samedi, juillet 15, 2006

Liban: Israël tire sur Beyrouth et Tripoli


Samedi, l'armée israélienne a frappé un phare, dont la pointe de verre a volé en éclats dans le quartier de Ras Beyrouth, situé à proximité du centre-ville.L'artillerie a également touché des silos à grains sur la zone portuaire ainsi que le secteur de Jounieh, qui abrite une base militaire.Des hélicoptères et navires de guerre israéliens ont tiré des missiles sur le port de Tripoli, dans le nord du Liban.

C'est la première attaque de Tsahal aussi profondément au Liban depuis le début de son offensive mercredi.Selon la police, 15 Libanais, dont des femmes et des enfants, ont été tués alors qu'ils tentaient de fuir la localité de Marouahine, près de la frontière, apparemment lors d'un raid israélien. Trois civils ont par ailleurs été tués lors d'une autre opération qui a visé un pont sur la principale autoroute entre le Liban et la Syrie dans la vallée de la Bekaa (est).
QG du Hezbollah visé
L'aviation israélienne a de nouveau pris pour cible le quartier général du Hezbollah à Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth. Le siège de la milice chiite et la résidence de son leader, Cheikh Hassan Nasrallah, avaient été une première fois atteints vendredi soir par les missiles israéliens.Plusieurs dizaines de cibles du Hezbollah ont été attaquées en 24 heures, dont le QG de la guérilla. Tsahal a également attaqué plusieurs ponts et routes, ainsi que des dépôts de carburants et stations-service.L'Etat hébreu a lancé son offensive mercredi après la capture de deux de ses soldats par des activistes du Hezbollah qui avaient franchi la frontière libano-israélienne. Depuis, au moins 105 personnes sont mortes au Liban, dont plus d'une trentaine samedi, selon la police.
Côté israélien
Au moins onze soldats et quatre civils ont été tués depuis le début des hostilités. Mais l'offensive israélienne n'a pas freiné les attaques de la guérilla libanaise, bien au contraire. Des roquettes sont tombées à deux reprises sur Tibériade, sans faire de victimes.C'est la première attaque sur cette ville du nord d'Israël, à 35km au sud de la frontière, depuis la guerre du Kippour en 1973. Tsahal a affirmé que le Hezbollah avait tiré plus de 700 roquettes sur Israël depuis mercredi. Selon un haut responsable du renseignement israélien, le Hezbollah pourrait attaquer Tel Aviv avec des missiles à longue portée.Dans la nuit de vendredi à samedi, un bateau israélien a en outre été détruit par un missile du Hezbollah. Quatre marins sont portés disparus.
Appel au cessez-le-feu
Le premier ministre libanais Fouad Siniora a appelé samedi soir à «un cessez-le-feu immédiat et global au Liban sous l'égide de l'ONU». Il a accusé Israël «d'infliger une punition collective» à son pays. Dans une allocution télévisée, F.Siniora a dénoncé «la punition collective immorale» infligée par Israël au Liban au quatrième jour de bombardements incessants par air, mer et terre.L'aviation israélienne a aussi frappé la bande de Gaza samedi. Un raid contre une maison de la ville de Gaza a fait un mort et 10 blessés dont un bébé et un enfant. L'armée israélienne a affirmé que le bâtiment avait été pris pour cible parce qu'il était utilisé comme fabrique d'armes par des activistes du Hamas.agences/stp
samedi, 15 juillet 2006 à 22:10
info.rsr.che/fr

Le G8 en quête d'entente sur le Proche-Orient
SAINT PETERSBOURG, Russie (Reuters) - L'embrasement israélo-libanais a bouleversé l'agenda diplomatique des grandes puissances mais les dirigeants du G8 réunis auront du mal à parvenir à une position commune sur la question.
Depuis l'enlèvement, mercredi, de deux soldats israéliens par des miliciens du Hezbollah, l'armée israélienne bombarde quotidiennement le Liban et le bilan ne cesse de s'alourdir côté libanais, contraignant les dirigeants des pays les plus industrialisés de la planète à débattre d'un sujet susceptible d'étaler leurs divisions.
"Il s'agit d'une situation très grave et nul ne peut prétendre le contraire. Il s'agit d'une situation que nous devons calmer et nous devons le faire rapidement", a dit un porte-parole du Premier ministre britannique, Tony Blair.
George Bush a demandé aux Israéliens d'éviter autant que faire se peut les "dommages collatéraux". Mais il n'est pas question pour le président de l'hyperpuissance américaine de réclamer la fin de l'offensive israélienne, que ses partenaires français du G8 et l'Union européenne jugent eux "disproportionnée".
Samedi matin, à l'issue d'un sommet bilatéral avec Vladimir Poutine, Bush a imputé au Hezbollah la responsabilité de l'embrasement.
"La meilleure façon de mettre un terme à la violence, c'est que le Hezbollah dépose ses armes et cesse ses agressions. Et par conséquent je demande à la Syrie d'exercer son influence sur le Hezbollah", a-t-il dit lors d'une conférence de presse commune avec son hôte russe.
Poutine, qui préside pour la première fois un sommet du G8, a convenu que l'opération menée par l'organisation chiite libanaise était "absolument inacceptable" et estimé que "les inquiétudes d'Israël étaient justifiées", mais il a appelé dans le même temps à un "recours équilibré à la force".
WASHINGTON VEUT UNE PRESSION MAXIMALE SUR LE HEZBOLLAH
Le maître du Kremlin s'efforcera au cours de ses échanges avec les autres dirigeants du G8 de définir un terrain d'entente qui permettrait le plus rapidement possible de se mettre en quête d'une solution à la crise, quête pour l'heure illusoire.
L'objectif, a-t-il ajouté, sera double puisqu'il s'agira de travailler "non seulement à l'arrêt des combats mais aussi dans le domaine de la construction d'un environnement permettant à Israël de vivre à l'intérieur de frontières sûres".
A en croire Stephen Hadley, conseiller à la sécurité nationale de la Maison blanche, les sherpas chargés des discussions préparatoires aux échanges des dirigeants du G8 se rapprochaient samedi d'une formule acceptable pas tous.
Washington, a rappelé Haldey, veut exercer une "pression maximale sur le Hezbollah pour qu'il stoppe ses tirs de roquettes et libère au final les prisonniers qu'il détient".
"Tout le monde est conscient des risques, tout le monde a une bonne idée de l'identité de ceux qui poussent à la confrontation", a-t-il ajouté.
La crise subite entre Israël et le Liban s'est ouverte alors que l'administration Bush lutte en Irak pour éviter une guerre civilo-religieuse et cherche une solution diplomatique aux dossiers nucléaires iranien et nord-coréen.
Les Etats-Unis n'avaient pratiquement pas bougé fin juin après l'enlèvement d'un premier soldat israélien par un commando palestinien et le déclenchement de l'opération israélienne "Pluie d'été" dans la bande de Gaza.
Ils se retrouvent désormais confrontés à un risque de conflit régional au Proche-Orient, avec une marge de manoeuvre limitée étant donné leur très faible prise sur la Syrie et l'Iran, qui ont une influence sur le Hezbollah.

15/07/2006
Boursier.com

Réunion d’urgence des ministres des AE des pays arabes au Caire
Des ministres des Affaires étrangères ou des représentants des 22 pays membres de la Ligue arabe ont commencé samedi au Caire (Egypte) une réunion d’urgence consacrée à l’escalade des opérations militaires israéliennes au Liban et dans les territoires palestineins.
Dix-sept pays arabes ont envoyé au Caire leurs chefs de la diplomatie alors que cinq autres y ont dépêché leur représantants. Le ministre palestinien des Affaires étrangers Mahmoud al-Zahar, issu du Hamas, a été remplacé par le chef du département politique de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Farouk Qaddoumi, à cette réunion ministérielle initiée par la Ligue arabe suite à l’escalade des opérations militaires israélienne au Liban et dans les territoires palestiniens.
Le secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan y a envoyé une délégation spéciale composée de son conseiller pour les affaires politiques Vijay Nambiar, de l’émissaire de l’ONU au Proche-Orient Alvaro de Soto et du cooridateur de l’ONU au processsus de paix au Proche-Orient, Terje Roed Larsen.

Armees.Com

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Le Hezbollah en «guerre ouverte»

Un Égyptien hurle des slogans anti-israéliens dans une mosquée du Caire où vient de se terminer la prière du vendredi. La rue arabe a manifesté dans plusieurs villes du Proche-Orient, hier, contre l’offensive militaire israélienne à Gaza et au Liban. Des manifestations ont également eu lieu dans la bande de Gaza, en Jordanie, en Irak et en Iran. -->Agence France-Presse

Beyrouth -- Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré hier soir une «guerre ouverte» contre Israël peu après avoir échappé à un raid israélien à Beyrouth, alors que l'armée israélienne poursuivait ses attaques destructrices au Liban.

«Vous vouliez une guerre ouverte, vous l'aurez», a déclaré cheikh Nasrallah, s'adressant à Israël, dans un discours retransmis par la chaîne de télévision al-Manar, peu après avoir échappé à un raid israélien ayant détruit ses bureaux et son domicile. Il a aussi affirmé que la branche armée du Hezbollah avait détruit hier un bâtiment de guerre israélien au large de Beyrouth, tandis que l'armée israélienne a reconnu des «dégâts légers». La police libanaise a rapporté que deux missiles, tirés depuis la banlieue sud de Beyrouth, avaient visé ce bâtiment de guerre, alors que le quotidien israélien Haaretz parlait d'«un drone chargé d'explosifs» qui aurait touché le navire. La chaîne satellitaire arabe al-Jazira a indiqué pour sa part que quatre soldats israéliens étaient portés disparus après cette attaque. Devant cette escalade de la violence qui fait craindre un conflit régional, à New York, le Conseil de sécurité de l'ONU a tenu une réunion d'urgence. La réunion s'est achevée sans demande de cessez-le-feu, qui avait été réclamé par le Liban. Les débats ont illustré les divisions au sein du Conseil, les États-Unis s'abstenant de critiquer Israël et même d'appeler à la retenue, tandis que la France condamnait «le caractère disproportionné de la riposte» de l'État hébreu. L'Arabie Saoudite a critiqué indirectement les agissements du Hezbollah, qualifiant ceux-ci «d'aventurisme».
Le premier ministre israélien, Éhoud Olmert, qui a donné hier soir son feu vert à l'armée pour la poursuite des attaques au Liban contre de nouvelles cibles, avait posé trois conditions à un cessez-le-feu : la libération des deux soldats enlevés, l'arrêt des tirs de roquettes vers Israël et l'application d'une résolution de l'ONU sur le désarmement du mouvement chiite.
Lors d'une interview télévisée, à l'occasion de la fête nationale française, le président français, Jacques Chirac, s'est demandé hier s'il n'y avait «pas une volonté de détruire le Liban», tout en dénonçant le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais et les pays qui les soutiennent dans la région.
M. Chirac s'est déclaré «consterné par ce qui se passe actuellement au Proche-Orient» et a qualifié de «disproportionnées» les «réactions actuelles» dans la région.
«On peut se demander s'il n'y a pas une volonté de détruire le Liban, ses équipements, ses routes, ses communications, son énergie, son aérodrome, et pourquoi ?», a dit M.
Chirac, en référence aux bombardements israéliens en territoire libanais, qui ont visé notamment l'aéroport de Beyrouth. «Tout le monde est responsable» de l'escalade de la violence, a toutefois ajouté le président. Il a vivement dénoncé les initiatives «prises de manière tout à fait irresponsables» par le Hamas palestinien, organisation considérée comme terroriste par l'UE et les États-Unis, et le Hezbollah chiite libanais, accusé d'être soutenu par l'Iran et la Syrie. Mercredi, deux soldats ont été enlevés par le Hezbollah et huit ont été tués à la frontière libanaise, entraînant le déclenchement d'une offensive au sud du Liban.

Une première offensive de l'armée israélienne avait été lancée le 27 juin contre la bande de Gaza, au surlendemain de l'enlèvement d'un caporal par un commando palestinien à la lisière de la bande de Gaza. Les trois soldats israéliens enlevés sont «vivants» et leur état de santé est «acceptable», a déclaré le chef d'état-major israélien Dan Haloutz.
Les ravisseurs réclament un échange entre les soldats capturés et des détenus palestiniens et libanais en Israël, ce que le gouvernement israélien refuse.
Par ailleurs, le ministère palestinien de l'Économie à Gaza a été gravement endommagé la nuit dernière par un raid aérien israélien, selon des sources de sécurité palestiniennes. Depuis son début, l'offensive a fait 66 morts et 193 blessés au Liban.
En Israël, quatre civils ont été tués depuis mercredi par des tirs de roquettes depuis le sud du Liban. Israël a intensifié et étendu ses raids au Liban, soumis à un blocus aérien, maritime et terrestre quasiment étanche. Des avions israéliens ont bombardé à plusieurs reprises hier la banlieue sud de Beyrouth, où se trouve le commandement du Hezbollah.
L'aviation, l'artillerie et la marine israéliennes ont détruit une vingtaine de ponts, coupé des routes et incendié des dépôts de carburants de la centrale électrique de Jiyé, sur le littoral au sud de Beyrouth. La route Beyrouth-Damas, l'une des seules voies qui restaient pour sortir du pays, a été bombardée à plusieurs reprises et coupée à la circulation.
Les Libanais et les touristes s'y sont retrouvés bloqués, alors que plus de 12 000 ressortissants du Golfe avaient pu l'emprunter jeudi. Des passages par la montagne semblaient être les dernières voies possibles pour quitter le pays.
L'aéroport international de Beyrouth, fermé depuis un premier bombardement jeudi, a été de nouveau visé par l'armée israélienne. Ont également été touchés l'aéroport militaire de Rayak (près de la frontière syrienne), un camp palestinien prosyrien à proximité, des bases du Hezbollah et de l'armée libanaise et de nombreuses habitations.
Des milliers de Libanais chiites ont fui hier en début de soirée des villages frontaliers d'Israël à la suite des ultimatums de l'armée israélienne et des tirs provenant des bâtiments de guerre. Des responsables militaires israéliens ont indiqué qu'ils comptaient créer une zone tampon au Liban-Sud pour empêcher le Hezbollah d'opérer à partir de la zone frontalière et pour mettre les agglomérations du nord d'Israël hors de portée des tirs de roquettes.
Selon l'armée israélienne, plus de 100 roquettes ont été tirées hier en direction d'Israël par le Hezbollah. Hier dans la soirée, une délégation dépêchée par le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, est arrivée au Caire «pour aider à désamorcer la crise majeure».
La délégation a eu un entretien avec le secrétaire général de la Ligue arabe.
Elle doit également se rendre en Israël, dans les territoires palestiniens, au Liban, en Syrie et en Jordanie.

Édition du samedi 15 et du dimanche 16 juillet 2006
ledevoir.com/2006/07/15/113796.html

LISTE NOIRE

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J'veux pas

J'veux pas vivre au conditionnel
Avec un si obsessionnel
J'veux pas espérer le Loto
En m'emmerdant à mon boulot
J'veux pas compter sur un coup d'pot

J'veux pas qu'on me parle de mode
Ça me rend pas vraiment commode
J'veux pas fair'la queue au succés
Comm'dans un'batt'rie de poulets
Coup d'barr', cod'barre à l'arrivée ! !

Tu vas m'dir'que j'sais pas c'que j'veux
Mais au moins je sais c'que j'veux pas
C'est déjà ça !
C'est déjà ça !

J'veux plus voter pour un moins pire
Faute de mieux, quitte à choisir
J'veux pas d'ce monde aseptisé
Qu'on nous prépare à la télé
Boir'ces programm's pré-digérés

J'veux pas bouffer du modifié
Jusqu'dans l'journal télévisé
J'veux pas fair'parti d'un courant
Quel qu'il soit, je pars en courant
J'veux pas d'logo, j'veux pas d'slogan

Tu vas m'dir'que j'sais pas c'que j'veux
Mais au moins je sais c'que j'veux pas
C'est déjà ça !
C'est déjà ça !

J'veux pas m'habituer à la guerre
A l'injustice ou à la misère
J'veux pas devenir fataliste
Me dir'que tu nais dans un'liste
Comm'Dieu le veut, heureux ou triste

J'veux pas chanter cett'chanson là
Pendant dix ans, dans des galas
J'veux pas voir pousser mes gamins
Dans un mond' qui croule et qui craint
Car c'que je veux, j'le sais trop bien

Mais le monde est tell'ment foireux
Qu'on est forcé d'dir'c'qu'on veut pas
On en est là !
On en est là !

Mais le monde est tell'ment foireux
Qu'on est forcé d'dir'c'qu'on veut pas
On en est là !
On en est là !

Mais le monde est tell'ment foireux
Qu'on est forcé d'dir'c'qu'on veut pas
On les a là ! !
On les a là ! !

Chants de révolte et d'espoir Pierre et Vincent
(album Si j'étais toi, 2003)

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Proche-Orient

Proche-Orient: les étrangers quittent le Liban
Face à l'escalade de la violence au Proche-Orient, plusieurs pays évacuent leurs ressortissants. Une cinquantaine de Suisses ont aussi quitté le Liban vendredi.

Samedi, l'armée israélienne a poursuivi ses bombardements dans la Bande de Gaza et au Liban, faisant à nouveau de nombreuses victimes.

Un convoi d'habitants, qui fuyaient leur village au Liban sud, a été bombardé par l'armée israélienne samedi. Dix-huit civils, dont neuf enfants, ont été brûlés vifs, selon la Force intérimaire des Nations unies et des sources hospitalières.Les bombardements israéliens se sont aussi intensifiés sur la route Beyrouth-Damas, principal axe routier entre le Liban et la Syrie.De son côté, le Hezbollah aurait tiré des dizaines de roquettes contre les villes israéliennes de Nahariya et Tibériade.
Samedi, la communauté internationale a lancé un nouvel appel à toutes les parties impliquées dans l'escalade de la crise au Proche-Orient leur demandant de mettre un terme aux violences. Dans le même temps, plusieurs pays, dont la Suisse, évacuent leurs ressortissants.

54 Suisses évacués

«Cinquante-quatre Suisses et trente ressortissants allemands ont quitté Beyrouth vendredi en fin d'après-midi dans des bus mis à disposition par l'ambassade de Suisse au Liban en collaboration avec l'ambassade d'Allemagne», précise le porte-parole du DFAE Jean-Philippe Jeannerat.«Les passagers sont arrivés sains et saufs à 5h du matin à Damas, en Syrie, après un long périple par des routes détournées», ajoute le porte-parole, en soulignant que la route internationale Beyrouth-Damas avait dû être évitée en raison des bombardements.Arrivés en Syrie, les ressortissants helvétiques ont été logés dans des hôtels et seront rapatriés vers la Suisse, ou d'autres destinations, selon leurs souhaits, indique encore le ministère des affaires étrangères dans son communiqué.Actuellement, 838 citoyens suisses vivent au Liban, dont 713 ont la double nationalité, suisse et libanaise.Il y aurait aussi «plusieurs centaines de touristes suisses, en ce moment, au Liban, affirme Jean-Philippe Jeannerat, cité par «Le Matin». Nous n'avons pas d'évaluation plus précise car presque aucun voyagiste n'organise des séjours au Liban. Les touristes s'y rendent par leurs propres moyens».

Collaboration européenne

«Les Suisses qui désirent quitter le Liban peuvent s'annoncer à leur ambassade, note le porte-parole du DFAE. Des mesures sont actuellement prises afin de faciliter leur départ».«Pour des raisons de sécurité», le porte-parole ne souhaite pas donner plus de précisions sur les dispositions prises par Berne. «La Suisse collabore sur place avec les autres pays européens», ajoute-t-il simplement.Le ministère italien des affaires étrangères, en contact avec les instances de l'Union européenne, a pour sa part précisé samedi qu'il organisait l'évacuation du Liban d'environ 410 étrangers, dont de nombreux Italiens. Un convoi est parti de Beyrouth en début de matinée samedi à destination de la Syrie.La quinzaine de bus remplis de ressortissants européens se trouve pour l'heure stationnée à l'entrée nord de Tripoli, et poursuivra sa route vers la Syrie par le littoral lorsque les conditions de sécurité le permettront.Les abords de Tripoli, située à 90km au nord de Beyrouth, ont été bombardés samedi matin par l'armée israélienne. Les autorités helvétiques ont indiqué ne pas avoir connaissance pour le moment de la présence de Suisses parmi ces voyageurs.

Grands moyens

La France a annoncé samedi par la voix de son Premier ministre Dominique de Villepin qu'elle avait mis en œuvre des «moyens maritimes et aériens, civils et militaires» pour évacuer ses ressortissants.Des autocars et des voitures ont été mis à leur disposition pour se rendre vers Damas ou vers Amman et prendre ensuite des vols commerciaux.La France prévoit aussi de recourir à un ferry de 800 à 1'000 places pour évacuer des personnes vers l'île de Chypre. Elle va également engager deux avions de transport de troupes, trois hélicoptères Cougar, une frégate et un bâtiment maritime pouvant accueillir 1'800 personnes à son bord.
swissinfo et les agences

Liban : au quatrième jour des combats, Israël intensifie ses frappes
Un raid mené par l’armée israélienne dans le Sud-Liban a tué au moins dix-huit civils, dont neuf enfants, et pour la première fois, des chasseurs israéliens ont bombardé le no man's land à la frontière libano-syrienne. Le Hezbollah, lui, a tiré des roquettes sur la ville israélienne de Tibériade. Il n’avait jamais frappé aussi loin dans le territoire de l’Etat hébreu. Par ailleurs, le corps sans vie d’un des quatre marins israéliens disparus vendredi a été retrouvé.

«Vous avez voulu une guerre ouverte, vous l’aurez», a déclaré vendredi soir le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, à la télévision de son parti, al-Manar, juste après avoir échappé au raid visant son quartier général dans la banlieue sud de Beyrouth.
Nasrallah reste donc la cible prioritaire de l’Etat hébreu. Samedi matin, le ministre israélien Zeev Boïm, un proche d’Ehoud Olmert, a affirmé qu'Israël le « liquidera ». « Il ne peut bénéficier d'aucune immunité. A la première occasion, nous le liquiderons. C'est pour ça qu'il a intérêt à prier Allah », a-t-il déclaré sur les ondes de la radio publique israélienne.
Premiers raids dans la région de Tripoli
Sur le terrain, les affrontements entre le parti chiite libanais et Israël se poursuivent. Selon la Force intérimaire des Nations unies, dix-huit civils, dont neuf enfants, ont été brûlés vifs par un bombardement israélien alors qu’ils fuyaient leur village de Marwahine au Sud-Liban.
Parallèlement, l’armée israélienne a mené un nouveau raid sur la banlieue sud de Beyrouth, repère du Hezbollah. L’immeuble de neuf étages abritant le quartier général d’Hassan Nasrallah a été entièrement détruit.
Un peu plus tôt, l’aviation israélienne a bombardé Masnaa, le principal poste frontalier libano-syrien. Trois personnes ont été tuées. Le poste frontière est désormais impossible d'accès en raison d'un immense cratère qui barre la route internationale. L’aviation israélienne a récidivé un peu plus tard, bombardant le no man's land entre le Liban et la Syrie, dans l'est du Liban, selon la police libanaise. Israël poursuit ainsi son objectif d’isolement du Liban : les passages par la montagne sont désormais les dernières voies possibles pour fuir les combats.
Samedi matin, l'aviation israélienne a pour la première fois visé la région de Tripoli, la deuxième ville du pays. Trois civils ont par ailleurs été tués dans un raid aérien dans la région du Hermel, à l’est du Liban. Trois ouvriers égyptiens ont été blessés et un quatrième a été tué après l’explosion d’une station essence à Saïda, au Sud-Liban. Les avions israéliens ont également mené deux raids sur les collines de Mssaylih, où se trouve la résidence du président du Parlement, Nabih Berri.
Des missiles iraniens ?
Samedi matin, le corps de l’un des quatre marins disparus la veille a été repêché en mer. Les recherches se poursuivent pour retrouver les trois autres marins. Leur bateau a été touché vendredi soir et a pris feu, a expliqué une porte-parole israélienne. Le Hezbollah dit avoir touché le navire avec un drone bourré d'explosifs, mais un général israélien affirme que le mouvement chiite libanais a tiré sur le bâtiment un missile de fabrication iranienne. « Cela fait apparaître l'empreinte très profonde de l'implication iranienne au sein du Hezbollah », a déclaré le général Ido Nehushtan. Selon un responsable du renseignement israélien, une centaine de soldats iraniens se trouveraient actuellement au Liban afin d’aider le mouvement chiite dans sa lutte.
Tibériade touchée pour la première fois
Le premier ministre israélien, Ehoud OImert, a donné vendredi soir son feu vert à la poursuite de l’offensive et fixé trois conditions à la fin des opérations au Liban : la libération des deux soldats enlevés mercredi, l’arrêt des tirs de roquettes contre le territoire israélien et l’application d’une résolution des Nations unies exigeant le désarmement du Hezbollah.
Mais le Hezbollah continue à défier l’Etat hébreu. Pour la première fois, la ville de Tibériade, lieu sacré du christianisme situé au nord-est d’Israël, a été visée samedi. Le mouvement chiite libanais a revendiqué ce tir qui a fait plusieurs blessés. A l’aube, le Hezbollah a tiré une dizaine de roquettes sur plusieurs localités du nord d'Israël, dont la ville côtière de Nahariya, sans faire de victime. Vendredi, deux Israéliens, une grand mère et son petit fils âgé de 5 ans, avaient été tués et cinq autres membres de la même famille blessés par un tir similaire. Selon un responsable israélien, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, le Hezbollah possède des roquettes capables d’atteindre Tel-Aviv, la capitale économique d’Israël.
Face à cette escalade de la violence qui fait craindre un conflit régional,
le Conseil de sécurité de l’Onu a tenu une réunion d'urgence à New-York mais celle-ci s'est achevée sans demande de cessez-le-feu, comme le réclamait le Liban.
lefigaro.fr (avec AFP, Reuters et AP).
Actualisé le 15 juillet 2006 : 15h47


Irresponsabilités
Le Liban bombardé par Israël pour la quatrième journée ; la Syrie et l'Iran sur la défensive ; l'opinion arabe mobilisée ; une partie des Israéliens sous le feu de roquettes tirées depuis la frontière nord : tous les ingrédients d'une escalade incontrôlée sont réunis au Proche-Orient. Or, n'étaient une vaine tentative de résolution esquissée vendredi 14 juillet par l'ONU et quelques propos lénifiants entendus à Saint-Pétersbourg, en Russie, où se tient un sommet du G8, la communauté internationale paraît plus impuissante que jamais. Elle paie des années d'indifférence et de passivité devant le pourrissement du conflit israélo-palestinien.

Car c'est ce conflit qui déclenche le drame actuel : le parti chiite libanais extrémiste Hezbollah a choisi de défier Israël en enlevant deux de ses soldats dans la région frontalière pour apporter son soutien au parti islamiste palestinien Hamas, lui-même sous les coups de Tsahal à Gaza depuis qu'il a kidnappé le caporal Gilad Shalit, le 25 juin... La crise de Gaza a conduit à celle du Liban, qui, elle-même, n'a été possible que parce que la Syrie et l'Iran ne sont pas opposés au coup de force de leur protégé libanais, le Hezbollah. Tout est lié, et les engrenages les plus dévastateurs sont à craindre.
Au Proche-Orient, l'administration Bush a inventé une sorte de coquille vide tenant lieu de cadre de négociation : le Quartet. Il réunit les Etats-Unis, la Russie, l'Union européenne et l'ONU et a pour objet de faire semblant de favoriser un dialogue israélo-palestinien. Le Quartet ne sert à rien. Qui sait quand il s'est réuni pour la dernière fois ? Ses membres ont choisi d'être impuissants, pour des raisons diverses.
Depuis l'arrivée de George W. Bush à la Maison Blanche, les Etats-Unis ont abandonné leur rôle d'" honnête médiateur" et collent à la politique d'Israël, quelle qu'elle soit. Les Russes n'ont pas de stratégie particulière, sinon celle de rendre la vie difficile aux Américains. Les Européens ont du mal à se faire entendre, faute d'exister politiquement. Et, comme l'a montré une pathétique prestation vendredi soir au Conseil de sécurité, l'ONU est impuissante : elle est le reflet de la mauvaise volonté de tout le monde.
"Ne nous laissez pas face à face avec les Palestiniens", confiait un ancien haut diplomate israélien. Il appelait à une intervention de la communauté internationale, comme dans les Balkans, où, disait-il, Américains, Européens et même Russes finirent par agir de concert. On les a "laissés face à face". On a laissé dégénérer une situation où l'Autorité palestinienne a succombé à ses tendances autodestructrices et aux coups des Israéliens. On a laissé les protagonistes cultiver leurs vieux démons. Au bout de cette chaîne d'irresponsabilités, il y a l'affrontement, sur le champ de bataille préféré des uns et des autres : le Liban.
Article paru dans l'édition du 16.07.06
© Le Monde.fr

16:10 basta Multiples bombardements i...

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vendredi, juillet 14, 2006

Un Palestinien tué dans un raid aérien israélien


Un Palestinien a été tué et au moins trois autres blessés dans une attaque aérienne israélienne dimanche près de la ville de Rafah dans le sud de Gaza, ont affirmé des sources de sécurité palestiniennes.
Un avion militaire israélien a tiré un missile sur un véhicule transportant des membres des Brigades Izz el-Deen al-Qassam, une branche armée du Hamas, dans le village de Shuka près de Rafah, selon les mêmes sources.
Les occupants du véhicule ont échappé au raid israélien, mais un passant palestinien a été tué et au moins quatre autres ont été blessés, selon les mêmes informations.
L'armée israélienne a confirmé l'attaque aérienne, faisant savoir qu'elle ciblait les activistes palestiniens.
Les troupes israéliennes poursuivaient dimanche une offensive terrestre et aérienne de grande envergure dans la bande de Gaza dans le but de libérer un soldat israélien enlevé le 25 juin par des activistes palestiniens et d'empêcher les militants palestiniens de tirer des roquettes sur Israël.
Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert a précisé dimanche qu'il avait été sur le point de faire libérer des détenus palestiniens, dans un geste de bonne volonté, avant l'enlèvement du caporal Gilad Shalit, mais qu'il excluait tout échange avec les militants liés au Hamas qui retiennent le soldat israélien depuis le 25 juin.

http://fr.chinabroadcast.cn/181/2006/07/10/221@103823.htm

Crise au Proche-OrientNombreux civils libanais victimes des bombardements israéliens Au moins quarante-quatre personnes, dont plusieurs enfants, ont été tués ce jeudi dans des ... basta / 01:10

1.500 Palestiniens pénètrent en force dans la bande de Gaza 7sur7
Brèche à la frontière Gaza-Egypte Collectif Bellaciao

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L'armée israélienne a intensifié vendredi son offensive au Liban



L'Etat hébreu poursuit ses frappes et menace le chef du Hezbollah. Réunion d'urgence du Conseil de sécurité. Chirac s'interroge sur une volonté de détruire le Liban.

L'armée israélienne a intensifié, vendredi 14 juillet, son offensive au Liban, quasiment placé sous blocus, bombardant l'aéroport de Beyrouth pour une deuxième journée consécutive, des bâtiments dans la banlieue sud de la capitale, fief du Hezbollah, des réservoirs de carburant et coupant la principale route vers la Syrie. Ces bombardements, auxquels le Hezbollah a répliqué en tirant de nouvelles salves de roquettes sur le nord d'Israël, ont fait trois morts et 55 blessés au cours de la nuit de jeudi à vendredi, selon la police libanaise. Au total 56 personnes, dont 55 civils, ont été tués au Liban depuis le début de l'offensive israélienne, lancée mercredi après la capture de deux soldats israéliens par le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise. Un civil et huit soldats israéliens ont également été tués au cours de l'opération, la plus importante depuis l'invasion par l'Etat hébreu de son voisin du nord et l'occupation de sa capitale, en 1982. Les bombardiers israéliens ont détruit des cuves de kérosène à l'aéroport de Beyrouth au cours de la nuit et la centrale de Jiyé, au sud de Beyrouth.L'autoroute entre Beyrouth et Damas a été coupée en plusieurs endroits, contraignant les automobilistes à emprunter des routes de montagne pour rallier la capitale syrienne.
Banlieue de Beyrouth
Bombes et missiles ont par ailleurs frappé Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth, sans atteindre le QG du Hezbollah situé dans le quartier, a constaté sur place un photographe de l'Associated Press. L'armée israélienne a annoncé avoir visé le bâtiment, qui n'a pas été touché selon un porte-parole de la milice chiite pro-iranienne. Des responsables israéliens avaient averti au préalable que la banlieue sud de Beyrouth, quartier densément peuplé et essentiellement chiite, pourrait être visée. Des tracts ont été lâchés dans la soirée de jeudi appelant la population à se tenir à distance des bureaux du Hezbollah. Un pont a été détruit, un autre gravement endommagé, tandis que des balcons se sont écrasés sur des voitures garées en contrebas. La télévision libanaise a montré les images d'un jeune homme ensanglanté sortant d'un bâtiment touché. A Mar Mikhaïl, principal carrefour dans le sud du Beyrouth, un missile a éventré la chaussée, jonchée de verre et débris divers.Plusieurs incendies ont éclaté. D'après des témoins, la marine israélienne croisant en Méditerranée a bombardé l'autoroute côtière au nord de Saïda, ralentissant considérablement le trafic sans toutefois couper la route. Les appareils israéliens ont également visé des antennes de transmission TV dans la vallée de la Bekaa (est), autre fief du Hezbollah.
Répliques
Le dirigeant druze Walid Joumblatt a accusé vendredi la milice chiite "de jouer un jeu dangereux qui dépasse les frontières du Liban". L'homme politique, une des figures de l'opposition anti-syrienne, a également dénoncé l'offensive israélienne, la qualifiant de totalement injustifiée. Le Hezbollah a de son côté répliqué en tirant une salve de roquettes sur plusieurs localités du nord d'Israël, faisant au moins 11 blessés dont un grave, selon l'armée et la police. Vingt roquettes se sont abattues sur Safed, Nahiriya et Hatzor, causant des dégâts matériels. Une maison a été directement touchée à Safed, où 10 personnes ont été blessées.
A Hatzor, une autre personne a été atteinte par l'explosion d'une roquette près d'une voiture.Plusieurs autres engins du même type ont également atteint les localités israéliennes de Nourit et d'Ezen Menahem, sans apparemment faire de victimes. Ces attaques portent à environ 185 le nombre de roquettes ayant frappé le nord d'Israël au cours des dernières 48 heures. Deux de ces Katioucha avaient touché jeudi Haïfa, troisième ville israélienne et distante d'une cinquantaine de kilomètres de la frontière libanaise. Jamais une roquette n'était tombée aussi profondément en territoire israélien. D'après un porte-parole de l'armée, Jacob Dallal, 220.000 Israéliens sont réfugiés dans des abris du nord du pays.
Réactions internationales
Le président des Etats-Unis George W. Bush a assuré vendredi qu'il allait demander à Israël d'épargner civils et innocents au Liban. Selon un communiqué de la Maison Blanche, le président Bush, qui a eu dans la matinée un entretien téléphonique avec le Premier ministre libanais Fouad Saniora, s'est dit prêt "à faire pression sur Israël pour limiter les dommages au Liban résultant de l'actuelle action militaire ainsi qu'épargner les civils et les personnes innocentes". A Paris, Jacques Chirac, "consterné par ce qui se passe actuellement au Proche-Orient", a jugé vendredi "tout à fait disproportionnée" l'offensive israélienne au Liban. "On peut se demander s'il n'y a pas aujourd'hui une espèce de volonté de détruire le Liban, ses équipements, ses routes, ses communications", a déclaré président français lors de sa traditionnelle interview du 14 juillet. Jacques Chirac a jugé par ailleurs "inadmissible, inacceptable et irresponsable" les tirs de roquettes sur Israël par les combattants du Hezbollah et du Hamas et rappelé qu'il fallait obtenir la libération des soldats israéliens capturés par ces militants.
Nouvel Observateur

Le Premier ministre libanais: Bush promet de presser Israël de stopper l'escalade
2006-07-14 20:35:47
BEYROUTH, 14 juillet (XINHUA) -- Le Premier ministre libanais Fuad Siniora a déclaré vendredi que le président américain George W. Bush lui avait téléphoné dans la nuit et avait promis de presser Israël de mettre fin à son offensive.
"Le président américain s'est engagé à faire pression sur Israël pour limiter les dégâts que subit le Liban et préserver la vie des civils innocents", selon une déclaration du bureau de M. Siniora.
De son côté, M. Siniora a demandé au président Bush de "faire tout ce qui est en son pouvoir pour obtenir un cessez-le-feu".
En même temps, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a également appelé Israël à empêcher l'escalade militaire après une conversation téléphonique avec M. Seniora.
Au moins 61 Libanais, des civils pour la plupart, ont été tués et plus de 100 autres blessés depuis qu'Israël a commencé ses bombardements aérien, terrestre et maritiem sur le Liban après une attaque transfrontière lancée par les militants du Hezbollah mercredi, au cours de laquelle deux soldats israéliens ont été enlevés et huit autres tués.
Fin
Xinhuanet

Préoccupation de la communauté internationale sur le conflit armé israelo-libanais

2006-07-14 19:56:43 cri
Des avions israéliens ont bombardé vendredi matin le fief du Hezbollah dans le sud de Beyrouth, a rapporté la chaîne qatariote "al-Jazira".
Les chasseurs ont tiré des missiles sur des cibles dans le sud de la ville, dont un réservoir de stockage de carburant dans une centrale, faisant quatre morts et une cinquantaine de blessés.
Aux dires des habitants locaux, au moins quatre déflagrations et des tirs anti-aériens ont été entendus dans le sud de Beyrouth. Le bombardement a fait suite au raid aérien jeudi de l'armée israélienne, dans lequel dix ponts, deux centrales et l'aéroport international de Beyrouth avaient été démolis.
Ces opérations israéliennes ont été menées en représailles à une attaque mercredi des miliciens du Hezbollah, ces derniers ayant tué huit soldats israéliens et enlevé deux autres.
Jusqu'ici, envrion 47 Libanais ont trouvé la mort depuis la riposte israélienne
Le même jour, le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, a décidé d'envoyer au Moyen-Orient une délégation de trois personnes, menée par un haut conseiller, afin d'aider à désamorcer la crise majeure dans la région.
Le président américain George W. Bush et la chancelière allemande Angela Merkel se sont entretenus jeudi du fond d'escalade au Moyen-Orient dans le conflit entre Israël et le Liban.
"Israël a le droit de se défendre", a déclaré M. Bush, accusant le Hezbollah de mettre en danger la paix au Moyen-Orient.
"Ma position est la suivante: il y a un groupe de terroristes qui veut empêcher le progrès vers la paix", a-t-il dit, tout en mettant en garde contre toute action qui affaiblirait le gouvernement démocratique au Liban, qualifiant celui-ci de "très important" pour la paix dans la région.
La Finlande, qui exerce actuellement la présidence de l'Union européenne, a exprimé jeudi sa grande préoccupation sur l'usage "disproportionné" de la force dont Israël fait preuve au Liban en réponse aux attaques du Hezbollah.
La Grande-Bretagne, la France ont également appelé jeudi toutes les parties de la région du Moyen-Orient à faire preuve de retenue dans la crise actuelle.
Le chef de la Ligue arabe Amr Moussa a attribué jeudi à Israël la responsabilité de la détérioration de la situation dans la région, du fait de son escalade militaire au Liban et dans les territoires palestiniens, a rapporté l'agence officielle égyptienne MENA.
Radio Chine Internationale.

40 civils tués dans le su...
Raids israéliens dans le sud Liban : 40 civils tués, dont 15 enfants et 29 autres blessés, dont 10 enfants
basta / 16:26

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jeudi, juillet 13, 2006

L'autoroute Beyrouth Damas bombardée

Crise au Proche-Orient
L'aviation israélienne a bombardé dans la nuit de jeudi à vendredi une partie de l'autoroute reliant Beyrouth à Damas, la capitale syrienne, mais la principale voie restait ouverte à la circulation, selon les services de sécurité libanais.
Les appareils israéliens ont frappé une section de l'autoroute située dans les reliefs du centre du Liban, à Mdeirej. La partie pilonnée était toutefois une ancienne déviation. Le pont sur lequel passe cet axe routier n'a pas été touché, ajoutait-on de mêmes sources.
Cette autoroute, qui monte depuis Beyrouth avant de redescendre vers la vallée de la Bekaa et la Syrie est un des derniers liens des Libanais avec le monde extérieur, Israël imposant au pays du Cèdre un blocus terrestre, aérien et maritime.

Associated Press (AP) 13/07/2006
canoe-info

[ jeudi 13 juillet 2006 - 21:58 ]
YA
La marine frappe l'aéroport international de Beyrouth
Al-Manar, la chaîne de télévision du Hezbollah, rapporte que la marine israélienne a attaqué la partie orientale de l'aéroport international de Beyrouth. "Les réservoirs de carburant de l'aéroport ont été touchés", a indiqué à l'AFP un officier de la police à l'aéroport de Beyrouth.Des témoins oculaires au Liban ont rapporté que l'armée de l'Air israélienne avait attaqué des cibles dans la banlieue sud de Beyrouth. Selon ces sources, cette banlieue abrite un bastion de Hezbollah.

Arouts 7

Le Conseil de sécurité va débattre vendredi de la situation au Liban
Le Conseil de sécurité de l'Onu a prévu de se réunir vendredi pour examiner la situation au Liban où Israël a lancé une offensive visant notamment des objectifs du mouvement chiite libanais Hezbollah, responsable de l'enlèvement de deux soldats israéliens. L'ambassadeur de France à l'Onu, Jean-Marc de La Sablière, qui préside durant le mois de juillet le Conseil de sécurité, a précisé que cette réunion en urgence aurait lieu à la demande du gouvernement libanais. Les Quinze se réuniront avec les représentants du Liban et d'Israël.Le secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan, qui se trouve actuellement à Rome, s'est déclaré "profondément inquiet par l'escalade de la violence au Proche-Orient" et a condamné "toutes les attaques contre les civils" effectuées dans cette région du monde. Il a confirmé l'envoi d'une mission spéciale de haut niveau au Proche-Orient pour tenter d'aider à désamorcer la crise.L'aviation israélienne a bombardé jeudi l'aéroport international de Beyrouth (AIB), qui servait selon Israël au "transfert d'armes pour le Hezbollah", entraînant sa fermeture et plusieurs raids ont eu lieu dans le sud du Liban.
7sur7

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mercredi, juillet 12, 2006

Pas de retour en prison demandé pour les Français de Guantanamo

La procureure Sonya Djemni-Wagner a demandé, au terme de son réquisitoire, que cinq des six anciens détenus français du camp américain de Guantanamo qui comparaissent depuis le 3 juillet devant le tribunal correctionnel de Paris soient condamnés pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme". A ses yeux, les reproches faits aux prévenus ne souffrent guère de doutes : "Ils ont emprunté des réseaux connus" des islamistes
radicaux.Toutefois, elle n'a pas souhaité "qu'ils retournent en détention".

Mardi 11 juillet, la représentante du ministère public a requis cinq ans de prison dont quatre avec sursis à l'encontre de Brahim Yadel, quatre ans d'emprisonnement dont trois avec sursis à l'encontre de Mourad Benchellali, Nizar Sassi, Khaled Ben Mustapha et Redouane Khalid. En revanche, elle n'a pas demandé de peine pour Imad Achhab-Kanouni, "dont il n'est pas établi qu'il a adhéré de fait à la cause (des terroristes)".
La procureure a souligné "sa répugnance face à l'existence du camp de Guantanamo", où les six prévenus ont été incarcérés de janvier 2002 à juillet 2004 pour quatre d'entre eux, à mars 2005 pour les deux autres. Toutefois, Mme Djemni-Wagner a indiqué que, si elle "ne cautionnait pas" ces détentions arbitraires, cela ne valait pas nullité "des charges formulées contre les prévenus".
Aussi est-elle revenue sur les interrogatoires réalisés à Guantanamo par des agents français. Selon elle, ces agents de la direction de la surveillance du territoire (DST), dépêchés à trois reprises par les autorités françaises entre janvier 2002 et juillet 2004 au camp de Guantanamo, ne remplissaient pas des fonctions "de police judiciaire", comme l'ont plaidé les avocats, qui ont argué "du non-respect des droits de la défense". "Ils n'étaient mandatés ni par le parquet ni par un juge d'instruction", a-t-elle insisté.
Leur double mission - consulaire et de renseignement - visait, selon elle, à vérifier l'identité de ces Français prisonniers des Américains et à "rechercher des informations sur des réseaux terroristes" susceptibles d'agir sur le territoire national.
Yves Bordenave
Article paru dans l'édition du 13.07.06

© Le Monde.fr


LISTE NOIRE

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Crise nord-coréenne: offre de compromis de Moscou et Pékin

PéKIN - La Chine et la Russie ont présenté au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution sur la crise née des tirs de missiles nord-coréens. Il concurrence un texte plus musclé du Japon qui exige des sanctions contre Pyongyang.

Ce nouveau texte "constitue une très bonne base pour envoyer un signal fort de façon unie", a estimé l'ambassadeur russe à l'ONU, Vitaly Churkin. Il a jugé que ce projet pouvait conduire à un compromis avec les tenants d'une ligne plus dure.
La Chine et la Russie se sont déclarées opposées à des sanctions contre la Corée du Nord, contrairement aux Etats-Unis et surtout au Japon, qui reste ferme sur sa volonté de voir adopter par le Conseil de sécurité son projet de résolution ouvrant la voie à des sanctions.
Des diplomates occidentaux ont estimé que si le texte russo-chinois était plus sévère que tous les précédents documents présentés par Pékin, il n'allait pas encore assez loin.
L'ambassadeur de la Chine à l'ONU, Wang Guangya, a déclaré publiquement pour la première fois qu'il avait reçu comme instruction d'opposer son véto au projet japonais au moment même où une délégation d'émissaires chinois se trouvait à Pyongyang.
La Corée du Sud pour sa part a adressé un sérieux avertissement à sa voisine du Nord qu'elle a tenté de dissuader de tirer d'autres missiles. Elle l'a aussi exhortée à reprendre les pourparlers sur ses programmes nucléaires.
Les pourparlers à six pays (Etats-Unis, deux Corée, Chine, Japon et Russie) visent à obtenir de Pyongyang l'abandon définitif de son programme nucléaire. Ouverts en 2003, ils sont au point mort depuis novembre 2005.
De leur côté, les Nord-Coréens ont demandé à la Corée du Sud, alliée des Etat-Unis, de cesser dès l'an prochain toute manoeuvre militaire commune avec des puissances étrangères. Ils ont aussi réitéré leur demande de livraison de 500 000 tonnes de riz que Séoul avait décidé de suspendre par mesure de rétorsion après les tirs d'essai de Pyongyang.
Une délégation de cinq responsables sud-coréens chapeautée par le ministre de l'Unification, Lee Jong-Seok, aura jusqu'à vendredi des entretiens avec des officiels du Nord conduits par Kwon Ho-ung, conseiller en chef du gouvernement. Les deux pays sont toujours théoriquement en guerre en l'absence d'un traité de paix concluant le conflit de 1950-53.
(ats / 12 juillet 2006 20:45)
Romandie News

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Iran: les Six se tournent vers le Conseil de sécurité

Les ministres des Affaires étrangères des cinq membres permanents du conseil de sécurité de l'Onu et de l'Allemagne sont convenus "d'oeuvrer en vue d'une résolution" des Nations unies contraignant l'Iran à suspendre son programme nucléaire, a déclaré Philippe Douste-Blazy.

"Si l'Iran refuse de s'y conformer, nous travaillerons alors à l'adoption de mesures sur la base de l'article 41 du chapitre 7 de la charte des Nations unies", qui permet d'envisager des sanctions, a dit le chef de la diplomatie française à l'issue d'une réunion du Groupe des Six à Paris.
"Si l'Iran applique les décisions de l'Agence internationale de l'énergie atomique et du Conseil de sécurité et si l'Iran entre dans ces négociations, nous sommes prêts à nous abstenir de nouvelles actions", a-t-il ajouté.
Pour le Groupe des Six, "les Iraniens n'ont donné aucune indication sur leur dispositions à discuter sérieusement sur la substance de nos propositions".
"Nous n'avons pas d'autre choix que de retourner devant le Conseil de sécurité (...) Nous sommes convenus d'oeuvrer en vue d'une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies rendant obligatoire la suspension demandée par l'Agence internationale de l'énergie atomique", a-t-il ajouté.
mercredi 12 juillet 2006, mis à jour à 18:57

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Attentats en série à Bombay


Sept attentats à l'explosif ont frappé quasi-simultanément les transports ferroviaires de Bombay et de sa banlieue hier, faisant au moins 200 morts et 714 blessés. Les forces de sécurité s'activaient ce mercredi pour retrouver les responsables de ce drame...

Etat d'alerte maximal
Au moins 200 morts. Le bilan de ces attentats, le plus lourd depuis des années en Inde, s'est encore aggravé dans la nuit, pour atteindre au moins 200 morts et 714 blessés, selon les autorités régionales. Les déflagrations, causées par des explosifs et apparemment coordonnées, ont eu lieu hier soir à l'heure de pointe en moins de 15 minutes dans des trains et des gares bondées de la capitale financière de l'Inde et de sa banlieue. Ce mercredi, la police inspectait les sites des attentats à la recherche d'indices leur permettant de suivre la trace des poseurs de bombe. Elle enquête sur les éventuels liens entre un groupe étudiant islamiste, le Students' Islamic Movement of India, et le groupe radical extrémiste Lashkar-e-Taiba. Basé au Pakistan où il est interdit, le Lashkar est actif au Cachemire indien en proie à une insurrection séparatiste depuis 1989.
"L'oeuvre du Lashkar"
? Selon des "sources haut placées au gouvernement" citées par The Hindu, ces attentats "sont à l'évidence l'oeuvre du Lashkar" et visent à intensifier le "rythme des violences communautaires". Les attentats de mars à Bénarès dans le Nord du pays (23 morts) et d'octobre à New Delhi (66 morts) avaient également été quasi-simultanés et les autorités indiennes avaient montré du doigt des groupes islamistes basés au Pakistan et actifs au Cachemire indien. Les policiers ont déjà retrouvé un minuteur dans les décombres. Une huitième bombe qui n'a pas explosé aurait également été retrouvée et les forces antiterroristes enquêtent, selon un haut responsable de la police. Pour le quotidien Times of India, le fait que les bombes ont été placées dans des trains de première classe signale que les auteurs des attentats entendaient toucher des personnes "qui représentent la face d'un Bombay mondialisé".
Appel au calme.
De nombreux lieux sensibles restaient placés ce mercredi en état d'alerte maximale, en particulier à New Delhi et à Bombay, avec des mesures particulières dans les gares et les aéroports. Mais la Bourse de Bombay reste ouverte. Hier déjà, peu après ces attentats, le Premier ministre indien Manmohan Singh a promis de "vaincre les terroristes" et appelé la population au calme. "Nous allons œuvrer pour vaincre les plans diaboliques des terroristes et nous ne les laisserons pas réussir", a affirmé M. Singh dans un communiqué rendu public à New Delhi. Les explosions ont eu lieu à l'heure de pointe, dans un intervalle de 20 minutes, la première à 18h24 (12H56 GMT), selon le préfet de police de Bombay A.N. Roy. Le bilan, le plus lourd jamais vu depuis des années en Inde, n'a cessé d'évoluer au fil des heures. La ville de Bombay, capitale financière de l'Inde connue aussi pour ses bidonvilles, a été plusieurs fois la cible d'attentats à la bombe dans le passé. En 1993, une série d'explosions y avaient tué plus de 300 personnes et blessé plus de 1.000. A chaque fois, les autorités indiennes avaient montré du doigt des groupes islamistes basés au Pakistan et actifs au Cachemire indien, en proie à une insurrection islamiste depuis 1989. Mais à Islamabad, hier soir, le Pakistan a "fermement condamné la série d'attentats à la bombe" évoquant un "acte méprisable de terrorisme".

© Radio France 2006

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Les partisans du Hezbollah fêtent une victoire


Scènes de liesse dans les quartiers musulmans shiites de Beyrouth, mais aussi dans les camps palestiniens. L'opération du Hezbollah est fêtée. Tout comme est fêtée la capture des militaires israéliens."Vive le Hezbollah, A mort Israël", ont crié ces manifestants agitant les fanions du Hezbollah, aux couleurs jaunes."C'est une victoire pour le Liban" affirme une femme, "pour la résitance et pour Hassan Nassrallah, secrétaire général du Hezbollah". Les réactions politiques ne se sont pas fait attendre, à l'image de celle d'Hassan Fadlallah membre du Hezbollah au parlement libanais."Nous résisterons. Il y a des dizaine de prisonniers arabes dans les geôles israéliennes et personne ne s'en souci. Certains d'entre eux sont emprisonnés depuis 30 ans" a-t-il déclaré.Dans le sud du pays, des jeunes gens ont distribué des pâtisseries aux passants et automobilistes, alors que des tirs de joie ont été signalés dans la plaine de la Békaa, frontalière de la Syrie.
12/0720:12 CET
euronews.net

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JE DEMANDE


Je demande à la mort de déposer des faux.
Je demande à la mort
d'être plus nid que la vie pour qui meurent avec un regard d'horreur
Je demande aux diables enfanteurs de monstres,
qui éteignent des vies, en épouvante de missiles Pouvoir
Je demande à la mort
qu'elle renaisse Picasso, Lorca, Chopin
et que Guernica et poésie et piano,
à cinq heures de l'après-midi
à cinq heures sans ombre de l'après-midi,
soient le J'accuse d'Émile Zola
Je demande aux cieux qu'ils hissent des innocences
Je demande du courage et de l'urgence, à la paix
J'invoque Éluard, ma mère et Celan,
des étoiles, des arcs-en-ciel et du soleil,
Humberto et Robert Desnos, mon père,
León Felipe et Yeats.
Je les clame qu'ils embrassent et allument,
comme ils m'embrassent et allument sans fin,
chaque vie massacrée en épouvante
chaque rêve qui attend être veille.
Et toutes les hirondelles d'Irak
Cristina Castello
LA POÉSIE EST UNE ARME

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L'armée israélienne entre en action au Liban


Sept soldats israéliens ont été tués mercredi dans deux incidents séparés à la frontière avec le Liban, où l'armée israélienne menait une vaste opération militaire après la capture de deux de ses hommes par le Hezbollah libanais.

Quatre soldats israéliens ont été tués dans l'explosion d'un char lors des recherches menées par l'armée israélienne au Liban sud pour retrouver les deux militaires enlevés, a annoncé à l'AFP un porte-parole de l'armée.Plus tôt, l'armée avait fait état de la mort de trois soldats dans une attaque lancée par le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise. Les deux soldats israéliens ont été capturés par le Hezbollah au cours de cette attaque, a indiqué un porte-parole de l'armée.
Vaste offensive israélienne
Après leur enlèvement, l'armée israélienne a lancé son aviation, sa marine et son artillerie sur le sud du Liban dans une opération sans précédent depuis le retrait israélien de cette région en 2000. Deux civils libanais ont été tués et onze personnes blessées, selon la police.L'armée israélienne a mené au total une dizaine de raids aériens sur des ponts, sur une centrale électrique et sur des positions du Hezbollah. Elle a aussi affirmé avoir tué un militant du Hezbollah qui tentait de s'infiltrer dans un poste militaire à la frontière libano-israélienne.L'embrasement à la frontière avait commencé le matin avec la chute sur la haute-Galilée (nord d'Israël) de dizaines de roquettes de type katioucha et d'obus de mortier tirés à partir du Liban, faisant trois blessés, selon l'armée.
Appel au calme
La communauté internationale, inquiète de cet embrasement au Proche-Orient, a lancé un appel au calme, demandant au Liban d'intervenir pour éviter que la situation ne s'envenime.L'armée israélienne a par ailleurs dit avoir tué un militant du Hezbollah qui tentait de s'infiltrer dans un poste militaire à la frontière libano-israélienne. L'homme a été abattu alors qu'il s'approchait de la clôture de sécurité entourant le poste militaire, a précisé un porte-parole de l'armée.
Israël entre deux feux
L'armée israélienne se retrouve ainsi prise entre deux fronts. Elle est en effet déjà engagée dans la bande de Gaza dans une offensive visant à retrouver deux de ses soldats enlevés par des groupes israéliens. Mercredi, dix-huit Palestiniens ont été tués par l'armée israélienne dans la bande de Gaza, dont neuf membres d'une même famille dans un raid aérien qui visait le chef de la branche armé du Hamas, Mohammed Deif.agences/sn/hof
RSR.ch/fr

Après Gaza, Israël est engagé sur le front libanais© ReutersBombardement israélien au Sud-Liban. Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a qualifié ... basta / 20:11

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mardi, juillet 11, 2006

Un plan d'action pour endiguer la migration


Les recommandations entérinées à Rabat face à la migration illégale sub-saharienne sont «un début très important», estime le patron de l'aide suisse au développement.
Au terme d'une conférence de deux jours, Walter Fust constate la nécessité pour les pays de mieux collaborer afin de prendre le mal à la racine.


Dans la cité marocaine, les ministres de 57 pays ont clôturé mardi la Conférence euro-africaine sur la migration et le développement par l'adoption d'un Plan d'action.Ce plan comprend 62 recommandations alliant aspects sécuritaires et de développement – contrôle de la migration, combat des trafics d'humains et efforts pour accroître l'efficacité des aides à l'Afrique.Dans une déclaration politique, les ministres s'engagent sur la création d'un «partenariat étroit» entre pays pour gérer les flux de l'immigration. Une volonté «ondée sur la forte conviction» que la gestion du phénomène «doit s'inscrire dans un partenariat de lutte contre la pauvreté».Présent à Rabat, Walter Fust estime que «tout le monde est conscient qu'il est minuit moins cinq. Et que l'immigration illégale ne peut pas être réglée simplement avec de l'argent. Mais avec des lois, avec une volonté politique, une compréhension mutuelle et des perspectives pour les jeunes.»

Contexte dramatique

Le contexte est en effet dramatique. L'automne dernier, les arrivées en masse de migrants aux portes des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla au nord du Maroc avaient poussé les deux pays à vouloir cette conférence.Depuis, les Canaries enregistrent une très nette hausse du nombre de migrants. Quelque 10'000 Africains ont débarqué sur leurs plages cette année – plus du double du chiffre de l'an dernier, indique l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).Du côté de l'Union européenne (UE), on estime que 40% des migrants qui tentent la traversée de la Méditerranée perdent la vie dans l'aventure. Urgence donc.Aux dires du patron de la Direction de la coopération et du développement (DDC), cette réunion était importante car elle réunissait pour la première fois, outre les ministres de l'intérieur, ceux chargés des affaires étrangères et du développement.

Pour la création d'emplois

Dans le but d'améliorer les perspectives de travail dans les pays d'émigration, la Suisse y a plaidé pour «une aide au développement beaucoup plus orientée vers la création d'emplois».Il faut en outre que le climat soit plus favorable aux investissements, explique Walter Fust. La Suisse a également «insisté fortement» sur la nécessité de protéger les migrants. Et notamment d'empêcher la traite des femmes et des enfants.«S'il y a unité de vues des deux côtés de la Méditerranée sur le besoin de combattre l'immigration illégale, les opinions divergent concernant les contours que pourrait prendre une migration légale». Et ce, parce que l'Europe a besoin d'un apport de main d'oeuvre du fait de sa faible natalité, relève Walter Fust.

Au sein du continent africain

Le même Walter Fust craint aussi que le Plan d'action adopté «laisse beaucoup de liberté quant à son application. Il est tellement large qu'il pourrait conduire à des choix divergents.»D'où la nécessité d'un dialogue Europe-Afrique, «sans donneurs de leçons». Et d'un dialogue interafricain aussi.«Pour le moment, la discussion se concentre sur l'Afrique de l'Ouest, constate le Suisse. Il faut qu'elle s'étende au sein de l'Union africaine. Car les flux migratoires concerneront aussi à terme l'Est du continent».

Evaluation d'ici quatre ans

Lundi, l'Union européenne avait débloqué 3,9 millions de francs pour appuyer la Mauritanie dans le contrôle de ses frontières et le rapatriement des migrants du reste de l'Afrique.L'UE a identifié les principaux pays d'origine des migrants comme étant le Sénégal et le Mali. Des migrants qui utilisent les nations côtières (Mauritanie, Maroc) pour gagner l'Europe.Walter Fust indique à swissinfo que la Suisse ne devrait pas débourser de fonds supplémentaires. Le budget annuel 2006 consacré à l'aide est déjà fixé. Et tout débours se ferait au dépend des autres terrains d'opération de la DDC.Après la réunion de Rabat, une deuxième conférence ministérielle pour évaluer la mise en oeuvre du Plan d'action doit avoir lieu au plus tard dans quatre ans.

11 juillet 2006 - 21:54
swissinfo et les agences

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lundi, juillet 10, 2006

La gauche mexicaine mobilise la rue

Lopez Obrador conteste la victoire du conservateur Felipe Calderon et réclame un nouveau décompte des voix.

LA CAPACITÉ de mobilisation populaire d'Andrés Manuel Lopez Obrador n'a pas déçu. Samedi, AMLO, ainsi baptisé à partir de ses initiales, a réuni environ 200 000 personnes sur la place du Zocalo, dans le centre historique de Mexico, pour protester contre la victoire du conservateur Felipe Calderon.
Aux cris de «Andrés, tiens le coup, le peuple est avec toi», une foule vêtue de jaune, la couleur du Parti de la révolution démocratique (PRD), a écouté avec calme et une colère rentrée les accusations de fraude apportées par leur champion. Trois jours après que l'Institut fédéral électoral (IFE) a proclamé vainqueur Felipe Calderon avec à peine 0,5 point d'avance, la gauche exige un nouveau dépouillement voix par voix. AMLO, très populaire dans la capitale, dont il était le maire il y a encore quelques mois, a déposé un recours auprès du tribunal électoral, arguant d'irrégularités dans 30 000 à 40 000 bureaux de vote.
Tout en assurant qu'il rejette la violence, le leader de la gauche a assuré que le Mexique ne connaîtrait pas de répit tant que le tribunal électoral n'ordonnera pas un recompte des voix.
Messages de félicitations
À partir de mercredi, des manifestations seront organisées devant les 300 districts électoraux du pays, et une «marche pour la défense de la démocratie» devrait partir dimanche prochain du Musée national d'anthropologie de Mexico. Des annonces saluées dans la rue par un slogan répété jusqu'au bout de la nuit : «Sans solution, c'est la révolution.» Le PRD assure être à nouveau victime d'une fraude électorale. Comme en 1988, lorsque son candidat Cuauhtémoc Cardenas s'est fait voler son élection à la présidence par le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), à la tête du pays depuis 1929. Comme en 1994, quand le même Lopez Obrador, qui briguait le poste de gouverneur du Tabasco, son État natal, a perdu avec une différence de 20 000 voix contre le représentant du PRI, à l'issue d'un scrutin douteux. «Dans un pays de 71 millions d'électeurs, décider qui va être président du Mexique à partir d'une différence de 240 000 voix, en refusant un recomptage des voix, c'est mettre la République en danger», estimait hier le politologue Adolfo Gilly dans les colonnes du quotidien de gauche La Jornada. «Si Calderon est si sûr d'avoir gagné, pourquoi refuse-t-il cette opération ?» interroge-t-il.
De nombreux analystes ont condamné les messages de félicitations adressés à Felipe Calderon par les gouvernements américain, canadien et espagnol, qu'ils jugent prématurés. Ce «manque de respect» à l'égard des institutions mexicaines est, selon les proches d'AMLO, une manoeuvre pour imposer le candidat de la droite catholique.
La confusion est montée d'un cran ce week-end quand le coordinateur de campagne d'AMLO a lu ce qu'il a présenté comme la retranscription d'une conversation téléphonique enregistrée dimanche entre Elba Esther Gordillo, une figure du PRI, et des membres du PAN, le Parti d'action nationale de Calderon. À l'heure du premier dépouillement, elle négociait tout bonnement le «transfert» de voix de Roberto Madrazo, le candidat du PRI, vers Felipe Calderon.
Publié le 10 juillet 2006
Lefigaro

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Immigration : les experts balisent le terrain

La conférence euro-africaine sur la migration et le développement est déjà sur la bonne voie avec la réunion, dimanche, au niveau des hauts fonctionnaires. La séance de ce lundi sera marquée par l’adoption de la Déclaration de Rabat.Rabat a abrité, hier dimanche 9 juillet 2006, une réunion des hauts fonctionnaires des 57 pays participant à la conférence euro-africaine sur la migration et le développement. Cette réunion, qui s'est déroulée à huis clos, devait élaborer la déclaration finale de la conférence qui devrait être adoptée, aujourd’hui, lors de la réunion desministre des pays participants. Cette déclaration devra prendre le nom de "Déclaration de Rabat" et retracera, selon plusieurs sources, les aspects d'une nouvelle approche, globale et innovante, de l'immigration et du co-développement.C'est cette déclaration et un plan d'action qui devront être soumis à la conférence ministérielle des représentants des 57 pays des deux continents. La première séance de travail, ce lundi, sera consacrée à la coopération en matière de développement alors que les travaux de mardi, deuxième et dernier jour de cette conférence, sera dédiée à la coopération en matière de gestion des flux migratoires. Cette conférence, une première dans les annales des relations entre l'Europe et l'Afrique, devra proposer, et adopter, une série de mesures et de démarches pour le retour et le transfert d'immigrants, le développement économique des pays émetteurs, mais aussi la coopération policière et le contrôle des frontières. Initiative maroco-espagnole après les événements de l'automne 2005 (largement soutenue par l'Europe et l'Afrique), cette conférence est saluée comme un rendez-vous décisif pour résoudre un phénomène qui devient encombrant de part et d'autre. En plus des 27 pays africains et de 30 pays européens qui seront -dûment- représentés à Rabat, cette conférence verra la participation de ce que le monde compte comme plus grandes organisations internationales dont pratiquement toutes les organisations onusiennes travaillant dans le domaine de l'humanitaire et du développement. L'Union africaine (U.A) sera également de la partie, alors que quatre pays assisteront en guise d'observateurs (Mexique, Russie, Turquie et Ukraine). Si plusieurs pays arrivent avec de fortes délégations comme c'est le cas pour la France et l'Espagne (partenaire, avec le Sénégal, du Maroc pour ce conclave bi-continental), de hauts responsables européens feront le déplacement à Rabat. La Commission européenne sera représentée par son vice-président chargé des dossiers justice, libertés et sécurité, l'Italien Franco Frattini et par le commissaire chargé des Relations extérieures et de la Politique de voisinage, Benita Ferrero-Waldner. La France, dont les responsables ont multiplié les déclarations soulignant la haute importance de la conférence de Rabat, prévoit de soumettre à ce conclave un paquet de 18 propositions sur des aspects divers de coopération bi-continentale et notamment pour la création d'un observatoire euro-africain de la migration. La conférence de Rabat, selon multiples déclarations, ne sera pas un rendez-vous pour réfléchir à quelque nouveau système de "charité", mais aux meilleures manières de déboucher sur des plans de développement destinés aux pays concernés par le phénomène. Cette conférence a été précédée par deux réunions préparatoires, au Maroc et au Sénégal.Les pays du Maghreb, en plus de l'Egypte, répondent présents à Rabat. L'Algérie, elle, et pour des raisons connues, a choisi le contre-courant et la politique de la chaise vide.
Il y a 2 heures
Aujourdhui.ma

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Le Japon lâche du lest sur le dossier du nucléaire nord-coréen

Face à l'hostilité affichée de la Russie et surtout de la Chine, le Japon n'insistera pas pour un vote dès lundi au Conseil de sécurité de l'Onu sur une résolution imposant des sanctions à la Corée du Nord pour avoir tiré des missiles.
"Le vice-ministre (des Affaires étrangère) de la Chine se rend en Corée du Nord pour les convaincre. Dans de telles circonstances, il n'est pas nécessaire d'insister pour un vote dès le 10 (juillet)", a expliqué le Premier ministre japonais Junichiro Koizumi.
Une délégation chinoise comptant le vice-ministre des Affaires étrangères chargé des relations avec Pyongyang, Wu Dawei, est arrivée lundi en Corée du Nord pour une visite de six jours.
Koizumi a néanmoins rappelé que le Japon restait mobilisé pour un vote rapide de l'Onu sur une résolution conduisant à des sanctions et n'était pas favorable, comme la Russie et la Chine, à une simple déclaration émanant de la présidence du Conseil, assumée actuellement par la France.
Le Premier ministre japonais s'exprimait à l'issue d'un entretien avec l'émissaire des Etats-Unis en Corée du Nord, Christopher Hill.
AVEU DE FAIBLESSE
"Nous voulons démontrer que nous parlons tous, oui tous, d'une seule voix face aux provocations des Nord-Coréens", a affirmé Hill de son côté malgré les réticences chinoises et russes.
Pékin, le plus proche allié de Pyongyang, et Moscou disposent tous deux d'un droit de veto au Conseil de sécurité mais pourraient décider de s'abstenir lors du vote de la résolution, pour ne pas s'opposer frontalement aux Etats-Unis et autres puissance.
Le gouvernement chinois a toutefois signalé qu'une incapacité à atteindre l'unanimité parmi les membres du Conseil serait un aveu de faiblesse.
Le secrétaire en chef du gouvernement japonais, Shinzo Abe, a estimé que la Chine avait le devoir de tout essayer pour inciter Pyongyang à renoncer à son programme nucléaire, en tant que nation organisatrice des négociations des "six".
Ces pourparlers des six nations - Les deux Corées, la Chine, les Etats-Unis, la Russie et le Japon - sont suspendus depuis novembre 2005.
Hill s'est lui aussi prononcé pour une reprise des débats tout en affirmant qu'ils se poursuivraient sans la Corée du Nord si celle-ci refusait toujours de revenir à la table des négociations.
Lexpress

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Écrasement d'avion en Russie

Les recherches se poursuivent
Les enquêteurs russes ont commencé lundi à étudier les causes de l'accident d'avion impliquant un Airbus A-310 de la compagnie Sibir, survenu dimanche matin à Irkoutsk, en Sibérie. Ils étaient aidés par des experts envoyés par le constructeur Airbus.

Parallèlement, des équipes de sauveteurs continuaient à fouiller les décombres sur les lieux de l'accident.
Selon le dernier bilan officiel communiqué lundi, 124 cadavres ont déjà été retrouvés, tandis que 4 passagers manquaient toujours à l'appel. En tout, 75 personnes ont survécu à la catastrophe, dont 52 étaient toujours hospitalisées avec des brûlures de gravité variable et des difficultés respiratoires causées par la fumée.
Nombre d'entre les victimes étaient des enfants allant passer leurs vacances au lac Baïkal, une destination estivale très populaire en Sibérie.
Les autorités russes, qui ont décrété une journée de deuil national lundi, ont annoncé que des compensations d'environ 2800 dollars seraient versées aux familles des victimes mortes.
Le président russe Vladimir Poutine a présenté ses condoléances aux proches des victimes.
Rappel des faits
L'Airbus A-310, qui venait de terminer un vol de nuit de 5000 km en provenance de Moscou, aurait dérapé au moment de l'atterrissage. L'appareil a percuté un mur de béton et des garages voisins avant de prendre feu, selon les services d'urgence russes.
La carlingue de l'appareil a été presque entièrement détruite. Les services d'urgence ont mis trois heures avant d'éteindre les flammes. Une dizaine de passagers ont réussi à se sauver en parvenant à quitter l'avion par une sortie de secours.
Des spécialistes russes cités à titre anonyme dans la presse envisagent l'hypothèse d'une panne du système hydraulique de commande des freins ou une erreur de pilotage. L'examen du contenu des boîtes noires devrait permettre d'en savoir plus.
Le ministre russe des Transports, Igor Levitine, a expliqué que les pilotes ont d'abord annoncé un atterrissage normal, mais que le contact radio a été brusquement coupé par la suite. Le ministre a précisé qu'une forte averse était tombée sur la piste avant l'arrivée de l'Airbus.

Mise à jour le lundi 10 juillet
radio-canada.ca/nouvelles/

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Bassaïev tué, selon les services secrets russes

Le Premier ministre tchétchène pro-russe Ramzan Kadyrov a déclaré lundi que l’annonce de la mort du chef de guerre radical Chamil Bassaïev était «une grande joie pour toute la nation tchétchène et la Russie», tout en regrettant de ne pas l’avoir tué lui-même.

«C’est une grande joie pour toute la nation tchétchène et la Russie, car cet homme était couvert de sang», a dit M. Kadyrov cité par son service de presse à Grozny.
Le père de M. Kadyrov, le président tchétchène pro-russe Akhmad Kadyrov, a péri le 9 mai 2004 dans un attentat à l’explosif à Grozny revendiqué par Bassaïev.
«Nous sommes reconnaissants à ceux qui ont tué Bassaïev, mais il était mon ennemi de sang, j’avais promis de le liquider, je regrette de ne pas l’avoir fait», a poursuivi l’homme fort de Grozny.
«Je regrette de ne pas avoir participé personnellement à l’opération pour liquider ce bandit. Cet homme a fait beaucoup de mal non seulement à la nation tchétchène, mais à toute la Russie et à moi personnellement aussi», a conclu Ramzan Kadyrov.
Le chef de guerre a été tué dans la nuit de dimanche à lundi dans le Caucase russe, a annoncé lundi le directeur des services secrets (FSB, ex-KGB), Nikolaï Patrouchev.

Mis en ligne le 10/07/2006
© La Libre Belgique 2004
LISTE NOIRE

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Infos - Gaza du 29 juin au 5 juillet

Le dernier rapport du PCHR, exceptionnellement long, relate heure par heure la réinvasion de la bande de Gaza.

Faisant suite à une attaque armée menée par la résistance palestinienne le 25 juin à Kerem Shalom - localité située à la frontière israelo-égyptienne à l’extrême Sud Est de la bande de Gaza - qui a fait deux morts parmi les résistants palestiniens et deux soldats des FOI ainsi qu’un 3ème pris en otage, l’occupant a déclenché une offensive d’envergure sur la bande de Gaza. Frappes aériennes, vols d’intimidation en rase mottes, tirs d’artillerie sur les infrastructures, attaques des institutions gouvernementales et des sites d’entraînement et des organisations de la résistance palestinienne.

Jeudi 29 juin. -01h20 - L’aviation des FOI lâche deux missiles sur ‘Oraiba au N.O. de Rafah. Des maisons non occupées sont détruites. Aucune victime.
01h30 - Les FOI pénètrent à une centaine de mètres dans la localité de Al Shoukka à l’Est de Rafah. Tirs intensifs. Les deux maisons des familles Abu Mo’Ammar qui abritaient 5 familles ( 30 personnes) sont entièrement détruites. De plus, plusieurs hectares plantés d’oliviers et de citronniers appartenant aux familles Al Farra, ont été défoncés.
03h30 - Deux dépôts de matériel électrique appartenant à Majed Ahmed Abu Daqqa, militant du Fatah à Bani Suhaila village à l’Est of Khan Yunis sont détruits par deux missiles. Tout le matériel stocké est détruit. On ne déplore aucune victime .
06h45 - Depuis la frontière à l’Est de Khan Younis les FOI tirent 30 obus d’artillerie sur les localités de Abasan et Al Khouza’a. Salem Salama Qudaih, 45 ans, qui travaillait sur sa terre est blessé par des éclats d’obus.
09h00 - Fouille de plusieurs maisons à al-Shouka village. Les gens sont sommés de rester sur place au moment de l’intrusion. Mohammed Harb Abu Snaima, 22 ans, est arrêté chez lui.
10h30 - Au moins un missile lâché par l’aviation des FOI explose à l’Ouest de Khan Younis entre deux camps d’entraînement, un des brigades ’Izziddin al-Qassam, le bras armé du Hamas et des brigades, l’autre Ahmed Abu al-Reesh Briagdes un des bras armés du Fatah. Aucune victime.
12h00 - Tirs d’artillerie depuis la frontière sur des zones inhabitées de Beit Lahia et de Beit Hanoun. Les tirs ont continué jusqu’à la tombée de la nuit. Jameel Mohammed Abu Ghazal est touché par des éclats
21h00 - Reprise des tires d’artillerie sur la Bande Gaza des obus détruisent les transformateurs électriques du poste frontière d’Erez et celui de Al Sudaniya à l’Oust de Beit Lahia. Tout le nord de la bande Gaza est privé d’électricité. Il faut noter que ces 2 transformateurs étaient alimentés par la Cie Israélienne d’Electricité et qu’ils approvisionnaient une partie de la ville de Gaza après que la centrale électrique de Gaza ait été détruite quelques jours au paravent.
22h40 - 4 missiles sont ciblés au cœur de la Bande de Gaza, 3 d’entr’eux explosent à proximité de la centrale électrique faisant de larges cratères le 4ème explose au milieu d’un centre d’entraînement du Hamas. Vendredi 30 - 0h00 - Des hélicoptères de combat bombardent le nord de la Bande de Gaza, 4 heures plus tard on dénombrait 13 missiles et 7 palestiniens plus ou moins grièvement blessés.
1h30 - 3 missiles frappent le pont de la Salah Al Din qui enjambe la Gaza Valley détruisant ce qui en restait à la suite des précédents bombardements, le 4ème missile a explosé sur un site d’entraînement du Hamas.
1h40 - Un hélicoptère bombardier cible 2 missiles sur les bureaux du ministre de l’intérieur a Remal, quartier de Gaza ville. Le bureau est entièrement détruit.
1h50 - Un hélicoptère tire un missile sur les bureaux du Fatah à Al Daraj, quartier est de Gaza Ville. Un autre cible son missile sur un site de formation dépendant du ministère de l’intérieur à Sheikh Radwan quartier Nord de Gaza ville. Egalement au même moment un autre hélicoptère tire son missile sur un site du Hamas situé dans le camp de réfugiés de Chati au nord de Gaza ville le site est détruit.
2h00 - Un hélicoptère cible son missile sur le centre culturel Al Sahawa dans le camp de Jabalia, le centre est sérieusement endommagé.
2h10 - Un hélicoptère cible son missile sur un groupe de palestiniens regroupés dans Al Salam quartier sur de Rafah. Touché à mort, Mohamed Abdoul Aal, 25 ans décède lors de son transport à l’hôpital européen de Khan Younis.
3h00 - Appuyés par des véhicules blindés et des hélicoptères les FOI pénètrent à 3kms dans Al Shukka à l’est de Rafah, les 4 maisons appartenant aux 4 familles Abu Snaima sont encerclées, la troupe fait irruption. Tayseer Abou Snaima qui était recherché était absent. Tous les résidents hommes, femmes et enfants sont regroupés dans une des 4 maisons, un des enfants est violemment battu. Yasser 25 ans le frère de Taysser est arrêté, aux dires des parents des documents ont été emportés, des bijoux et de l’argent volés.
10h - Les vedettes lances missiles tirent sur la plage de Khan Younis. Pas de victime.
10h20 - L’aviation tire à nouveau des missiles sur Oraiba au NO de Rafah, des maisons inoccupées sont détruites. Pas de victime.
16h - Un drone cible un missile sur une voiture qui roulait à proximité de l’hôpital Al Wafaa à l’est de Gaza ville, 3 membres Al Quds, bras armé du Djihad islamiste étaient à bord. Le missile a manqué sa cible, mais les 3 occupants ont été blessé, l’un d’eux est dans un état critique.
16h30 - Depuis la frontière, Israël tire sur Beit Hanoun des obus tombent à proximité de maisons habitées. Mahmoud Wahdan, 12 ans et Hassad Salah 8 ans sont dans un état sérieux , blessés à la tête par des éclats d’obus.
22h - Un hélicoptère lâche un missile sur un camp d’entraînement des brigades Izziddin Al Qassam bras armé du Hamas situé à Al Zaytoun quartier SE de Gaza Ville le site est détruit, pas de victime.
22h - Un hélicoptère tire 3 missiles sur un camp d’entraînement des brigades Abu Al Reesh situé à Al Mawazi à l’ouest de Rafah, le site est détruit pas de victime. Samedi 1er juillet - 0h10 - L’aviation de l’occupant tire 4 missiles sur le Nord du camp de réfugiés de Nusseirat, des camps d’entraînement, l’artère principe Sala Ah Din et des habitations non occupées sont transformés en cratères, pas de victime.
10h - L’aviation israélienne tire des missiles sur Oraiba et sur Al Zohour banlieue Nord de Rafah.Des serres en pleines productions, des maisons et les bureaux de l’Association pour la rééducation des handicapés sont endommagés.
12h45 - Appuyées par des véhicules blindés et des hélicoptères des FOI pénètrent à 700m. dans Abassan, 3 maisons sont cernées. Leurs résidents sont sommés d’en sortir. Une femme et ses 4 enfants sont utilisés comme boucliers humains pour assurer leur sécurité dans la fouille des maisons. 4h plus tard femmes et enfants sont relâchés. Les hélicoptères ouvrent le feu. A 16h. un groupe de résistants surgit pour se confronter à la FOI, aussitôt Wajed Abou Awad, 42 ans est pris pour bouclier humain et un hélicoptère tire un missile sur la place. Fouad Al DAQHMA 48 ans et ALA’A SHAHEEN 19 ans sont criblés d’éclats à travers le corps. Plus d’un hectare d’oliviers et de légumes de saisons sont défoncés.
18h35 - Reprise des tirs sur Beit Hanoun depuis la frontière. Kamal Swailem 44 ans est blessé par les éclats.
Dimanche 2 juillet - 0h40 - L’aviation tire deux missiles sur le bureau du 1er ministre Isma’il Haniya situé en plein quartier surpeuplé de Tal al Hawa quartier S.O. de Gaza ville. Le bureau est sérieusement endommagé. Il n’y a pas de victimes. A peu près au même moment deux hélicoptères ciblent deux missiles à nouveau sur les bureaux du ministre de l’intérieur à Sheick Radwan et sur Al Tuffah au N.E. de Gaza ville. Gros dégâts mais pas de victimes.
02h05 - Un hélicoptère tire deux missiles sur un magasin jouxtant la maison de Mohammed Shihab, membre du conseil législatif palestinien. Sha’banManoun, 33 ans, membre de la force d’intervention du ministère de l’intérieur était sur place. Criblé d’éclats il décède lors de son transport à l’hôpital. Les 3 maison voisines dont celle de Shihab ont été endommagées.
16h20 - Les vedettes garde côtes tirent des projectiles sur les rivages de Khan Younis et de Rafah.. Les tirs ne causent aucune victime. Il faut noter que depuis les bombardements de ces vedettes, les gens ne vont pratiquement plus à la plage.
23h30 - Depuis la frontière les FOI bombardent à nouveau Beit Hanoun un des projectiles explose sur maison d’Asa’d Abou Salah située à 800m. de la frontière. Le feu se déclare à l’intérieur de la maison et ses habitants sont paniqués, les ambulances palestiniennes n’ont pas pu se rendre sur place à cause des bombardements intenses. Ce n’est qu ‘une heure et demie plus tard que les habitants, les femmes et les enfants ont tous été évacués sur les hôpitaux de la Bande de Gaza
Lundi 3 juillet - 1h15 - Appuyées par des blindés et couvertes par les hélicoptères les FOI pénètrent à 1000 mètres à l’est de la ville de Beit Hanoun. Des unités d’élite accompagnent le convoi, elles ont pris le contrôle de 4 maisons, ont regroupé tous les habitants dans une grande pièce et ont transformé les maisons en site militaire. Cela a duré 26h.
1h20 - l’aviation cible un missile sur l’immeuble 22 de la cité AL NADA en construction, l’appartement touché est occupé par les bureaux des brigades des martyrs Al AQSA, l’appartement est partiellement détruit et plusieurs autres endommagés. Pas de victime.
1h30 - Un hélicoptère tire son missile sur les bureaux de bienfaisance appartement aux brigades Al AQSA, cet appartement est situé au second étage d’un immeuble sur la Al WIHDA street en plein cœur de Gaza ville. Les bureaux sont sérieusement endommagés.
9h30 - les FOI pénètrent à 500m. au Nord de Beit Lahia, elles passent au bulldozer toute une zone suspecte de receler des tunnels.
11h20 - un drone tire un missile sur plusieurs membres de la résistance réunis à l’est de Beit Hanoun. Abdoul Jaber Duroj, 30 ans membre des brigades IZZIDDIN Al Qassan est tué sur le coup.
23h50 -Un drone tire un missile sur un groupe de résistants dans Beit Hanoun. Ismael Al Masri 30 ans est tué sur le coup.
Mardi 4 juillet - 1h00 - Les FOI s’étendent sur tout le secteur de Beit Hanoun, des véhicules blindés se dirigent vers la ville elle-même et stationnent à côté du site des forces palestiniennes de la sécurité nationale. D’autres blindés se dirigent à l’opposé de la ville, alors les bulldozers rentrent en action et rasent toutes les terres cultivées du secteur.
1h20 - Un hélicoptère tire un missile sur les bureaux du conseil des étudiants de l’université islamique de Gaza ville, les bureaux sont détruits, pas de victime. Il faut rappeler que quelques jours auparavant l’aviation avait bombardé l’aire de sport et de détente de l’université.
2h30 - Les FOI ouvrent le feu sur un site des forces palestiniennes de la sécurité nationale située à côté du collège agricole. Un des hommes de la sécurité, Mazn Afana 28 ans est blessé par éclats à la figure, il perd les 2 yeux 12h - Encore plus de 30 blindés pénètrent à 500m. au nord de Beit Lahia . Ils reprennent le contrôle de toute la zone autrefois occupée par la colonie de Nissanit. A 14h, elles ouvrent le feu sur les civils palestiniens du secteur Ismail Eqtaifan 9 ans est blessé par les éclats.
13h30 - Le site des forces de la sécurité nationale de Beit Hanoun est passé au bulldozer de même pour toute la zone agricole située à l’est de la ville.
18h30 - Positionnées à l’intérieur de la zone industrielle de Erez, les FOI ouvrent le feu sur une équipe d’entretien du ministère palestinien de l’énergie, en dépit de la coordination qui avait été accordée pour faire les travaux. Cette équipe était en train de réparer l’installation électrique endommagée par les bombardements, l’équipe a été contrainte de quitter les lieux, leur voiture ayant été touchée par les tirs. Certains sont blessés.
23h00 - 8 blindés pénètrent à 1500 mètres au N.E. de Beit Hanoun et 10 autres se dirigent vers la rue principale Al Masriyeen. Les deux maisons des familles Al Masri et Shabat sont réquisitionnées et transformées en sites militaires. Mercredi 5 juillet -00h30 - Un hélicoptère tire 6 missiles sur le centre d’entraînement de Oraiba déjà touché à deux reprises. Le site est totalement détruit
01h00 - Les FOI assaillent la maison de la famille Qassem située à l’est de Beit Hanoun. Les résidents sont regroupés dans une pièce et la maison est transformée en site militaire.
01h45 - Les bombardiers à réaction s’en prennent encore aux locaux du ministère de l’intérieur et de la sécurité nationale situés dans le quartier surpeuplé de Tal Al Hawa quartier S.O. de Gaza ville. Le bombardement détruit 3 étages de l’immeuble qui en compte 5. Le feu se déclenche et se propage. La structure de l’immeuble est touchée et il risque de s’écrouler. Les maisons voisines ont également subi des dommages, sérieux pour certaines. Deux civils sont blessés.
Il faut noter que cet immeuble avait déjà été ébranlé le 29 juin. Peu après, ces mêmes avions s’en sont pris au complexe scolaire de Dar Al Arqam situé dans le quartier surpeuplé de Al Tuffah. Plusieurs bâtiments ont été détruits. Pas de victimes. Il faut noter que ce complexe scolaire assure l’éducation gratuite de milliers de jeunes dont les familles comptent des blessés, des prisonniers ou des tués depuis le début de la deuxième intifada (Nov 2000). Cette frappe aérienne est la 3ème sur cet établissement scolaire depuis cette date.
08h40 - Les FOI ouvrent le feu sur des civils qui se trouvent à proximité de Erez. Anwar Atallah, 12 ans est dans un état critique touché à la tête par balle.
23h50 - Les vedettes lance missile tirent 3 obus de marine sur le site des Forces navales palestiniennes à l’Ouest de Beit Lahia. Hussam Hijazi, 24 ans et Rami Hashem, 27 ans sont tués sur le coup. 10 autres membres des forces navales sont plus ou moins sérieusement touchés. 3 sont dans un état critique.

/ France-Palestine /

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