samedi, août 05, 2006

Liban: le pays vit sa pire journée de bombardements, pas de trêve en vue


Le Liban sud a vécu samedi sa pire journée de bombardements depuis le 12 juillet, sans espoir d'une trêve à brève échéance entre le Hezbollah et Israël, dont les commandos de marine ont mené une délicate opération contre les miliciens chiites dans le port de Tyr.
Un texte demandant "un arrêt complet des hostilités" doit être présenté dès ce samedi au Conseil de sécurité de l'Onu à New York.
Après plusieurs jours de négociations entre Français et Américains, un accord a été trouvé "sur le projet de résolution sur le Proche-Orient préparé par la France pour demander un arrêt complet des hostilités et travailler à un cessez-le feu permanent et à une solution à long terme", a annoncé la présidence française.
Un ministre libanais membre du Hezbollah a affirmé samedi que son parti respecterait un cessez-le-feu s'il "ne reste plus un seul soldat israélien au Liban", réagissant à l'accord entre les Etats-Unis et la France à l'Onu.
4.000 obus israéliens s'étaient déjà abattus à la mi-journée sur le Liban sud, tirés lors de 250 raids aériens.
Selon la police libanaise, ces bombardements sont les plus lourds depuis le début de l'offensive israélienne contre le parti chiite Hezbollah, qui a fait presque mille morts, en majorité civils, et qu'aucune des multiples initiatives diplomatiques mises en oeuvre n'est parvenue à contrer.
Un émissaire de Washington, le secrétaire d'Etat adjoint pour le Proche-Orient David Welch, a assuré que les Etats-Unis étaient déterminés à clore "pour toujours" l'actuelle période de violence au Liban, lors d'une visite samedi à Beyrouth.
Mais alors que les discussions s'éternisent au Conseil de sécurité de l'Onu entre Français et Américains sur un projet de résolution visant à faire cesser les hostilités, l'aviation israélienne avait déjà étendu vendredi ses bombardements à travers le Liban, et les raids ont redoublé d'intensité samedi dans le sud.
Les infrastructures du pays et l'habitat sont d'ores et déjà très lourdement atteints, avec 73 ponts et 72 bretelles routières détruites, ainsi que 6.800 habitations, selon un bilan annoncé samedi par le Haut comité de secours libanais.
Témoin de l'aggravation de la situation humanitaire dans un pays où 800.000 personnes ont été déplacées par le conflit, le ministre de la Santé, Mohamad Khalifé, a affirmé samedi que les hôpitaux du Liban ne disposaient plus que d'une semaine de carburant.
Samedi à l'aube, des commandos de marine israéliens ont mené une opération sur la ville portuaire de Tyr, à environ 80 kilomètres au sud de Beyrouth.
L'armée israélienne a annoncé que huit soldats ont été blessés dans l'opération, qui visait notamment des rampes de missiles du Hezbollah, et qu'un "grand nombre" d'hommes du Hezbollah avaient été tués.
Ce nouveau raid, le deuxième en une semaine, a conjugué un débarquement de commandos de marine et l'atterrissage d'hélicoptères à proximité de Tyr, qui a résonné à l'aube du fracas des explosions et des échanges de tirs.
Un responsable de la marine a annoncé la mort dans l'opération de trois chefs du Hezbollah, responsables d'un tir de missile vendredi contre la ville israélienne de Hadera, à 40 kilomètres au nord de Tel Aviv, la localité la plus éloignée jamais atteinte par un tir depuis le Liban.
Le parti chiite a au contraire assuré avoir fait échouer ce raid, tuant un assaillant et en blessant trois autres, alors que la police a annoncé la mort d'un militaire libanais.

L'opération a été accompagnée par d'intenses bombardements de la région de Tyr, où des dizaines de localités du sud et de l'est de la ville, abandonnées par la grande majorité de leurs habitants, ont été la cible de raids aériens et maritimes, selon un médecin de la région.
Les secteurs les plus visés samedi, selon la police libanaise, sont le sud et l'est de Tyr, ainsi que la localité d'Aaitaroun, près de la frontière israélienne, qui a été noyée en quelques heures sous 2.000 obus.
Selon la police, une quinzaine de villages, distants d'environ 5 kilomètres de la frontière, sont en train d'être systématiquement détruits par les bombardements. 14 blessés seulement ont été recensés, car la quasi-totalité des habitants ont déserté la région, mais l'aviation israélienne a largué samedi des tracts annonçant de nouveaux bombardements.
Au 25ème jour de l'offensive, lancée après la capture par le Hezbollah de deux soldats israéliens à la frontière israélo-libanaise, les incursions terrestres se poursuivaient parallèlement, plus à l'est, le long de cette frontière.
Israël a déployé au Liban sud environ 10.000 soldats pour tenter d'établir une zone de sécurité, mais se heurte toujours à la résistance de la milice chiite et les dirigeants israéliens affirment avoir besoin de plusieurs jours encore pour neutraliser le Hezbollah.
Un responsable militaire a néanmoins affirmé samedi que ses forces contrôlaient désormais au Liban sud "une zone profonde de 5 à 8, voire 10 kilomètres". L'armée israélienne a annoncé avoir perdu un soldat dans la nuit de vendredi à samedi dans le secteur de Taïbé, dans l'est de la zone des combats.
Jeudi, l'armée israélienne avait indiqué avoir reçu l'ordre du ministre de la Défense Amir Peretz de se tenir prête pour une éventuelle prise de contrôle du Liban sud jusqu'au fleuve Litani, distant de 5 à 30 km de la frontière, selon les endroits.
Côté israélien, 35 roquettes tirées à partir du Liban sud se sont abattues samedi sur le nord du pays, a annoncé la police, dont onze sur la banlieue nord de Haïfa, troisième ville d'Israël. La police n'a pas fait état de victimes, alors qu'une source médicale avait annoncé dans la matinée cinq blessés. Le Hezbollah avait tiré vendredi 220 roquettes sur le nord d'Israël.
A New York, l'adoption par le Conseil de sécurité de l'Onu d'une résolution sur l'arrêt des combats semble désormais peu vraisemblable avant la semaine prochaine, Français et Américains n'étant toujours pas parvenus à un accord.
La France et les Etats-Unis ont tenté ces derniers jours de rapprocher leurs positions, Paris réclamant un arrêt immédiat des hostilités et un accord politique, préalables au déploiement d'une force internationale, alors que Washington souhaitait voir une telle force opérationnelle le plus rapidement possible.

Courrier international 2006

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Stupéfiante indulgence pour un État voyou

DANS cette nouvelle guerre qui embrase le Proche-Orient, le plus effrayant n’est pas la violence déchaînée par l’État hébreu : c’est l’incroyable indulgence dont elle bénéficie. Qu’après plusieurs semaines de féroces bombardements perpétrés sur un petit pays, aucune instance internationale n’ait appelé à un cessez-le-feu est consternant : ni le G8, ni l’ONU, ni l’Union européenne n’a été capable de cette décision de simple bon sens. Est-ce le signe que nous entrons dans une ère nouvelle ? Aucun conflit armé entre deux États ne s’était traduit, jusqu’à présent, par une impuissance aussi flagrante de la communauté internationale.

Or, cette impuissance est d’autant plus choquante qu’elle est volontaire : elle résulte, en fait, de la volonté d’un seul membre de cette communauté internationale, les États-Unis d’Amérique.
Paralysée par le veto américain en faveur d’Israël, toute initiative internationale semble donc devoir passer sous les fourches caudines de l’hyper puissance. En germe depuis la disparition de l’Union soviétique, cette profonde asymétrie de la scène mondiale éclate au grand jour. Elle libère, du coup, les énergies dévastatrices d’un État d’Israël dont les dirigeants ont abdiqué toute volonté de négociation. L’administration Bush a achevé le processus engagé avec la victoire de Ronald Reagan en 1980 : la montée en puissance d’un néo-impérialisme qui n’hésite pas à recourir “préventivement” à la force. Le gouvernement Olmert, de son côté, a achevé le processus entamé au lendemain de l’assassinat d’Itzhak Rabin en 1995 : la destruction systématique de toute opposition, armée ou non, aux ambitions d’Israël.
La nouvelle guerre de l’État hébreu contre le Hezbollah reproduit cette profonde asymétrie de l’ordre international. C’est une guerre où le déséquilibre des forces est gigantesque. L’État d’Israël dispose d’une force militaire colossale, quasiment invaincue sur les théâtres d’opérations du Proche-Orient et alimentée en permanence par les transferts technologiques en provenance de son puissant protecteur américain. Le Hezbollah, lui, est un parti politique minoritaire libanais qui dispose d’une milice dépourvue d’encadrement militaire et d’armement lourd.
La comédie de l’agresseur agressé
La dramaturgie orchestrée autour des roquettes lâchées sur Israël est un écran de fumée dont on voit bien qu’elle profite aux deux belligérants : elle permet au Hezbollah de défier Israël et à Israël de jouer la comédie de l’agresseur agressé. En réalité, ce sont des pétards mouillés qui n’ont heureusement fait qu’une dizaine de victimes civiles en Israël, alors qu’un millier de Libanais (si on inclut les disparus) ont déjà péri sous les bombes de Tsahal. Le parallèle médiatique entre bombardements israéliens et tirs de Katioucha, par lequel les médias dominants croient sans doute témoigner de leur objectivité, est grotesque. On a beau leur consacrer le même temps télévisuel, le déséquilibre des pertes civiles est énorme : à l’image de cette guerre profondément asymétrique entre le fort et le faible où le fort bénéficie, en outre, de l’appui massif de l’hyper puissance mondiale.
Tout se passe, en fait, comme si les dirigeants israéliens avaient oublié pour de bon toute dimension politique. Fascinés par leur propre puissance militaire (il est frappant de voir comme ils s’en gargarisent), ils oublient que leur courageuse aviation n’a tué jusqu’à présent que des civils (lors des combats terrestres, en revanche, le bilan des opérations est nettement moins glorieux). Pourtant, cette rage destructrice ne les empêche pas d’inviter les Libanais à se ranger à leurs côtés contre le Hezbollah. À croire que la vertu pédagogique des bombardements, même ponctuée de lâchers de tracts, a ses limites : un récent sondage indique que 86% des Libanais soutiennent la résistance islamique. Il y a peu de chance, par conséquent, qu’Israël parvienne à rééditer son exploit de 1982, où il avait fait élire un président phalangiste après avoir assiégé et bombardé Beyrouth durant trois mois, tuant au passage 15.000 civils.
L’avantage militaire (tout relatif) ne préjuge donc pas nécessairement de la victoire politique. Et le Hezbollah, sur ce plan, dispose d’atouts indéniables : sa solide implantation au sein de la communauté chiite libanaise, le soutien qu’il a obtenu de la part des autres forces politiques dans le pays, sans parler de ses relations privilégiées avec l’Iran et la Syrie, sur lesquelles de nombreux commentateurs semblent faire une véritable fixation obsessionnelle. Pour comprendre l’importance du Hezbollah, il suffit pourtant d’aller au Liban, au lieu d’imaginer de sombres complots syro-iraniens pour la domination du Moyen-Orient. La force du Hezbollah, c’est le soutien du peuple libanais. Et si tel n’est pas le cas, on se demande bien pourquoi Israël aujourd’hui s’acharne à détruire le Liban tout entier.
Si le Hezbollah cède, il n’y a plus de Liban
De même qu’elle soude psychologiquement les Libanais autour du Hezbollah, la nouvelle invasion israélienne a paradoxalement pour effet d’en montrer l’utilité militaire. Si les infrastructures de la résistance islamique sont écrasées dans le Sud du pays, qui s’opposera à la marche des blindés israéliens vers Beyrouth ? Le patriarche maronite et la famille Hariri ? Sûrement pas. Encore confuse il y a trois semaines, l’idée que le Hezbollah constitue un rempart contre Israël s’impose désormais avec l’évidence d’une force matérielle : si le Hezbollah cède, il n’y a plus de Liban, mais un nouveau bantoustan israélien.
Il est clair que l’État hébreu est déterminé à éradiquer la résistance islamique, au Liban comme en Palestine. En témoigne la brutalité de l’agression contre le Liban, mais aussi la sauvagerie des attaques lancées simultanément contre Gaza. Dans les deux cas, c’est la même méthode : des bombardements répétés pour terroriser la population et la mettre à genoux. Puis l’assassinat des responsables politiques, pour décapiter la résistance, interdire toute issue négociée, fermer définitivement la porte à un règlement au fond. Politique évidemment à courte vue, suicidaire à long terme, mais qui a pour elle les vertus de l’efficacité tant qu’on est incontestablement le plus fort.
Particulièrement éclairante, à cet égard, est la genèse de la crise actuelle. Qui peut croire un seul instant que l’offensive contre le Liban est la simple réplique à l’enlèvement de deux soldats par les miliciens du Hezbollah ? Comment se fait-il que la riposte ait été aussi brutale et aussi indiscriminée, frappant d’emblée la totalité du territoire libanais ? Pourquoi Israël refuse-t-il obstinément tout cessez-le-feu et tout échange de prisonniers ? Simple prétexte, le double enlèvement du 12 juillet fournit aux dirigeants israéliens, en effet, l’occasion rêvée d’une nouvelle guerre israélo-arabe dont le bénéfice pourrait être multiple.
Le Liban, envahi, occupé et bombardé sans relâche durant des décennies
Le bénéfice immédiat en serait l’élimination du Hezbollah. Pas seulement parce que la Galilée est à portée de ses roquettes. Mais surtout parce que cette présence armée est un obstacle à la domination du Liban. Une fois neutralisée la résistance islamique, le Liban pourra retrouver son statut d’État-tampon, sans véritable souveraineté, ni cohésion nationale, ni force militaire. Israël ne saurait tolérer à sa frontière Nord un État fantoche : c’est la raison pour laquelle, depuis trente ans, il a systématiquement violé son espace aérien et ses eaux territoriales, expédié les tueurs du Mossad pour y perpétrer d’innombrables assassinats, détruit sa flotte aérienne civile, envahi son territoire en 1978 et même poussé son offensive militaire en 1982 jusqu’à Beyrouth.
Envahi, occupé et bombardé sans relâche durant des décennies, le Liban n’a vu le départ des troupes israéliennes du Sud du pays qu’en 2000. Cette victoire tardive, il la doit au Hezbollah, qui a harcelé l’occupant pendant vingt ans, tuant 900 de ses soldats et le contraignant à un retrait unilatéral. La violente attaque israélienne engagée le 12 juillet a donc toutes les caractéristiques d’un règlement de comptes. Mais il est possible que l’État hébreu veuille aller plus loin, et cette perspective est on ne peut plus inquiétante. Car les Israéliens ne sont pas seuls, et leur initiative s’inscrit probablement dans un plan d’ensemble. La caution américaine apportée à l’agression israélienne est si grossière, en effet, qu’on ne saurait écarter cette hypothèse.
Que les dirigeants américains pérorent avec emphase sur la “démocratisation” du Moyen-Orient au moment où l’aviation israélienne procède à la destruction systématique du Liban est d’une confondante absurdité. Mais l’axe américano-israélien suit une logique de la force qui défie la force de la logique. Empêtrée dans l’infernal bourbier irakien, l’administration Bush est d’autant plus à la recherche d’une porte de sortie qu’elle doit aussi relever le défi du nucléaire iranien sans perdre la face. La tentation est grande, chez les faucons de Washington, d’effectuer une fracassante sortie “par le haut” en poussant à l’extension du conflit israélo-libanais pour justifier des frappes aériennes contre la République islamique. Les néo-conservateurs, dans la presse américaine, piaffent d’impatience et ne cessent d’argumenter en ce sens, estimant que l’occasion est trop belle pour régler son compte, simultanément, au Hezbollah et à ses bailleurs de fonds iraniens.
La stupéfiante indulgence accordée à l’État hébreu nous aura alors bel et bien conduits à la catastrophe.
Bruno Guigue Stupéfiante indulgence pour un État voyouArticle paru dans Témoignages le samedi 5 août 2006 (page 11)URL : http://www.temoignages.re/article.php3?id_article=16663

BASTA

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Honte d'être Américain

Savez-vous qu'Israel est engagé dans un nettoyage ethnique au Sud Liban ? Israel a ordonné à tous les villageois de partir. Israel a ensuite détruit leurs maisons et a assassiné les villageois en fuite. De cette façon, personne ne va revenir et il n'y aura plus d'endroit où revenir. Cela rendra la saisie du territoire plus facile pour Israel, tout comme Israel a volé la Palestine aux Palestiniens.


Savez-vous qu'un tiers des civils libanais assassinés dansles attaques israéliennes sur des zones résidentielles civiles sont des enfants ?
C'est le rapport de Jan Egeland, le coordinateur de l'Aide d'Urgence pour l'ONU. Il dit qu'il est impossible pour l'aide d'atteindre les blessés et ceux qui sont enterrés sous les gravats, parce que les attaques aériennes israéliennes ont fait sauter tous les ponts et toutes les routes. En voyant le nombre de fois (presque toujours) où Israel manque les cibles du Hizbollah et frappe des civils, on aurait pû penser que les tirs israéliens auraient été guidés par des satellites américains et des GPS militaires américains. Ne soyez pas surpris de la complicité des Etats-Unis. Pourquoi la marionnette serait-elle moins maléfique que le maître de la marionnette ?
Naturellement, vous ne savez pas ces choses, parce que la presse et les télévisions américaines n'en font pas état.Parce que Bush est tellement fier de lui. Vous devez savoirqu'il a bloqué tous les efforts pour arrêter le massacre israélien des civils libanais. Bush a dit à l'ONU : "NON". Bush a dit à la Communauté Européenne :
"NON". Bush a dit au Premier Ministre libanais pro-Américain :
"NON". Deux fois. Bush est très fier de sa fermeté.
Il apprécie le déchainement d'Israel et souhaiterait faire la même chose en Irak.Etes-vous fiers d'être Américains quand "votre" président donne un feu vert à Israel pour qu'il laisse tomber des bombes sur des convois de villageois fuyant les bombardements israéliens, sur les quartiers résidentiels de la capitale Beyrouth et sur l'ensemble du Liban, sur des hôpitaux, sur des centrales électriques, sur des usines et des stocks de nourriture, sur des ports, sur des aéroports civils, sur des ponts, sur des routes, sur chaque élément d'infrastructure dont dépend la vie civilisée ?
Êtes-vous fier d'être Américain ?
Ou êtes-vous une marionnetteisraélienne ?
Le 20 juillet, "votre" Chambre des Représentants a voté à 410 contre 8 en faveur des crimes de guerre massifs d'Israel au Liban. Non contente de rendre chaque Américain complice des crimes de guerre, "votre" Chambre des Représentants, selon Associated Press, a également "condamné les ennemis de l'Etat Juif".
Qui sont les "ennemis de l'Etat Juif" ?
Ce sont les Palestiniens dont la terre a été volée par l'Etat Juif, dont les maisons et les oliveraies ont été détruites par l'Etat Juif, dont les enfants ont été tués dans les rues par l'Etat Juif, dont les femmes ont été maltraitées par l'Etat Juif.
Ce sont mes Palestiniens qui ont été emmurés dans des ghettos, qui ne peuvent pas accéder à leurs champs ou aux soins médicaux ou aux écoles, qui ne peuvent pas circuler sur les routes de Palestine qui sont construites seulement pour les Israéliens.
Ce sont les Palestiniensdont les anciennes villes ont été envahies par les "colons" Sionistes militants sous la protection de l'armée israélienne qui frappent et persécutent les Palestiniens et les poussent à quitter leurs villes. Ce sont les Palestiniens qui ne peuvent pas autoriser leurs enfants à sortir de leurs maisons parce qu'ils seraient assassinés par des "colons israéliens".Les Palestiniens qui se confrontent au mal israélien sont appelés des "terroristes".
Quand Bush a obligé des élections libres en Palestine, le peuple a voté pour le Hamas. Le Hamas est l'organisation qui a fait face à l'Etat Juif. Cela signifie, naturellement, que le Hamas est malfaisant, antisémite, anti-Américain et terroriste. Les Etats-Unis et Israel ont répondu en coupant tous les financements au nouveau gouvernement. La démocratie est autorisée seulement si elle produit les résultats que veulent Bush et Israel.Les Israéliens nepratiquent jamais la terreur.
Seuls ceux qui se mettent en travers du chemin d'Israel sont des terroristes.Un autre ennemi de l'Etat Juif est le Hizbollah. Le Hizbollah est une milice de Musulmans Shiites créée en 1982 quand Israel a envahi le Liban pour la première fois. Pendant cette invasion, l'Etat Juif, possédant une grande morale, a organisé le meurtre des réfugiés dans des camps de réfugiés. Le résultat des atrocités israéliennes fût le Hizbollah, qui a combattu l'armée israélienne, l'a battu, et l'a fait partir du Liban, la queue entre les jambes. Aujourd'hui le Hizbollah défend non seulement le Sud Liban mais fournit également des services sociaux tels que des orphelinats et des soins médicaux.Pour couper court, les ennemis de l'Etat Juif sont tous les pays Musulmans non dirigés par une marionnette américaine, amie d'Israel. L'Egypte, la Jordanie, l'Arabie Saoudite, et les Emirats dupétrole se sont positionnés aux côtés d'Israel contre leurs propres frères, parce qu'ils dépendent de l'argent américain ou de la protection américaine contre leur propre peuple.
Tôt ou tard, ces gouvernements totalement corrompus qui ne représentent pas le peuple qu'ils gouvernent seront renversés. C'est seulement une question de temps.
En effet, Bush et Israel peuvent accélérer le processus dans leur effort effréné pour renverser les gouvernements de la Syrie et de l'Iran. Les deux gouvernements ont un soutien bien plus populaire que Bush, mais le débile de la Maison Blanche ne le sait pas. Le débile pense que la Syrie et l'Iran seront des "promenadesde santé" comme l'Irak, où dix fières divisions de l'armée américaine sont gênées par quelques insurgés à armement léger.Si vous êtes toujours fier d'être Américain, considérez que votre fierté n'a rien de bon pour Israel ou pourl'Amérique.
Le 20 juillet quand "votre" Chambre des Représentants, suivie de "votre" Sénat américain, a voté la résolution soutenant les crimes de guerre israéliens, le Lobby le plus puissant à Washington, le American Israeli Public Affairs Committee (AIPAC), a rapidement publié un communiqué de presse proclamant : "Une écrasante majorité des Américains soutient la guerre contre le terrorisme d'Israel et comprend que nous devons nous tenir aux côtés de notre allié le plus proche pendant cette période de crise".
La vérité est qu'Israel a créé la crise en envahissant un pays avec un gouvernement pro-américain. La vérité est que les Américains ne soutiennent pas les crimes de guerre d'Israel, comme l'ont indiqué clairement les résultats d'un sondage d'opinion de CNN et comme l'ont indiqué clairement ceux qui ont téléphoné à C-Span.En dépit de la déformation israélienne aux informations fournies par les "reportages" américains,une majorité d'Américains n'approuvent pas les atrocités israéliennes contre les civils libanais.
Le Hizbollah est localisé au Sud Liban. Si Israel vise le Hizbollah, pourquoi les bombes israéliennes tombent-elles sur le Nord du Liban ?
Pourquoi tombent-elles sur Beyrouth ?
Pourquoi tombent-elles sur des aéroports civils ?
Sur des écoles et des hôpitaux ?
Maintenant nous arrivons au principal problème.
Quand le Sénat et la Chambre des Représentants votent des résolutions soutenant les crimes de guerre israéliens et condamnant ceux qui résistent à l'agression israélienne, le Sénat et le Congrès confirment la propagande d'Oussama Ben Laden que l'Amérique est aux côtés d'Israel contre le monde Arabe et Musulman.En effet,
Israel, qui possède l'un des plus forts revenus par habitant au monde, est le plus grand destinataire de l'aide étrangère américaine.
Beaucoup croient qu'une grandepartie de cette "aide" revient à l'AIPAC, qui l'utilise pour élire "nos" représentants au Congrès.Cette perception n'est pas une faveur à Israel, dont la population diminue, parce que ceux qui sont intelligents ont vu les écrits sur le mur et sont partis. Israel est entouré par des centaines de millions de Musulmans qui sont transformés en ennemis d'Israel par les actions et les politiques inhumaines d'Israel.
Dans le monde Musulman, l'espoir a toujours été que les Etats-Unis interviendraient au nom du compromis et feraient comprendre à Israel qu'il ne peut pas voler la Palestine et transformer chaque Palestinien en réfugié.C'était l'espoir du monde Arabe.
C'est la raison pour laquelle nos marionnettes n'ont pas été renversées. Cet espoir est la raison pour laquelle l'Amérique a toujours eu du prestige dans le monde Arabe.La résolution de la Chambre des Représentants, achetée et payée par l'argentde l'AIPAC, est le dernier clou dans le cercueil du prestige américain au Moyen-Orient. Elle prouve que l'Amérique est, en effet, la marionnette d'Israel, tout comme le dit Oussama Ben Laden, et tout comme le pense une majorité de Musulmans.
L'espoir et la diplomatie étant morts, dorénavant l'Amérique et Israel n'ont plus que leurs dents et leurs griffes. La fameuse armée israélienne n'est même pas capable de battre une milice au Sud Liban. La fameuse armée américaine n'est même pas capable de battre une insurrection, équipée d'armes légères, tirée d'une minorité de la population en Irak, des insurgés, d'ailleurs, qui sont principalement engagés dans la guerre civile contre la majorité Shiite.Que vont faire les Etats-Unis et sa principale marionnette ?
Tous les deux sont trop paranoïaques pour admettre leurs erreurs terribles.
Israel et les Etats-Unis veulent soit détruiredepuis le ciel l'infrastructure civile du Liban, de la Palestine, de la Syrie, et de l'Iran de sorte que la vie civilisée devienne impossible pour les Musulmans, soit les Etats-Unis et Israel utiliseront des armes nucléaires pour intimider les Musulmans jusqu'à ce qu'ils consentent aux désirs d'Israel.Le génocide des Musulmans sous une forme ou sous une autre est l'objectif professé par les néo-conservateurs qui ont le contrôle total de l'Administration Bush. Le parrain néocon Norman Podhoretz a réclamé une 4ème guerre mondiale (selon l'opinion des néocons, la 3ème guerre mondiale était la guerre froide) pour renverser l'Islam au Moyen-Orient, déraciner la religion Islamique et pour la transformer en rituel formalisé et laique.
Le néocon du Pentagone, Rumsfeld, a rédigé une nouvelle doctrine de guerre américaine qui permet l'attaque nucléaire préventive contre des Etats non-nucléaires.Le néoconDavid Horowitz dit qu'en tuant des civils palestiniens et libanais, "Israel effectue le travail du reste du monde civilisé", assimilant ainsi les criminels de guerre à des hommes civilisés.Le néocon Larry Kudlow dit que "Israel effectue le travail de Dieu" par le meurtre des Libanais, une affirmation qui devrait faire hésiter les partisans des Chrétiens Evangéliques d'Israel.
Quand est-ce que le Seigneur Jésus a dit : "Va et assassine tes voisins afin de leur voler leurs terres" ?
La complicité du public américain dans ces crimes honteux damnera l'Amérique pour toujours.

Source : http://www.counterpunch.org/
ism-france.org

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Certaines attaques israéliennes équivalent à des crimes de guerre

Israël/Liban : Il faut stopper les attaques indiscriminées contre les civils

Certaines attaques israéliennes équivalent à des crimes de guerre
Israël/Liban : Il faut stopper les attaques indiscriminées contre les civils
(Beyrouth, 3 août 2006) – Les forces israéliennes ont omis systématiquement de faire la distinction entre les combattants et les civils dans leur campagne militaire contre le Hezbollah au Liban, déclare Human Rights Watch dans un
rapport publié ce jour.
Le type des attaques observées dans plus de 20 cas ayant fait l’objet d’études par des chercheurs de Human Rights Watch au Liban indique que les ratés de l’armée israélienne ne peuvent pas être considérés comme de simples accidents ni être mis sur le compte des mauvaises pratiques du Hezbollah. Dans certains cas, ces attaques constituent de véritables crimes de guerre.
Le type d’attaques menées montre le mépris inquiétant de l’armée israélienne pour les vies des civils libanais. Nos recherches montrent que les affirmations d’Israël selon lesquelles les combattants du Hezbollah se cachent parmi les civils n’expliquent pas, et justifient encore moins la guerre aveugle d’Israël.
Kenneth Roth, directeur de Human Rights Watch

Droits de l'Homme
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Israël pilonne la région ...L’armée israélienne a repris ses frappes aériennes sur la banlieue sud de la capitale libanaise jeudi. Beyrouth n’avait pas été visée ...

Le rapport de 50 pages, intitulé “Frappes mortelles: attaques israéliennes indiscriminées contre des civils au Liban,” (Fatal Strikes: Israel’s Indiscriminate Attacks Against Civilians in Lebanon) analyse une vingtaine de cas d’attaques aériennes et d’artillerie contre des maisons et des véhicules civils. Sur les 153 victimes civiles mentionnées dans le rapport, 63 sont des enfants. Plus de 500 personnes ont été tuées au Liban par les tirs israéliens depuis le début des combats le 12 juillet, la plupart étant des civils. “Le type d’attaques menées montre le mépris inquiétant de l’armée israélienne pour les vies des civils libanais,” a déclaré Kenneth Roth, directeur de Human Rights Watch. “Nos recherches montrent que les affirmations d’Israël selon lesquelles les combattants du Hezbollah se cachent parmi les civils n’expliquent pas, et justifient encore moins la guerre aveugle d’Israël.”
Le rapport s’appuie sur des entretiens approfondis avec des victimes et des témoins d’attaques, des visites à certains lieux d'explosions, ainsi que sur des informations obtenues auprès d’hôpitaux, d’organisations humanitaires, de forces de sécurité et d’organismes gouvernementaux. Human Rights Watch a aussi mené ses recherches en Israël, et a évalué les armes utilisées par les Forces de défense israéliennes (FDI). Les chercheurs de Human Rights Watch ont identifié de nombreux cas où les FDI ont lancé des attaques aériennes et d’artillerie visant des objectifs militaires limités ou douteux ayant engendré un coût civil excessif. Dans beaucoup de cas, les forces israéliennes ont frappé une zone sans cible militaire apparente. Dans certains cas, les forces israéliennes semblent avoir ciblé délibérément des civils. Par exemple, le 13 juillet, une attaque aérienne israélienne a détruit la maison d’un religieux connu pour être un sympathisant du Hezbollah alors qu’il n’avait, selon toute vraisemblance, pris aucune part active aux hostilités. Même si les FDI le considéraient comme une cible légitime (et Human Rights Watch n’a aucune preuve qu’il l’était), l’attaque l’a tué, lui, sa femme, leurs dix enfants et leur employée domestique sri lankaise. Le 16 juillet, un avion israélien a tiré sur une maison civile dans le village d’Aitaroun, tuant 11 membres de la famille al-Akhrass, dont sept personnes ayant la double nationalité canadienne libanaise, qui passaient leurs vacances au village au moment où la guerre a commencé. Human Rights Watch s’est entretenu séparément avec trois villageois qui ont tous nié énergiquement que la famille ait eu le moindre lien avec le Hezbollah. Parmi les victimes figuraient des enfants âgés de un, trois, cinq et sept ans. Le gouvernement israélien tient le Hezbollah pour responsable du coût si élevé de victimes civiles au Liban, soutenant que les combattants du Hezbollah s’étaient cachés avec leurs armes au sein de la population civile. Cependant, dans aucun des cas cités dans le rapport, il n’y a de preuves indiquant que le Hezbollah était actif dans la zone concernée ou à proximité pendant ou avant l’attaque. “Les combattants du Hezbollah ne doivent pas se cacher derrière les civils – c'est indiscutable – mais l’image propagée par Israël selon laquelle cet écran de protection serait la cause d’un coût aussi élevé en vies humaines civiles est fausse,” a déclaré Roth. “Dans de nombreux cas où il y a eu victimes civiles, Human Rights Watch a determiné que cela ne correspondait pas à des attaques visant des combattants ou des stocks d’armes du Hezbollah parce qu’il n’y avait aucune trace d’une quelconque présence du Hezbollah dans les parages.” Des déclarations de hauts fonctionnaires et de dirigeants militaires israéliens laissent supposer que les FDI ont gommé la distinction entre les civils et les combattants, soutenant que seuls restent au Sud-Liban les individus associés au Hezbollah, et que donc, tous sont les cibles légitimes d’attaques. Selon le droit international cependant, seuls des civils participant directement aux hostilités perdent leur immunité. Beaucoup de civils n’ont pas pu fuir parce qu’ils sont malades, blessés, qu’ils n’ont pas les moyens de partir ou fournissent des services essentiels aux civils. De nombreux civils ont peur de quitter le sud parce que les routes font l’objet d’attaques israéliennes. Des centaines de milliers de Libanais ont quitté leur maison, mais les forces israéliennes ont utilisé des avions de combat et l’artillerie contre des dizaines de véhicules civils, dont beaucoup arborant des drapeaux blancs. Israël a justifié ses attaques sur les routes en invoquant la nécessité de cibler les combattants du Hezbollah qui déplacent des armes et de bloquer leurs voies de transport. Cependant, aucune des preuves rassemblées par Human Rights Watch, ou signalées à ce jour par des sources médiatiques indépendantes, n’indiquent que les attaques contre des véhicules mentionnées dans le rapport ont causé des victimes parmi le Hezbollah ou détruit des armes. En revanche, elles ont tué et blessé des civils qui fuyaient en laissant leur maison après que les FDI aient donné des instructions pour évacuer. “Les avertissements d’attaques imminentes par les Israéliens ne transforment pas les civils en cibles militaires,” a déclaré Roth. “Les groupes militants palestiniens pourraient alors aussi bien ‘avertir’ les colons israéliens qu’ils doivent quitter leurs habitations et se sentir ensuite autorisés à attaquer ceux qui sont restés.” Human Rights Watch appelle Israël à cesser immédiatement les attaques menées de manière indiscriminée et à faire la distinction à tout moment entre les civils et les combattants. Human Rights Watch appelle aussi les Etats-Unis à suspendre immédiatement les transferts d’armes, de munitions et autres matériels qui auraient probablement été utilisés en violation du droit humanitaire international au Liban, jusqu’à ce que ces violations cessent. Human Rights Watch demande aussi au Secrétaire général des Nations Unies de mettre en place une Commission d’enquête internationale pour examiner les cas reportés de violations, y compris les possibles crimes de guerre, et de formuler des recommandations pour que ceux qui ont violé la loi rendent des comptes. Cette commission devrait examiner tant les attaques israéliennes au Liban que les attaques du Hezbollah en Israël.
Human Rights Watch

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L’Etat hébreu élargit le champ de ses raids au Liban

Une quarantaine de civils ont été tués vendredi. Au moins vingt-six d’entre eux dans un bombardement près de la frontière syrienne. Un autre raid a tué une dizaine de personnes à Taïbé, dans la partie centrale de la zone frontalière entre le Liban et Israël. En retour, le Hezbollah a tiré trois missiles à quelque 80 km de la frontière vendredi soir.

Au 24e jour d’un conflit qui ne donne aucun signe de répit, l'armée israélienne a mis à exécution ses menaces d'étendre les bombardements. Ses attaques aériennes ont tué une quarantaine de civils au moins.
En début de soirée vendredi, un raid israélien a ainsi tué sept civils à Taïbé, dans la partie centrale de la zone frontalière entre le Liban et Israël. De violents combats opposent l'armée israélienne et le Hezbollah pour le contrôle de cette ville. Selon les forces de sécurité libanaises, les frappes auraient également détruit plusieurs maisons et 57 personnes seraient encore prisonnières des décombres.
26 ouvriers syriens sont morts
Dans l’après-midi, l’aviation israélienne a tué au moins vingt-six personnes en bombardant l'enceinte du bâtiment des douanes libanaises de Qaa, un village de l'est du Liban, à proximité de la frontière syrienne. Les morts sont en majorité des ouvriers syriens mais le bilan pourrait s'alourdir, selon les secours.
Plus tôt dans la journée, l’aviation avait mené une trentaine de raids, dont certains particulièrement violents, contre le fief du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth. Les quartiers de Roueiss et Haret-Hreik ont également été visés. Au préalable, la population avait été appelée à fuir par des tracts largués par les avions israéliens. Par ailleurs, les chasseurs-bombardiers ont franchi le mur du son à basse altitude au dessus de la capitale libaniase, semant la panique parmi la population.
Bombardement des ponts essentiels à l’acheminement de l’aide humanitaire
L’armée israélienne s’attaque aussi aux infrastructures. Une centrale électrique qui alimente le sud de la vallée de la Bekaa, dans l'est du Liban, et une grande partie du sud du pays, a été visée. Immédiatement, le courant a été coupé dans ces régions.
L'aviation a également bombardé quatre ponts, dont le pont dit du «Casino du Liban», l'un des plus importants ouvrages sur la voie rapide littorale, qui relie Beyrouth au nord du Liban. Une destruction qui a stoppé net un convoi de huit camions transportant 150 tonnes de vivres et de matériel destinées aux quelque 900.000 Libanais déplacés par la guerre.
Cinq personnes, dont quatre civils, ont trouvé la mort dans ce raid. La Commission européenne a immédiatement exprimé ses «regrets» puisque la destruction de ces ponts entrave de manière importante la circulation en direction de la frontière syrienne.
Menaces de Nasrallah
Jeudi soir, dans une déclaration télévisée, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait menacé de frapper Tel-Aviv si la capitale libanaise était bombardée. Il avait aussi affirmé que son mouvement arrêterait de tirer des roquettes sur le nord d'Israël si l’Etat hébreu arrêtait de «bombarder nos villages».
Un haut responsable militaire israélien non identifié, cité par la télévision publique, avait répliqué en affirmant qu'Israël anéantirait toutes les infrastructures du Liban si Tel-Aviv était touchée par une attaque. Jeudi soir, l’armée israélienne avait en outre reçu l'ordre du ministre de la Défense de se tenir prête pour une éventuelle prise de contrôle du Liban-Sud, jusqu'au fleuve Litani, situé à une vingtaine de kilomètres de la frontière israélienne.
Tirs de roquettes à 80 km de la frontière vendredi soir
Plusieurs roquettes se sont abattues vendredi soir sur Hadera et aux alentours. Située à 80 km de la frontière et à 40 km au nord de Tel-Aviv, il s’agit de la localité israélienne la plus lointaine atteinte jusqu’ici par le Hezbollah. Pour le moment, aucune victime n’est à déplorer.
Selon la télévision arabe al-Arabiya, cinq soldats ont été tués dans des accrochages avec des combattants du Hezbollah au Liban-Sud vendredi, tandis que Tsahal ne reconnaît que deux pertes. Environ 10.000 soldats israéliens opèrent actuellement dans la région avec pour objectif d'instaurer une zone de sécurité de 6 à 8 km au nord de la frontière israélienne et de neutraliser les secteurs à partir desquels sont tirées les roquettes de courte portée du Hezbollah. Vendredi, huit engins sont tombés sur le nord de l’Etat hébreu, tuant ainsi quatre Israéliens.
La résolution, une «question de jours»
La journée de jeudi a été sanglante pour Israël, avec la mort de huit civils, tués par des roquettes, dans le nord de l’Etat hébreu, et celle de quatre soldats dans les combats au Liban-Sud. En 24 jours de conflit, 41 militaires israéliens ont été tués. Côté libanais, 900 personnes sont mortes depuis le début de l’offensive et des milliers d’autres ont été blessées.
Les Etats-Unis ont affirmé être persuadés qu'une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu sur le Liban était une question de «jours» et ont demandé à leurs diplomates de travailler tout le week-end si aucun accord n'était trouvé vendredi. Mais les dirigeants israéliens affirmaient en début de semaine avoir besoin d’encore plusieurs jours pour atteindre leur objectif, le ministre de la Justice, Haïm Ramon, évoquant les alentours du 12 août pour la fin de l'offensive. Le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, a affirmé sa volonté de voir se déployer une force internationale «solide» de 15.000 hommes dans le sud du Liban, avant un cessez-le-feu.
De leur côté, les ministres des Affaires étrangères des pays membres de la Ligue arabe ont décidé de tenir une réunion extraordinaire lundi à Beyrouth afin de soutenir le Liban.

lefigaro.fr
Publié le 05 août 2006

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vendredi, août 04, 2006

Israël accroît ses bombardements au Liban : au moins 35 morts

Au moins 35 personnes ont été tuées au Liban, où l’aviation israélienne a accru ses bombardements à travers le pays. Des régions chrétiennes jusque-là épargnées ont été touchées, au lendemain des menaces du Hezbollah libanais de frapper Tel-Aviv.

Dans le raid israélien le plus sanglant, au moins 23 personnes ont été tuées et 30 blessées, en majorité des ouvriers syriens, à Qaa, un village libanais proche de la frontière syrienne. Les missiles israéliens ont touché une chambre frigorifique attenante au bâtiment des douanes.
Sept personnes ont par ailleurs été tuées et dix blessées dans un raid aérien contre un immeuble à Taïbé, dans la partie centrale de la zone frontalière entre le Liban et Israël. Cinq autres civils ont été tués dans des raids contre quatre ponts au nord de Beyrouth, alors qu’un soldat libanais a péri au sud de la capitale.
Au 24e jour de ce conflit destructeur ne donnant aucun signe de répit, l’armée israélienne a de son côté perdu trois soldats dans des combats avec le Hezbollah au Sud-Liban. Quatre civils ont eux été tués par des tirs de roquettes dans le nord d’Israël.
Au moins deux missiles se sont par ailleurs abattus vendredi soir, sans faire de victime, sur Hadera, à une quarantaine de km au nord de Tel-Aviv. Cette localité est la plus éloignée jamais atteinte par des tirs provenant du Liban sud.
Mettant à exécution ses menaces d’étendre ses bombardements, l’aviation israélienne a mené des dizaines de raids, dont certains particulièrement violents, contre le fief du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth. Tsahal avait auparavant appelé la population à fuir dans des tracts largués par les avions.
A l’est du Liban, l’aviation israélienne a bombardé une centrale électrique qui alimente de nombreuses régions. Ces frappes ont coupé "un cordon ombilical" essentiel pour l’acheminement de l’aide humanitaire au Liban, où plus de 800’000 personnes ont été déplacées, et ont interrompu des évacuations vers la Syrie, selon des organisations humanitaires. Le président libanais Emile Lahoud a accusé Israël de chercher à "affamer" la population libanaise.
Tsahal a reçu l’ordre de se tenir prête pour une "prise de contrôle rapide" du sud du Liban jusqu’au fleuve Litani, situé de 5 à 30 km de la frontière israélienne. Selon l’ONU, l’armée israélienne mène sept incursions le long de la frontière et les combats y sont intenses.

Armees.Com
4/08 22:59

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Info liban

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Pluie d'obus sur le Sud-Liban et de roquettes sur Israël

BEYROUTH/TYR, Liban (Reuters) -
L'armée israélienne annonce avoir perdu deux soldats et tué dix membres du Hezbollah vendredi lors de violents combats au Sud-Liban, où elle tente d'accentuer sa progression au moyen d'intenses bombardements.Par ailleurs, l'aviation israélienne a bombardé la capitale libanaise, prenant pour cibles des bastions du Hezbollah dans la banlieue sud ainsi que des routes et des ponts reliant la ville au nord du pays.Ces raids, dont certains ont visé trois ponts autoroutiers dans des secteurs chrétiens du nord de Beyrouth, ont contraint les agences de l'Onu à annuler plusieurs convois humanitaires destinés à quelque 900.000 Libanais fuyant les combats.

L'armée israélienne dit avoir visé des bureaux du Hezbollah, la maison d'un des responsables du mouvement chiite et un bâtiment utilisé par le Hamas dans la banlieue sud de Beyrouth.Au moins cinq personnes, dont un soldat de l'armée libanaise, ont été tuées et 12 autres blessées dans le bombardement des ponts, a annoncé la Croix-Rouge. Selon l'armée libanaise, un autre soldat a été tué lors de raids menés durant la nuit sur le bidonville d'Ouzaï, près de l'aéroport de Beyrouth.Le chef du Hezbollah, le cheikh Sayyed Hassan Nasrallah, a menacé jeudi de frapper Tel Aviv si le centre de la capitale libanaise était la cible de raids israéliens. Une source militaire israélienne a répondu que les infrastructures libanaises seraient détruites si Tel Aviv était visée.Le Hezbollah a fait pleuvoir 33 roquettes sur le nord d'Israël vendredi, selon la police israélienne. Ces tirs ont fait un mort et plusieurs blessés, d'après des médecins.Une roquette a fait un mort à Maghar, village arabo-druze, selon le service de secours ZAKA.Une autre a frappé une voiture dans la ville de Kiryat Shmona où plusieurs personnes ont été blessées, dont une grièvement, a-t-on appris de même source, et une personne a été blessée dans la ville de Safed.
"LE FRACAS DES EXPLOSIONS EST INCESSANT"
Dans le sud du pays, selon des sources proches des services de sécurité libanais, les miliciens chiites ont fait exploser des bombes et attaqué au lance-roquettes et à l'arme automatique les forces israéliennes qui occupent sept enclaves.Le Hezbollah a également affronté des soldats de Tsahal qui faisaient de nouvelles incursions près du village de Markaba et d'une colline stratégique proche de la ville côtière de Nakoura.La milice chiite dit dans un communiqué avoir détruit un char et un bulldozer israéliens en affrontant de nuit des unités d'infanterie près de Markaba.L'armée israélienne a annoncé le décès de deux soldats tués par un missile antichar. Auparavant, la chaîne Al Arabia avait évoqué la mort de cinq militaires dans le secteur de Markaba.Israël avait perdu quatre soldats jeudi lors d'affrontements similaires.
L'Etat juif a annoncé que les forces israéliennes avaient tué une dizaine de combattants du Hezbollah. La milice chiite n'a fait aucun commentaire dans l'immédiat quant à d'éventuelles victimes dans ses rangs.L'aviation israélienne a mené plus de 150 raids dans tout le sud du pays et l'artillerie a fait pleuvoir plusieurs centaines d'obus sur des secteurs frontaliers, selon les services de sécurité."Le fracas des explosions est incessant, les avions ne quittent pas le ciel.

C'est l'une des pires journées (de combats)", a déclaré un témoin.Dans un autre communiqué, le Hezbollah fait état de combats nocturnes dans le village d'Aïta al Chaab et d'accrochages près de Taïbeh, où elle aurait détruit un char et un véhicule blindé de transport de troupes. L'armée israélienne dit avoir touché au moins cinq combattants de la milice chiite dans ces combats.Israël a déclaré jeudi avoir délimité au Sud-Liban une zone de sécurité d'une profondeur de six à sept kilomètres, englobant vingt villages.Tsahal, qui dispose de 10.000 hommes dans le secteur, souhaiterait établir une zone-tampon de 15 km et n'exclut pas d'atteindre le fleuve Litani, voire de le dépasser si le cabinet israélien donne son feu vert.Le Hezbollah, qui a capturé le 12 juillet deux soldats israéliens, provoquant l'offensive israélienne, avait tué au moins 68 Israéliens, dont 41 soldats, avant les pertes évoquées

vendredi.Boursier.com04/08/2006 - 14h18

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Liban - Cessez-le-feu introuvable (04/08/2006)

Le bilan du bombardement de Cana revu à la baisse

JÉRUSALEM L'affrontement entre Israël et le Hezbollah s'est encore exacerbé jeudi tandis qu'un éventuel cessez-le-feu restait toujours aussi introuvable après plus de trois semaines d'un conflit qui a fait plus d'un millier de morts, principalement des civils libanais.

Le Hezbollah a fait pleuvoir jeudi plus d'une centaine de roquettes sur le nord d'Israël, notamment sur les villes d'Acre et de Maalot, faisant huit nouveaux morts qui portent à 27 le nombre d'Israéliens tués par les projectiles des combattants chiites libanais depuis le 12 juillet.
Au Sud-Liban, ces derniers ont continué à opposer une résistance acharnée à l'offensive terrestre lancée il y a trois jours par Tsahal, tuant trois soldats israéliens, voire quatre selon la chaîne arabe Al Arabia, ce qui porte à au moins 40 le nombre de militaires israéliens tués dans cette guerre.
Avec une douzaine de morts civils et militaires, la journée de jeudi est la plus meurtrière depuis qu'a éclaté le conflit dont tout indique qu'il s'aggrave de jour en jour, les deux belligérants faisant preuve d'une égale intransigeance dans leurs objectifs affichés.
Selon des sources libanaises, le Hezbollah aurait perdu pour sa part environ 80 hommes depuis le 12 juillet, alors qu'Israël dit en avoir tué 300.
Les combats à l'arme lourde des dernières heures se sont déroulés autour d'une vingtaine de villages frontaliers qui forment les premiers maillons d'une zone de sécurité que l'armée compte tenir jusqu'à l'arrivée de la future force internationale - toujours hypothétique.
Un porte-parole militaire a fait savoir que l'armée comptait au cours des prochains jours étendre cette zone jusqu'à une quinzaine de kilomètres de profondeur à l'intérieur du Liban, soit encore en deçà du fleuve Litani, malgré les appels au cessez-le-feu qui se multiplient dans le monde.
L'offensive israélienne au Liban a fait 900 morts, dont un tiers d'enfants de moins de 12 ans, 3.000 blessés et un million de réfugiés, a déploré jeudi le Premier ministre libanais Fouad Siniora.
Les responsables d'hôpitaux de Tyr ont par ailleurs révisé jeudi à la baisse le nombre de victimes du bombardement israélien du village de Cana, au Liban Sud, qui s'établit à 28 morts, dont 16 enfants, contre 52 annoncés précédemment.
Selon l'ONG Human Rights Watch, l'armée israélienne "semble avoir en certaines occasions délibérément visé des civils" et certaines de ses frappes aériennes contre des convois de réfugiés arborant des drapeaux blancs relèveraient du crime de guerre.

© La Dernière Heure 2006

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jeudi, août 03, 2006

Israël reprend ses bombardements sur le sud de Beyrouth

BEYROUTH, 3 août (XINHUA) -- L'aviation israélienne a repris ses bombardements contre le bastion du Hezbollah dans une banlieue sud de Beyrouth jeudi au petit matin, ont indiqué des témoins.
Selon ces témoins, ils ont entendu au moins quatre explosions violentes.
Aucune information sur la perte humaine n'a été signalée immédiatement.
Les banlieues sud de Beyrouth sont visées d'une façon répétée par l'aviation israélienne depuis le début du conflit entre Israël et le Hezbollah libanais.
Mercredi, le chef d'état-major des Forces de défense israéliennes (IDF), Dan Halutz, a déclaré qu'un cessez-le-feu unilatéral avec le Hezbollah était hors de question.
Il a fait savoir que l'armée israélienne envisagerait de lancer des raids aériens en profondeur au Liban, y compris Beyrouth. Fin

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Basta

Pluie de roquettes sur Israël Le Premier ministre Ehoud Olmert assure qu'Israël a détruit «toute l'infrastructure du Hezbollah au Sud-Liban». Mais ...
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Proche-Orient: intensification des combats au Liban

BEYROUTH - Au 23e jour de son offensive, Israël a intensifié ses opérations contre le Hezbollah au Liban. L'aviation a repris ses frappes sur la banlieue sud de Beyrouth, alors que près de 10'000 soldats de Tsahal opèrent dans une quinzaine de villages au Sud-Liban.
L'objectif est d'instaurer une zone de sécurité de 6 à 8 km de large le long de la frontière. Au moins trois militaires ont péri dans les violents accrochages les opposant aux combattants chiites. En riposte, le Hezbollah a tiré plus d'une centaine de roquettes sur le nord de l'Etat hébreu, tuant huit civils.


Les unités israéliennes tentent d'avancer sur quatre axes. Mais elles rencontrent une résistance farouche de la milice chiite pour le contrôle de collines stratégiques, selon la police libanaise. Des dizaines de raids aériens ont visé également la plaine orientale de la Békaa et des objectifs dans le nord du pays, près de la frontière syrienne.
Dans la soirée, Israël a menacé d'étendre ses bombardements près de l'aéroport, dans la banlieue sud de Beyrouth, y compris dans des secteurs jusque là épargnés, et a appelé la population à fuir, dans des tracts largués par des avions.
Depuis le début du conflit, le 12 juillet, 27 civils israéliens ont été tués et au moins 40 soldats lors de combats contre la milice chiite libanaise. Selon des sources libanaises, le Hezbollah aurait perdu pour sa part environ 80 hommes, alors qu'Israël dit en avoir tués 300. Le Hezbollah reconnaît pour le moment la perte de 45 combattants.
Selon le premier ministre libanais Fouad Siniora, l'offensive israélienne a fait 900 morts au Liban, dont 835 civils et un tiers d'enfants de moins de 12 ans, ainsi que 3000 blessés et un million de réfugiés.
Les dirigeants israéliens affirment qu'il leur faudra encore plusieurs jours pour atteindre leur objectif au Liban. Le ministre de la Justice Haïm Ramon a évoqué les alentours du 12 août pour la fin de l'offensive.
En Malaisie, 17 pays musulmans ont exigé du Conseil de sécurité de l'ONU "qu'il prenne ses responsabilités sans plus attendre (...) en décidant et mettant en oeuvre un cessez-le-feu total, inconditionnel et immédiat".

(ats / 03 août 2006 20:13)
Romandie News

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Pluie de roquettes sur Israël

Le Premier ministre Ehoud Olmert assure qu'Israël a détruit «toute l'infrastructure du Hezbollah au Sud-Liban». Mais la milice a lancé un nombre record de Katiouchas sur l'Etat hébreu.En représailles à un raid israélien sur Baalbeck.

Le premier ministre israélien Ehoud Olmert se dit convaincu qu'Israël a «dès à présent changé la face du Moyen-Orient». Et à la fureur de la droite israélienne, il a souligné mercredi que cette victoire militaire donnera «un nouvel élan» à son plan de retrait d'une grande partie de la Cisjordanie. Selon les analystes, M. Olmert tient notamment à ce que la victoire contre le Hezbollah dissuade les Palestiniens d'attaquer Israël, après que celui-ci aura quitté le territoire palestinien, et convainque ainsi les nationalistes israéliens de céder le territoire.
A en croire M. Olmert, Israël a déjà détruit «toute l'infrastructure du Hezbollah au Sud-Liban». Il y a «éliminé la plupart des armes», «rasé plus de 700 positions fortifiées» et «déraciné toute la population locale qui formait sa base de soutien».
Pourtant, les roquettes du Hezbollah ont recommencé à pleuvoir mercredi. Un record: plus de 200 Katiouchas sur Haïfa et tout le Nord d'Israël, jusqu'en bordure de la Cisjordanie à 70 km de la frontière libanaise, qui ont fait un mort, quelques dizaines de blessés et d'importants dégâts matériels. Et cela, après un répit de 48 h que le Hezbollah avait accordé aux Israéliens pour prouver qu'il garde une force de frappe et la manipule à son gré.
Israël poursuit aussi sa guerre psychologique. Car selon le chef d'état-major, Dan Haloutz, c'était là le but de l'incursion mardi soir à Baalbek, bastion logistique du Hezbollah dans la Beka'a libanaise. Des commandos israéliens (quelque 200 hommes), «couverts» par l'aviation, y ont envahi des habitations et un hôpital qui abritaient - au vu des images publiées mercredi par l'armée israélienne - des bureaux, centrales de communication et arsenaux du Hezbollah.
Malgré des affrontements nourris avec la résistance chiite, les forces israéliennes sont rentrées indemnes, ramenant du matériel de renseignement et cinq prisonniers. Des prisonniers civils et innocents, s'insurge le Hezbollah. Des militants du Hezbollah, confirment des sources militaires libanaises. Selon ces sources, l'incursion a causé la mort d'au moins douze civils libanais. Selon Israël, ces morts étaient des combattants chiites.
Le général Haloutz a souligné que le raid visait à «montrer qu'Israël peut surprendre le Hezbollah partout au Liban». Mercredi, l'armée a commencé à lancer des tracts au Liban, adressés pour la première fois directement aux militants du Hezbollah, les appelant à se rendre et citant le raid de Baalbek comme preuve du «bras long» d'Israël. Selon des sources militaires, Israël a déjà effectué quinze incursions, plus discrètes, depuis le début des hostilités, dont certaines à 150 km à l'intérieur du Liban.
Soldats libanais tués
Par ailleurs, l'aviation a poursuivi sa chasse aux batteries de roquettes au Sud-Liban. Elle a bombardé, entre autres, un camp de l'armée libanaise, tuant trois soldats libanais. Israël ne s'en est pas expliqué. Depuis le début de la guerre, il a tué plus de vingt soldats libanais, «par erreur» ou parce que des tirs provenaient de leurs positions.
Parallèlement, des réservistes ont rejoint mercredi les forces d'infanterie, para-commandos, blindés, ingénierie - près de 10 000 hommes - qui «nettoient» les fortins sud-libanais. Ce «nettoyage» se heurte encore à la résistance chiite. Mardi, trois soldats israéliens ont été tués.
L'armée dit avoir tué jusqu'à présent «des centaines» d'hommes du Hezbollah. M. Olmert a réitéré, mercredi, qu'Israël opérera «jusqu'à ce qu'une force internationale, forte et efficace, soit présente».
© La Libre Belgique 2006

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Raids aériens sur la région de Beyrouth


Israël a repris ses frappes aériennes jeudi sur la banlieue sud de Beyrouth après une pause et ses soldats continuent de se battre contre le Hezbollah au Liban sud, au moment où les cinq Grands ont progressé vers un accord pour un cessez-le-feu. Au 23e jour du conflit déclenché par la capture par le Hezbollah de deux soldats israéliens, l'État hébreu a intensifié ses opérations aériennes et terrestres avec l'objectif de neutraliser le parti libanais du Hezbollah, les pressions internationales se multipliant en vue d'un arrêt des hostilités. En Malaisie, l'Organisation de la conférence islamique, plus grand rassemblement de pays musulmans, a tenu une réunion d'urgence en présence d'une vingtaine de dirigeants dont l'Iranien Mahmoud Ahmadinejad. Le secrétaire général, Ekmeleddin Ihsanoglu, a dit que le monde musulman était «outré» devant «la partialité» de la communauté internationale face à l'offensive israélienne.

Après plusieurs jours de répit, l'aviation israélienne a bombardé avant l'aube la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah dont des quartiers entiers ont été réduits en ruines après un pilonnage intensif au début de l'offensive lancée le 12 juillet.
Au Liban nord, l'aviation a visé des objectifs dans la région du Akkar, près de la frontière syrienne.
Déjà la veille, un commando israélien héliporté a mené un raid près de cette frontière, à Baalbeck (est), enlevant cinq membres présumés du Hezbollah et tuant 17 personnes dans l'opération la plus profonde en territoire libanais depuis le début du conflit.
Et dans le sud, les troupes israéliennes sont engagées dans des combats violents avec le Hezbollah pour le contrôle d'une zone frontalière d'où elles cherchent à chasser les combattants chiites qui continuent de tirer des roquettes sur le nord d'Israël. Près de 10.000 soldats sont en opération dans une quinzaine de villages, selon la radio de l'armée.
Leur objectif est d'instaurer une «zone de sécurité» de 6 à 8 km de large le long de la frontière, en pratique jusqu'aux abords du fleuve Litani, et de s'assurer que la zone sera vide de lanceurs de roquettes. Un soldat israélien a péri dans les combats la veille et 15 ont été blessés.
Les violents combats continuent et les unités israéliennes qui ont progressé d'environ 2 km, tentent de consolider leurs positions ou d'avancer sur quatre axes.
Des dizaines de raids aériens ont visé la plaine orientale de la Békaa et le Liban sud accompagnés de tirs de la marine et de l'artillerie. Israël rencontre une résistance farouche du Hezbollah pour le contrôle de plusieurs collines stratégiques, selon la police libanaise.
Alors qu'Israël affirme que les capacités de frappe du Hezbollah ont été fortement réduites, ce mouvement a tiré 19 roquettes sur le nord d'Israël, au lendemain du tir d'un nombre record de 231 projectiles tombés sur cette région dont pour la première fois en profondeur jusqu'à 60 km de la frontière. Au total, 19 civils ont péri dans le nord d'Israël, touché par plus de 2000 roquettes, ainsi que 37 militaires israéliens depuis le début du conflit.
De l'autre côté de la frontière, au Liban, au moins 835 personnes - civils et militaires - ont péri et plus de 3210 blessées, selon un bilan officiel. Israël veut accélérer ses opérations, les États-Unis, tout en refusant un cessez-le-feu immédiat, ayant commencé à montrer des signes d'impatience face à l'offensive de son allié, qui a dévasté le Liban et entraîné une grave crise humanitaire avec le déplacement du quart de la population.
Les dirigeants israéliens affirment qu'il leur faut encore plusieurs jours pour atteindre leur objectif, le ministre de la Justice Haïm Ramon évoquant les alentours du 12 août pour la fin de l'offensive. Mais le ministre de la Défense Amir Peretz a affirmé qu'Israël ne conduirait pas «son opération selon les pressions américaine et européenne (mais) conformément à (ses) objectifs». Et le premier ministre Ehud Olmert a dit que le conflit pourrait s'achever dès que le Conseil de sécurité de l'ONU autoriserait l'envoi d'une force internationale «solide» au Liban sud.
Il a souhaité qu'elle soit formée de 15 000 hommes. Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité ont d'ailleurs progressé sur un accord de règlement après avoir aplani les divergences entre Paris et Washington. De nouvelles discussions sont prévues dans la journée. Selon des diplomates, la base des discussions est un projet de résolution présenté par la France, appelant «à la cessation immédiate des hostilités» et prévoyant de jeter les bases nécessaires à un accord-cadre politique en vue «d'un cessez-le-feu permanent et d'un règlement durable».

Une différence d'approche était apparue entre la France et les États-Unis, Paris conditionnant l'envoi d'une force internationale au Liban à un cessez-le-feu et un accord politique, contrairement à0 Washington qui veut une trêve «durable» qui neutralise la menace du Hezbollah. La Maison-Blanche a déclaré que les efforts diplomatiques avaient produit suffisamment de «réels progrès» pour espérer une résolution réclamant un cessez-le-feu dans les jours à venir. Par ailleurs, l'armée israélienne a affirmé dans son rapport d'enquête sur le bombardement dimanche à Cana au Liban sud ne pas avoir su qu'il y avait des civils dans le secteur touché et que par conséquent l'armée ne l'aurait pas visé.
Le raid, qui a entraîné de vives critiques internationales, a fait 28 morts selon un bilan de sources hospitalières revu à la baisse. Israël, qui veut aussi faire cesser les tirs de roquettes palestiniennes sur le sud de son territoire et récupérer un soldat capturé par des groupes armés, continue son offensive à Gaza où sept Palestiniens dont un enfant ont été tués avant l'aube. Au moins 159 Palestiniens y ont péri depuis plus d'un mois.

Le jeudi 03 août 2006
Cyberpresse

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Irak: au moins 24 morts dans diverses attaques

BAGDAD - Les violences se sont poursuivies en Irak, où 24 personnes, dont 21 civils, ont été tuées. L'explosion de deux bombes artisanales à Bagdad a notamment fait dix morts et 15 blessés. Les corps de 25 personnes assassinées ont par ailleurs été découverts.

Sur le plan politique, le président irakien Jalal Talabani a annoncé que les forces irakiennes seraient en mesure d'assurer la sécurité de l'ensemble du pays "d'ici la fin de l'année".
Une seule des 18 provinces irakiennes se trouve actuellement sous la responsabilité irakienne, celle de Mouthanna, dans le sud du pays.Les propos du président irakien s'accordent cependant mal avec la situation sur le terrain: plus de 14'000 civils irakiens ont été tués au cours des six premiers mois de cette année, selon un rapport des Nations unies.
Depuis plusieurs semaines, les soldats américains réinvestissent d'ailleurs discrètement de nombreux secteurs, dont ils avaient célébré à grand renfort de publicité le transfert sous responsabilité irakienne plusieurs mois auparavant.La mise en oeuvre à la mi-juin d'un "plan de sécurité" pour Bagdad, initié par le gouvernement irakien, s'est révélé un échec, la violence ayant atteint dans la capitale un niveau particulièrement élevé, avec plus de 70 attaques quotidiennes.
L'armée américaine a dû prélever 3500 hommes dans le nord du pays pour les envoyer en renfort.Les forces irakiennes comptent au total quelque 275'000 hommes.L'armée américaine a pour sa part annoncé la mort au combat d'un soldat dans la province rebelle d'al-Anbar, ce qui porte à 2580 le nombre de GI's morts depuis l'invasion de l'Irak en mars 2003.

swissinfo.org/fre

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mercredi, août 02, 2006

Mettre hors d’état de nuire les responsables de la terreur au Moyen Orient

Dans cette sale guerre l’armée israélienne vient encore de s’illustrer par le massacre de Cana, un de plus, faisant périr sous les bombes 54 personnes, dont 37 enfants. La démolition systématique du Liban et de Gaza, de leurs infrastructures, laisseront une funeste trace dans la région pour des années. Mais cette guerre sera payée aussi par la population d’Israël. Le nombre des morts par rapport au Liban y est jusque-là dans la proportion de un à dix, mais les victimes n’y sont pas moins innocentes ; et l’exode vers le sud du pays de la moitié de la population de Haïfa et d’une grande partie des habitants du Nord d’Israël, laisse les plus démunis exposés aux missiles du Hezbollah, à la peur et à la désorganisation.

La première responsabilité de ces exactions revient à la politique expansionniste de l’Etat d’Israël. Celle qui a prévalu lors sa constitution comme celle de l’histoire de ces dernières dizaines d’années. Chacune des guerres du passé visait à implanter une population juive, de plus en plus nombreuse, en chassant les Palestiniens de leurs terres et au mépris de leur devenir, les contraignant à se rassembler d’abord dans des camps, ensuite sur des territoires de plus en plus exigus, dans les régions les plus pauvres. Dernière expression en date de cette politique : en même temps que l’évacuation momentanée de Gaza, la volonté d’annexer Jérusalem-est et de nouveaux territoires en Cisjordanie. Et comme cette politique coloniale ne peut que susciter la haine et la volonté de se battre dans les rangs de ceux qui en font les frais, au terrorisme d’Etat aveugle d’Israël répondent des attentats aveugles. Alors la seule forme de gouvernement que les dirigeants israéliens admettent pour les victimes de leur politique dans ces territoires, c’est celle de kapos pour y maintenir l’ordre et la soumission. C’est pourquoi le pouvoir de Tel Aviv, après avoir combattu et poussé le gouvernement du Fatah qui n’en faisait pas assez à son gré, et en conséquence favorisé l’émergence d’un radicalisme religieux, a tout fait pour abattre le gouvernement Hamas sorti des urnes : en bloquant les finances de l’Etat et les moyens d’approvisionnement dans les territoires, et dans le même temps en poursuivant la construction d’un mur qui consacre de nouvelles annexions... Avant de passer à la guerre ouverte.
Reste que la seule politique de l’Etat d’Israël n’aurait pas abouti aux conséquences actuelles si les grandes puissances impérialistes, les Etats-Unis au premier chef, n’avaient trouvé intérêt depuis le début à la soutenir, politiquement, financièrement, militairement. La puissance de son armée, Israël la doit avant tout à l’Etat américain. Ce que vient encore ostensiblement d’illustrer Washington, notamment en livrant la semaine dernière à l’armée israélienne des bombes plus sophistiquées, capables nous dit-on de percer les bunkers les plus profonds. Dans ce Moyen Orient où les ressources pétrolières alimentent les économies occidentales, celles-ci comptent sur Israël comme bras armé pour défendre leurs intérêts contre les gouvernements et les peuples qui réclament leur part des richesses produites dans la région. Ce n’est pas pour rien que les pays impérialistes encouragent - ouvertement comme les Etats-Unis, ou laissent faire hypocritement en appelant « à la retenue » comme la France - les crimes des dirigeants israéliens. Les uns comme les autres ont appuyé le blocus de Gaza après la nomination du gouvernement Hamas. Les uns comme les autres, même si c’est avec des nuances recoupant la concurrence que se font leurs capitalistes respectifs, se sont entendus pour exercer leur pression et isoler le pouvoir de Téhéran comme celui de Damas. Ces derniers ne demanderaient sans doute pas mieux que de pactiser avec les puissances occidentales, mais à un prix que celles-ci n’acceptent pas de payer, du moins sans avoir au préalable tenté de les faire reculer sous la menace militaire. Laquelle menace montre cependant ses limites. Les Etats-Unis et leurs alliés sont empêtrés en Irak. Après avoir bombardé et envahi le pays, ils y ont provoqué une guerre civile qui ces deux derniers mois a fait 6 000 morts, cent par jour. Ils le sont aussi en Afghanistan où une remontée en puissance des Talibans malgré un regain des opérations militaires, s’avère un guêpier pour les troupes de l’Otan. La guerre à Gaza et au Liban, avec la menace d’une extension à la Syrie, voire à l’Iran, peut-elle faire revoir à la baisse les revendications de Damas et Téhéran ? De leur côté, les gouvernements de l’Iran et de la Syrie au travers de leur aide au Hezbollah ou au Hamas, cherchent à les instrumentaliser pour faire monter les enchères avec les impérialismes occidentaux. Et ni les Palestiniens, ni les Libanais n’ont intérêt à remettre leur sort entre leurs mains. Il n’est cependant pas encore écrit pour l’heure si la prochaine étape de ce bras de fer sera une nouvelle escalade dans la guerre ou un nouveau règlement entre gouvernements sur le dos des peuples de la région. Mais la seule paix conforme aux intérêts de ces derniers ne pourra venir ni du « déploiement d’une force internationale » - laquelle viendrait en relais à l’armée israélienne une fois parvenue au bout de ses possibilités de démolir le Hezbollah à moindre frais - ni d’aucune forme d’intervention des grandes puissances. Ni de la prétendue solidarité des Etats « musulmans ». Elle ne peut venir que de la volonté, par delà les nationalismes, d’unir la lutte des travailleurs et des opprimés de la région, non seulement contre la politique des dirigeants sionistes, mais aussi contre le capitalisme et l’impérialisme qui poussent les peuples à s’entretuer pour des intérêts qui ne sont pas les leurs.

Louis GUILBERT
convergencesrevolutionnaires.org

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Manifestations et rassemblement

jeudi 3 août-01:21de : Valérie Féron
Montélimar : solidarité palestine, liban
jeudi 3 août-00:47de : Montélimar
eudi 3 août-00:45de : Paris
jeudi 3 août-00:43de : Poitiers
jeudi 3 août-00:41de : Quimper
jeudi 3 août-00:39de : DIJON
jeudi 3 août-00:35de : Lille
jeudi 3 août-00:30de : Strasbourg
jeudi 3 août-00:25de : Casablanca
jeudi 3 août-00:23de : Beyrouth

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L’appel aux réservistes suscite de forts remous dans l’armée israélienne. Réunis dans l’association Yesh Gvul, plusieurs militaires refusent publiquement de servir la guerre au Liban. Témoignages de trois d’entre eux.

Avec son ministre de la Défense, le travailliste Amir Peretz, le sergent Itzik Shabbat n’a actuellement qu’un seul point commun : tous deux sont de Sdérot, localité soumise régulièrement aux tirs de roquettes depuis la bande de Gaza. Pour le reste, ce que fait son armée au Liban est à ses yeux "du terrorisme d’État". Itzik Shabbat, à la tête d’une unité d’infanterie, a pourtant lui-même failli se retrouver "dans le nord". Appelé il y a dix jours à accomplir une période de réserve près de Jérusalem, il a refusé conformément à sa décision depuis 2003 de ne pas servir dans les territoires palestiniens occupés, ce qui lui a déjà valu vingt-huit jours de prison.
On lui a alors proposé de rejoindre les troupes au nord, ce qu’il a également refusé : « Rien ne justifie ce que nous faisons actuellement au Liban, martèle ce jeune homme de vingt-huit ans. En se lançant dans cette opération, l’armée savait qu’il y aurait fatalement beaucoup de morts parmi les civils libanais. Mais ils y sont allés quand même ! On a déjà eu le droit au largage d’une bombe de 23 tonnes et maintenant Cana ! Et tout cela pour deux soldats enlevés ? Mais nous aussi kidnappons et emprisonnons Palestiniens et Libanais ! » Producteur pour une chaîne de télévision, Itzik décortique les discours et fustige chef de gouvernement et ministres qui égrènent explications et justifications : « Ils se sont excusés pour la mort des civils à Cana, mais après, comme à chaque fois, ils ont rejeté la faute sur le Hezbollah, accusé de se cacher parmi les civils. Et nous ? Nous aussi nos bases et centres de commandement militaires sont près des zones civiles, notamment à Tel-Aviv ! » « C’est toujours les mêmes scènes qui se répètent », lance-t-il en allusion au premier massacre de Cana en 1996, et avouant être de plus en plus « déçu » par l’armée.
Ofer Neiman, trente-cinq ans, qui comme Itzik fait partie du mouvement des refuzniks Yesh Gvul (1), dénonce lui aussi la « dégradation morale » d’une armée qui « commet de plus en plus de crimes de guerre ». L’appel de milliers de réservistes ces derniers jours commence à provoquer quelques remous dans les rangs militaires. Un capitaine de réserve et étudiant à l’université de Tel-Aviv, Amir Paster, vient d’être sanctionné d’une peine de vingt-huit jours d’emprisonnement pour avoir refusé de rejoindre son unité envoyée au Liban. D’autres cas sont soutenus par Yesh Gvul, un « mouvement d’individualités », selon le journaliste Peretz Kidron, qui a rassemblé dans un livre des témoignages de refuzniks, notant que « pas un cas, pas une histoire ne ressemble à l’autre ». C’est pourquoi il n’y a pas de ligne politique définie au sein du Yesh Gvul mais un refus commun de servir lorsque « Tsahal » dévie de son rôle « d’armée de défense ». C’est ce raisonnement qui avait conduit, aussitôt après la guerre de juin 1967, Peretz Kidron à refuser de servir dans le Sinaï égyptien.
C’est dire si l’impression de « déjà-vu », ce refuznik de longue date, arrivé en 1951 à l’âge de dix-huit ans en Israël, la connaît : « C’est toujours la même stratégie, initiée par Sharon, estime-t-il. On prépare le plan d’attaque et on - attend une provocation. On ne tire jamais en premier pour pouvoir justifier ensuite les opérations militaires. Lors de l’invasion du Liban en 1982, il s’agissait de déloger l’OLP de Yasser Arafat. Aujourd’hui le Hezbollah. Les excuses sont différentes, les résultats sur le terrain sont similaires. » Pour ces trois refuzniks, la suite des événements passera « de toute manière par des négociations et des échanges de prisonniers », démontrant une fois de plus pour Peretz Kidron qu’« une guerre n’est pas un match de foot » : « Il n’y a pas de victoire. On peut avoir un vaincu sur le terrain, mais pas de vainqueur. La défaite est politique, économique et sociale. »
Parler cependant de réveiller l’opinion israélienne laisse Peretz le vétéran aussi dubitatif que son cadet Ofer : « L’opinion publique israélienne ne changera pas en raison d’un nombre important de morts libanais, assure-t-il. Elle ne basculerait que si un nombre important de nos soldats étaient tués. » Un réveil même à plus long terme paraît d’autant plus difficile que la situation politique internationale a changé depuis le 11 septembre 2001 et la « guerre contre le terrorisme » : « Le soutien américain n’a jamais été aussi entier, regrette Ofer. Et aujourd’hui, les gens sont de plus en plus indifférents aux crimes commis. » Le ton calme et triste, il énumère toutes les difficultés à se faire entendre dans une société « fatiguée » et caractérisée par la désaffection des partis de gauche et du mouvement pacifiste La Paix maintenant.
Ses désillusions s’accompagnent d’un vibrant appel à l’aide : « À tous les Français qui se sentent révoltés par ce qui se passe au Liban et dans les territoires palestiniens, je dis : ne comptez pas sur un réveil des Israéliens ! Agissez ! Et ne vous laissez pas avoir par le chantage à l’antisémitisme ! », ajoutant qu’il faut apprendre à « contrer » les accusations. Un sujet qui le touche d’autant plus qu’une large partie de sa famille maternelle a été décimée dans les camps nazis. « Personnellement, je suis pour des sanctions internationales et qu’Israël soit traité comme l’Afrique du Sud, continue-t-il. Je compte beaucoup sur tout groupe de militants sérieux et sincères qui, au-delà des partis politiques, se consacre sur les droits de l’homme, pour nous aider. » Un appel que relaie Peretz Kidron à sa manière : « Si vous voyez un de vos amis à moitié ivre, en train de se battre avec un autre dans un bar, vous avez deux solutions : ou vous cassez une bouteille et la lui donnez en guise d’arme pour qucontinue à se battre, ou bien vous l’attrapez par le cou et le poussez dehors. Un véritable ami attrape son copain et le met dehors. »
(1) Yesh Gvul (« Il y a une limite ») : www.yeshgvul.org.
http://www.humanite.presse.fr/journ...
Bellaciao

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