est même de plus en plus sceptique quant à un succès éventuel des Etats-Unis par la voie diplomatique.
Israël fait pression sur l'administration Bush. D'après elle, l'Iran serait plus proche de se doter de l'arme nucléaire que le pense Washington et le moment de prendre une décision sur une attaque approche rapidement, conclut le Washington Post.
© Le Nouvel Observateur

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