samedi, juillet 29, 2006

Marée noire au Liban : le PNUE s'inquiète pour l'environnement

e programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) a exprimé samedi ses "sérieuses inquiétudes" quant à la situation environnementale sur la côté libanaise, où près de 15.000 tonnes de mazout se sont déversées dans la mer après un bombardement israélien.
Le PNUE, basé à Nairobi, a affirmé que la marée noire, provoquée par la destruction des réservoirs de la centrale électrique de Jiyé (30 km au sud de Beyrouth), touche la côté libanaise sur près de 80 kilomètres et menace la côte syrienne.
"Nous partageons les inquiétudes des autorités libanaises sur l'impact de cet événement sur les communautés côtières. Cette tragédie environnementale possède une dimension nationale mais aussi régionale", a déclaré le directeur du PNUE, Achim Steiner, dans un communiqué.
"Nous devons prendre en compte les impacts à court et long termes de la catastrophe sur l'environnement marin et sur la biodiversité, d'autant que beaucoup de personnes vivent du tourisme et de la pêche", a-t-il ajouté.
"Le gouvernement du Liban a demandé l'aide des Nations unies et nous nous tenons prêts à faire tout ce que nous pouvons dès qu'il sera possible d'intervenir", a-t-il dit.
Le ministre libanais de l'Environnement, Yacoub Sarraf, avait assuré à l'AFP un peu plus tôt samedi que la Méditerranée était menacée par la plus grande catastrophe écologique de son histoire.
L'Union européenne a annoncé vendredi qu'elle allait envoyer du matériel spécialisé et des experts.
29.07.06
© Le Monde.fr

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La grande désillusion d'Israël

Les Israéliens pensaient en finir assez vite avec le Hezbollah. Au dix-septième jour de la guerre, la population du nord du pays est toujours confinée dans les abris, l'activité économique de toute la région est paralysée et les volées de roquettes continuent de s'abattre à un rythme tout aussi soutenu en s'enfonçant de plus en plus profondément dans le pays.

L'état-major était entré dans la guerre comme s'il s'agissait d'une opération de routine. L'écrasante puissance de feu de l'artillerie, une campagne de bombardements aériens conforme aux derniers perfectionnements de l'art militaire devaient, en quelques jours, réduire à néant les velléités de combat de la milice chiite, dont les caractéristiques d'organisation de masse n'ont jamais été prises en compte. C'était faire fi de la préparation du Hezbollah, de sa volonté d'en découdre et de sa capacité d'atteindre la ville de Haïfa et tout le nord d'Israël. C'était aussi compter sans cette bataille acharnée à Bint Jbeil, qui a révélé les capacités de l'ennemi et qui, dans l'emphase israélienne, est en train de tourner à un mini-Stalingrad pour Tsahal.

Les critiques se font entendre, le doute s'installe. Il devient difficile d'imaginer que l'armée, malgré tous ses moyens militaires, parviendra à détruire le Hezbollah, son objectif initial. Lorsque la guerre sera finie, il faudra sans doute se résoudre à en accepter le voisinage. Tout au plus les Israéliens peuvent-ils espérer que les combattants islamistes seront affaiblis, repoussés au-delà d'une zone tampon qu'il reviendra, un jour, à une force internationale de patrouiller.
Que des centaines de roquettes aient pu tomber sur Israël, que le Liban ait été à moitié détruit pour en arriver là n'est pas très glorieux pour l'une des armées les plus modernes au monde, qui a su, en d'autres temps, remporter d'autres victoires autrement plus délicates. Pour couper court à ces interrogations, l'état-major voudrait lancer une opération terrestre, seul moyen de débusquer le Hezbollah dans ses retranchements. Mais le souvenir de l'invasion de 1982 est encore douloureux. Le Liban reste une malédiction pour Tsahal. Le gouvernement, qui donne l'impression de s'être laissé entraîner dans l'aventure, hésite. Il mobilise trois divisions de réservistes mais se garde, pour l'instant, de se lancer dans une fuite en avant.

Malgré l'appui sans réserve qu'ils ont reçu de Washington, les Israéliens, dans leur grande désillusion, s'attendent à plus de soutien encore de la part de la communauté internationale. Le Hezbollah est, pour eux, le bras armé de l'islamisme mondial et ils se voient en rempart de l'Occident.

Fidèles à leur attitude, les États-Unis laissent faire. Malgré l'ampleur des destructions au Liban, ils ont obligé le monde à laisser du temps à Israël. Il serait dommage que ce délai, qui va finir par être compté, aide, en fait, le Hezbollah à se faire le héros de la résistance anti-israélienne.

Lefigaro
le 29 juillet 2006 :

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Les hôpitaux de Tyr, au Sud-Liban, submergés de blessés


TYR, Liban (Reuters) - Placée sous respiration artificielle dans un hôpital de Tyr, Mariam Basma émet des sons inintelligibles; lorsque l'infirmière lui ôte son masque à oxygène, cette Libanaise de 61 ans victime d'une frappe israélienne demande son fils à son chevet.
"Où est-il ? Pouvez-vous lui demander de venir s'il vous plaît ?", demande Mariam. "Il s'appelle Cheikh Saber. Il est venu ici avec moi".


"J'irai l'appeler dès que je le pourrai. Ne vous inquiétez pas", répond l'infirmière qui travaille dans l'un des quatre hôpitaux de Tyr, ville du sud du Liban durement touchée par les bombardements de l'aviation israélienne.
L'infirmière n'a aucune idée de l'endroit où se trouve le fils de cette femme, blessée au dos et aux jambes, mais elle est la seule habitante du village d'Hanaweih, bombardé par l'aviation israélienne, qui est arrivée ce jour-là jusqu'à l'hôpital.
"Je n'ai pas voulu quitter ma maison", raconte Basma, malgré les difficultés qu'elle éprouve à parler. "J'ai survécu dans ma maison à l'invasion israélienne de 1982. Puisse Dieu détruire Israël pour toute cette injustice".
Ahmed Mroueh affirme que près de 361 blessés, tous civils, ont été amenés depuis le début du conflit dans l'hôpital Jabal Amel dont il a la charge. Près de 20 % d'entre eux étaient des enfants, et près d'un tiers des femmes.
"Chaque jour, le nombre de personnes que nous recevons diminue parce que les routes sont dangereuses. Dans plusieurs villages, des dizaines de cadavres et de personnes blessées gisent dans les rues sans moyens de transport", ajoute-t-il avec colère, frappant du poing sur la table.
PENURIE DE MEDICAMENTS
Assis à son bureau, le Coran à proximité, il consulte la liste des fournitures médicales dont les réserves diminuent dangereusement, notamment les antibiotiques, les sédatifs et les poches de sang.
"Nous avions des stocks nous permettant de fonctionner pendant un mois. Mais nous avons reçu plus de blessés que prévu, nous allons donc bientôt être à court", explique-t-il.
Les employés de l'hôpital ne sont pas épargnés.
Ghaïth Jomaa a mis onze jours à extraire des ruines de sa maison les corps de sa femme âgée de 24 ans, de leurs deux filles et de sa grand-mère.
Submergés de blessés, les hôpitaux de Tyr évacuent les cas les plus graves vers Beyrouth. L'hôpital public a été contraint d'avoir recours à une fosse commune pour enterrer les victimes, trop nombreuses.
Un silence sinistre règne à Tyr, où les rues sont vides à l'exception de quelques voitures qui se pressent pour rallier la capitale. Les portraits des dirigeants du Hezbollah et de ses combattants tués au combat affichés sur les murs toisent les rares passants.
Malgré les bombardements incessants, des centaines de réfugiés tentent de rallier Tyr pour fuir les villages situés à la frontière où de violents combats opposent les soldats israéliens au Hezbollah.
Dans l'un des hôtels de Tyr, où arrivent de nombreux réfugiés, une affiche annonce un concert de la star libanaise Nancy Ajram le 27 juillet.

29/07/06 à 17:45
http://www.latribune.fr/

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vendredi, juillet 28, 2006

Qui sont les terroristes ?

Indépendamment des stratégies, des croyances et des objectifs du Hizbullah, que nous soyons d’accord avec lui ou non, selon le droit international, un groupe de la résistance a un droit de capturer des gens pour échanger des prisonniers avec l’ennemi.

Indépendamment des stratégies, des croyances et des objectifs du Hizbullah, que nous soyons d’accord avec lui ou non, selon le droit international, un groupe de la résistance a un droit de capturer des gens pour échanger des prisonniers avec l’ennemi.Je pose une question simple : que le Hizbullah soit éligible ou non, qu’il ait raison ou non, est-ce que la capture de deux prisonniers est une excuse suffisante pour commencer une véritable guerre contre un autre pays et pour tuer des centaines de civils et détruire toute son infrastructure ?
Je suis une Libanaise de 20 ans, étudiante en Cinéma. Je suis une Chrétienne libanaise vivant à Jounieh, une ville du centre du Liban.
Nous sommes sous les attaques israéliennes depuis le mercredi 12 juillet 2006, suite à la capture de deux soldats israéliens destinés à être échangés contre 6 prisonniers libanais qui croupîssent dans les prisons israéliennes depuis 25 années.
Par où dois-je commencer ? Dois-je parler de la monstruosité d’Israel ? Ou même pire , du soutien américain à cette guerre abominable et de leur refus de discuter d’un cessez-le-feu ?
Mais, pourquoi "Condi" devrait-elle s’en soucier ? Ce ne sont pas ses enfants qui sont massacrés en essayant de fuir les tirs des Israéliens qui sèment le chaos !
De toute façon, Bush considère que la Syrie devrait faire pression sur le Hizbullah"pour qu’il arrête cette merde" (citation de Bush pendant un déjeuner au sommet du G8).
Oui, Monsieur le Président, anéantir une nation entière sur la tête de sa population, c’est de la "merde", frapper des voitures de la Croix Rouge qui essayent de sauver ce qui reste des gens sous les gravats, c’est de la "merde". Frapper l’avant-poste de la Défense Civile et mettre en pièces plus de 20 civils et blesser plus de 50 autres, c’est de la "merde".
Ils disent que "nous" sommes les terroristes.
Est-ce que le terroriste défend sa terre et essaye de récupérer ses propres prisonniers ?
Indépendamment des stratégies, des croyances et des objectifs du Hizbullah, que nous soyons d’accord avec lui ou non, selon le droit international, un groupe de la résistance a un droit de capturer des gens pour échanger des prisonniers avec l’ennemi.
Je pose une question simple : que le Hizbullah soit éligible ou non, qu’il ait raison ou non, est-ce que la capture de deux prisonniers est une excuse suffisante pour commencer une véritable guerre contre un autre pays et pour tuer des centaines de civils et détruire toute son infrastructure ?
Le gouvernement Américain dit qu’Israel a le droit de se défendre. Oui. Mais Israel se défend-il en massacrant des familles entières, en frappant leurs maisons et en les enterrant sous les gravats ?
Se défend-t’il en bombardant des véhicules transportant des dizaines de réfugiés, dont la majorité sont des enfants, qui essayent de s’enfuir ? Ces gens fuyaient les attaques horribles après qu’Israel leur ait demandé d’évacuer en disant qu’ils voulaient frapper leur ville... ils ont frappé ces villes, et ils ont mis la population en pièces.
Y-at’il des choses plus monstrueuses ? Et ils disent que nous sommes des terroristes !
Raconter les choses ignobles qu’Israel fait avec la bénédiction des Etats-Unis est une tâche interminable.
Peut-être que les choses devaient se passer ainsi, mais ce qui me fait le plus mal, c’est d’être sous ces attaques graves, et de voir mes compatriotes et mon pays adoré tomber en morceaux tandis que les médias internationaux dépeignent Israel comme la victime et nous comme les meurtriers.
Le ministre israélien des Affaires Etrangères déclare qu’ils ont tué plus de 300 terroristes au Liban.


Est-ce que ce sont des nouveaux-nés, des enfants, des mères et des vieux... des terroristes ? ?

Tanya Nasr vit à Jounieh, Liban.
Source : http://electronicintifada.net/ Traduction : MG pour ISM

LISTE NOIRE

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Horreurs dans la bande de Gaza

Pendant que l'actualité se borne à nous décrire avec parcimonie ce qui se passe au Liban. Pendant qu'Israël avec l'appui des États-Unis continue ses massacres sur des civils libanais, il se passe d'autres carnages dans la bande de Gaza. Quelle magnifique occasion pour l'État hébreu de profiter de ce détour des médias, pour accentuer ses crimes humanitaires en Palestine.

Tsahal a intensifié son offensive dans le nord de la bande de Gaza, où les bombardements aériens et les tirs d'artillerie ont tué 28 palestiniens dont une mère de famille et ses deux petites filles. Mettons-nous une fois pour toutes à la place de ces gens qui souffrent. Mettons-nous à la place des parents de la petite Shad Samer Okai, un bébé de sept mois, et sa sœur Mary, trois ans, qui toutes deux ont été tuées par un obus israélien qui s'est abattu sur leur maison, dans le camps de réfugiés de Jabalia.

C'est la journée la plus meurtrière depuis le retrait israélien de la bande de Gaza. Se retirer pour mieux réinvestir dans de sordides boucheries…voilà la stratégie des dirigeants sionistes ! Ceux qui tuent en attaquant ne mérite pas la vie. Pourtant, ce sont toujours ceux qui se défendent qu'on accuse d'agression. Pour un petit soldat israélien enlevé, on tue des centaines de civils. Belle mentalité !
Le député palestinien Saeb Erekat n'en revient pas et dénonce les frappes démesurées de l'armée israélienne : « C'est une situation horrible, et nousdemandons à la communauté internationale de prendre conscience immédiatement de l'escalade israélienne à Gaza. J'ai peur que les bilans s'alourdissent si nous continuons à être les oubliés de la région ». Cher député, votre peuple est oublié depuis 58 ans, et ce n'est pas avec les simagrées des États-unis et le peu de reconnaissance de l'Europe que vous réussirez à faire prendre conscience du martyr de votre peuple à la communauté internationale.
Et surtout, que l'on ne vienne pas me dire que se sont des dommages collatéraux, cela nous l'avons trop souvent entendu. Tout ce que les dirigeants israéliens font est planifié d'avance. Il n'y a pas que les armes de l'État hébreu qui détruisent hommes, femmes et enfants de Palestine. Une occupation beaucoup plus sournoise dont personne ne parle existe. Israël a pour objectif d'éliminer les personnes physiques, mais plus insidieusement, il a aussi pour objectif de s'approprier la terre et ce qu'ellecontient, en particulier l'eau.
Depuis 1967, l'occupant israélien s'ingénie par toutes sortes de moyens pour polluer le sol palestinien par des déchets industriels durs et liquides. De plus, Israël transfère des usines très polluantes, refusées par leur législation, qui produisent à leur tour des déchets polluants et dangereux tels que des pesticides, des engrais, tout cela à côté des sources d'eau. À cause de ces polluants, bien des végétaux ont disparu et ils ont été ingurgités par les animaux. Alors on retrouve des traces de pollution dans le lait et la viande. Ces denrées ont toutes été interdites à la consommation.
La société palestinienne est dans une situation de mort. Tout est fait par Israël pour la briser. Le seul but des dirigeants israéliens, est de ramener les Palestiniens à l'âge de pierre en ravageant leur société. Comme je le disais au début, le cercle infernal, avancée massive dans les villes, retraitpartiel, attentats, nouvelle occupation, a pour seul objectif la récupération définitive de tout le territoire palestinien. Et probablement de bien d'autres territoires du Moyen-Orient si le monde continue de donner raison à la barbarie sioniste.
Pour terminer, Israël nous certifie que l'attaque contre les casques bleus au Liban est un accident, alors que ces derniers agitaient un drapeau blanc, et que les bombes qu'Israël lance sont des bombes intelligentes et des missiles qui savent distinguer un combattant d'un civil, un bunker d'une maison et qui savent, dans leur « cerveau » programmé, où aller et quoi frapper avec leur intense férocité. Cet État, accusés de crimes contre l'humanité ment continuellement pour arriver à ses fins. Qui va enfin stopper cette barbarie ?
Au Liban, les médias nous parlent de 8 soldats israéliens tués…on s'en fout des soldats…c'est leur job ! Mais combien de civils sont mortsau Liban et dans la bande de Gaza ? Ce que l'on sait, c'est que déjà 700,000 libanais sont sur les routes de l'exode. Cessons de croire aux sempiternelles jérémiades de l'État d'Israël, ils nous mentent depuis trop longtemps.
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Après les irakiens, les libanais et les palestiniens, les américains rejoindront-ils les victimes des néoconservateurs ?


Lorsqu’Israël se saisit de la terre palestinienne ou libanaise et assassine des civils, c’est de l’ « autodéfense, » mais si quelqu’un répond à l’agression israélienne avec une roquette, c’est du « terrorisme musulman. »
Le monde est malade de cette politique de deux poids, deux mesures. Malheureusement trop peu d’américains et d’israéliens le sont.

Quelle est la raison de l’indifférence de l’administration Bush au massacre de civils en Irak, au Liban et à Gaza ?
Au matin du 19 juillet, les bombardements israéliens de zones résidentielles et d’infrastructures publiques avaient assassiné 300 libanais, en avaient blessé 1000 et déplacé 500000. Le premier ministre libanais déclarait que l’attaque israélienne avait causé d’ « inimaginables pertes » et que son gouvernement demanderait compensation de la part d’Israël.
A Gaza Israël a assassiné un grand nombre de civils palestiniens ces derniers jours.
En Irak la moyenne quotidienne desmorts violentes a dépassé les 100.
Ces morts ne sont pas de la milice du Hezbollah. Ils ne sont pas de la milice du Hamas. Ce ne sont pas des insurgés d’Al Qaida ou sunnites. Ce sont des civils.
Frustré par le Hezbollah, Israël se déchaîne sur des civils infortunés, sachant que les Etats-Unis protègeront Israël d’une condamnation du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Frustrés par les insurgés sunnites, les Etats-Unis ont provoqué des luttes interconfessionnelles..
Bush a emmuré les Nations Unies, nos alliés européens et le premier ministre libanais, chacun appelant Bush à faire pression sur les israéliens pour qu’ils stoppent leur massacre lâche de civils libanais depuis le ciel.
Le Guardian (19 juillet) rapporte que Bush adonné son feu vert à Israël pour attaquer le Liban et a donné à Olmert une semaine supplémentaire pour broyer le Liban.
La secrétaire d’état Condi Rice a annoncé qu’elle irait au Moyen-Orient pour résoudre « cette crise » au moment approprié.
Apparemment, le moment approprié n’est pas celui où les gens meurent, ni où un pays qui se remet tout juste de la dernière invasion israélienne est à nouveau bombardé.
Combien de crimes de guerre faudra-t-il qu’Israël commette avant que Bush et Condi Rice mettent de côté leur indifférence ?
Le 19 juillet les israéliens tournèrent leur attaque aérienne en direction de la zone chrétienne de Beyrouth. Les chrétiens libanais peuvent remercier le révérend évangéliste américain John Hagee, qui a emmené aux côtés de l’agressionisraélienne son église du Texas comptant 18000 membres.
Bush ne peut pas prétendre à un soutien public à son indifférence.
Le 19 juillet, 800000 personnes avaient participé au sondage express de CNN, avec pour résultat 55% d’opposants à l’attaque d’Israël sur le Liban, malgré le fait que la télévision américaine explique les nouvelles du point de vue israélien.
De manière similaire, en Israël une enquête publiée par le quotidien Yedioth Ahronoth a montré que 53% des israéliens pensent qu’il faut ouvrir des négociations pour obtenir la libération du soldat capturé à Gaza, tandis que 43% soutiennent une opération militaire.
Un sondage réalisé par le quotidien Haaretz montre que 28% des israéliens pensent qu’Israël devrait arrêter immédiatement de bombarder le Liban, comparés à7% qui pensent que le bombardement devrait continuer jusqu’à ce que les soldats capturés soient libérés, et 14% qui pensent que le bombardement devrait se poursuivre jusqu’à ce que le Liban accepte de désarmer le Hezbollah - une mission que l’invasion israélienne rend plus impossible que jamais.
Si ces sondages sont fiables, on peut en conclure que les populations américaines et israéliennes ont plus de sens moral, et sont plus attachées à la vie humaine, que les dirigeants des deux pays.
Bush ne peut pas prétendre qu’il soutient Israël parce qu’il est l’ami d’Israël. Si Bush était l’ami d’Israël, il n’aurait pas donné son feu vert à l’agression israélienne, qui va créer plus de haine envers Israël.
Comme plusieurs auteurs israéliens l’ont pointé, Israël a montré les dents à ses voisins arabes depuis des dizaines d’annéessans résultat.
Ecrivant dans Haaretz (19 juillet) Yitzhak Laor note que les problèmes d’Israël ne sont pas la conséquence de bombardements insuffisants ou de la destruction de populations arabes. Pourtant, une fois encore les forces militaires israéliennes « élargissent le cercle des hostilités, incluant la frappe de civils. Ce que les ‘stratèges’ israéliens ont à offrir est la destruction d’un autre pays. »
Laor dit que les américains peuvent se comporter ainsi en Irak avec moins de conséquences pour eux-mêmes, parce que « les américains n’envisagent pas de vivre dans cette région. » Israël ne peut pas se permettre de montrer les dents à ses voisins, parce que « nous vivons ici. »
Il semble parfois que Bush dépasse l’indifférence et se satisfasse du massacre de civils musulmans. Bush s’estmontré aussi allègre que s’il partait chasser la colombe dans un champ texan où le but est de tuer le plus grand nombre d’oiseaux.
Beaucoup de musulmans pensent que Bush et Israël les considèrent comme des animaux à abattre. Le 17 juillet, le neocon (néoconservateurs, NDT) John Bolton, ambassadeur non officiel aux Nations Unies, a donné crédit au sentiment musulman lorsqu’il a annoncé que les israéliens tués par des terroristes étaient plus importants que les civils libanais tués par Israël. Bolton a déclaré qu’il n’y avait pas d’ « équivalence morale » entre les civils libanais tués par Israël et les civils israéliens tués par des terroristes musulmans :
« Ce n’est simplement pas la même chose de dire que c’est le même acte de prendre délibérément pour cible des civils innocents, de désirer leur mort, de tirer des roquettes, d’utiliser des enginsexplosifs ou de kidnapper comparées aux conséquences tristes et malencontreuses de l’auto-défense. » (interview de John R. Bolton le 17 juillet 2006)
Dans l’esprit pervers de Bolton, les civils libanais ne font pas l’expérience du terrorisme quand Israël les prend délibérément pour cible et lâche de puissants explosifs sur leurs immeubles, rues, ponts, centrales, et bombarde l’aéroport international de Beyrouth.
Ceci, dit Bolton, est de l’autodéfense de la part d’Israël.
Lorsqu’Israël se saisit de la terre palestinienne ou libanaise et assassine des civils, c’est de l’ « autodéfense, » mais si quelqu’un répond à l’agression israélienne avec une roquette, c’est du « terrorismemusulman. »
Le monde est malade de cette politique de deux poids, deux mesures. Malheureusement trop peu d’américains et d’israéliens le sont.
En conséquence, le conflit va durer et s’intensifier. Laor écrit que « le directeur du comité juif américain du bureau Israël/Moyen Orient, Eran Lerman, recommande déjà de partir en guerre contre la Syrie. »
De même que les néoconservateurs américains qui contrôlent l’administration Bush, les cercles de réflexion de Washington, et la position des médias qui furent tenus par le passé par les vrais conservateurs américains.
Isolés dans leur mal, les néoconservateurs exigent éperdument et amèrement de Bush, qu’il se joigne à Israël dans des attaques militaires contre la Syrie et l’Iran pour « construire ladémocratie » et nettoyer le Moyen-Orient de toute opposition à l’intérêt débridé d’Israël. David Horowitz, dans sa folie, écrit qu’ « Israël fait le travail du reste du monde civilisé. »
Les néoconservateurs croient que les Etats-Unis et Israël peuvent extirper l’Islam avec le feu et l’épée et que l’opportunité de transformer le conflit actuel en une guerre généralisée ne doit pas être gâchée.
Les néoconservateurs va-t-en-guerre ont volé le nom conservateur, le parti républicain, et une partie du mouvement évangéliste.
Les américains sont-ils trop distraits, ont-ils été soumis à un trop long lavage de cerveau pour empêcher leur président débile et son gouvernement néoconservateur de déclencher une guerre dangereuse ?
Paul Craig Robert Traduit depuis vdare.com - édition du 19 juillet 2006 :
http://www.vdare.com/roberts/060719...

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BOYCOTTER ISRAËL TOUJOURS PLUS !!

BOYCOTTER ISRAËL TOUJOURS PLUS !!!ON PEUT TOUS LES JOURS ET PARTOUT FAIRE UN PETIT QUELQUE CHOSE :


Israël n’est pas le pays qu’on présente comme la “seule démocratie du Moyen-Orient. Le bilan de l’Etat colonial et raciste est accablant, surtout depuis la seconde Intifada et la presente guerre au Liban :
4,2 millions de Palestiniens sur 6,4 millions sont des réfugiés (960 000 dans la bande de
Gaza, 680 000en Cisjordanie 1,7 million en Jordanie, 420 000 en Syrie et 400 000 au Liban).
Plus de 10 000 Palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes, dont 120 femmes et 300 enfants de moins de 18 ans, et 600 en détention administrative (sans procès). 800 enfants palestiniens ont été tués depuis septembre 2000.
La population de la Palestine occupée est enfermée dans des ghettos grâce à un système de murs d’apartheid et de barrages (plus de 600 check-points recensés en Cisjordanie) qui empêchent l’accès aux soins et à l’éducation d’une grande partie d’entre elle.
Plus de 12 000 maisons palestiniennes ont été détruites totalement par l’armée israélienne, 50 000 partiellement, et plus d’un million d’arbres fruitiers arrachés. Les 9/10 des ressources en eau sont confisquées par l’occupant.
LE BOYCOTT COMME POUR L’AFRIQUE DU SUD
align=justify>En pratiquant le colonialisme et l’apartheid, l’Etat d’Israël se place de lui-même au ban des nations. Seules des sanctions peuvent le contraindre à respecter un minimum des principes démocratiques qu’il prétend représenter, et notamment un boycott généralisé : économique, culturel, universitaire, sportif.
QUELS PRODUITS FAUT-IL BOYCOTTER ?
Ce n’est pas toujours facile pour les consommateurs de reconnaître les produits israéliens. Pour les produits frais, les fruits, les légumes et les épices, c’est facile. Par contre, cela se complique pour les produits transformés qui ne portent pas forcément de trace de leur origine. Le code barre sur un produit peut être un indice. Les produits qui sont emballés et labellisés en Israël ont un code barre israélien qui commence par 729.
Mais, certains produits israéliens sont emballés en France ou en Suisse parDelhaize, Carrefour, Auchan, Monoprix, Intermarché ou Leclerc (jus de fruits Jaffaden), etc., avec un code-barre français. Quelques produits israéliens Carmel : légumes (tomates cerise), fruits (avocats, pamplemousses). Beigel : biscuits apéritifs. Top : fruits, légumes (Carrefour, Intermarché). Jaffa : fruits, jus, biscuits. Hasat : oranges, citrons. Sabra : repas complets préparés, produits méditerranéens Delhaize. Osem : snacks, soupes, biscuits, repas complets préparés. Holyland : miel, herbes. Green Valley : vin. Tivall : produits végétariens. Gottex : vêtements sportifs et de natation. Les produits cités proviennent de listes publiées dans différents sites appelant au boycott d’Israël. Les produits américains ou européens indiqués ici sont ceux dont les firmes qui les commercialisent ont des relations privilégiées avec l’Etat hébreu. C’est ainsi que L’Oréal, Sara Lee, Johnson & Johnson, Kimberly-Clark, Danoneont reçu le Jubilee Awards, la plus haute récompense attribuée par l’Etat d’Israël aux entreprises étrangères qui le soutiennent financièrement.
C’est ainsi également que la Mission économique de l’Etat d’Israël a récompensé Coca-Cola en reconnaissance de son soutien sans faille à Israël au cours des 30 dernières années et de son refus de participer au boycott d’Israël demandé par la Ligue arabe. D’autres firmes, comme Revlon ou Estée Lauder, sont dirigées par des représentants de l’extrême droite sioniste des Etats-Unis, d’autres encore, comme Nestlé, investissent des milliards en Israël.

Palestine-Volvestre http://toulouse.indymedia.org/article.php3?id_article=6080
http://www.ism-france.org/
Bellaciao
http://20six.fr/basta

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Le Liban bombardé, pas de consensus diplomatique

BEYROUTH (Reuters) - L'aviation israélienne a de nouveau bombardé le Liban vendredi, tandis que les désaccords diplomatiques paraissent se creuser sur la scène internationale et que l'Etat juif rappelle 15000 réservistes pour les besoins de sa guerre contre le Hezbollah.
Jeudi, Israël a annoncé qu'allaient se poursuivre les frappes aériennes et les incursions au Liban mais qu'une invasion massive n'était pas à l'ordre du jour.


"Nous préparons des réservistes qui seront prêts quand l'ordre leur sera donné (de se déployer)", a dit lors d'une conférence de presse le ministre israélien de la Défense, Amir Peretz.
Vendredi, des avions israéliens ont de nouveau pilonné certaines zones de la plaine de la Bekaa.
Les divergences diplomatiques au sein de la communauté internationale ont paru se creuser jeudi. Et les appels en faveur d'un cessez-le-feu immédiat se sont multipliés avec la dégradation de la situation humanitaire du Liban.
George Bush a déclaré jeudi qu'il souhaitait que la guerre se termine au plus vite. Mais il a également précisé qu'il ne souhaitait pas une "fausse paix" qui ne fasse que repousser les problèmes.
Il doit s'entretenir vendredi à Washington avec son allié britannique Tony Blair, qui s'est à nouveau aligné sur la position américaine, au grand dam de certaines capitales européennes et arabes.
DES CADAVRES DANS LES RUES
La France s'est montrée déçue par les résultats de la conférence internationale de Rome, mercredi, qui ne s'est traduite par aucun appel à un cessez-le-feu immédiat. Paris a exhorté le Conseil de sécurité de l'Onu à se réunir la semaine prochaine pour se pencher sur une résolution sur une trêve.
La Finlande, qui préside l'UE, a jugé pour sa part qu'Israël avait mal compris les résultats de cette conférence si il pensait avoir obtenu un soutien de son opération au Liban.
Le Conseil de sécurité a pour sa part adopté une déclaration dans laquelle il se dit "choqué" par la mort de quatre casques bleus de la Finul tués mardi par le bombardement israélien de leur poste d'observation au Sud-Liban.
Mais cette déclaration a été édulcorée sous la pression des Etats-Unis, qui ont cherché à s'assurer qu'on ne charge pas trop Israël.
Selon le gouvernement libanais, jusqu'à 600 personnes, en très grande majorité des civils ont été tuées et près de 1.800 autres blessées depuis le 12 juillet dans les bombardement israéliens au Liban, où la crise humanitaire s'aggrave de jour en jour.
Au 17e jour de la guerre, des cadavres jonchent les rues de certains villages frontaliers du Liban où la population civile a été prise au piège par les violents affrontements entre soldats israéliens et combattants du Hezbollah, a rapporté le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Au moins 445 décès ont été confirmés au Liban, selon le décompte de Reuters. Une cinquantaine d'Israéliens, dont 18 civils, ont péri dans le même temps.
"Comment pouvons-nous regarder en silence les bombes qui pleuvent sur les nôtres?" s'est exclamé de son côté, le numéro deux d'Al Qaïda, Ayman al Zaouahri, dans un enregistrement vidéo diffusé par la chaîne de télévision arabe Al Djazira. Zaouhari invite tous les musulmans du monde "à combattre et mourir en martyrs dans la guerre contre les sionistes et les croisés."

Boursier.com

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jeudi, juillet 27, 2006

Halte à l’agression israélienne contre le Liban et la Palestine

Manifestons à Lyon pour le Liban et la Palestine samedi 29 juillet 2006 à 11h
Publié mercredi 26 juillet 2006

Rassemblement samedi 29 juillet 2006
à 11 h, place de la comédie (M° Hôtel de ville)
Halte à l’agression israélienne contre le Liban et la Palestine
L’État d’
Israël ne se défend pas, il mène une guerre d’agression : il détient, hors de tout droit, quelques 9 000 prisonniers palestiniens, dont près de 300 femmes et enfants ; il a saisi le prétexte de la capture de ses soldats pour engager une offensive militaire. Celle-ci a pris des proportions sans commune mesure avec les actions du Hezbollah . *********
Nous réaffirmons notre opposition à toute action armée visant des civils, qu’ils soient palestiniens, libanais ou israéliens.
Après 13 jours de guerre au
Liban et un mois à Gaza , les principales victimes sont les populations civiles :
700 tués dont 30 % d’enfants ;
plus de 500 000 réfugiés (20 % de la population du Liban !) fuient leurs villages et quartiers sous les bombes ;
les infrastuctures vitales du pays sont détruites. *****
Pour le droit légitime des peuples de la région à vivre en paix et dans la justice, il faut faire respecter l’ensemble des résolutions adoptées à l’ONU, à commencer par la
résolution n° 242 du 22 novembre 1967 qui exige le retrait des forces d’occupation israêliennes des territoires palestiniens occupés depuis 1967 et qu’Israël n’a jamais respectée ! [1]
Tant qu’Israël restera un État au service de la politique d’agression et de domination des États-Unis, la guerre continuera. Tant qu’Israël refusera de devenir un État s’intégrant dans la réalité proche-orientale, assurant les mêmes droits à tous ses habitants, nouant des relations d’égal à égal avec ses voisins et constructives avec les peuples qui l’entourent, il ne pourra y avoir de paix.
Solidarité avec les peuples palestiniens et libanais
La ville de Lyon "humaniste et solidaire", dirigée par une majorité de "gauche" se doit à travers son maire et ses élus de prendre position et se mobiliser aux côtés de la société civile pour une solidarité concrète.
Le collectif demande à ce qu’une délégation soit reçue par les présidents du groupe municipal majoritaire.
Exigeons :
l’arrêt immédiat des bombardements,
le retrait des troupes d’occupation israélienne,
la libération de tous les prisonniers palestiniens et libanais,
des sanctions contre l’État d’Israël et le respect du droit international,
le non-alignement de la France et de l’Union européenne sur la politique américaine.
Collectif Liban/Palestine -urgence solidarité 69, Lyon, le 24 juillet 2006
NB : Chaque jeudi à 18h, aura lieu un rassemblement place des Terreaux, à l’initiative du collectif Liban / Palestine-Urgence Solidarité 69, qui vient de se constituer .
Premiers signataires : AFPS (Association France Palestine Solidarité) CCIPPP (Campagnes Civiles pour la Protection du Peuple Palestinien) Collectif 69 de soutien au peuple palestinien RDLL (Rassemblement des Démocrates Libanais à Lyon) ATTAC Rhône, LCR, PAG 69, PCF du Rhône
[
1] NDM : la résolution 242 demande le retrait des territoires palestiniens occupés sans proposer d’État palestinien. En 1976, les États-Unis usèrent de leur droit de véto à l’ONU pour refuser une modification demandant la souveraineté palestinienne...

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Ni logique ni décence

J’ai tellement honte de ce que nos gouvernants perpètrent en mon nom que je demande à l’écriture d’ériger une frontière étanche entre eux et moi. Que ce pays, englué dans la servilité, l’incohérence, le militarisme et les reniements de signature, prétende parler et agir en mon nom, je ne m’y résignerai pas en silence.
Paraît-il, déclare le premier ministre Stephen Harper, qu’Israël s’en tient à une riposte mesurée face aux attaques dont l’État hébreu est la cible. Si tel était le cas, aucun rapatriement ne serait nécessaire, puisqu’une réplique contenue dans les limites de la décence ne menacerait pas les populations civiles. L’élève Harper rate l’examen de Logique 101.
Si la mort ou l’enlèvement d’un unique soldat entraîne comme riposte mesurée la dislocation d’un pays et l’assassinat de centaines de civils, pourquoi, comme me le demande une amie, la mort d’un policier canadien à Haïti n’a-t-elle pas provoqué, comme riposte mesurée, le bombardement par le Canada de Pétionville ou des Gonaïves ? À l’examen de reprise de Logique 101, l’élève Harper rate encore.
Paraît-il, selon le même premier ministre Harper, qu’Israël a le droit de se défendre. Personne, à ma connaissance, n’a jamais dit le contraire. Stephen Harper oublie, cependant, que tous les groupes ont le même droit et que se défendre contre les agressions d’Israël relève aussi du droit universel à la légitime défense. Quand les morts sont dix fois plus nombreux chez ceux qu’Israël qualifie de terroristes que chez les occupants israéliens, qui se défend légitimement ? Ne doit-on pas prévoir, contrairement à ce que dit Stephen Harper, que les victimes, en plus d’être violées, intimidées, humiliées, torturées, tuées dix fois plus souvent que ceux qui « se défendent » seront qualifiées de bourreaux par leurs bourreaux ? La légitime défense du violeur, il faut du toupet pour y croire. Honnêteté 101 ? Stephen Harper n’y est même pas inscrit.
Dans sa logique bancale, le premier ministre Harper juge conciliables la compassion pour les ressortissants canadiens bombardés au Liban et l’appui inconditionnel du Canada au pays qui bombarde les mêmes ressortissants. Un sourire aux victimes, une tape dans le dos des bourreaux, on mesure du coup le souci de justice et d’équité qui habite cet homme. À une autre époque, au nom du même culte de l’équilibre, il aurait sans doute accordé un quart d’heure au rabbin et un quart d’heure à Hitler. L’élève Harper coule l’examen de Décence 101.
Amnésique, menteur ou ignorant, peut-être les trois à la fois, le premier ministre Stephen Harper pactise avec un pays qui multiplie les punitions collectives. Le Canada a pourtant ratifié la Convention de Genève qui interdit formellement de tels crimes. Si l’Histoire conserve parmi ses souvenirs les plus nauséabonds le massacre par les nazis des 642 habitants d’Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944, elle rangera dans la même catégorie les sadiques attaques israéliennes contre la société libanaise et, dans la marge, les noms de ceux qui les qualifient de riposte mesurée. L’élève Harper rate le test portant sur Histoire 101.
Complices du gouvernement Harper ou bêtement manipulés par lui, nos médias multiplient les reportages sur les émouvantes retrouvailles entre les ressortissants canadiens rentrant au pays et leurs proches. Belles et légitimes images. Mais le Liban, lui, que devient-il ? S’il n’y avait eu au Liban aucun ressortissant canadien, la déclaration servile et mensongère du premier ministre Harper lui vaudrait-elle le prix Nobel de la paix ? Triste et inusable chauvinisme que celui qui pleure seulement sur ce qui fait mal à des « nationaux ». L’examen de Pluralisme 101 ? Échec de l’élève Harper et des médias.
Si le premier ministre Stephen Harper trouve subitement quinze milliards pour l’achat d’armement, on s’inquiète, puis on espère candidement que le Canada en profitera pour mieux préparer ses mandats de pacification. Quand, quelques semaines plus tard, Stephen Harper endosse aveuglément le terrorisme d’État pratiqué par Israël et les États-Unis, il disqualifie le Canada des missions de paix qui faisaient l’honneur de ce pays. Personne ne peut plus considérer le Canada comme non-aligné et à peu près crédible. Les quinze milliards mettront des armes de destruction massive à la disposition des ceux qui attaquent les pays qui n’ont pas de telles armes. Si les gouvernants subissaient un examen sur l’éthique, l’élève Harper le raterait lui aussi.
Le Québec multiplie les ronds-de-jambe pour que le premier ministre Harper lui permette un rôle de figurant dans les forums internationaux. Le même Québec prouve présentement par son silence tonitruant qu’il est trop lâche pour protester quand se commettent les pires crimes contre l’humanité. D’ailleurs, ni à Québec ni à Ottawa, on ne semble savoir que le Liban fait partie de la francophonie. Ce ne serait pas le cas qu’il faudrait hurler quand même, mais c’est le cas. Où se cachent-elles aujourd’hui ces ministres qui brandissaient hier l’étendard de l’exception culturelle ?
De toute façon, dira-t-on au vieux bougonneux que je suis, il ne sert à rien de souhaiter un retour du premier ministre Harper à la logique et à la décence. Critique déprimante et surtout mal fondée. Ce sont les humbles et massives protestations populaires qui ont tenu le Canada hors des assauts contre l’Irak. On recommence ?
Laurent Laplante
Québec, le 27 juillet 2006
Source : http://cyberie.qc.ca/dixit/20060727.html
Samizdat

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mercredi, juillet 26, 2006

Huit soldats israéliens tués au Liban sud


Les combats entre unités blindées israéliennes et combattants du Hezbollah se sont poursuivis mercredi dans les collines rocailleuses du Sud-Liban, faisant au moins huit morts parmi les soldats israéliens. Dans cette zone, où sont nichées deux places fortes du mouvement chiite, l’offensive pourrait durer encore pendant plusieurs semaines, prévient l’armée.

Bint Jbeil, la « capitale » du Hezbollah au Sud-Liban, est toujours le théâtre d’intenses combats mercredi. Depuis plusieurs jours, l’armée israélienne tente de s’emparer de ce point sensible, où elle rencontre une vive résistance de la part des combattants du mouvement chiite. L’armée israélienne annonce mercredi soir la mort de huit soldats israéliens, alors que la chaîne qatarie al-Jezira en compte treize. Al-Arabiya dénombre pour sa part douze morts. Dans l’après-midi, l’armée israélienne avait fait état de vingt-deux blessés, dont trois grièvement, dans ses rangs.
Nouveaux combats à Maroun al-Ras
Des affrontements ont également fait rage plus à l’est dans le secteur de Maroun al-Ras, faisant des blessés supplémentaires dans les rangs israéliens. L’armée refuse toutefois d’en communiquer le nombre. Dans le cadre de son offensive tous azimuts, l’aviation israélienne continuerait des raids à proximité de postes de l’Onu dans la région, ce, malgré les mises en garde de responsables des Nations unies.
Autrement dit, il est toujours aussi complexe de connaître les bilans exacts de part et d’autre, tant les deux camps se plaisent à masquer leurs pertes. Jusqu’à aujourd’hui, l’opération en cours, lancée le 12 juillet après la capture de deux militaires israéliens par le Hezbollah, a coûté la vie à 24 soldats israéliens. Si ces nouvelles pertes se confirment, le tribut militaire israélien tournerait autour des 35 morts. Côté Hezbollah, l’armée israélienne affirme avoir éliminé plusieurs centaines d’hommes par l’armée israélienne. Des chiffres infirmés par la formation chiite qui ne reconnaît avoir perdu que 20 combattants.
Bint Jbeil, « une affaire de quelques heures »
Depuis trois jours, la confusion la plus totale règne à Bint Jbeil, où les déclarations contradictoires se succèdent quant à sa prise de contrôle par l’armée. Mercredi, l’état-major israélien a reconnu que des affrontements se poursuivaient dans ce secteur, après s’être félicité la veille que le village était tombé à leurs mains. Le lieutenant-colonel israélien Yitzhak Ronen, commandant des opérations dans ce secteur, a reconnu qu’il n’était « pas encore nettoyé » et a reconnu « une certaine résistance » de la part du Hezbollah. Il a toutefois assuré que « la fin des combats à Bint Jbeil était une affaire de quelques heures seulement ».
A l’issue d’une réunion avec le premier ministre israélien, le président de la commission parlementaire des Affaires étrangères, Tsahi Hanegbi, a confirmé qu’Israël poursuivait ses objectifs au Sud-Liban : « Nous voulons éloigner le Hezbollah de notre frontière, obtenir le déploiement de l’armée libanaise jusqu’à cette frontière, désarmer le Hezbollah et enfin récupérer nos deux soldats enlevés. » Hanegbi a garanti « un large consensus des membres de [sa] commission en faveur de la poursuite des opérations militaires au Liban ».
Encore plusieurs semaines
De même, le général Udi Adam a prévenu que le conflit pourrait se poursuivre dans le temps. « Je suppose que cela va continuer pendant encore plusieurs semaines, et dans un certain nombre de semaines nous pourrons déclarer une victoire », a-t-il. Sur le front, Ehoud Olmert a annoncé vouloir établir une zone de sécurité de « un à deux kilomètres » dans le Sud-Liban « de façon à ce que le Hezbollah ne se trouve plus à proximité de la frontière » internationale entre l’Etat hébreu et le pays du Cèdre. « L’armée formera une bande étroite de un à deux kilomètres où il n’y aura aucune présence terrestre de troupes israélienne ». Mardi, le lieutenant-colonel Hemi Livni, avait affirmé ne pas avoir « l’intention d’étendre les opérations jusqu’à 70 km au nord de notre frontière avec le Liban ».
Au moins 55 civils sous les décombres
Mercredi, le Sud-Liban a donc été la proie d’une nouvelle pluie de raids israéliens, au quinzième jour de l’offensive. A cet égard, l’armée a ordonné à des milliers d’habitants de huit villages sunnites frontaliers de prendre la fuite. « Ils sont plus de 300 à 500 familles en train de fuir à pied, au milieu des cris des adultes et des pleurs des enfants, en direction de Tyr », située à une douzaine de kilomètres au nord-est de leurs villages, témoigne le maire d’un d’entre eux. « Une jeep militaire israélienne s’est approchée vers midi (heure française) des barbelés qui marquent la frontière et un officier a menacé les habitants d’Al Boustan, Oum at-Tout, Dhaïra, Zalloutiyé, et les hameaux qui les lient sur 4 kilomètres de frontière, de les bombarder s’ils n’étaient pas partis avant 15 heures », a-t-il dit.
Outre les pertes quotidiennes, au moins 55 civils, dont de nombreux enfants, se trouvent toujours sous les décombres de leurs maisons détruites pasr les bombardements dans la région de Tyr, selon le décompte partiel des services de secours. Un chiffre qui pourrait être beaucoup plus élevé, redoute le chargé des opérations de secours de la Défense civile, les contacts étant coupés et les routes bombardées, impraticables et très dangereuses.
De même, une bourgade de Rmeich, non loin de la frontière, où 25.000 réfugiés libanais sont bloqués, tire la sonnette d’alarme : « Nous avons un besoin urgent d’eau, de farine et de médicaments », alerte le maire de cette localité de 8.000 âmes en temps normal.
Nasrallah promet de lancer une « guérilla » contre l’armée israélienne au Liban
De son côté, le Hezbollah a répliqué aux raids par de nouveaux tirs de roquettes mercredi matin, sur le port israélien d’Haïfa. Au moins six personnes ont été blessées, dont une grièvement. Cinq roquettes Katioucha sont par ailleurs tombées sans faire de victime sur Tibériade et sur Safed.
Mercredi, le mouvement chiite a fait savoir par la voix d’un de ses cadres, que sa prochaine cibler serait la ville côtière de Netanya, située à mi-chemin entre Haïfa et Tel-Aivi, rapporte le site internet israélien Ynetnews.com. La veille, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah a promis de frapper Israël « au-delà de Haïfa ». S’expliquant sur al-Manar, la télévision du parti, le leader a refusé toute condition « humiliante » à un cessez-le-feu et annoncé le lancement d’une « guérilla » contre les troupes israéliennes entrées en territoire libanais.

spcm.org/Journal

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Conférence de Rome: pas de cessez-le-feu


La mort de quatre observateurs de l'ONU mardi dans un raid israélien au Liban sud n'a pas provoqué de condamnation à l'unisson de la communauté internationale qui a échoué dans sa demande de cessez-le-feu immédiat.

La mort de quatre observateurs de l'ONU (voir ci-contre) divise la communauté internationale, dont plusieurs représentants, à l'exception d'Israël, étaient présents pour une conférence à Rome sur le Liban.«C'est une chose horrible et cela est vrai de toute victime innocente d'hostilités (...)», a réagi le porte-parole de la Maison Blanche, Tony Snow.Toutefois, «il n'y a pas de raisons de penser» que l'endroit où se trouvaient les quatre observateurs de l'ONU dans le secteur de Khiam a été délibérément visé par l'armée israélienne mardi soir, a-t-il ajouté.
Kofi Annan plus sévère
Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, s'est montré moins nuancé, n'hésitant pas à déclarer que le bombardement israélien «visait apparemment délibérément» une position de l'organisation.«Il est inconcevable que l'erreur qui a été faite soit qualifiée par l'ONU d'acte qui semble délibéré», a rétorqué le Premier ministre israélien Ehud Olmert, dont le pays est déjà très critiqué par une bonne partie de la communauté internationale pour les victimes civiles de la guerre contre le Hezbollah.E.Olmert, qui a exprimé ses «profonds regrets» pour la mort des observateurs, a «affirmé qu'il ordonnerait à l'armée d'ouvrir une enquête complète sur les évènements dont il partagera les résultats avec le secrétaire général de l'ONU», selon un communiqué officiel.Le Conseil de sécurité s'apprêtait lui à condamner l'attaque mardi contre un de ses postes, alors qu'Israël continuait des raids à proximité de postes de l'ONU dans le sud du Liban malgré des mises en garde de responsables des Nations unies, a indiqué un haut responsable de l'ONU.
Pas de contrainte
Une minute de silence à la mémoire des quatre observateurs a été respectée durant la conférence internationale sur la crise libanaise qui se tenait mercredi à Rome. Lors de cette rencontre, le Premier ministre libanais Fouad Siniora a lancé un appel désespéré pour une cessation des hostilités en affirmant que son pays avait été «mis en pièces».Mais les ministres des Affaires étrangères d'une quinzaine de pays ne sont pas parvenus à réclamer un cessez-le-feu immédiat dans le conflit du Liban. Ils se sont finalement contentés d'un appel à «travailler immédiatement pour parvenir de toute urgence à un cessez-le-feu».
Obstacle américain
La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice n'a pas caché l'hostilité de Washington, principal allié d'Israël, à la demande d'un arrêt immédiat des combats. Le secrétaire général de l'ONU avait lui appelé, à l'ouverture des travaux, à une «cessation immédiate des hostilités».Le projet d'une force internationale au Liban a continué d'être discuté tout en restant encore très vague sur son mandat, sa composition ou ses délais de déploiement

.ats/ruc/het
http://info.rsr.ch/

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Dix-huit Palestiniens tués dans la Bande de Gaza


L'armée israélienne a intensifié aujourd'hui son offensive dans le nord de la Bande de Gaza, où les frappes aériennes et les tirs d'artillerie ont tué 18 Palestiniens, parmi lesquels trois petites filles, selon des responsables de la sécurité palestinienne et les services de secours.
«C'est une situation horrible, et nous demandons à la communauté internationale de prendre conscience immédiatement de l'escalade israélienne à Gaza. J'ai peur que les bilans s'alourdissent si nous continuons à être les oubliés de la région», a commenté le député palestinien Saeb Erekat.
Les combats ont débuté à l'aube avec l'entrée dans le nord du territoire palestinien d'une cinquantaine de blindés et bulldozers. Ils ont rasé des vergers et serres utilisés par les activistes palestiniens pour se mettre à couvert et tirer des roquettes en direction d'Israël.
Les victimes ont été tuées par des tirs de blindés, bombardements de l'aviation israélienne, ou affrontements avec l'armée dans l'est de la ville de Gaza. Un militant palestinien a été tué par un obus dans le nord du territoire.
Au moins 14 militants ont été tués, dont six du Hamas, cinq du Djihad islamique et un des Comités de résistance populaire. Des fillettes de cinq ans, trois ans et huit mois ont péri, les deux dernières tuées dans le nord de la bande de Gaza par un obus qui a atteint leur maison, selon des responsables médicaux. L'armée israélienne a déclaré vérifier cette information.
Un homme a par ailleurs été tué, et on ignore pour le moment s'il s'agissait d'un civil ou d'un militant.
Quarante personnes ont d'autre part été blessées, dont dix se trouvaient dans un état critique. Un journaliste de la télévision palestinienne a été très grièvement atteint par des éclats d'obus dans le dos.
L'aviation israélienne a bombardé plusieurs habitations du Hamas et du Djihad islamique. Des blindés et bulldozers israéliens ont également franchi la frontière israélienne et la bande de Gaza près de la ville de Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien. Selon des témoins, un hélicoptère israélien a largué peu auparavant des tracts demandant à la population de ne pas sortir et indiquant que l'armée menait une opération contre des militants tirant des roquettes sur Israël.
D'après la compagnie palestinienne des téléphones, plus d'un millier d'habitants de Khan Younès ont par ailleurs reçu des messages enregistrés israéliens, pour leur avertir de pas cacher d'armes ou de militants. Ces habitants ont apparemment été choisis au hasard.
Israël a lancé son offensive à Gaza le 28 juin, trois jours après l'attaque par des activistes palestiniens d'un poste de l'armée israélienne, au cours de laquelle deux soldats ont été tués, et un troisième, le caporal Gilad Shalit, 19 ans, a été enlevé. L'opération a été revendiquée par trois mouvements islamistes proches du Hamas.
L'État hébreu a déclenché une deuxième offensive, de plus grande ampleur, au Liban le 12 juillet, après la capture de deux soldats israéliens à la frontière israélo-libanaise.

canoe.com/infos/international/

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La FINUL en deuil au Liban


La FINUL, la force intérimaire des Nations Unies est en deuil. Les dépouilles des quatre observateurs de l'ONU, morts hier sous un bombardement israélien, ont été retirées des décombres. Les victimes seraient finlandaise, canadienne, chinoise et peut-être autrichienne. Un accident, assure Tel Aviv. Et qui tombe mal, alors que la diplomatie internationale est divisée sur l'offensive israélienne contre le Hezbollah au Liban.Ce matin, Kofi Annan, avait estimé que l'aviation israélienne avait délibérément visé la position de l'ONU, à Khiam, dans le secteur oriental du Liban sud.Israël a exprimé ses regrets et a décidé d'ouvrir une enquête.Les 4 victimes faisaient parti de l'Onust, l'organisme chargé de la surveillance de la trêve qui coopère avec la FINUL.
Euronews.net

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Israël connaissait les risques de ses raids contre la Finul


Un officier de liaison irlandais en poste dans le Sud-Liban a averti Israël à six reprises que les attaques de Tsahal mettaient en danger la vie des observateurs de l'Onu dans le secteur, fait savoir le ministère des Affaires étrangères irlandais.
Quatre observateurs de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) ont été tués mardi soir au cours d'une attaque aérienne de l'armée israélienne dans le Sud-Liban.
"A six occasions, il s'est trouvé en contact avec des Israéliens, pour les avertir que leurs bombardements mettaient en danger les vies de l'effectif onusien au Sud-Liban", a affirmé un porte-parole du ministère irlandais.
"Il a mis en garde: 'vous devez prendre en compte ce problème ou des vies seront perdues"", a poursuivi le porte-parole, attribuant ces commentaires à un haut responsable de l'armée irlandaise, qui assure la liaison entre la Finul et Israël.
Le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan avait auparavant demandé à Israël de mener une enquête sur ce raid meurtrier, le qualifiant d'"attaque apparemment délibérée".


Lexpress

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4 observateurs de l'ONU tués par Tsahal au Liban

La FINUL avait demandé 10 fois la suspension des frappes israéliennes, selon un rapport préliminaire de l'ONU
AP 26.07.06 20:47
JERUSALEM (AP) --

La FINUL avait appelé dix fois en six heures l'armée israélienne pour demander la suspension des bombardements aux environs de leur poste d'observation de Khiam dans le sud du Liban avant que celui-ci ne soit frappé directement mardi soir provoquant la mort de quatre observateurs, selon un rapport préliminaire de l'ONU communiqué mercredi à l'Associated Press. Lors d'un appel téléphonique, un responsable israélien avait promis de suspendre les frappes, selon un responsable onusien ayant vu le rapport. La force intérimaire des Nations unies au Liban avait signalé que la zone située dans un rayon d'un kilomètre autour du poste de Khiam avait été touchée par des munitions de précision, parmi lesquelles 17 bombes et 12 obus d'artillerie. Quatre ont frappé mardi directement le poste, selon le rapport. AP
Nouvel Observateur

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Israël rejette l'appel du Hezbollah

Israël a une nouvelle fois rejeté mercredi l'appel du mouvement chiite Hezbollah, qui détient deux soldats israéliens, à un échange de prisonniers et à un «cessez-le-feu total et immédiat».

«Le Hezbollah veut un cessez-le-feu depuis le début. Israël est déterminé à poursuivre ses attaques ciblées contre eux où ils se trouvent», a affirmé à l'AFP la porte-parole du gouvernement Miri Eisin. «Nous continuons de demander un retour immédiat des prisonniers et l'application de la résolution du conseil de sécurité de l'ONU 1559», qui appelle au désarmement du Hezbollah et au déploiement de l'armée libanaise dans le sud du Liban, a-t-elle ajouté.
Le Hezbollah a rejeté mercredi toute solution à la crise autre que «l'échange de prisonniers à travers des négociations indirectes et un cessez-le-feu total et immédiat».

«Le gouvernement libanais s'est engagé à aboutir à un cessez-le-feu immédiat et total et à des négociations indirectes pour l'échange de prisonniers» entre Israël et le Hezbollah, «toute autre proposition est inacceptable», a déclaré Mohamad Raad, chef du bloc parlementaire du Hezbollah, dans un communiqué. Le responsable du Hezbollah a fait cette déclaration alors que la conférence internationale de Rome sur le Liban venait d'exprimer son soutien à l'idée de déployer au sud Liban une force internationale sous mandat de l'ONU, mais sans parvenir à un accord sur un appel à un cessez-le-feu.

Cyberpresse

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Anti sionisme.

Moyen Orient : le prix de l’apartheid


« Si nous nous révélons incapables de parvenir à une cohabitation et à des accords honnêtes avec les arabes, alors nous n’aurons strictement rien appris pendant nos deux mille années de souffrances et mériterons tout ce qui nous arrivera. » (Albert Einstein, lettre à Weismann, le 25 novembre 1929)

Aux yeux de nombreux observateurs, la politique actuelle du gouvernement israélien peut sembler parfaitement irrationnelle. Pourquoi courir le risque d’embraser le Liban, alors même que celui-ci se détache petit à petit de la Syrie ? Pourquoi attaquer militairement le Hamas, à l’instant précis où ce mouvment s’apprêtait à céder aux pressions internationales et à reconnaître le « droit à l’existence » d’Israël ? En réalité, ces actes ne sont incompréhensibles que si l’on s’obstine à juger la politique d’Israël à l’aune de son discours officiel, celui qu’il tient sur la scène internationale, affirmant que « nous souhaitons seulement vivre en paix avec nos voisins ». Les choses deviennent beaucoup moins obscures lorsqu’on examine la politique de l’Etat israélien à la lumière de sa doctrine fondatrice : le sionisme.
Quand, vers 1885, des hommes comme Léo Pinsker, Ahad Haam et Theodor Herzl envisagèrent de créer un « foyer national juif » en Palestine, ils furent loin de faire l’unanimité autour d’eux. A vrai dire, la plupart des Juifs refusèrent ce projet. D’abord parce qu’il n’avait aucun sens : il était matériellement impossible d’envisager l’émigration de tous les Juifs du monde vers la Palestine (aujourd’hui encore, l’Etat d’Israël ne réunit qu’une infirme portion des Juifs de la planète, même s’il s’arroge le droit de parler en leur nom). D’autre part, la très grande majorité d’entre eux n’avaient aucune envie de quitter le pays où ils étaient nés ; malgré les persécutions et les discriminations, ils se considéraient très justement comme des citoyens de France, de Belgique, des USA, d’Allemagne, de Hongrie ou de Russie. Enfin, beaucoup de Juifs, surtout les intellectuels et les progressistes, s’opposaient radicalement au caractère délibérément raciste et colonialiste du projet sioniste. Ils ne se reconnaissaient pas dans les propos d’un Ahad Haam quand celui-ci décrètait que « le peuple d’Israël, en tant que peuple supérieur et continuateur moderne du Peuple élu doit aussi devenir un ordre réel » ; ils ne pouvaient suivre Theodor Herzl quand il disait vouloir « coloniser la Palestine », y créer un Etat Juif et, pour ce faire, « rendre des services à l’Etat impérialiste qui protégera son existence ». Même après la guerre et l’Holocauste, des personnalités juives de premier plan, tout en apportant parfois leur soutien matériel et moral aux Juifs qui s’installaient en Palestine, continuèrent de refuser radicalement l’idée d’y créer un Etat Juif. Einstein : « La conscience que j’ai de la nature essentielle du judaïsme se heurte à l’idée d’un État juif doté de frontières, d’une armée, et d’un projet de pouvoir temporel ».
Le racisme et le colonialisme israéliens ne tiennent pas à la nature d’une majorité gouvernementale ; ils sont le fondement même d’un Etat qui se définit non par référence à une Nation, mais à une religion et à une ethnie particulières ; un Etat qui affirme, sur base de légendes poussiéreuses, le droit de « son » peuple à l’appropriation exclusive d’une terre pourtant déjà habitée et exploitée par d’autres populations.
Quelle terre ? Là encore, les textes fondateurs du sionisme éclairent la politique actuelle. Lorsqu’il s’adresse en 1897 au gouvernement français, dans l’espoir d’obtenir son appui pour la fondation d’Israël, Herzl écrit : « Le pays que nous nous proposons d’occuper inclura la Basse-Egypte, le sud de la Syrie et la partie méridionale du Liban. Cette position nous rendra maîtres du commerce de l’Inde, de l’Arabie et de l’Afrique de l’Est et du Sud. La France ne peut avoir d’autre désir que de voir la route des Indes et de la Chine occupée par un peuple prêt à la suivre jusqu’à la mort ». Après la Première Guerre Mondiale et les accords Sykes-Picot, les mêmes promesses seront adressées à l’Angleterre.
Et depuis 1945 elles jouissent, comme on sait, de l’oreille très attentive du gouvernement américain. De la Basse Egypte au Sud-Liban... Il suffit d’un regard sur les cartes successives du Moyen-Orient, depuis la fondation d’Israël, pour observer avec quelle régularité systématique le plan de Theodor Herzl a été poursuivi. De la Galilée et de la bande côtière de Jaffa, les territoires proposés par le premier plan de partage de Bernadotte en 1948, Israël s’est progressivement étendu vers Jerusalem, la Mer Morte, le Neguev, le plateau du Golan au sud de la Syrie ; aujourd’hui elle phagocyte petit à petit la Cisjordanie et Gaza ; elle convoite même le Sud-Liban.
Israël est au Moyen Orient ce que l’Afrique du Sud de l’apartheid fut, jadis, à l’Afrique australe : une colonie euro-américaine, imposant aux populations autochtones une domination à caractère raciste, et dont l’existence serait impossible sans l’aide matérielle d’une puissance impérialiste « en échange de services rendus ». Souvenons nous d’ailleurs qu’Israël s’est vu condamner à plusieurs reprises par les Nations Unies en raison de sa collaboration militaire et nucléaire avec le régime sud-africain. Qui se ressemble s’assemble...
Quand un gouvernement juge que la vie d’un soldat est plus importante que celle de dizaines d’enfants et de civils, au seul prétexte que ce soldat est juif alors que les civils et les enfants sont musulmans, chrétiens ou sans religion, alors l’Etat que représente ce gouvernement est un Etat raciste. Quand des forces armées, dans les territoires qu’elles occupent illégitimement, interdisent aux civils de se déplacer, de puiser l’eau aux puits et aux sources, de labourer leurs champs, de visiter leur famille, de se rendre à l’école ou à leur travail, de circuler d’un village à l’autre, d’amener un enfant malade chez le médecin, tout cela pour l’unique motif que ces civils ne sont pas de confession juive ou de nationalité israélienne, alors cette armée est celle d’un Etat raciste et colonialiste.
Dire cela aujourd’hui, en Europe, oser contester les fondements du projet sioniste, c’est risquer de se voir attaquer comme antisémite, voire comme négationiste. Il est temps que cesse cette hypocrisie. La Shoah ne peut justifier les souffrances des Palestiniens et des Libanais. De quel droit les dirigeants israéliens, nés pour la plupart après 1945, parlent-ils au nom des victimes du nazisme .
De quel droit prétendent-ils s’approprier la mémoire exclusive d’un crime perpétré contre toute l’humanité ? Oser invoquer l’Holocauste pour justifier son propre racisme est une insulte, non un hommage au martyr juif.
On s’est offusqué d’entendre le président iranien dire qu’il fallait « rayer Israël de la carte ». C’est pourtant bien l’unique solution. Il faudra d’ailleurs, pareillement, rayer de la carte les prétendus « territoires palestiniens », ces nouveaux bantoustans. Gommons de la carte du Moyen orient la frontière honteuse entre Juifs et Arabes. La politique de « deux peuples, deux Etats », la politique du partage de la Palestine sur une base religieuse et ethnique, est une politique d’apartheid qui n’apportera jamais la paix. Revenons en à ce qui fut toujours, jusqu’à Oslo, le projet de l’OLP, mais aussi celui d’un grand nombre de juifs comme, derechef, le grand physicien et humaniste Albert Einstein : « Il serait, à mon avis, plus raisonnable d’arriver à un accord avec les Arabes sur la base d’une vie commune pacifique que de créer un État juif ».

Oulala

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Vingt ans d’histoire du Hamas


Cette chronologie ne prétend pas retracer l’histoire des mouvements palestiniens, encore moins celle des relations israélo-palestiniennes. Il s’agit des dates-clés concernant le Hamas, et surtout les principaux évènements qui ont conduit au référendum du 26 juillet prochain.

- 1987 : Ancien membre des Frères musulmans, le cheikh Ahmed Yassine crée à Gaza le Mouvement de la résistance islamique, dont l’acronyme arabe est Hamas.
- 1988 : La charte du Hamas prône l’instauration d’un Etat islamique sur toute la Palestine et la destruction d’Israël.
- 1990 : Le Hamas crée sa branche armée : Ezzedine al-Kassam.
- 1993 : Il se prononce contre la signature des accords d’Oslo par l’OLP.
- 1996 : Le Hamas refuse de participer aux premières élections palestiniennes. Il commet deux attentats-suicides qui favoriseront le succès du Likoud aux élections législatives israéliennes.
- 2001 : Le Hamas multiplie les attentats-suicides contre Israël.
- 2002 : Il est classé « organisation terroriste » par les Etats-Unis et l’UE.
2004
2 février : Le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, annonce son intention de démanteler les colonies de la bande de Gaza.
Mars-avril : L’armée israélienne assassine successivement le chef spirituel et le chef politique du Hamas, cheikh Ahmed Yassine et Abdelaziz al-Rantissi.
13 juillet : L’envoyé spécial de l’Onu dans les territoires palestiniens critique sévèrement Yasser Arafat, estimant que la situation dans les Territoires « tourne progressivement au chaos ».
18 août : Devant le Conseil législatif palestinien, Yasser Arafat reconnaît des erreurs « inacceptables » de son gouvernement et promet d’engager des réformes.
11 novembre : Mort de Yasser Arafat à Paris.
16 novembre : Le chef du Hamas à Gaza, Mahmoud Zahar, annonce que son mouvement boycottera l’élection présidentielle de janvier.
2005
9 janvier : Mahmoud Abbas, un proche de Yasser Arafat, est élu à la tête de l’Autorité palestinienne.
27 janvier : Elections municipales dans la bande de Gaza ; le Hamas sort grand vainqueur contre le Fatah de Mahmoud Abbas.
8 février : Sommet Abbas-Sharon ; les deux hommes proclament la fin des violences entre Israéliens et Palestiniens.
5 mai : Série d’élections municipales partielles à Gaza et en Cisjordanie ; le Hamas s’impose dans les grandes villes. 22 août : Fin de l’évacuation des colons israéliens de Gaza, conformément au plan de retrait d’Ariel Sharon.
7 septembre : Israël annonce son refus de voir le Hamas participer aux élections législatives du 25 janvier suivant.
12 septembre : Départ des derniers soldats israéliens de la bande de Gaza. Ce retrait israélien est perçu par les Palestiniens comme un succès de « la résistance armée à l’occupation », donc du Hamas.
15 décembre : Le Hamas devance largement le Fatah dans les principales villes de Cisjordanie à l’occasion de nouvelles élections municipales partielles.
2006
25 janvier : Le Hamas remporte la majorité absolue aux élections législatives, avec 76 sièges sur les 132 que compte le Conseil législatif palestinien, contre 43 sièges pour le Fatah. Le Hamas n’avait aucun député auparavant. 29 janvier : Le Hamas confirme son refus de reconnaître Israël, mais affirme qu’une trêve à long terme est possible.
7 février : Il propose au Fatah de participer au gouvernement.
19 février : Israël annonce qu’il cesse de verser les taxes dues à l’Autorité palestinienne, correspondant aux droits de douane sur les produits importés dans les Territoires et transitant par Israël.
21 février : Ismaïl Haniyeh, considéré comme un modéré du Hamas, est chargé de former le gouvernement.
7 mars : Israël avertit que le Premier ministre palestinien n’est pas à l’abri d’une élimination physique si son mouvement défend toujours le terrorisme.
19 mars : Le Fatah renonce à participer au gouvernement. Mahmoud Abbas appelle à une paix négociée avec Israël que refuse le Hamas.
7 avril : l’UE suspend son aide directe au gouvernement palestinien.
17 avril : Un attentat revendiqué par le Jihad islamique fait neuf morts à Tel-Aviv. Le Hamas refuse de le condamner.
Avril-mai : Des affrontements violents entre militants du Hamas et du Fatah font plusieurs morts à Gaza. On évoque le spectre d’une guerre civile inter-palestinienne.
10 mai : Pour sortir de la crise, des responsables palestiniens emprisonnés en Israël proposent un gouvernement de coalition Fatah-Hamas, la fin des attaques contre Israël et la création d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967.
25 mai : Mahmoud Abbas annonce que faute d’un accord Hamas-Fatah, il organisera un référendum sur le document rédigé par les prisonniers palestiniens.
5 juin : Echec des discussions inter-palestiniennes. Les violences s’étendent à la Cisjordanie.
9 juin : Sept civils palestiniens sont tués sur une plage de Gaza par un tir de missile imputé à Israël.
10 juin : Mahmoud Abbas fixe au 26 juillet la date du référendum sur le document d’entente nationale. Le Hamas dénonce un « coup d’Etat ».
27 juin : Israël lance l’opération « Pluie d’été » contre Gaza pour récupérer un de ses soldats capturé deux jours auparavant. 64 responsables du Hamas sont arrêtés.
8 juillet : Israël rejette l’offre de cessez-le-feu d’Ismaïl Haniyeh tant que le caporal Gilad Shalit n’aura pas été libéré.
12 juillet : Le Hezbollah libanais mène une opération militaire contre Israël. Tsahal réplique en bombardant le sud de Beyrouth. Crainte d’un conflit régional.
Armees.Com

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On parle à Rome, on tue à Beyrouth

Conférence sur le Liban : on parle à Rome, on tue à Beyrouth
26.07.2006 15h47
La Conférence internationale sur le Liban a commencé hier ses travaux à Rome, avec la participation de 15 pays et de trois organisations internationales. L'objectif est de trouver une issue au conflitlibano-israélien et à la crise humanitaire au Liban. La Conférence, qui a été ouverte par le chef du gouvernement italien, Romano Prodi, en présence notamment du secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan, et de la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice veut parvenir à l'établissement d'un cessez-le-feu et à la constitution d'une force d'interposition au Liban Sud.
© lematin.ma - 2006

Quatre observateurs de l’...
BEYROUTH Quatre observateurs de l’ONU ont été tués mardi par un bombardement israélien au Liban sud, où les combats entre l’armée ... basta / 18:47

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Plusieurs soldats israéliens auraient été tués au Sud-Liban



TYR, Liban (Reuters) - L'armée israélienne a subi de lourdes pertes mercredi dans des combats contre des miliciens du Hezbollah dans le Sud-Liban, selon les chaînes d'information arabes Al Arabiya et Al Djazira.

D'après la chaîne qatarie Al Djazira, 13 soldats de Tsahal ont été tués dans les affrontements à l'entrée de Bint Djbeïl, un bastion du Hezbollah situé à 4 km de la frontière.
Al Arabiya de son côté parle d'une douzaine de morts dans les rangs de Tsahal.
Si ces informations se confirmaient, le bilan des pertes militaires israéliennes tournerait autour des 35 morts depuis le début de l'offensive de Tsahal au Liban, il y a quinze jours.
Des sources proches du Hezbollah ont fait savoir que les forces israéliennes ont été prises en embuscade à l'entrée du village de Bint Djbeïl et que la majorité de leurs véhicules ont été détruits.
Un porte-parole de l'armée israélienne a déclaré qu'il ne pouvait que confirmer que plusieurs soldats étaient blessés.
Il y a maintenant plusieurs jours que l'armée israélienne tente de s'emparer de Bint Djbeïl, où elle rencontre une vive résistance du Hezbollah, qui a fait de cette position l'un de ses principaux bastions au Sud-Liban.
Tsahal estime avoir tué une trentaine de combattants du Hezbollah, qui déclare en avoir perdu dix.
"ZONE DE SECURITE"
Parallèlement à ces combats, l'aviation israélienne a effectué plus de cinquante frappes sur différentes cibles au Sud-Liban.
Dans une message télévisé diffusé mercredi matin, le dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a souligné que, ses troupes n'étant pas constituées en armée classique, n'étaient peut-être pas capables d'empêcher Tsahal de pénétrer dans les villes et villages libanais.
"Nous menons une guérilla (...) Ce qui est important, ce sont les pertes que nous infligeons à l'ennemi israélien", a-t-il dit, ajoutant que ses hommes combattraient partout où les forces terrestres israéliennes attaqueraient.
La prise de Bint Djbeïl permettrait à Tsahal de progresser dans la mise en place d'une "zone interdite" inaccessible aux militants du Hezbollah, dans l'attente d'un déploiement éventuel d'une force internationale.
Le ministre israélien de la Défense Amir Peretz a déclaré mardi que son pays voulait créer une "zone de sécurité" sur les 80 km de frontière commune entre le Liban et Israël. Toute personne tentant de pénétrer dans cette zone serait abattue, a-t-il ajouté.
Peretz n'a donné aucune indication sur la largeur de ce no man's land, mais les médias israéliens avancent le chiffre de trois ou quatre kilomètres.
Selon les services de renseignements israéliens, les combattants du Hezbollah évoluent dans un réseau élaboré de tunnels et de tranchées autour des villages de cette zone, habitée principalement par des chiites.

26/07/2006 - 14h35
Boursier.com

Quatre observateurs de l’...
BEYROUTH Quatre observateurs de l’ONU ont été tués mardi par un bombardement israélien au Liban sud, où les combats entre l’armée ... basta / 18:47

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mardi, juillet 25, 2006

L’ARMÉE ISRAÉLIENNE TUE 4 MEMBRES DE LA FORCE DES NATIONS-UNIES AU SUD-LIBAN

Quatre membres de la Force Intérimaire des Nations-Unies (FINUL) au Sud-Liban ont été tués par un bombardement israélien de leur position, a annoncé l’organisation mardi soir.

Les 4 soldats appartenaient au contingent indien de cette « force », créée depuis près de 30 ans par les Nations-Unies. La FINUL ne s’est jamais opposée aux agressions israéliennes contre le Liban, notamment à l’occupation de la région sud du pays, qui a duré 18 ans, de 1982 à mai 2000, avant que le gouvernement israélien, incapable de briser la résistance locale conduite par le Hezbollah, ne se décide à plier bagage.
L’incapacité de la FINUL à protéger les populations locales a encore été illustrée, il y a quelques jours, lorsque des membres de cette force ont refusé d’abriter des familles sommées par Israël de quitter la zone, et qui ont été bombardées par Israël (18 morts, dont une majorité d’enfants) quand elles ont tenté de rebrousser chemin.
La mort des 4 soldats indiens de la FINUL est le troisième « incident » du genre imputable à l’armée israélienne, en l’espace d’une semaine, après deux tirs sur les positions de l’ONU qui avaient fait des dégâts mais pas de blessés.
La nouvelle « bavure » (mais les guillemets ne sont pas nécessairement de rigueur) intervient dans un contexte où il est très difficile de « décrypter » le comportement de l’armée israélienne, au-delà du constat de sa sauvagerie contre les populations civiles libanaises, de ses difficultés apparentes à triompher rapidement de la résistance libanaise dans le combat d’infanterie, malgré la force écrasante de ses moyens en avions, hélicoptères, tanks et autres blindés, de son impossibilité à juguler la riposte Hezbollahi (des tirs de roquettes pleuvant aveuglément sur le nord d’Israël et sa population) et, surtout, de l’impunité et de la collaboration dont Israël bénéficie de la part des grandes puissances pour perpétrer ses massacres.
Depuis trois jours, face aux retards manifestement pris par l’armée israélienne dans la réalisation de ses objectifs proclamés et énoncés comme tels aux Etats-Unis ou à la France (« Promis, juré, on finit le travail en 8-10 jours, et vous irez ensuite occuper le Liban »), le gouvernement israélien a multiplié les déclarations contradictoires : tantôt c’est un appel à une « force internationale », tantôt Israël promet de réoccuper le sud du Liban, même si des milliers de ses soldats n’avaient avancé que de quatre malheureux kilomètres en territoire libanais, mardi en fin de soirée.
Il n’y a donc pas d’explication forcément rationnelle à l’attaque du poste de la FINUL, sinon le fait qu’Israël, convaincu d’une impunité totale et éternelle, fait la seule chose qu’il sache faire : l’usage de la force, encore et toujours.
Au demeurant, pendant que les soldats indiens et les civils libanais étaient frappés (il y a encore eu au moins 13 civils libanais tués mardi par l’aviation israélienne, ainsi que 8 combattants du Hezbollah et d’Amal, la seconde formation politique chiite du pays), l’armée israélienne poursuivait les massacres en Palestine, avec des bombardements sur Gaza (une dizaine de civils tués au cours des dernières 24 heures), et encore un raid à Ramallah, quelques heures après que Mahmoud Abbas, le président fantoche de l’Autorité Palestinienne, y avait accepté de se congratuler avec Condoleeza Rice, la ministre des Affaires étrangères des Etats-Unis (ou d’Israël, comme on veut).
Publié le 25-07-2006
Par CAPJPO-EuroPalestine

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C'est le sionisme qui mène à la guerre

«Si nous nous révélons incapables de parvenir à une cohabitation et à des accords honnêtes avec les Arabes, alors nous n'aurons strictement rien appris pendant nos deux mille années de souffrances et mériterons tout ce qui nous arrivera.»
(Albert Einstein, lettre à Weismann, le 25 novembre 1929)

Aux yeux de nombreux observateurs, la politique actuelle du gouvernement israélien peut sembler parfaitement irrationnelle. Pourquoi courir le risque d'embraser le Liban, alors même que celui-ci se détache petit à petit de la Syrie? Pourquoi attaquer militairement le Hamas, à l'instant précis où ce mouvement s'apprêtait à céder aux pressions internationales et à reconnaître le «droit à l'existence» d'Israël?
En réalité, ces actes ne sont incompréhensibles que si l'on s'obstine à juger la politique d'Israël à l'aune de son discours officiel, celui qu'il tient sur la scène internationale, affirmant que «nous souhaitons seulement vivre en paix avec nos voisins».
Les choses deviennent beaucoup moins obscures lorsqu'on examine la politique de l'Etat israélien à la lumière de sa doctrine fondatrice: le sionisme.
Quand, vers 1885, des hommes comme Léo Pinsker, Ahad Haam et Theodor Herzl envisagèrent de créer un «foyer national juif» en Palestine, ils furent loin de faire l'unanimité autour d'eux. A vrai dire, la plupart des juifs refusèrent ce projet.
D'abord parce qu'il n'avait aucun sens: il était matériellement impossible d'envisager l'émigration de tous les juifs du monde vers la Palestine (aujourd'hui encore, l'Etat d'Israël ne réunit qu'une infime portion des juifs de la planète, même s'il s'arroge le droit de parler en leur nom). D'autre part, la très grande majorité d'entre eux n'avaient aucune envie de quitter le pays où ils étaient nés; malgré les persécutions et les discriminations, ils se considéraient très justement comme des citoyens de France, de Belgique, des Etats-Unis, d'Allemagne, de Hongrie ou de Russie. Enfin, beaucoup de juifs, surtout les intellectuels et les progressistes, s'opposaient radicalement au caractère délibérément raciste et colonialiste du projet sioniste.
Ils ne se reconnaissaient pas dans les propos d'un Ahad Haam quand celui-ci décrétait que «le peuple d'Israël, en tant que peuple supérieur et continuateur moderne du Peuple élu doit aussi devenir un ordre réel»; ils ne pouvaient suivre Theodor Herzl quand il disait vouloir «coloniser la Palestine», y créer un Etat juif et, pour ce faire, «rendre des services à l'Etat impérialiste qui protégera son existence». Même après la guerre et l'Holocauste, des personnalités juives de premier plan, tout en apportant parfois leur soutien matériel et moral aux juifs qui s'installaient en Palestine, continuèrent de refuser radicalement l'idée d'y créer un Etat juif.
Einstein: «La conscience que j'ai de la nature essentielle du judaïsme se heurte à l'idée d'un Etat juif doté de frontières, d'une armée, et d'un projet de pouvoir temporel».
Le racisme et le colonialisme israéliens ne tiennent pas à la nature d'une majorité gouvernementale; ils sont le fondement même d'un Etat qui se définit non par référence à une nation, mais à une religion et à une ethnie particulières; un Etat qui affirme, sur base de légendes poussiéreuses, le droit de «son» peuple à l'appropriation exclusive d'une terre pourtant déjà habitée et exploitée par d'autres populations.
Quelle terre?
Là encore, les textes fondateurs du sionisme éclairent la politique actuelle. Lorsqu'il s'adresse en 1897 au gouvernement français, dans l'espoir d'obtenir son appui pour la fondation d'Israël, Herzl écrit: «Le pays que nous nous proposons d'occuper inclura la Basse-Egypte, le sud de la Syrie et la partie méridionale du Liban. Cette position nous rendra maîtres du commerce de l'Inde, de l'Arabie et de l'Afrique de l'Est et du Sud.
La France ne peut avoir d'autre désir que de voir la route des Indes et de la Chine occupée par un peuple prêt à la suivre jusqu'à la mort». Après la Première Guerre mondiale et les accords Sykes-Picot, les mêmes promesses seront adressées à l'Angleterre.
Et depuis 1945 elles jouissent, comme on sait, de l'oreille très attentive du gouvernement américain. De la Basse-Egypte au Sud-Liban... Il suffit d'un regard sur les cartes successives du Moyen-Orient, depuis la fondation d'Israël, pour observer avec quelle régularité systématique le plan de Theodor Herzl a été poursuivi. De la Galilée et de la bande côtière de Jaffa, les territoires proposés par le premier plan de partage de Bernadotte en 1948, Israël s'est progressivement étendu vers Jerusalem, la Mer Morte, le Neguev, le plateau du Golan au sud de la Syrie; aujourd'hui elle phagocyte petit à petit la Cisjordanie et Gaza; elle convoite même le Sud-Liban.Israël est au Moyen-Orient ce que l'Afrique du Sud de l'apartheid fut, jadis, à l'Afrique australe: une colonie euro-américaine, imposant aux populations autochtones une domination à caractère raciste, et dont l'existence serait impossible sans l'aide matérielle d'une puissance impérialiste «en échange de services rendus».
Souvenons-nous d'ailleurs qu'Israël s'est vu condamner à plusieurs reprises par les Nations unies en raison de sa collaboration militaire et nucléaire avec le régime sud-africain.
Qui se ressemble s'assemble...Quand un gouvernement juge que la vie d'un soldat est plus importante que celle de dizaines d'enfants et de civils, au seul prétexte que ce soldat est juif alors que les civils et les enfants sont musulmans, chrétiens ou sans religion, alors l'Etat que représente ce gouvernement est un Etat raciste. Quand des forces armées, dans les territoires qu'elles occupent illégitimement, interdisent aux civils de se déplacer, de puiser l'eau aux puits et aux sources, de labourer leurs champs, de visiter leur famille, de se rendre à l'école ou à leur travail, de circuler d'un village à l'autre, d'amener un enfant malade chez le médecin, tout cela pour l'unique motif que ces civils ne sont pas de confession juive ou de nationalité israélienne, alors cette armée est celle d'un Etat raciste et colonialiste.Dire cela aujourd'hui, en Europe, oser contester les fondements du projet sioniste, c'est risquer de se voir attaquer comme antisémite, voire comme négationiste.
Il est temps que cesse cette hypocrisie. La Shoah ne peut justifier les souffrances des Palestiniens et des Libanais. De quel droit les dirigeants israéliens, nés pour la plupart après 1945, parlent-ils au nom des victimes du nazisme?
De quel droit prétendent-ils s'approprier la mémoire exclusive d'un crime perpétré contre toute l'humanité?
Oser invoquer l'Holocauste pour justifier son propre racisme est une insulte, non un hommage au martyr juif.On s'est offusqué d'entendre le président iranien dire qu'il fallait «rayer Israël de la carte».
Ce serait pourtant bien l'unique solution que de voir disparaître politiquement bien sûr, l'Etat d'Israël et, pareillement, les prétendus «territoires palestiniens», ces nouveaux bantoustans. Gommons de la carte du Moyen-Orient la frontière honteuse entre juifs et Arabes.
La politique de «deux peuples, deux Etats», la politique du partage de la Palestine sur une base religieuse et ethnique, est une politique d'apartheid qui n'apportera jamais la paix. Revenons-en à ce qui fut toujours, jusqu'à Oslo, le projet de l'OLP, mais aussi celui d'un grand nombre de juifs comme, derechef, le grand physicien et humaniste
Albert Einstein: «Il serait, à mon avis, plus raisonnable d'arriver à un accord avec les Arabes sur la base d'une vie commune pacifique que de créer un Etat juif».
Nico Hirtt, Enseignant et écrivainTitre et sous-titre sont de la rédaction.
25/07/2006
source : La Libre Belgique
Anti-Impérialiste.net

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19 millions d’euros pour les enfants du Proche-Orient


Les Nations unies lancent un appel de fonds pour le Liban et la Syrie : l’Unicef, pour sa part, a besoin de près de 19 millions

Lundi 24 juillet, l’Unicef lance un appel de 18,84 millions d’euros (23,825 millions de dollars) pour venir en aide aux enfants touchés par la crise au Liban et en Syrie. Cette somme fait partie d’un total de 122 millions d’euros (150 millions de dollars) réclamés par les Nations unies. « Beaucoup de ceux qui ont été affectés par la violence sont des enfants, a déclaré Ann M. Veneman, la directrice générale de l’Unicef. Ils ont pu être témoins de la mort ou des blessures de proches et beaucoup sont dans une profonde détresse. Environ 700 000 personnes ont été déplacées à l’intérieur des frontières du Liban. On estime que 110 000 vivent actuellement dans des écoles, des bâtiments publics et des parcs, et que plus de 150 000 ont franchi la frontière syrienne. Les enfants sont directement menacés par le risque de maladies et seront affectés par le manque d’hôpitaux, de centres médico-sociaux et d’écoles ». L’Unicef travaillera avec ses partenaires onusiens et avec la Croix-Rouge, le Croissant-Rouge et d’autres, pour fournir des secours rapides aux personnes déplacées et aux enfants réfugiés ainsi qu’à leurs familles, qui ont un besoin urgent de soins médicaux, d’eau potable et d’assainissement, mais aussi d’aide pour faire face aux événements traumatisants qu’ils ont traversés. L’Unicef a d’ores et déjà fourni 1 million d’euros en secours médicaux et autre assistance d’urgence. Le premier vol charter a quitté Copenhague pour la région samedi 22 juillet, transportant une cargaison de 38 tonnes, comprenant notamment 168 kits d’eau avec assez de savon, de seaux, de tablettes de purification d’eau et de réservoirs d’eau pour près de 1 700 familles. L’avion a également transporté du sel de réhydratation oral contre la diarrhée, des médicaments essentiels et des kits récréatifs pour enfants (contenant des accessoires de sport et de jeux, tels que cordes à sauter, équipement de football, basket et volley). Un deuxième avion a quitté le Luxembourg pour la région dimanche 23 juillet emportant davantage de kits d’eau, 800 lots de paracetamol et des kits récréatifs supplémentaires. Le bureau de l’Unicef Liban a déjà acheté des moyens médicaux disponibles localement, des citernes d’eau, des produits d’assainissement avec du savon, et des jouets pour les enfants des groupes de personnes déplacées. Pour les trois prochains mois, l’Unicef et ses partenaires au Liban et en Syrie prévoient de :
fournir de l’eau potable et des moyens d’assainissement dans les écoles,
fournir des kits de santé d’urgence avec des médicaments essentiels pour les centres de santé et les personnes déplacées,
assurer un soutien et un suivi pour les enfants qui ont été victimes d’événements traumatisants,
empêcher la séparation des enfants d’avec leurs familles, et rassembler ceux qui ont été séparés,
fournir des kits récréatifs pour 50 écoles.
En outre, l’appel de fonds de l’Unicef comprend des spécifications logistiques propres à l’urgence, la fourniture d’équipement de sécurité et la recherche de soutien dans la région, étant donné les difficultés locales. Il remplace le premier appel de fonds de 7, 3 millions de dollars (5,8 millions d’euros).
Faire un don
http://www.unicef.fr/accueil/aider/dons-et-legs/faire-un-don/var/lang/FR/rub/584.html
/ Unicef /

BASTA

Appel à la communauté in...20/07/2006
Israël/LibanL’immobilisme coupable de la communauté internationaleVersion English La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) lance un appel ..basta /16:49

Mettre des mots
Nous assistons impuissants à la destruction méthodique d’un pays, le Liban, par l’état d’Israël dont la politique intransigeante prépare déjà l’ensemencement ...cyko_niko / 16:27

VILLE FANTOME
Les roquettes vident les villes du nord d'Israël© ReutersUne maison touchée par une roquette du Hezbollah à Safed, dans le nord ... basta / 16:12

CRIME D'ÉTAT
Poètes contre la guerre La gerbe et le salut commémorent non la paix, la victoire. L’orgueil toujours prévaut sur la mort. ... basta / 01:35

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Diplomatie et combats au Proche-Orient --par Benjamin Harvey-- Des citoyens libanais dans leurs maisons détruites dans la banlieue sud de ... basta / 01:13

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Liban: pour l'Onu Israël viole le droit humanitaire, les raids continuentBEYROUTH (AFP) - Un haut responsable de l'Onu a accusé dimanche ... basta / 01:35

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