samedi, mai 20, 2006

Affrontement entre gardes et prisonniers à Guantanamo


Pour la première fois des détenus avaient tendu un piège à leurs gardes sur la base américaine à Cuba • Ils ont simulé un suicide • Bilan: six blessés.

C'est la première fois que cela arrive depuis l'ouverture du camp de Guantanamo en janvier 2002 : le commandant du centre de détention a révélé vendredi qu'un affrontement avait éclaté jeudi entre des gardiens et des détenus qui leur avaient tendu en piège en faisant croire à une tentative de suicide par pendaison. «Six détenus ont été traités pour des blessures légères», a déclaré le commandant du camp, levice-amiral Harry Harris, lors d'une conférence de presse téléphonique avec des journalistes à propos de l'incident. «Aucun gardien militaire n'a été blessé», a-t-il ajouté.

Les gardiens du camp sont intervenus jeudi soir dans un dortoir du Camp 4 alors qu'un détenu s'apprêtait apparemment à se pendre et avait accroché des draps au plafond de la cellule. Cette tentative de suicide était en fait «une ruse pour faire entrer les gardiens dans l'enceinte pour les attaquer», a affirmé le vice-amiral Harris. «Quand les gardiens sont entrés dans l'enceinte pour intervenir, ils ont été alors été attaqués par les autres détenus. Les détenus avaient recouvert le sol d'excréments, d'urine, d'eau savonneuse pour fairetrébucher les gardiens. Ils ont alors attaqué les gardiens avec des lampes cassées, des lames de ventilateurs et des pièces de métal», a-t-il expliqué.
«Les détenus ont sauté des lits sur les gardiens. Quelques gardiens sont tombés à terre. Franchement, à ce moment-là, nous perdions du terrain», a raconté le colonel Mike Bumgarner, autre responsable du camp. Des balles en caoutchouc ont alors été tirées pour neutraliser les détenus.
L'affrontement qui opposaient dix gardiens à dix détenus a duré environ quatre minutes, a précisé le colonel Bumgarner. En tout, il a fallu une heure pour reprendre complètement le contrôle de la situation. Les détenus rebelles ont été transférés dans des sections de haute sécurité du camp. Selon le vice-amiral Harris, «cela a été la plus forte éruption de violence» enregistrée à Guantanamo depuis l'ouverture du camp en 2002. «Je pense que les détenus voulaient attirer l'attention», a-t-il estimé, ajoutant que cemouvement n'était pas lié au rapatriement le même jour en Arabie saoudite de 15 détenus saoudiens.

Deux autres détenus avaient tenté un peu plus tôt jeudi de se suicider en ingérant des médicaments. Ils sont actuellement hospitalisés et sont dans un état insconscient. La direction du camp a également cru à une troisième tentative de suicide aux médicaments, mais il s'est avéré que le détenu voulait seulement attirer l'attention.
Guantanamo détient principalement des prisonniers capturés en Afghanistan après les attentats du 11 septembre 2001. A la suite des derniers transferts et libérations, il reste désormais environ 460 prisonniers, dont 10 ont été formellement inculpés mais aucun encore jugé. Les détails fournis par l'armée américaine sur ce qui se passe à Guantanamo sont très rares. Ils ont été fournis le jour où le Comité de l'Onu contre la torture a publié un rapport appelant les Etats-Unis à fermer le camp. Washington a rejeté cet appel del'Onu et a justifié l'existence de Guantanamo par la nécessité de protéger les Américains.

libération.fr
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Le Comité contre la torture estime que Guantanamo doit fermer


19 mai 2006 – Rendant publiques les conclusions des travaux de sa 36e session, le Comité contre la torture s'est dit aujourd'hui préoccupé par les allégations selon lesquelles les États-Unis ont établi des centres de détention secrets qui ne sont pas accessibles au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et affirmé que Guantanamo doit fermer.

Le Comité contre la torture, qui a terminé aujourd'hui les travaux de sa 36e session, a premièrement réitéré sa recommandation selon laquelle les Etats-Unis devraient adopter « une loi au niveau fédéral criminalisant la torture qui soit compatible avec l'article premier de la Convention » dans ce domaine, indique un communiqué publié aujourd'hui à Genève.

A ce propos, l'Administration américaine devrait aussi reconnaître que la Convention contre la torture s'applique « à tout moment, que ce soit en temps de paix, de guerre ou de conflit armé, sur tout territoire relevant de leur juridiction », affirment les experts.

Le Comité se dit ensuite « préoccupé par les allégations selon lesquelles les États-Unis ont établi des centres de détention secrets qui ne sont pas accessibles au Comité du CICR ». À cet égard, il juge regrettable « la politique du 'sans commentaire' adoptée par le gouvernement américain s'agissant de l'existence de tels centres secrets ainsi que de leurs activités de renseignement ».

Troisièmement, les experts se disent préoccupés par « les informations faisant état de l'implication des États-Unis dans des disparitions forcées ». Ils regrettent à cet égard « le point de vue exprimé par le pays selon lequel de tels actes ne constituent pas une forme de torture ».
Autre préoccupation : l'utilisation par les États-Unis des « garanties diplomatiques ».
A ce propos, le Comité prie les autorités américaines de lui fournir « des informations détaillées sur tous les cas pour lesquels, depuis le 11 septembre 2001, des 'assurances diplomatiques' ont été données ».

Cinquièmement, les experts affirment que les États-Unis devraient cesser de « détenir qui que ce soit à 'Guantanamo Bay' et devraient « fermer ce centre de détention » et « permettre aux détenus d'avoir accès à une procédure judiciaire ou de les libérer dès que possible, en s'assurant qu'ils ne sont pas renvoyés vers un pays où ils sont confrontés à un risque réel d'être torturés ».
Le Comité se dit par ailleurs préoccupé par « les informations fiables faisant état d'actes de torture ou de traitements ou peines cruels, inhumains ou dégradants commis par des membres du personnel militaire et civil des États-Unis en Afghanistan et en Iraq ».
Septièmement, le gouvernement américain devrait « revoir ses méthodes d'exécution, en particulier en ce qui concerne l'injection létale, afin de prévenir toute souffrance ou douleur sévère ».

Le Comité est enfin préoccupé par « les informations fiables faisant état de violences sexuelles à l'encontre des détenus, par le traitement des femmes détenues et par le grand nombre d'enfants condamnés à perpétuité ».
Il se dit aussi préoccupé par « l'usage extensif d'instruments d'électrochoc par le personnel chargé de l'application des lois qui a provoqué plusieurs décès ainsi que par les informations faisant état de brutalités et d'usage excessif de la force [?] et par les nombreuses allégations de mauvais traitements à l'encontre de groupes vulnérables tels que les minorités raciales, les migrants et de personnes visées en raison de leur orientation sexuelle ».

Répondant à une question lors du point de presse au siège de l'ONU à New York, le porte-parole du Secrétaire général a rappelé que Kofi Annan s'était déjà prononcé en faveur de la fermeture de « Guantanamo Bay » en février dernier. « Les détenus doivent être libérés ou jugés » avait-il affirmé .
/ ONU /

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jeudi, mai 18, 2006

Echelon face à la vigilance des citoyens


Le réseau Echelon, capable d'intercepter toutes les communications, est dénoncé par les parlements .

Hérité de la guerre froide, Echelon aurait donc dévié de son objectif initial. Pour devenir aujourd'hui un système d'espionnage - militaire,économique... - dirigé aussi bien contre les pays « suspects » que vers les alliés des Etats-Unis. En 1998, la presse s'est em parée du sujet et leParlement européen a dénoncé les interceptions systématiques des communications européennes par les services américains avant de créer une commission d'enquête temporaire », sans réels moyens d'investigation. Enmars 2000, un collectif d'internautes, baptisé Akawa a porté plainte devantle tribunal de grande instance de Paris pour violation du secret descorrespondances.

Enfin, le 29 février dernier, la commission de la défense nationale et des forces armées de l'Assemblée nationale a diligenté une mission d'information. Son rôle ? Enquêter sur « les systèmes de surveillance et d'interception électroniques pouvant mettre en cause la sécurité nationale ». Arthur Paecht, député du Var, qui en est le rapporteur, a remisson rapport au bureau de l'Assemblée le 11 octobre dernier. N'ayant pas le statut de commission d'enquête, la mission a rencontré un certain nombre d'obstacles. A l'étranger, elle s'est heurtée à une fin de non-recevoir dela part des autorités américaines et britanniques.
Ces obstacles n'empêchent pas le rapporteur de conclure à l'existence d'Echelon et de confirmer ses capacités, mais aussi ses limites. « Le système d'écoute a dévié de son objectif militaire initial et il a,potentiellement, une utilisation à des fins d'espionnage économique »,résume Arthur Paecht. Quid des libertés publiques ? « Il n'y a pas depreuves qu'elles sont menacées, juste un faisceau de présomptions. » Le rapporteur évoque les parades contre Echelon. La cryptographie a fait desprogrès, grâce à l'informatique. « Les nouveaux logiciels de cryptage à clélongue permettent de tromper les réseaux de surveillanceý même si rien n'est incassable en termes de cryptage. » Pour le député, il faut autoriser la vente et l'utilisation de programmes de cryptage d'une capacité de 128 bits.La lutte passe aussi par la production et l'utilisation de logicielsbureautiques sûrs. Microsoft, dont les logiciels sont mis en cause en raison de l'existence de fonctions cachées, appréciera.

Parallèlement, « de nombreux facteurs limitent les potentialités des systèmes d'écoute comme Echelon ». Le rapporteur explique que la multiplication des communications, sur Internet notamment, « rendmatériellement impossible l'interception de tous les messages, et a fortiorileur stockage et leur traitement ». En 1999, certains activistes ont proposéun Jam Echelon Day. Son objectif était d'engorger le Réseau en incitant lesinternautes à truffer leurs courriers électroniques de mots clés - SaddamHussein, FSB, GRU, Oussam Ben Ladden, etc.- susceptibles d'intéresser les services américains.

Face à Echelon, Arthur Paecht demande une réponse nationale : « Il faut développer une culture du renseignement. A part les ministères des affairesé trangères, de la défense et de l'intérieur, personne ne se sert de ces techniques. » Le député appelle les pouvoirs publics à élaborer unevéritable déontologie du renseignement, capable de protéger les libert éspubliques. « Les particuliers n'ont pas toujours les moyens (ý) de mettre en oeuvre des mesures de protection de leurs communications alors qu'ils sontles premières victimes des atteintes aux libertés publiques. Il apparaît donc nécessaire que des accords soient conclus entre Etats afin d'élaborer un nouveau cadre juridique qui les rassure et les protège. » La commissionde la défense a, pour sa part, déposé une proposition de loi visant à créer une délégation parlementaire aux affaires de renseignement. Cette proposition de loi n'a pas encore été inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale.
Face à la gesticulation des Etats - et, pourquoi pas, leur collusion,puisque la France semble avoir bénéficié d'informations d'Echelon permettant d'identifier les meurtriers de l'ancien premier ministre iranien ChapourBakhtiar -, la réponse est plutôt du côté des individus, qui peuvent, par exemple crypter leurs messages et tenter d'échapper à la vigilanced'Echelon.

Pierre Bouvier
terresacree.org
LISTE NOIRE

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Tout être humain a le droit à la liberté

La protection des Droits de l'Etre Humain et la préservation de la Paix sont le devoir de tout individu.
Tous les gouvernements et toutes les entités gouvernementalesont l'obligation de prévenir et d'empêcher tout conflit armé.
La production, le commerce, la détention et l'utilisation des armesdoivent être strictement limités et contrôlés.
Le réarmement et la course aux amendements constituent un périlet une grande menace pour l'ensemble de l'humanité.
Toute tentative, externe ou interne, d'extermination et de destructiondu patrimoine culturel d'une communauté ethnique, culturelle ou religieuseest un crime contre l'humanité.

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mardi, mai 16, 2006

“Sortir du nucléaire”

Communiqués de presse

Mise en examen par la DST d’un porte parole du Réseau “Sortir du nucléaire”

Ce matin à 8 h, la Direction de la sureté du territoire (DST) a mené une perquisition dans l’appartement de Stéphane Lhomme, porte parole du Réseau “Sortir du nucléaire” et auteur du livre “L’insécurité nucléaire. Bientôt un Tchernobyl en France ?” (Editions Yves Michel).

Depuis ce matin, Stéphane Lhomme, est en garde à vue au Commissariat central de police de Bordeaux pour une durée indéterminée. Il est soupconné de détenir un document confidentiel défense qui démontre la vulnérabilité du réacteur nucléaire EPR en cas de crash suicide d’un avion de ligne. L’affaire est entre les mains de la section anti-terroriste du Parquet de Paris.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce cette arrestation et demande la libération immédiate de son porte parole.

Le Réseau “Sortir du nucléaire” avait publié en septembre 2005 une lettre d’un responsable d’EDF (non couverte par le secret défense) faisant état de ce document confidentiel défense (voir : http://www.sortirdunucleaire.fr). Lors du débat public sur l’EPR qui s’est terminé début avril 2006, la CPDP (Commission nationale du débat public) avait censuré un passage de la contribution écrite du Réseau “Sortir du nucléaire” faisant état de ce document confidentiel défense.

Cette affaire démontre une fois de plus toute l’opacité et la censure concernant le nucléaire.

Les citoyens sont en droit de connaître la vérité sur le nucléaire et en particulier sur l'EPR. Le Réseau “Sortir du nucléaire” demande à l'Etat de "déclassifier" le document Confidentiel défense sur l'EPR afin que la vérité soit faite sur ce réacteur.

Nous assistons actuellement à un véritable passage en force du lobby nucléaire qui tente par tous les moyens d’imposer la relance du nucléaire en France avec la construction d’un nouveau réacteur nucléaire EPR. Le 15 mai 2006, le Premier ministre Dominique de Villepin a annoncé que l'enquête publique sur la construction par EDF du réacteur EPR sera lancée "avant l'été". Après le succès du rassemblement de Cherbourg contre l’EPR le 15 avril 2006 qui a rassemblé 30 000 personnes, le gouvernement tente de rendre inéluctable la construction de l’EPR avant les prochaines élections présidentielles et législatives de 2007.

Alors qu’une très grande majorité de l’opinion publique est opposée à la construction de nouvelles centrales nucléaires en France, le Réseau “Sortir du nucléaire” dénonce ce passage en force du gouvernement qui tente de museler l’information citoyenne par une criminalisation de l’action associative. La perquisition, l’arrestation et la garde à vue d’un porte parole du Réseau Sortir du nucléaire, Fédération de 720 association, en est la preuve flagrante.

Contacts presse :
Philippe REULET (avocat) : 06 07 06 55 69
Didier ANGER (porte parole du réseau Sortir du nucléaire dans la Manche) : 06 80 23 39 45
Philippe BROUSSE (porte parole du Réseau “Sortir du nucléaire”) : 06 68 86 89 21
Stéphane LHOMME (dès sa sortie de garde à vue) : 06 64 100 333

BORDEAUX/PARIS (Agence Reuters)

Stéphane Lhomme, porte-parole du réseau écologiste "Sortir du nucléaire", a été arrêté et placé en garde à vue mardi à Bordeaux par la Direction de la surveillance du territoire (DST), apprend-on de source judiciaire.Il est soupçonné de détenir un document classé "confidentiel-défense" sur le réseau nucléaire EDF. L'opération a été ordonnée par le parquet de Paris dans le cadre d'une enquête préliminaire pour "compromission du secret de ladéfense nationale".La DST a perquisitionné à son domicile dans le but de retrouver le document en question, diffusé par "Sortir du nucléaire" sur son site web.La nature de ce document n'a pas été dévoilée dans l'immédiat.L'organisation écologiste avait notamment publié en février dernier des documents EDF présentés comme classés "confidentiel", qui montraient selon elle que l'EPR, nouveau type de réacteur nucléaire, ne résisterait pas au choc d'un avion lors d'un attentat suicide avec un avion. Elle a aussi publié d'autres documents montrant, selon elle, que certaines pièces des circuits de refroidissement de secours de 34 centrales nucléaires EDF ne sont pas en conformité.Stéphane Lhomme est le beau-frère de José Bové, ancien leader de la Confédération paysanne. Il a déjà été arrêté à plusieurs reprises après des manifestations contre le nucléaire.Le délit de compromission du secret de la défense nationale est passible de cinq ans de prison et de 75.000 euros d'amende.Le député-maire écologiste de Bègles, Noël Mamère, a jugé l'arrestation de Stéphane Lhomme "scandaleuse"."Pendant que les plus hauts responsables de l'Etat instrumentalisent les services secrets français pour leurs barbouzeries, on arrête Stéphane Lhomme, militant anti-nucléaire pour atteinte au secret défense comme s'il s'agissait d'un dangereux terroriste", a-t-il dit à Reuters. "C'est la preuve que le pouvoir préfère l'opacité à la transparence en matière nucléaire", a-t-il ajouté.
16/05/2006

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ÉCOUTE LE SILENCE

Ecoute : Minard Silence blue Robin ...
centrepompidou.fr

Le bruit d’une guitare pleure
et reste dans l’étui du songe

Et
le cri de l’enfant ?
Je saisJe ne sais pas
La nouvelle création va créer un écho dans la fureur du monde
Écoute le silence
l’homme battu, plié comme un sac dans un coffre de voiture
une fois est mort et meurt encore
à chaque nouvelle victime du mal, comme Aldo, comme Pier-Paolo
jetés au fond des printemps noirs
Il n’y a plus de mots
La violence a cassé le langage

Mais toi, poète,
témoin, sage,tu veilles

et
tu nous lis lebruit de ce silence qui crie au coeur de toute poésie


Monique Coudert
Marly le roi - France

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dimanche, mai 14, 2006

Rassemblement de mères devant la Maison Blanche pour la paix en Irak et en Iran


WASHINGTON, 13 mai (XINHUA) -- Des mères, dont la militante pacifiste Cindy Sheehan, se sont rassemblées samedi devant la Maison Blanche pour appeler à la veille de la fête des mères, à la fin de la guerre en Irak et s'opposer à une éventuelle attaque contre l'Iran.
(Photos: Xinhua)


Ce rassemblement a été organisé par le mouvement "Women for peace" et les mères et leurs familles se sont rassemblées devant la Maison Blanche à partir de 15H00 (19H00 GMT) et envisageaient d'y rester toute la nuit jusqu'à la même heure dimanche.
Cindy Sheehan, qui a perdu un fils de 24 ans dans la guerre en Irak, a déclaré : "Je ne veux pas que davantage de mères pleurent un fils perdu dans cette guerre injuste et inutile en Irak".

Dans un communiqué, Cindy Sheehan a indiqué qu'en ce jour de fête des mères, "d'innombrables mères en Irak ont peu à célébrer, alors que leurs familles sont déchirées par cette occupation violente".
"Nous passerons cette fête des mères, la journée et la nuit, pour exiger que nos enfants rentrent d'Irak et ne soient pas envoyés dans une autre guerre absurde en Iran", a-t-elle ajouté. Fin
/ Xinhuanet /
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Bellaciao convoqué au tribunal

Bellaciao convoqué au tribunal suite à la publication d’un communiqué de l’USM-CGT (ST Nazaire)

Soutenez le Comité pour la Liberté d’Expression, cliquez ici
Vendredi 12 mai 2006 à 14H , Bellaciao est convoqué par un juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Saint Nazaire, en vue d’une éventuelle mise en examen.

Une plainte pour diffamation a été déposée par les "Chantiers Navals de St Nazaire" suite à la publication sur le site du collectif Bellaciao du communiqué de l’USM-CGT du 16 septembre 2005 intitulé "Flibusterie des temps modernes" et consultable ici

Les "Chantiers Navals de St Nazaire" ne contestant pas les faits, mais prenant comme prétexte le language utilisé dans le communiqué de l’USM-CGT, ne chercheraient t’ils pas à museler, voire à faire fermer le site du collectif Bellaciao, et à faire payer à l’USM-CGT ses combats et victoires syndicales ?
Est-il encore possible de s’exprimer au "Pays des Droits de l’Homme" ?
Un média libre n’aurait plus le droit de relayer l’information du mouvement social ?
Pour faire face aux frais déjà engagés et à venir, vous pouvez envoyer un don à cette adresse : http://bellaciao.org/souscription.php
Soutenez le Comité pour la Liberté d’Expression

La flibusterie des temps modernes
de USM-CGT (ST Nazaire)
Après le conflit des travailleurs polonais de la société KLIPER en juillet/août, un nouvel épisode d’esclavage moderne éclate sur le site naval.
Treize salariés polonais de la société KOR-PA, basée à SZCZECIN (Pologne) ont engagé ce matin une grève totale pour revendiquer le respect de leurs droits.
Cette entreprise polonaise est sous-traitante de la société TECHNICA MARINE (1er rang). Ces salariés polonais travaillent également pour la société DOS, présente aussi sur le site et dirigée par les mêmes patrons de TECNICHA MARINE.
Les salariés polonais ont fait appel à la CGT pour exiger :
le paiement d’une partie des salaires (juillet, août) le paiement des heures de trajet aller/retour des voyages « détente » le remboursement de sommes défalquées sur leur salaire lors de ces voyages le paiement de la majoration des heures supplémentaires (ils effectuent un volume d’heures mensuel qui varie entre 220 et 245 heures.) le versement des indemnités de déplacement prévues dans la Convention Collective de la Métallurgie française le droit au Congés Payés la remise de bulletins de salaire la continuité de leur contrat de travail
Ils dénoncent également : la menace de renvoi au pays en cas de revendication le badgeage frauduleux qu’ils sont forcés de faire chaque jour pour valider une « pause casse-croûte de deux heures » inexistante le paiement d’une partie des salaires en liquide. Ceci s’appelle du « travail au noir ». l’évacuation du site et rapatriement « précipité »en Pologne, le 11 août dernier, d’un salarié victime d’un accident du travail grave et la non couverture sociale de celui-ci.
Une partie des salariés sont arrivés en novembre 2004 et ont travaillé sur le site sans contrat de travail ni bulletin de salaire.

En février 2005, suite à un début de mouvement ils ont exigé lors d’un voyage « détente » en Pologne, le contrat de travail et le paiement des salaires. Le contrat a été fait mais comme date de début « Février ». Les salaires ont été payés en liquide.
Le salaire de base est de 1.200 euros brut pour des horaires qui varient entre 220 et 245 heures/mois. Le taux horaire est pour la grande majorité de 9 euros.
Une partie du salaire (880 euros) est viré sur leur compte en Pologne.
Le reste, une partie des heures sup’s qu’ils ont effectué, ils le perçoivent en liquide. Jamais la totalité. Les heures ne sont jamais majorées à 25% et 50%.
Le 11 août un salarié polonais se fracture une jambe sur son lieu de travail (paquebot MSC Musica).
Il est évacué clandestinement par le chef de chantier de la boîte sans passer par l’infirmerie. Cet accident ne figure pas sur le registre.
Il est transporté par le chef aux Urgences où il est plâtré. Le chef règle les soins en espèces.
Quelques jours après il est évacué sur l’Allemagne où il sera opéré.
A aucun moment il n’a bénéficié de couverture sociale puisque pas de déclaration.
Ces faits ne sont que les premiers éléments qui ressortent de ces premiers jours de grève.
Ce nouveau scandale, met une nouvelle fois en exergue la flibusterie organisée par ALSTOM MARINE sur ce site. Les pouvoirs publics ont l’obligation de mettre les donneurs d’ordres face à leurs responsabilités et de mettre fin au banditisme patronal.
Le manque de volonté affiché par l’Etat pour interdire ces pratiques confirme que le « patriotisme économique » prôné par le 1er Ministre n’a pour seul but que celui de donner carte blanche aux entreprises.
La CGT condamne tout moyen visant à opposer les uns aux autres les travailleurs de l’Union européenne au nom de la compétitivité des entreprises.
La CGT condamne tous les actes mafieux perpétrés sur le site des Chantiers de l’Atlantique et responsabilise le principal donneur d’ordre ALSTOM MARINE de cet état de non-droit.
La CGT exige que dans le cadre des passations de marché soit intégrée des clauses de sauvegarde qui renforcent la protection juridique des salariés : Les donneurs d’ordres, en cas de défaillance du sous-traitant, doivent prendre en charge le paiement des rémunérations, des cotisations sociales et des contrats de travail. Les organisations syndicales doivent disposer d’un droit de regard sur les passations de marché afin de faire obstacle à toute dérive. L’interdiction de la sous-traitance en cascade
Plusieurs rapports de la DILTI (Délégation Interministérielle de Lutte contre le Travail Illégal) et de l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) dénoncent les pratiques frauduleuses des donneurs d’ordres qui consistent à faire baisser les coûts de production en détournant les lois sociales et à fragiliser la protection sociale en omettant de verser les cotisations obligatoires.
L’IGAS et la DILTI préconisent une réforme du droit commercial en exigeant l’insertion de critères sociaux dans les contrats commerciaux.
De : USM-CGT (ST Nazaire) vendredi 16 septembre 2005
http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=18759
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Une quarantaine de morts dans des violences en Irak


BAGDAD - Une série d'attentats à la bombe dont un double attentat suicide au véhicule piégé contre l'aéroport ont fait une quarantaine de morts à Bagdad et dans le reste de l'Irak, au lendemain d'explosions qui ont endommagé six sanctuaires chiites au nord de la capitale.

Alors que le parlement siégeait et que le Premier ministre désigné, le chiite Nouri Maliki, tentait de surmonter les divergences au sein de la classe politique pour former un gouvernement d'union nationale, sept bombes ont explosé dans la capitale irakienne.Ces attentats ont également fait plusieurs dizaines de blessés.L'attentat le plus meurtrier, perpétré au moyen de deux véhicules piégés pilotés par des kamikazes, a visé la principale entrée d'une partie de l'aéroport de Bagdad, abritant également le quartier général de l'armée américaine en Irak, a annoncé cette dernière. Il a fait 14 morts, selon l'armée américaine.
Cette entrée du complexe aéroportuaire est réservée aux civils.Aucune victime n'est à déplorer après les attaques qui ont visé samedi plusieurs mausolées à Ouadjia. Des habitants du secteur ont exprimé une inquiétude mêlée d'indignation à l'idée que des activistes puissent tenter de porter la discorde au sein de cette région où chiites et sunnites sont mêlés.

SEMER LA HAINE

Deux de ces sanctuaires, pour la plupart des bâtiments d'une seule pièce contiguës aux tombeaux d'éminents dignitaires religieux, étaient dédiés à deux imams chiites également vénérés dans la mosquée d'or de Samarra, où un attentat à la bombe, en février, a déclenché un regain de violences entre sunnites et chiites.Les habitants de Ouadjia, une localité d'environ 5.000 habitants située à une trentaine de kilomètres à l'est de la capitale régionale,
Bakouba, ont montré aux journalistes cinq des sanctuaires frappés par ces explosions survenues après le coucher du soleil.Le principal sanctuaire touché par ces attentats est celui d'Abdoullah bin Ali al-Hadi. Un sixième sanctuaire a été endommagé dans la campagne voisine, selon la police."C'est un endroit tranquille.
Nous vivons en harmonie les uns avec les autres", assure Faez Abbas, 26 ans, qui souligne que ces sanctuaires, servant de lieux de culte, étaient fréquentés tant par les sunnites que par les chiites, ce qui est courant en Irak.Raed Rachid, gouverneur de la province de Diyala, a condamné ces violences et critiqué la police pour n'avoir pas protégé suffisamment ces sites.Par ailleurs, le ministère britannique de la Défense a fait savoir dimanche que deux soldats britanniques avaient trouvé la mort samedi soir dans l'explosion d'une bombe dans le sud de l'Irak, au nord de Bassorah. Un troisième soldat a été grièvement blessé. La bombe a explosé au passage d'un convoi de quatre véhicules blindés, selon un porte-parole, Al Green.
14 mai 2006 (Reuters - 13:49)
Liberation /
LISTE NOIRE

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