jeudi, avril 12, 2007

Infos Gaza n°338

Palestinian Centre for Human Rights
Du 29 mars au 4 avril les Forces d’occupation israéliennes (FOI) ont tué 4 Palestiniens dont deux jeunes en Cisjordanie et un résistant dans la bande de Gaza. 12 civils dont 3 jeunes et un journaliste ont été blessés. 7 d’entre eux l’ont été à Bi’lin. Les FOI ont mené 24 incursions dans les territoires occupés.
publié le jeudi 12 avril 2007 / France-Palestine]

Elles ont procédé à 29 arrestations dont un jeune. La construction du mur d’annexion se poursuit. 8 hectares de terre ont été réquisitionnés sur les communes de Azzoun et de Jayyous et un hectare sur le village de Wadi Rahal proche de Bethléhem. Le siège imposé sur les Territoires occupés s’est poursuivi toute la semaine. Les FOI ont poursuivi leur assistance aux activités des colons sur la Cisjordanie, empêchant les agriculteurs de Halhoul de se rendre sur leurs terres. Une maison palestinienne est restée occupée par des colons pour la deuxième semaine consécutive.
Jeudi 29 mars L’hôpital Shifa de Gaza ville annonce le décès de Sa’id Saber Abu Warda, 17 ans, du camp de réfugiés de Jabaliya. Sa mort est due aux blessures contractées la veille. En effet mercredi, il était 16h00, Sa’id et deux copains étaient sur le route du bord de mer à l’ouest de Beit Lahiya quand un missile sol - sol est venu s’exploser à quelques mètres d’eux. Une voiture civile qui roulait dans le secteur était visée. Elle transportait un groupe des brigades Al Aqsa, bras armé du Jihad Islamique qui revenait d’un lieu où des rockets sont tirés sur des cibles israéliennes. Le missile a manqué son objectif mais il a tué Sa’id et blessé gravement les deux autres jeunes.
17h15 - Les FOI font irruption et se déploient dans la bande de Gaza le long de la frontière à la hauteur de Jabaliya. Elles tirent sur Hassan Abdel Salam Hussein, 24 ans, alors qu’il était au travail dans la ferme familiale située à quelque 600 mètres de la frontière. Il prend une balle dans le dos.
Lundi , 2 Avril - 11h00 - Les FOI pénètrent de 70 mètres dans Wadi Gaza Village au S.E. de la bande de Gaza. Sous la protection de tirs aveugles et continus, les bulldozers ont nivelé jusqu’à 18h00 toute la bande de terre qui jouxte la frontière
Mardi 3 Avril - 09h30 - Stationnées le long de la frontière à l’Est de Wadi Gaza Village, les FOI ouvrent le feu sur les agriculteurs affairés sur leurs terre. Hani Ahmad El-Mudamer, 14 ans, est touché à la tête par balle. Son état n’inspire pas d’inquiétude .
17h00 - Stationnées le long de la frontière à la hauteur de Abasan et de Mazen Market à l’Est de Khan Younis , les FOI utilisent la mitrailleuse lourde sur les terres agricoles jouxtant la frontière. Bilal Ahmad El-Qarra, 19 ans, est blessé par balle alors qu’il travaille sur le champ familial
Mercredi 4 - 13h30 - Les FOI pénètrent dans Beit Hanoun et prennent en chasse des résistants du Jihad Islamique. Elles tirent dans leur direction. Ramiz Awadallah El-Za’anin, 24 ans, est tué sur le coup. Awad Sa’adat, 53 ans et son fils Mohammad, 24, tous deux agriculteurs., au travail sur leur terre, sont blessés. Après le retrait des FOI l’équipe mobile médicale a trouvé le corps de El Za’anin criblé de balles et Awad Sa’adat sérieusement blessé. Son fils Mohammed avait été arrêté et emmené.
La situation aux postes frontière : Cette semaine Rafah International n’a été ouvert que le 30 mars et le 4 avril. Les FOI ont averti que Erez - Beit Hanoun serait totalement fermé du 1er au 11 avril pour les congés de la Pâque. Seuls les journaux et le courrier ainsi que les cas sanitaires urgents et les Internationaux munis d’un laisser passer pourront passer. Le poste commercial de Al Mentar - Karni a été totalement fermé le 3 avril et partiellement ouvert le 2. Chaque autre jour de la semaine une moyenne de 522 camions ont pu importer des denrées et 66 en exporter. Nahal Oz Crossing : (par où passent les carburants et les fiouls) : Chaque jour une moyenne de 200 tonnes de Gaz et 120 mille litres de carburants ont été autorisés à alimenter les pompes, quantité bien inférieure à la demande. Le 3 avril le poste a été fermé toute la journée. Karm abu Salem a été ouvert 3 jours pour laisser passer des convois d’assistance humanitaire en provenance d’Egypte. Le poste de Sofa est resté fermé toute la semaine. Le littoral est toujours sous contrôle des vedettes lance missiles qui interdisent les bateaux de pêche de franchir la limite des eaux territoriales fixée par Israël à 9 miles alors que la réglementation internationale l’a fixée à 20 miles pour tous les pays ayant accès à la mer.

12.4.07 16:12
http://20six.fr/basta/art/15511899

Partager

mardi, avril 10, 2007

Deux kamikazes éliminés par la police marocaine

La traque anti-terroriste se poursuit au Maroc mardi 10 avril 2007, par Franck Salin Deux terroristes présumés ont trouvé la mort, mardi, au cours d'une opération menée à Casablanca par les forces de l'ordre. Ils étaient recherchés dans le cadre de l'enquête sur l'attentat commis le 11 mars dans un cybercafé de la ville.Les habitants du quartier populaire El Fida, à Casablanca, ont été réveillés tôt ce mardi matin par les opérations menées par les forces de l'ordre marocaines contre des terroristes présumés.
2007-04-10 17:57:19 par Afrik.com
LISTE NOIRE 10.4.07 20:27
L'un d'entre eux a été tué par la police et un deuxième s'est fait exploser, selon la police, au moment de son interpellation. « Deux terroristes, qui détenaient des explosifs, ont trouvé la mort lors d'une course-poursuite avec des membres des services de sécurité marocains mardi à l'aube dans le quartier El Fida à Casablanca », a annoncé officiellement la police qui a ajouté que « l'un d'eux a été touché par balles avant de succomber à ses blessures alors que l'autre s'est fait exploser au moment où des éléments des services de sécurité étaient sur le point de procéder à son arrestation. » Toutefois, des habitants du quartiers ont fait des déclarations divergentes à l'agence de presse Reuters. Selon eux, il y a un troisième terroriste qui aurait réussi à échapper aux forces de l'ordre. Il se serait réfugié sur une terrasse ou sur un toit et, pour l'appréhender, le quartier a été bouclé et vidé de ses habitants. « Tous les habitants du secteur ont été évacués, les autorités redoutant que le kamikaze présumé ne se fasse exploser sur le toit », a déclaré l'un des habitants d'El Fida.
La version des témoins diverge de celle de la police
D'autre part, un témoin a indiqué à Reuters que celui des terroriste qui a sauté n'a pas volontairement activé les explosifs : « la police a ouvert le feu sur le trio qui prenait la fuite. J'ai vu l'un des trois hommes atteints se transformer en une boule de feu. C'est comme s'il avait explosé en s'enfuyant. Il semble que la balle a provoqué la mise à feu de la ceinture d'explosifs qu'il portait », a-t-il déclaré. La police n'a pas confirmé cette version des faits ni la présence d'un troisième présumé kamikaze. Les hommes interpellés « étaient activement recherchés par la police dans le cadre de l'enquête sur l'attentat du 11 mars dans un cybercafé à Casablanca », selon les forces de l'ordre. Lors de cet attentat, un kamikaze, Abdelfettah Raydi, avait trouvé la mort en actionnant des explosifs qu'il transportait sur lui. L'explosion avait blessé son complice présumé, Youssef Khoudri et trois clients du café internet. De hauts responsables des forces de sécurité avaient révélé le même mois que des terroristes projetaient de commettre des attentats contre des navires étrangers dans le port de Casablanca, contre la police, et de s'attaquer à des sites touristiques du pays, à Marrakech et Agadir. Une quarantaine de personnes ont été arrêtées dans le cadre de l'enquête visant à déjouer ce complot. Depuis les attentats suicides de Casablanca, en 2003, qui ont fait 32 morts en plus des 13 kamikazes, le royaume chérifien est sur le qui-vive. Il mène une politique active pour mettre hors d'état de nuire les terroristes qui sévissent sur son territoire.


lire aussi
Maroc: deux terroristes p...
La police poursuit sa traque de ce qu'elle soupçonne être une organisation terroriste en cours de formationDeux kamikazes sont morts mardi ... basta / 14:50

Maroc: un deuxième kamika...Un policier retient une femme qui essaie de pénétrer dans le périmètre de sécurité, le 10 avril 2007 à Casablanca. Photo: ... basta / 20:49

Partager

lundi, avril 09, 2007

Revue de la presse russe du 9 avril

MOSCOU, RIA Novosti

LISTE NOIRE / 09/ 04/ 2007 / http://fr.rian.ru/
Gazeta.Ru
La Russie impliquée dans l'escalade de la crise iranienne
Dimanche, Téhéran a décidé d'envenimer un peu plus les relations avec la Russie et l'Occident en menaçant de produire lui-même du combustible nucléaire, indépendamment de la réalisation ou non du projet de Bouchehr. Les autorités iraniennes ont également laissé entendre que la centrale nucléaire de Bouchehr, dont la construction serait, selon elles, freinée par Moscou, pourrait être totalement gelée.
Cette démarche de l'Iran fait écho aux pressions exercées par Moscou qui exige d'accélérer le financement de la construction de la centrale. A la mi-janvier l'Iran avait, d'après les atomistes russes, gelé ce financement. A la fin du mois de mars, Atomstroïeksport (maître d'oeuvre du chantier de la centrale) avait déclaré que Téhéran avait réglé une petite partie de la somme due. Le 3 avril, le directeur de Rosatom (Agence fédérale russe de l'énergie atomique), Sergueï Kirienko, avait tenu des propos optimistes, selon lesquels il espérait "un retour prochain de l'Iran au calendrier du financement" de la centrale de Bouchehr. D'après lui, durant le premier trimestre de 2007, la Russie a reçu de l'Iran 15 millions de dollars, dont 10 à la fin du mois de mars.
Le danger d'une violation des ententes passées avec les Iraniens a incité la partie russe à entreprendre des actions résolues. Une délégation de spécialistes d'Atomstroïeksport s'envolera dès aujourd'hui de Moscou à destination de Téhéran.
Le dialogue promet d'être très tendu. Pour les observateurs, deux possibilités seulement s'offrent à la Russie: soit faire des concessions à l'Iran et accepter des arrérages (versés au moment de la réception définitive de l'ouvrage à Bouchehr), soit exiger des règlements dans les délais impartis.
La dernière version est lourde de désagréments ultérieurs pour les deux parties. La Russie pourrait perdre de l'argent investi à Bouchehr tandis que l'Iran serait soumis à une pression beaucoup plus forte de la part de l'Occident sous prétexte de la volonté de Téhéran de rendre son programme nucléaire le plus opaque possible. Dans ce cas les Iraniens risqueraient de se priver du soutien de la Russie, y compris au Conseil de sécurité où Moscou dispose du droit de veto.
La centrale nucléaire de Bouchehr avait été mise en chantier en 1975 par l'Allemagne et les travaux avaient été placés sous le contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). En 1995, la Russie et l'Iran avaient signé un contrat concernant l'achèvement de la construction du premier réacteur de la centrale. Le montant du marché est estimé à plus d'un milliard de dollars.

Vedomosti
Le gaz et la haine
Le dialogue énergétique mondial devient de plus en plus politisé et agressif. Un forum des pays exportateurs de gaz se tiendra aujourd'hui à Doha, capitale du Qatar. Les déclarations sur la création éventuelle d'une OPEP du gaz, organisation regroupant les grands exportateurs de gaz, ont déjà rendu l'Occident nerveux.
L'idée n'est pas nouvelle, mais la Russie n'y avait jamais manifesté un grand intérêt. Les officiels continuent à nier la possibilité de participer à un cartel. Le ministre de l'Industrie et de l'Energie Viktor Khristenko l'a répété à la veille de la conférence. Mais il est significatif que la délégation russe soit cette année pour la première fois imposante: aussi bien Viktor Khristenko que le président du directoire de Gazprom Alexeï Miller seront présents à Doha.
Le Congrès américain a déjà parlé "d'extorsion et de racket", les journaux occidentaux abondent en prévisions alarmantes. Les experts rassurent le public occidental en affirmant que l'influence de l'OPEP du gaz sera bien moins importante que celle de l'OPEP, tout d'abord parce qu'il n'existe pas de marché global du gaz. A la différence du pétrole, le gaz est transporté, pour l'essentiel, par tubes: les producteurs et les consommateurs dépendent beaucoup les uns des autres et le gaz extrait est habituellement déjà acquis par les acheteurs aux termes des contrats. Dans le secteur du gaz, le prix dépend non pas de l'offre et de la demande de combustible bleu, mais du prix courant du pétrole fixé à la bourse.
Tout cela est vrai, mais le rôle du gaz dans la consommation mondiale d'énergie ne cesse de s'accroître: de 1974 à 2005, sa consommation a doublé, atteignant 90.000 milliards de m3, et son accroissement vertigineux se poursuit. La technologie de production de gaz liquéfié (GNL) qu'on peut transporter comme le pétrole se développe également: d'après les prévisions du CERA, vers 2020, la part du GNL dans l'exportation mondiale du gaz atteindra 17%.
Un autre fait apparaît important: l'OPEP du gaz n'est en rien obligée de fonctionner absolument comme sa cousine pétrolière. Les pays exportateurs de gaz ne doivent pas obligatoirement s'entendre sur la réduction ou l'accroissement de l'extraction, élevant ou baissant ainsi les prix. On peut en revanche s'entendre sur autre chose: par exemple, partager les marchés d'écoulement ou concerter le niveau de l'élévation des prix lors de la conclusion de contrats à long terme. Le marché du gaz n'existe pas? C'est très bien comme cela: par conséquent, les mesures administratives prises pour influer sur les prix peuvent s'avérer efficaces.
Cependant, en ce qui concerne la Russie, compte tenu de l'absence d'accroissement de l'extraction à Gazprom et de l'augmentation de la consommation à l'intérieur du pays, il est moins important de s'allier aux producteurs qu'être en bons termes avec les consommateurs. Pour s'assurer des possibilités d'exportation, la Russie doit investir dans l'extraction et la production de gaz liquéfié. Par conséquent, elle ne peut se passer des pays consommateurs qui sont les principaux investisseurs dans le secteur énergétique mondial.

Nezavissimaïa Gazeta
L'Europe prie Poutine de rester
Le site officiel du Kremlin a fait part mardi soir dernier d'un entretien téléphonique qui venait d'avoir lieu entre Vladimir Poutine et son "ami" Romano Prodi. Mercredi matin, le consortium composé des compagnies italiennes Eni et Enel déboursait 5,83 milliards de dollars pour acheter plusieurs actifs de Ioukos. Un marché qui ne profite pas seulement aux Italiens, car la plupart de ces actifs seront revendus à Gazprom.
L'époque où les pays occidentaux critiquaient l'Etat russe pour avoir démantelé l'empire de Mikhaïl Khodorkovski est révolue. Aux enchères de mars dernier portant sur la vente de plusieurs actifs de Ioukos, la compagnie publique Rosneft a fait équipe avec TNK-BP. Avant les enchères, comme le veut la vieille tradition russe, les dirigeants du pétrolier russo-britannique ont été reçus au Kremlin. A présent, c'est le premier ministre italien qui passe un coup de fil. Lors d'un entretien informel, à la question de savoir si des leaders européens évoquaient avec Vladimir Poutine l'éventualité d'un troisième mandat consécutif, un haut fonctionnaire de la présidence russe a avoué: "Evoquer, ce n'est pas le mot. Ils le prient même de rester".
"Nous devrions éviter de nous soucier de la démocratie russe plus que le font les Russes eux-mêmes", a déclaré le parlementaire américain Tom Lantos, et ses propos semblent résumer les raisonnements d'une bonne partie de la classe politique occidentale. Or, les Russes défendent leur démocratie d'une manière quelque peu inhabituelle: ils créent deux partis pro-Kremlin pour les mettre aux prises, et les quelques cicatrices reçues dans cette terrible guerre de positions sont médiatisées, tels des témoignages du triomphe de la démocratie. Si certains éléments viennent perturber le tableau général, car les "mécontents" sont peu convaincants, tous les Occidentaux ne sont pas prêts à les dénoncer.
En octobre 2005, quand le sherpa russe pour le G8, Igor Chouvalov, avait pour la première fois proposé d'échanger des actifs, son initiative s'était heurtée à une levée de boucliers. Depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. Qu'ils soient éprouvés par l'expérience amère de Sakhaline-2 ou simplement conscients que l'ours russe est prêt à offrir une bonne partie de ses ressources en échange d'actifs en aval, les leaders occidentaux et les patrons des grandes compagnies commencent à jouer activement selon les règles du jeu établies par Vladimir Poutine. La démocratie russe est certes loin de la norme classique, mais cela ne semble préoccuper personne. Un nouveau jeu commence. Certains dirigeants jouent cartes sur table, d'autres, en redoutant l'opinion publique et les médias libres de leurs pays, préfèrent éviter des déclarations retentissantes.
Or, il serait naïf de croire que la légitimité des élections parlementaires et présidentielles à venir en Russie dépende, aux yeux des leaders occidentaux, de l'accès équitable à la télévision ou du nombre de fraudes constatées dans les bureaux de vote. La question de savoir si le successeur respectera les ententes conclues par Vladimir Poutine inquiète nos collègues pragmatiques plus que la démocratie russe quelle qu'en soit la définition exacte.

Vremia novosteï
La gauche russe délaisse la société civile au profit d'un Etat fort
Six mois avant les élections législatives, les hommes politiques essaient de trouver des appâts idéologiques pour s'attirer les faveurs de l'électeur russe. Les sociologues observent la mise en place de ces tentatives dans la société russe.
Leonti Byzov, chef du service analytique du VTSIOM (Centre national d'étude de l'opinion publique): "Les tendances de gauche se sont accrues depuis la fin des années 1990 et cette dernière année. La part des citoyens qui s'orientent vers la gauche a augmenté de 3 à 4%, dépassant les 40%.
Notre idée de la gauche est tournée non pas vers la société civile, comme c'est le cas en Occident, mais vers un Etat fort capable de mettre de l'ordre. Les gens estiment que seul un Etat fort - un régime politique fort capable d'instaurer la justice sociale - est en mesure de matérialiser cette idée.
L'orientation vers "l'ordre et la justice" caractérise pratiquement tous les groupes, y compris ceux qui ont voté jadis pour les partis de droite. On peut dire que c'est aujourd'hui l'orientation principale de la Russie politique.
La démarcation nette entre la droite et la gauche propre aux années 90 s'est estompée. Les gens ont cessé de considérer les partis comme porteurs de telles ou telles idées, les débats idéologiques semblent vides de sens. Les gens ne voient pas de leaders capables de faire quoi que ce soit, et, sans leader, le parti n'est plus qu'un ensemble de slogans".
Entre-temps, les libéraux de droite fondent leur espoir sur la "vieille garde". Un "tournant à gauche" dans la tactique du SPS (Union des forces de droite) pourrait entraîner des changements au sein de sa direction, a déclaré dimanche une source proche du parti. "Des discussions à ce sujet ont lieu dans le parti", a-t-il dit.
Selon lui, les libéraux du parti ont l'intention de corriger l'orientation à gauche, c'est pourquoi il est prévu de faire revenir dans la vie politique active l'ex-leader du SPS Boris Nemtsov. "Certains membres du parti estiment qu'il est temps de s'attirer la vielle garde qui pourra persuader les entrepreneurs et notre électorat de l'absence de glissement à gauche", explique-t-il.
Boris Nemtsov affirme que sa décision de reprendre le travail dans le parti peut être expliquée par la "perte d'identité du SPS". "En ce moment, le parti est réellement menacé de perte de son identité dans l'espace politique", estime l'ex-leader.
Ces articles sont tirés de la presse et n'ont rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.

Partager

dimanche, avril 08, 2007

Giec : 3,2 milliards d'humains manqueront d'eau en 2080


Le Giec rend un rapport alarmant sur les conséquences du réchauffement climatique. Les Etats-Unis, la Chine, la Russie et l'Arabie Saoudite en ont contesté certains paragraphes.
07.04.2007 17:31 / Nouvel Observateur

Les experts du climat ont publié, vendredi 6 avril, à Bruxelles un diagnostic alarmant des impacts du réchauffement climatique, à l'issue d'une nuit de discussions où plusieurs pays -Etats-Unis, Chine notamment- ont contesté leurs conclusions.
"Nous avons juste terminé une réunion marathon, c'était productif, mais fatigant", a conclu, soulagé le président du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec), Rajendra Pachauri, lors d'une conférence de presse retardée d'une demi-heure.
Au-delà de 2 à 3 degrés supplémentaires par rapport à 1990, le réchauffement climatique aura des impacts négatifs sur toutes les régions, a prévenu le Giec.
D'ici 2080, ont estimé experts dans leur rapport de 1.400 pages, jusqu'à 3,2 milliards d'humains seront exposés à des pénuries d'eau sévère et 600 millions à la faim en raison des sécheresses, de la dégradation et de la salinisation des sols.
" 20 à 30 % " d'espèces menacées
Chaque année, deux à sept millions de personnes supplémentaires pourraient subir des inondations, notamment sur les côtes où la pression démographique s'accentue et dans les grands deltas d'Afrique de l'Ouest, d'Asie ou du Mississipi.
Les "populations pauvres, même dans des sociétés prospères, sont les plus vulnérables au changement climatique, ont souligné les experts lors de la conférence de presse.
"Ceci requiert notre attention, car les plus pauvres sont aussi les moins aptes à s'adapter", a commenté Rajendra Pachauri.
Les scientifiques ont prévenu que toutes les formes de vie sur terre seront affectées: "de 20 à 30 % des espèces végétales et animales connaîtront un risque croissant d'extinction si les augmentations de la température mondiale dépassent 1,5 à 2,5°C" par rapport à 1990, indique le rapport.
La chine conteste
"Il y a maintenant sur tous les continents des signes du changement climatique qui affectent les animaux et les plantes et nous en avons la preuve", a souligné Martin Parry, coprésident du groupe de travail du Giec sur les impacts du réchauffement, devant la presse.
La Chine, l'Arabie saoudite, la Russie et les Etats-Unis ont contesté certains paragraphes du "résumé pour les décideurs", un texte d'une vingtaine de pages qui synthétise à l'intention des gouvernements de la planète les 1.400 pages du rapport.
La Chine s'est ainsi opposée à un paragraphe soulignant "le risque très élevé (...) que de nombreux systèmes naturels soient affectés par les changements climatiques", selon une source proche des discussions.
La délégation chinoise a contesté les bases scientifiques du caractère "très élevé" du risque, selon cette source.
Les Etats-Unis obtiennent l'élimination d'un paragraphe
En réponse, un groupe de scientifiques a remis une lettre de protestation à la présidente du groupe II du Giec, l'Américaine Sharon Hays, en faisant valoir que son degré de confiance élevé était scientifiquement établi.
Par ailleurs, les Etats-Unis ont demandé et obtenu l'élimination d'un paragraphe indiquant que l'Amérique du Nord "devrait être localement confrontée à de graves dommages économiques et à des perturbations substantielles de son système socio-éconmique et culturel", selon un observateur des négociations.
1,1 à 6,4°C de plus d'ici 2100
"C'est la première fois que la science est ainsi mise en cause par les politiques", a remarqué un délégué dont les propos étaient rapportés par un autre participant.
Selon le premier volet de ce 4e rapport du Giec, publié en février à Paris, la température moyenne de la terre pourrait gagner 1,1 à 6,4°C d'ici 2100 par rapport à 1990, avec une "meilleure moyenne possible" de 2 à 4°C en vertu des scénarios socio-économiques envisagés. (AP)

Partager