jeudi, octobre 19, 2006

Sus aux "briseurs de rêves" ?

"Le poète a dit la vérité, il doit être exécuté"... Cette phrase issue d’une ritournelle d’une autre époque est hélas toujours d’actualité... de même que l’exécution traditionnelle des "porteurs de mauvaises nouvelles" dans certaines civilisations.
Celle ou celui qui ne marchait pas dans les "traces" de tout un chacun était soupçonné/e d’hérésie. Les temps ontchangé et, si les réactions sont différentes, les réflexes eux, ont été conservés.
Ne pas suivre le chemin qui a été tracé devant soi paraît étrange, même s’il s’est avéré sans issu depuis longtemps.


LE SYNDROME DE « L’ECUREUIL EN CAGE »
Le discours a cela d’extraordinaire c’est qu’il peut donner l’impression de l’innovation et de la radicalité tout en demeurant parfaitement conservateur. Il y a bien longtemps que ce n’est plus la pratique qui qualifie l’attitude mais seulement le dire... avec tout ce qu’il a de mystificateur.... Faut-il donner des exemples ?
On peut être certes conservateur par choix et/ou intérêt politique, mais on peut tout aussi bien l’être tout en étant persuadé que l’on est au contraire parfaitement progressiste.
Comment cela se peut-il ?
En se persuadant petit à petit, que le chemin que l’on suit est le bon et ce malgré le fait de s’être chaque fois perdu.
Ce chemin, cette voie nous a été montré, enseigné, présenté comme la quintessence de ce qu’il y a de juste, de « naturel », de démocratique. Il ne nous viendrait pas à l’idée de remettre cette « vérité » en question... ça ne nous effleure pas l’esprit, nous l’avons totalement intégré, elle fait partie de nous même et bien entendu elle détermine nos comportements.
De même que sous l’Ancien Régime, et ce pendant des siècles, il ne venait pas à l’esprit de remettre en question la nature divine de l’autorité.... les rares qui s’y sont risqué l’ont chèrement payé, il ne nous viendrait pas à l’esprit de remettre en question ce qui nous a été présenté, une bonne fois pour toute, comme un processus absolument démocratique : l’élection.
Bien sûr nous protestons, contestons, critiquons, la situation actuelle,... mais quand il s’agit d’agir, de faire, nous reproduisons fidèlementce que l’on nous a dit être « juste et démocratique ». Tels des écureuils en cage, nous nous agitons à faire tourner celle-ci en nous donnant l’impression d’avancer... Et aujourd’hui, après des décennies d’efforts, lorsque nous nous arrêtons pour reprendre notre souffle, nous constatons l’incroyable : rien n’a bougé. ... et même dans certains domaines nous avons commencé à reculer (social, environnement, ...).
A la surprise de celles et ceux qui ne veulent plus « pédaler dans le vide », la plupart reprennent, tel Sisyphe, cette « conquête de l’inutile » traitant les précédents de nihilistes ( ?) et déserteurs ( ?). Pour peu ils les brûleraient pour hérésie.
« Plutôt faire n’importe quoi que de sombrer dans la désespérance », telle semble être la philosophie de celles et ceux qui « jouent le jeu » et d’avoir le « nez dans le guidon » permet de ne pas voir le paysage désolé que l’on traverse et la destination qui sans cesse recule. Reconnaître lucidement la situation dans laquelle nous sommes est trop dur, trop déprimant, changer ses méthodes d’action, trop difficile...
L’OBSTINATION POUR SAUVER L’ESPOIR
Les articles, les discours (je sais de quoi je parle...) qui disent ce que l’on n’ose pas s’avouer, sont mal venus. La suspicion, voire l’insulte sont le lot quasi quotidien des « briseurs de rêve », de celles est ceux qui refusent de se taire et de faire « comme si... ». Et pourtant !...
La démocratie marchande ne conçoit la réflexion et la critique que dans le cadre qu’elle fixe, celui qui correspond à ses intérêts et avant tout à ceux du système qu’elle défend. Pour parvenir à un tel tour de force, elle a, comme tous les autres système dans l’Histoire, mais avec infiniment plus de moyens, mis en place tout un arsenal d’ « appareils idéologiques » qui, du berceau à la tombe, martèlent sa vérité. Hier c’était l’Eglise qui jouait ce rôle, aujourd’hui ce sont les médias, les « philosophes de Cour », voire chanteurs et sportifs,...
L’aliénation politique, car c’est bien de cela dont il s’agit, consiste à ne plus voir en terme de perspective que le cadre institutionnel qu’offre le système... Hier c’était le Ciel, aujourd’hui les urnes. Toute la logorrhée militante est asservie à cet état de chose. L’union, la lutte, la mobilisation, le rassemblement, la dynamique, tous ces termes qui donnent à leurs utilisateurs l’illusion de la radicalité, tout cela ne concerne qu’une chose : l’élection. Les prononcer, indépendamment de ce qu’ils signifient, ... donne de l’espoir.
Bien sûr, il y a les luttes sociales que l’on soutien,... mais dont l’aboutissement ne peut se concevoir qu’en terme électoral... voyez le CPE, voyez le NON au référendum européen !... La pratique sociale, la vraie, celle qui consiste à élaborer une alternative concrète au niveau des rapports sociaux, celle là, elle est totalement ignorée... sinon pratiquée, et encore pas en terme de stratégie politique, de manière marginale.
Le discours politique qui se fonde sur cette pratique ou qui fait de cette pratique l’axe stratégique du changement, est en grande partie ignoré, voire tourné en dérision par celles et ceux qui ne jurent que par les prochaines échéances électorales... Les échéances politiques, les espérances politiques, ne sont rythmées que par celles-ci... En dehors d’elles, il n’y a rien, ou quelques luttes qui n’ont de sens qu’en fonction de ce qu’elles peuvent électoralement rapporter ( ?).
La situation est bloquée, dans la société, mais aussi dans nos têtes.
Nier l’évidence est tragiquement devenu un réflexe de conservation, de protection. Devant l’impasse qui s’ouvre devant nous,devant notre impuissance collective à penser et à matérialiser la critique du système marchand, on préfère accepter ce qui est tant qu’il est encore supportable... ‘ « Il vaut mieux ça que rien » CQFD
GLISSEMENT PROGRESSIF VERS LA SCLEROSE
L’obstination à ne pas voir et à reproduire les schémas obsolètes a été élevée au rang de valeur cardinale de la citoyenneté. On en arrive ainsi, avec l’approbation quasi générale à faire « singer » à des enfants, dans les lieux même du Parlement, la « pratique de la démocratie »... ainsi la boucle est bouclée.
La pratique citoyenne officielle est devenue à la fois la plus sûre garantie que rien ne changera mais aussi la « béquille psychologique » du citoyen qui « veut faire quelque chose... », « s’engager »...
Hors du chemin tracé point de salut. Celle ou celui qui ne joue pas le jeu est disqualifié. Son opinion ne mérite même pas discussion.
L’espoir n’est plus véritablement dans « ce qui pourra se faire » mais dans le fait d’ « avoir pu imaginer que ça pouvait se faire », d’y avoir cru jusqu’au bout, d’avoir rêvé et fait rêver au changement. Tout « briseur de rêve » est à écarter d’urgence...
Pour exister politiquement, suivant les canons officiels, il faut se présenter aux élections. Toute autre attitude n’est plus, de fait, socialement admise. Le système étant ce qu’il est, et bien verrouillé, il n’est plus question de le toucher... Seuls quelques ménagements sont possibles, et c’est seulement dans ce cadre là, et lui seul, que l’on peut parler de « changement », de « rupture »... autrement dit, la sémantique s’est substituée à la pratique. Les faits n’ont plus de sens, seuls les mots en ont un ( ?).
Nous ne sommes plus aujourd’hui un peuple de citoyen-nes-s mais unpeuple d’électeurs/trices, poussant l’absurdité de la situation jusqu’au bout : élire ou réélire des individus qui ont délibérément violé les règles de la citoyenneté. Pour la plupart, cette situation n’est pas désespérante, ce qui l’est, ou le serait, ce sont celles et ceux qui ne veulent plus se compromettre dans de telles bassesses et les dénoncent.
C’est en exerçant l’esprit critique et son libre arbitre que l’on est citoyen ? Qu’en est-il aujourd’hui individuellement et collectivement ?
mardi 17 octobre 2006 (23h48) : Bellaciao

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mardi, octobre 17, 2006

"L’Axe du Mal " est-il indiscipliné ?


La politique unilatérale et impérialiste US vient d’obtenir par un étrange effet de principe contraire, que la Corée du Nord accède par la grande porte, au club peu envié des possesseurs de l’Apocalypse. Les différentes administrations US qui se ressemblent et se suivent, dans leur politique expansionniste planétaire, à travers leurs menaces et bruits de bottes aux frontières de la Corée du Sud, viennent d’obtenir un effet contraire à celui escompté. Au lieu de craindre une éventuelle attaque US, le régime dictatorial et dé humanisé de Pyongyang, a mis les bouchées doubles pour se surarmer et développer un arsenal dissuasif, à même de faire réfléchir plus d’un potentiel agresseur. Qui sont les principaux dindons de la farce dans ce cas de figure ? La Corée du Sud qui a une frontière commune avec le régime communiste et le Japon qui se trouve à 500 kms à vol d’oiseau de Pyongyang. Les USA forts de leur sanctuaire nucléaire, peuvent se permettre de jouer aux gros bras à travers leur instrument docile onusien, sachant par avance qu’ils ne peuvent entreprendre aucune action militaire aux portes de la Chine, autre dragon nucléaire. Ils n’ont pas l’objectivité de reconnaître que le régime communiste coréen, a osé prendre les devants pour éviter qu’un drame à l’Irakienne ou à l’Afghane ne s’abatte sur sa misérable population. Celle ci souffrant déjà de mille maux est le cadet des soucis de ses dirigeants paranoïaques qui sont prêts à sacrifier leur peuple sur l’autel du maintien au pouvoir. L’administration US continue d’être la cause du surarmement mondial au détriment du bien être des populations, dans une sorte de fuite en avant suicidaire. Vont- ils désormais menacer les Russes si ceux-ci décidaient de f.... en l’air leur agent géorgien ? Où va s’arrêter leur démesure et leur mise en danger permanente de la sécurité planétaire ? La Russie malgré son démembrement, possède encore plus de sept mille têtes nucléaires capables d’anéantir plusieurs fois le globe terrestre. Les fous de Washington vont-ils lui faire la guerre puis ensuite attaquer la Chine, pour asseoir leur trône chancelant ?
Et l’Europe pendant ce temps, continue à se chercher dans une politique d’accommodements tous azimuts, alors que le danger d’une conflagration mondiale est à ses portes. Elle fait du suivisme en Afghanistan, à travers l’Otan qui n’a plus sa raison d’être depuis la chute du mur de Berlin. Elle se laisse conduire comme les moutons de Panurge, sur le terrain des intérêts US en essayant de se donner une contenance politique commune. Quand on investit beaucoup dans une politique de suprématie et que l’on ne peut se faire obéir ou respecter, par « l’axe du mal » on doit aller se rhabiller et adopter un ton plus modeste à défaut d’être juste, une clairvoyance pragmatique des enjeux mondiaux.

jeudi 12 octobre 2006, par Le Chris / Oulala
http://20six.fr/basta/

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dimanche, octobre 15, 2006

Israël assassine 13 Palestiniens en 24 h

Israël intensifie une opération sanglante lancée jeudi dans le sud de Gaza. En 24 h, l’occupant a tué 13 Palestiniens, dont 3 enfants et une femme de 29 ans. Déclaration de Khaled Meshaal, aux dirigeants palestiniens réunis à Damas jeudi.

Gaza - Israël a tué trois Palestiniens de plus, vendredi 13 octobre, portant à 13 le nombre de Palestiniens tués en 24 heures, depuis hier où les troupes israéliennes ont renforcé leur incursion sanglante dans le sud de Gaza.
Trois membres de la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, ont été tués par un tir de missile israélien sur leur voiture dans la ville de Beit Lahiya, au nord de Gaza, d’après une source médicale locale et des témoins, indique l’AFP. Cinq autres Palestiniens ont été blessés dans l’attaque israélienne ajoute la source.
Les morts d’aujourd’hui, vendredi, suivent à quelques heures celle d’une femme de 29 ans, tuée avant l’aube par les soldats israéliens dans le secteur d’Abassan dans le sud de la Bande de Gaza, disent les médecins.
Un autrePalestinien est mort durant la nuit des blessures reçues jeudi lors d’une attaque aérienne dans le même secteur qui visait une maison appartenant à un membre du Hamas.
Ces morts portent à 10 le nombre de Palestiniens, dont trois enfants et au moins six personnes d’une même famille, tués par les militaires israéliens depuis qu’ils ont monté leur opération dans le sud de Gaza, hier jeudi.
L’armée israélienne prétend que son opération a été lancée « contre les tunnels et d’autres menaces terroristes. » Un porte-parole de l’armée indique que les troupes ont ouvert le feu sur deux hommes armés qui s’approchaient d’elles dans le sud de Gaza : « Je peux confirmer que l’un d’eux est mort. »
Mais quand il est questionné au sujet de la mort de la femme, le porte-parole répond seulement que l’armée a « reçu des réclamations etqu’elle « contrôlait ».
Israël a aussi lancé deux attaques aériennes durant la nuit contre la maison d’un membre du Hamas. Deux jeunes filles palestiniennes ont été tuées et huit personnes blessées dans ces raids selon des sources médicales. Des témoins ont déclaré qu’Ashraf Sirwana, un membre dirigeant d’Ezzeddine al-Qassam, s’en était tiré indemne.
Plus de 270 Palestiniens ont été tués depuis la vaste offensive lancée sur Gaza au prétexte de vouloir libérer un soldat qui a été capturé par les groupes palestiniens pour l’échanger avec les femmes et les enfants palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.
Un envoyé spécial de l’ONU pour les droits humains, John Dugard, a accusé Israël de procéder à une « punition collective » contre les Palestiniens de Gaza.
Les derniers morts de vendredi porte à 5 427 le nombre de personnes tuées depuisle déclanchement, en septembre 2000, du soulèvement palestinien, la plupart étant des Palestiniens, selon un compte de l’AFP.
Un Etat palestinien
L’offensive israélienne sanglante d’hier contre Gaza a suivi de près l’appel de Khaled Meshaal, chef du bureau politique du Hamas, pour l’établissement d’un Etat palestinien sur les territoires envahis par Israël en 1967.
« Je demande aux dirigeants arabes et palestiniens de tenir un sommet pour demander la constitution d’un Etat palestinien » a dit Meshaal aux leaders palestiniens réunis à Damas, capitale de la Syrie, jeudi.
« Cet Etat sera construit sur (les territoires palestiniens occupés par Israël en 1967) et inclura al-Quds (Jérusalem-Estoccupée) » a-t-il ajouté.
« Nous le pouvons. Israël ne pourra pas faire échouer ce projet » dit Meshaal, qui vie en Syrie.
Le dirigeant du Hamas avait accusé plus tôt Israël de refuser la libération des prisonniers palestiniens en échange de celle du soldat capturé. « L’idée est de libérer (le soldat israélien Gilad) Shalit et qu’Israël devra alors libérer les détenus, dans un cadre politique. » dit Khaled Meshaal lors d’une interview avec le jounal Al-Hayat de Londres.
Meshaal indique que le Hamas exige la libération de 1 000 détenus, dont les femmes et les enfants, et qu’Israël a « refusé le principe de l’échange. » Il accuse aussi le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, de « faire obstacle à un accord. »
IslamOnline
publié le samedi 14 octobre 2006
http://www.protection-palestine.org/

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Corée du Nord: les sanctions pourraient mener à une confrontation


L'application des sanctions décidées samedi par l'ONU, notamment l'interception de navires nord-coréens pour pouvoir les inspecter, pourrait conduire à un affrontement militaire avec la Corée du Nord, estiment des experts américains.
«Je pense que les Nord-Coréens vont riposter (...) il n'y a aucune assurance qu'ils ne se livrent pas à un jeu de riposte», résume John Pike, directeur d'un centre de recherches spécialisé dans les affaires de sécurité nationale, Global Security. La résolution votée samedi à l'unanimité pour punir Pyongyang de son essai nucléaire du 9 octobre prévoit un embargo sur «les armes et matériels connexes», «les matériels liés à la technologie nucléaire ou à celle des missiles», ainsi que sur «les produits de luxe». Elle appelle tous les États membres, en conformité avec leur législation, à «agir dans la coopération pour assurer le respect de ces embargos, y compris en procédant à l'inspection de toute cargaison à destination ou en provenance de Corée du Nord».
Selon des experts, l'application de telles mesures engendre non seulementun risque de confrontation militaire mais sera aussi très difficile à concrétiser.
«Une série de questions demeurent, notamment sur la manière dont la Chine et la Corée du Sud vont choisir d'appliquer cette sanction» visant à intercepter et inspecter des navires nord-coréens dans les eaux internationales «et jusqu'à quel degré de sévérité», souligne Richard Bush, un expert au centre de recherche de la Brookings Institution. «Il y a quelques interrogations très concrètes sur la manière dont cette mesure d'interception dans les eaux entourant la Corée du Nord va s'appliquer», précise-t-il. «Est-ce que l'équipage des bateaux nord-coréens va accepter d'être abordé et inspecté?», se demande-t-il. Alan Romberg, un spécialiste de la Corée du Nord au Comité des relations internationales estime lui aussi qu'une inspection des navires nord-coréens «fait augmenter le spectre d'une réelle confrontation». «Je doute fortement que la Chine par exemple se livre seule» à ces inspections «même si Pékin s'est insurgé après l'essai nucléaire conduit par Pyongyang».
«Ce genre d'actions peut déclencher une réelle confrontation militaire», a-t-il dit. Cette question de l'inspection des navires est particulièrement sensible. L'ambassadeur chinois à l'ONU, Wang Guangya, a exprimé samedi à cet égard, après le vote de la résolution, une réserve. Il a souhaité qu'en procédant à ces inspections, les États s'abstiennent de tout acte pouvant constituer une provocation. La résolution indique que le Conseil de sécurité «agit au titre du Chapitre VII», qui permet de larges pouvoirs d'action, y compris militaires, et «prend des mesures au titre de l'article 41 du Chapitre VII». Cet article, mentionné à l'insistance de Pékin, prévoit «des mesures n'impliquant pas l'emploi de la force armée». Elles sont donc a priori uniquement économiques ou commerciales.

Jim Mannion
Agence France-Presse
Washington
Le samedi 14 octobre 2006 / Cyberpresse

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